Tchom Reap Sour,
Nous partons ce matin pour Phnom Penh. En route nous découvrons ce pays ravagé par les guerres successives et surtout par la folie destructrice des Khmers Rouges. Les habitants vivent dans des baraques en bois, sans aucune propreté, confort, sécurité. Tout à été ravagé, détruit, anéanti. Ils n’ont plus rien.
Nous nous arrêtons dans une vieille exploitation
d’hévéa, plantée par les français pour exporter le
précieuse sève à Clermont Ferrant (hello,
Émeline et André).
Cette culture demande une nombreuse main d’oeuvre.
Pendant 9 mois, l’écorce est incisée sur 5 mm, la sève coule
dans un bol qu’il faut ramasser chaque jour.
La capitale se devine au bout de plusieurs heures de route, avec ses bidonvilles, ses immeubles en décrépitude, les nouveaux quartiers flambant neufs et les nombreux immeubles en construction. Après la période Khmer rouge, il n’existe que très peu de vestiges de la période française, seules quelques belles villas demeurent. Aujourd’hui, la frénésie de destruction a cédé la place à celle de la construction. Tout n’est pas de bon goût et l’appât du gain immédiat domine dans ce pays rongé par la corruption. Il faudra du temps et beaucoup de pédagogie pour que les choses changent.
Dès le soir, les Hummers et les Lexus roulent et croisent une incroyable quantité de motos et mobylettes. De riches cambodgiens et étrangers étalent leur fortune devant les mendiants, les handicapés et les enfants des rues !
Le co-mobylage si le mot existe, est une réalité. Rares sont les motos avec une seule personne, la normalité se situe entre 2 et 3 passagers, et Angkor. Mais nous voyons 4, 5 personnes et même une fois 6 personnes le père, la mère et les 4 enfants ... La plupart roulent doucement, pour économiser l’essence. Le litre coûte autour de 1,30 $, pour un salaire mensuel moyen de 100 $ ... On achète 1 litre à la fois auprès de nombreux vendeurs tout au long des rues, qui proposent l’essence en bouteille.
Demain, visite de la ville, mais cela sera une autre histoire.
Lea Sen Heuy
Nos photos sur la galerie, http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php et choisissez le jour désiré.
Nous partons ce matin pour Phnom Penh. En route nous découvrons ce pays ravagé par les guerres successives et surtout par la folie destructrice des Khmers Rouges. Les habitants vivent dans des baraques en bois, sans aucune propreté, confort, sécurité. Tout à été ravagé, détruit, anéanti. Ils n’ont plus rien.
En arrivant dans la plaine, la déforestation continue. Comme au Laos, les Chinois et les Vietnamiens plantent de l’hévéa sur des dizaines de milliers d’hectares ! Les terres sont cédées par le gouvernement au mépris de la loi qui interdit de couper la forêt primaire. Nous avons lu dans le journal local qu’en 2011, 7 630 km carrés sont passés dans les mains d’investisseurs Chinois, pour la plupart dans des parcs nationaux. Dans le Sud Ouest, un projet d’une ville loisirs avec casino, marina, commerces, etc, s’est vu attribué 340 km carrés dans un parc national. Le journal titre qu’une nouvelle race d’animal sauvage va remplacer le tigre et le gibbon : le flambeur chinois !
Nous nous arrêtons dans une vieille exploitation
d’hévéa, plantée par les français pour exporter le
précieuse sève à Clermont Ferrant (hello,
Émeline et André).
Cette culture demande une nombreuse main d’oeuvre.
Pendant 9 mois, l’écorce est incisée sur 5 mm, la sève coule
dans un bol qu’il faut ramasser chaque jour.
La capitale se devine au bout de plusieurs heures de route, avec ses bidonvilles, ses immeubles en décrépitude, les nouveaux quartiers flambant neufs et les nombreux immeubles en construction. Après la période Khmer rouge, il n’existe que très peu de vestiges de la période française, seules quelques belles villas demeurent. Aujourd’hui, la frénésie de destruction a cédé la place à celle de la construction. Tout n’est pas de bon goût et l’appât du gain immédiat domine dans ce pays rongé par la corruption. Il faudra du temps et beaucoup de pédagogie pour que les choses changent.
Dès le soir, les Hummers et les Lexus roulent et croisent une incroyable quantité de motos et mobylettes. De riches cambodgiens et étrangers étalent leur fortune devant les mendiants, les handicapés et les enfants des rues !
Le co-mobylage si le mot existe, est une réalité. Rares sont les motos avec une seule personne, la normalité se situe entre 2 et 3 passagers, et Angkor. Mais nous voyons 4, 5 personnes et même une fois 6 personnes le père, la mère et les 4 enfants ... La plupart roulent doucement, pour économiser l’essence. Le litre coûte autour de 1,30 $, pour un salaire mensuel moyen de 100 $ ... On achète 1 litre à la fois auprès de nombreux vendeurs tout au long des rues, qui proposent l’essence en bouteille.
Demain, visite de la ville, mais cela sera une autre histoire.
Lea Sen Heuy
Nos photos sur la galerie, http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php et choisissez le jour désiré.