Selamat pagi,
A Klunklung, nous visitons l’ancien palais de justice. Ce n’est qu’une terrasse abritée au milieu d’un bassin vert anis. Les jardins sont fleuris et des déesses se cachent sous les bougainvillées. De magnifiques peintures à l’intérieur du toit, montrent la bataille du bien contre le mal et les châtiments qu’enduraient les mauvais gens en enfer. Les juges traditionnels rendaient leur verdict et les coupables n’avaient qu’une sanction morale !!! puisqu’ils allaient être châtiés après leur mort !!!
En redescendant jusqu’à Candidasa, nous nous arrêtons dans une exploitation de sel. La famille habite sur place dans une grande pauvreté. Le sable noir est ratissé et arrosé d’eau de mer. En séchant, il croute et les femmes (encore elles !) le cassent et le ramassent. Elles portent sur leur tête plus de cinquante kilos à chaque trajet, et pourtant elles nous sourient !! Après de multiples opérations de lavage et de séchage au soleil, la fleur de sel toute blanche apparaît dans des paniers en osier posés sur la plage noire.
Arrivés à notre hôtel, nous avons la surprise de voir des caméras. Un épisode d’une série germano-indo-coréenne se déroule sur la plage où un jeune couple se dispute !!! Les enfants du village ne loupent rien des scènes et des allées et venues des techniciens. Le bruit de la mer se fracassant sur la barrière de corail nous berce et nous endort. La barrière, à 2 coups de palme, est toujours aussi magique.
Le lendemain, mercredi 9, nous nous rendons à l’embarcadère de Padang Bai, pour quitter l’île de Bali. 3 moteurs de 300 cv nous éloignent de la rive balinaise. Nous mettrons 1 h 30 pour rejoindre Lombok au lieu de 5 h en ferry. Cette île se situe à l’est de Bali et propose encore des anses intactes, un vrai bain de nature après l’urbanisation de Bali.
Le tout petit port nous accueille au milieu des pirogues des pêcheurs, colorées avec des balanciers en bambou. Pour débarquer, nous marchons dans l’eau pour atteindre la plage, Denis porte notre valise sur la tête. Une majorité musulmane habite sur l’île, la route est étroite et traverse de petits villages mal entretenus, où des charrettes tirées par des poneys sont utilisées pour les transports locaux.
Notre hôtel paradisiaque se situe sur une immense plage de sable blanc, avec une vaste piscine, une mer bleu clair et des tas de poissons qui n’attendent que nous pour se mirer dans nos masques. La vie risque d’être trop difficile pendant quatre jours ! plage, piscine, snorkeling, jardins tropicaux et cuisine indonésienne, mais cela sera une autre histoire.
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