Machu Picchu : une des 7 nouvelles merveilles du monde.
Nous ne vous dirons pas que c’est beau, vertigineux, fascinant, etc...etc... non, nous vous dirons seulement : EMOTION.
Dès notre arrivée, nous avons été submergés par une émotion intense devant lui. Après tant de transports pour le rejoindre (avion, train, voiture, pied), il nous apparaît, juste là, grandiose, serein, surnaturel. Le soleil n’est pas encore levé, les montagnes sont noires, l’ambiance électrique. Il est 6 h 30, nous sommes déjà nombreux, mais le site est gigantesque. Nous ne visitons pas encore, nous sommes toujours au même endroit, debout, éberlués. Notre guide veut nous sortir de nos rêveries et nous prend en photo tous les quatre, quel beau souvenir. On attend le lever du soleil, mais il est accompagné de quelques nuages, qui par chance, nous permettront de profiter du site jusqu’à midi, car la chaleur peut être intense à cet endroit.
Les historiens pensent que le site a été protégé des conquistadores, car il était méconnu du peuple, il était réservé à l’éducation des princes, princesses ou notables. Son rôle était de proposer un enseignement par des professeurs, des moines, des chefs guerriers, en tout 500 à 1 000 personnes. Pendant toutes ces années, la végétation de la jungle a envahi le site et l’a protégé des chercheurs. Depuis la vallée, il était invisible.
Ce n’est qu’en 1911, qu’il a été révélé au monde, par l’américain Hiram Bingam, suivant la piste de Simon Bolivar, hébergé pour la nuit par une famille de la vallée proche d’Aguas Calientes. Celle-ci lui a indiqué qu’il y avait des ruines dans la montagne, le lendemain après une véritable expédition, il arrive sur le site et découvre des familles quechua qui vivent sur le site. Il dira au monde qu’il n’a rien trouvé mais il sera l’homme par qui le site sera révélé.
Cela n’empêchera pas les américains d’emmener à l'université de Yale les 45 000 pièces trouvées sur le site pour 2 ans d’étude. Seulement 350 premières pièces vont arriver cette année.... un nouveau musée sera bientôt ouvert à Cuzco avec ces merveilles.
Le site s’étend sur 25 000 m2 et depuis le bas de la vallée, on voit des terrasses qui servaient aux cultures et aussi à stabiliser le site. Construit sur un piton rocheux cerné par une rivière qui prend la forme d’un serpent et protégé par un cirque de montagne aux pentes vertigineuses tout autour. Une faille naturelle traverse le site et les incas n’ont rien construit dessus.
L’eau est très importante, un aqueduc de 5,5 km amenait l’eau de la montagne voisine, 16 fontaines sont présentes sur le site et un système de canaux souterrains permet encore aujourd’hui aux terrasses d’être irriguées sans être inondées. Il pleut souvent ici et les toits étaient très pentus.
En fonction des destinations des bâtiments, le finesse de la construction est différente, grâce à cela les historiens ont pu déterminer avec précision la fonction de chaque quartier et maison.
La construction est due en grande partie à Pacha Cuteq, qui a été le 9ème roi Inca ou fils du soleil, il a régné de 1438 à 1471, et a voulu un centre très protégé et très excentré. Peu de personnes connaissaient ce site et c’est ce qui peut expliquer qu’il n’a pas été découvert par les Espagnols.
Lors de l’invasion Espagnole et de la chute du 13ème inca, Atawalpa tué par Pisaro, les incas ont décidé d’abandonner le site pour le préserver. Mais il existe de multiples histoires sur cette époque toutes différentes, toutes aussi intéressantes.
C’est pourquoi les murs en pierre sont presque intacts, il suffit d’imaginer les toits très pentus et très épais en paille, tenus par une ossature en eucalyptus et des lianes.
Nous visitons la chambre de la princesse, assez petite mais pourvu d’une «mezzanine». Ces femmes étaient dédiées à être offertes, soit à des chefs conquis ou acquis, soit à des personnes à remercier, ou à être sacrifiées les années de mauvaises récoltes ou si les prévisions étaient inexactes.
Nous visitons la chambre de l’Inca, sobre, on l’imagine pourvue de tissus chatoyants. Lui seul a un accès à des sanitaires, douche et/ou wc. Ses gardes dormaient à côté.
Le cadran solaire situé au sommet de la pyramide, concentre l’énergie des roches qui composent le site: granit, quartz, mica, et autres minéraux, chauffés au soleil. Cet endroit est plus radioactif que le reste du site.
A côté la pierre sacrée, avec son entourage dédié aux sacrifices, entourée de deux «chapelles». Les chamans officiaient là.
Le 1er août, est le début de l’année inca car c’est le début des semailles, on offre à la terre du sang de lama noir.
Un peu plus loin, les quartiers de l’université, où les professeurs donnaient leurs cours oralement. La kipu est leur écriture et leur comptabilité. Ce sont des différents noeuds sur de multiples fils formant un code non encore découvert à ce jour. Les messagers royaux véhiculaient des messages sans pouvoir les lire.
Des bassins plats sont creusés à même le sol, remplis d’eau, ils donnent un reflet parfait, comme des miroirs, car les prêtres n’avaient pas le droit de regarder directement le ciel lors de cérémonies.
Nous visitons, peut-être la première maison mitoyenne, Denis nous prend en photo depuis une fenêtre.
Nous rentrons dans le temple du condor (l’oiseau le plus grand du monde). Sa tête est par terre, sculptée dans la pierre, ses ailes dans les roches derrière. Il était le messager entre le ciel et la terre, donc le messager des morts. Il voit à 1 km, sent l’odeur du sang à 5 km, et peut vivre 50 ans. On entre à l’intérieur, dans un tunnel, pour accéder aux niches où les momies étaient exposées pour les fêtes. Une odeur de sang dans le tunnel nous fait comprendre que de récentes offrandes ont été faites. Le Machu Picchu est toujours un lieu de contemplation, de prière et de culte. Nous avons vu un petit peu plus haut, des personnes en méditation, sur une pierre. Le lieu s’y prête effectivement, on imagine les bonnes ondes.
Nous remontons jusqu’à la maison du gardien (2 500 m.). Nous nous approchons des greniers à nourriture. Là sur une immense pierre plate, on fait la queue pour faire la photo. Une de plus que l’on n’oubliera pas. Nous sommes 3 000 chaque jour depuis le 15 juillet de cette année, les autorités du parc ont, en effet, restreint le nombre de visiteurs pour protéger le site.
Depuis cette hauteur, nous regardons l’ensemble, nous reconnaissons les différents quartiers, les différents monuments. Nous ne désirons pas redescendre tout de suite. Nous décidons de faire le chemin de La Porte du Soleil. 50 minutes de montée sur un chemin presque pavé, les dernières marches se font à quatre pattes. A l’arrivée, moment de contemplation, tout le site est à nos pieds, on voit nettement la vallée, les montagnes. On redescend, il est 11 h 30, la pluie arrive, on a déjà fait beaucoup de choses.....
Nous retournons à la ville d’Aguas Calients pour déjeuner. Mais panne d’électricité dans toute la ville, les restaurants sortent les bougies, par chance, les cuisinières sont au gaz....internet, lui, ne fonctionne pas, d’où un peu de délai pour publier cet article.
Il est 14 h, nous devons «trainer» encore 3 h, pour reprendre le train en direction de Cusco, fatigués de notre excursion. Nous allons au marché local faire des emplettes, tous les autres touristes sont là, dans le même état que nous, fatigués, à attendre. Un autochtone pas frileux fait l’animation en pêchant tout habillé dans la rivière qui coupe le village en deux, et, à la surprise générale, il attrape une truite dans son filet. Nous avons froid pour lui...
Vers 17 h. nous nous dirigeons à la gare, mais là, autre problème. Notre train montant a déraillé !!!! Dans la gare, bougies et bancs pleins. L’ambiance est bien différente de celle de ce matin. Nous partons enfin à 18 h 30, ravis. Dans le train, nous avons droit à : un défilé de mode !!! Les stewards de la compagnie se changent en mannequins puis en commerciaux...Une idée à creuser pour la SNCF.
On rentre à l’hôtel de Cusco à 1h40 de route, il est 22 h, réveil à 5 H 45 pour Puno en car, mais cela sera une autre histoire.
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100279
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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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mercredi 31 août 2011
mardi 30 août 2011
La vallée Sacrée - Pérou
Départ : Vallée Sacrée (3 400 à 4 900 m. d’altitude)
Une vallée riche en cultures, qui exporte ses productions. Un fleuve,l’Urumamba, magnifique au centre de la vallée, qui coule du sud au nord, et qui deviendra affluent de l’amazone, et se jettera 5 000 kilomètres plus tard dans l’océan atlantique.
Nous nous arrêtons pour une photo de la vallée, et juste devant nous, un colibri joue dans un bosquet de fleurs et semble poser pour la photo, la journée commence bien.
La vallée est tapissée de cultures en terrasse à flanc de montagne, édifiées par les Incas.
On arrive sur le site de Pisac, nom du village édifié dans la vallée par les Espagnols, le nom Inca n’a pas survécu à la conquête......Un premier poste militaire avec une vue sur toute la vallée, on marche,on monte, on serpente dans la montagne, on passe sur une passerelle vertigineuse, on rentre dans un tunnel creusé dans une faille de la roche.
Un cimetière de 3 500 tombes qui ne sont que des trous dans la montagne.
Puis, le temple du soleil, avec un bâtiment central rond qui faisait office de cadran solaire.
Autour les maisons des moines, portes en trapèze, inclinaison des murs à 15°, toits en paille. Les magnifiques et lourdes pierres viennent d’une carrière 500 m. plus bas.....
A côté, les maisons du peuple.
La vue est époustouflante, on déambule dans le site, on redescend, on marche, on marche encore, sur des petits chemins, on monte les marches, on descend les marches, il n’y a pas de barrière, il faut être prudent, le vide est là, et nous attire. Et encore cette vue, ces rochers, ces pierres, nous sommes subjugués par tant de beauté.
On repart dans la vallée, pour un autre site, à Ollantaytambo, gare de départ pour Aguas calientes et le mythique Machu Picchu.
Devant nous, sur la route, une voiture toute décorée de jaune nous précède. Persi nous explique que quand on achète une nouvelle voiture, il faut la faire baptiser par le curé local et pour fêter cet événement, on décore la voiture de tulle et de ballons jaune, couleur porte-bonheur, et on roule tout feux allumés. Une idée pour nos amis concessionnaires....
Le nom d’Ollantaytambo signifie la tombe du Général Ollantay, inca éclairé et ayant fait beaucoup de choses pour la civilisation mais aussi ayant eu le tort de tomber amoureux de la fille du roi.....fatal. Il faut le mériter, nous commençons par gravir 210 marches pour arriver au temple du soleil avec une vue ...(on se répète). Ce temple est inachevé, car interrompu par la visite des conquistadors, les pierres de 60 tonnes, gisent comme endormies à l’endroit où elles se trouvaient. Elles nous en apprennent beaucoup sur les techniques de construction et d’assemblage employées par les Incas. Et surtout comme sur le site de Pisac, la carrière est loin là haut sur le versant opposé de la montagne. Beaucoup d’hommes et surtout beaucoup d’efforts ont été nécessaires pour édifier un tel site.
Sur le versant opposé, nous voyons les ruines des greniers alimentaires, situés en plein vent afin d’améliorer la conservation des denrées, protégées des insectes et autres prédateurs par la Munia (la menthe sauvage). Un peu loin, gravé dans la roche, on aperçoit le visage d’un homme, pour les Incas «Tanapu» Le créateur de toute chose,
et le dessin de la montagne fait que l’on a l’impression qu’il porte une barbe....Les espagnols aussi portaient la barbe, et cela a contribué à induire les Incas en erreur...terrible et irrémédiable. Ces greniers contenaient 15 ans de réserve.
Nous redescendons du site par un petit chemin escarpé pour échapper au flot de touristes car plus nous approchons du Machu Picchu, plus il y a du monde...
En route, nous apercevons une hacienda, ancienne propriété d’hectares et d’hectares de la vallée sacrée, jusqu’en 1970, où la réforme agraire de l’époque a redistribué les terres à ceux qui la travaillaient. A cette époque récente, les haciendas étaient dirigées par des grands propriétaires, qui régnaient sur leurs domaines comme nos seigneurs du moyen âge. Ils payaient leurs paysans qu’en nature et en alcool. Notre guide Persi nous dit que ses parents, producteurs de coca et de fruits au Nord de Cusco, étaient dans ce cas jusqu’à l’application de la réforme. Je vous rassure, la production de coca est réglementée dans cette région, la production de cocaïne Péruvienne vient essentiellement de la forêt amazonienne, le Pérou étant le deuxième producteur derrière la Colombie.
Nous sommes dans le train, il fait nuit, les touristes qui vont voir le Machu Picchu croisent ceux qui ont vu le Machu Picchu.
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100272
Une vallée riche en cultures, qui exporte ses productions. Un fleuve,l’Urumamba, magnifique au centre de la vallée, qui coule du sud au nord, et qui deviendra affluent de l’amazone, et se jettera 5 000 kilomètres plus tard dans l’océan atlantique.
Nous nous arrêtons pour une photo de la vallée, et juste devant nous, un colibri joue dans un bosquet de fleurs et semble poser pour la photo, la journée commence bien.
La vallée est tapissée de cultures en terrasse à flanc de montagne, édifiées par les Incas.
On arrive sur le site de Pisac, nom du village édifié dans la vallée par les Espagnols, le nom Inca n’a pas survécu à la conquête......Un premier poste militaire avec une vue sur toute la vallée, on marche,on monte, on serpente dans la montagne, on passe sur une passerelle vertigineuse, on rentre dans un tunnel creusé dans une faille de la roche.
Un cimetière de 3 500 tombes qui ne sont que des trous dans la montagne.
Puis, le temple du soleil, avec un bâtiment central rond qui faisait office de cadran solaire.
Autour les maisons des moines, portes en trapèze, inclinaison des murs à 15°, toits en paille. Les magnifiques et lourdes pierres viennent d’une carrière 500 m. plus bas.....
A côté, les maisons du peuple.
La vue est époustouflante, on déambule dans le site, on redescend, on marche, on marche encore, sur des petits chemins, on monte les marches, on descend les marches, il n’y a pas de barrière, il faut être prudent, le vide est là, et nous attire. Et encore cette vue, ces rochers, ces pierres, nous sommes subjugués par tant de beauté.
On repart dans la vallée, pour un autre site, à Ollantaytambo, gare de départ pour Aguas calientes et le mythique Machu Picchu.
Devant nous, sur la route, une voiture toute décorée de jaune nous précède. Persi nous explique que quand on achète une nouvelle voiture, il faut la faire baptiser par le curé local et pour fêter cet événement, on décore la voiture de tulle et de ballons jaune, couleur porte-bonheur, et on roule tout feux allumés. Une idée pour nos amis concessionnaires....
Le nom d’Ollantaytambo signifie la tombe du Général Ollantay, inca éclairé et ayant fait beaucoup de choses pour la civilisation mais aussi ayant eu le tort de tomber amoureux de la fille du roi.....fatal. Il faut le mériter, nous commençons par gravir 210 marches pour arriver au temple du soleil avec une vue ...(on se répète). Ce temple est inachevé, car interrompu par la visite des conquistadors, les pierres de 60 tonnes, gisent comme endormies à l’endroit où elles se trouvaient. Elles nous en apprennent beaucoup sur les techniques de construction et d’assemblage employées par les Incas. Et surtout comme sur le site de Pisac, la carrière est loin là haut sur le versant opposé de la montagne. Beaucoup d’hommes et surtout beaucoup d’efforts ont été nécessaires pour édifier un tel site.
Sur le versant opposé, nous voyons les ruines des greniers alimentaires, situés en plein vent afin d’améliorer la conservation des denrées, protégées des insectes et autres prédateurs par la Munia (la menthe sauvage). Un peu loin, gravé dans la roche, on aperçoit le visage d’un homme, pour les Incas «Tanapu» Le créateur de toute chose,
et le dessin de la montagne fait que l’on a l’impression qu’il porte une barbe....Les espagnols aussi portaient la barbe, et cela a contribué à induire les Incas en erreur...terrible et irrémédiable. Ces greniers contenaient 15 ans de réserve.
Nous redescendons du site par un petit chemin escarpé pour échapper au flot de touristes car plus nous approchons du Machu Picchu, plus il y a du monde...
En route, nous apercevons une hacienda, ancienne propriété d’hectares et d’hectares de la vallée sacrée, jusqu’en 1970, où la réforme agraire de l’époque a redistribué les terres à ceux qui la travaillaient. A cette époque récente, les haciendas étaient dirigées par des grands propriétaires, qui régnaient sur leurs domaines comme nos seigneurs du moyen âge. Ils payaient leurs paysans qu’en nature et en alcool. Notre guide Persi nous dit que ses parents, producteurs de coca et de fruits au Nord de Cusco, étaient dans ce cas jusqu’à l’application de la réforme. Je vous rassure, la production de coca est réglementée dans cette région, la production de cocaïne Péruvienne vient essentiellement de la forêt amazonienne, le Pérou étant le deuxième producteur derrière la Colombie.
Nous sommes dans le train, il fait nuit, les touristes qui vont voir le Machu Picchu croisent ceux qui ont vu le Machu Picchu.
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100272
lundi 29 août 2011
Cuzco - Pérou
On va essayer de vous raconter l’histoire qui s’est déroulée sous nos yeux pendant cette journée. Nous avons découvert une civilisation riche, spirituelle et artistique qui s’étendait sur le Pérou, le sud de la Colombie, la Bolivie, le nord du Chili, le nord-ouest de l’Argentine, jusqu’à l’Equateur, soit 18 à 20 millions de personnes, au 15° siècle, où trois langues nationales étaient parlées: la civilisation Inca.
Le Roi connaissait dès le lendemain, toutes les nouvelles du royaume, par ses messagers qui étaient les meilleurs athlètes du pays. Ils se relayaient en courant de 3 à 4 km en montée, et jusqu’à 10 km sur le plat chacun, pour rejoindre par exemple Lima en 24 heures, soit 600 km, alors que les bus mettent aujourd’hui 18 h sans arrêt.
Avec ce système, il pouvait ainsi manger du poisson frais quand il le voulait.
Le Roi n’était pas reconnu de droit divin, il était le fils d’un mariage inceste car le frère épousait la soeur pour protéger le sang royal. La consanguinité excluait arbitrairement le choix de l’ainé, mais les valeurs guerrières permettaient au meilleur des enfants de devenir roi.
Cusco était la capitale du monde Inca, fondée en 1200 par Monco Capacc qui selon la légende est sorti du lac Titicaca.
Centre religieux, on devait se purifier avant de rentrer dans la ville. Le site Tambomachay à la croisée des chemins, permettait le culte de l’eau. L’eau était puisée dans les nappes phréatiques (leur système n’a pas encore été découvert). Elle était reconnue comme symbole de vie, vénérée comme la terre, le ciel, les étoiles, la montagne et tous les éléments naturels. Elle recevait des offrandes dans les niches du site.
A côté, le site Pukapukara, à 3 800 m. d’altitude, était une forteresse rouge, un site militaire. Ils communiquaient entre garnisons, pour prévenir du danger, avec des plaques en argent qu’ils inclinaient sous le soleil.
45 000 km de chemins pavés en pierre relayaient le royaume, et la route panaméricaine actuelle en faisait partie.
Sur le site de Q’enqo, dédié au culte du puma, le périmètre des pierres est en forme de zigzag. Le 21 juin, l’inclinaison du soleil dévoile une ombre en forme de tête de puma, qui s’appelle le réveil du puma, car le félin a les yeux ouverts.
Nous découvrons à côté, un immense anneau circulaire en pierres, qui permettait une retenue d’eau, un lac artificiel.
Le site Saqsaywaman, qui veut dire faucon repu, est le plus impressionnant. Sur trois étages, des pierres monumentales (tenues par le système tenon-mortaise) entourent une gigantesque place (plus grande qu’un stade) avec trois tours de 18 à 20 m. de hauteur (détruites par les conquistadors pour construire la cathédrale).
Toutes ces superbes pierres noires sont des roches calcaires, car il y a 200 millions d’années, ce plateau était un lac. On a retrouvé des fossiles.
Ces pierres n’étaient pas sur place, ils ont dû les trainer sur 9 km en les faisant rouler sur des rondins de bois. Il est important de noter qu’ils ne connaissaient pas l’esclavage, que chaque individu était reconnu dans son art et respecté. L’espérance de vie à l’époque était de ...80 ans... c’est-à-dire qualité de la nourriture, des soins, de la médecine.
Les portes sont trapézoïdales, et les murs en zigzag sont inclinés à 15° afin qu’ils soient anti-sismiques. On découvre la pierre la plus grosse : 128 tonnes sur 4 m. de haut, et la plus haute : 125 tonnes sur 5 m. Il n’y a pas de joints, chaque pierre est unique, et pouvait avoir jusqu’à 12 angles, comme on peut le voir dans le centre historique de la ville.
A côté, on peut voir la pierre diorite aux multiples reflets, qui a donné naissance au drapeau de Cusco, fait de 7 couleurs, un arc-en-ciel.
A l’apogée du monde Inca, sous le 9° roi Pacha Kutec, la ville est recouverte d’or. Pour eux, ce n’était qu’un ornement qu’ils utilisaient pour vénérer leurs dieux. Dans le Temple du Soleil des statues en or massif représentaient des lamas, des alpagas, des vases pour les rituels.
Quand les conquistadors sont arrivés, les Incas ont par contre manqué de perspicacité, car ils les ont pris pour des dieux. Les espagnols ont pensé qu’ils existaient deux soleils, tellement la ville brillait. Ils ont démoli, saccagé, brulé, pillé, fondu l’or, soit pour l’emmener, soit pour refaire des statues catholiques. Les quechuas (et non pas les indiens de Christophe Collomb) étaient retenus prisonniers, torturés sous l’inquisition, mis en esclavage dans la fameuse mine de Potosi. 4 millions de personnes n’en sont pas revenues. La population du Pérou au début du XIX siècle est de 1 Millions de personne pour une estimation d’environ 10 millions à l’arrivée des conquistadors.....ce fut plus qu’un génocide. Les quechuas devaient travailler dans la cathédrale et afin de gagner du temps, ils ont redoublé de moulures, dorures, et ornements pour éviter la mine. Ils devaient représenter la religion catholique qu’ils ne connaissaient pas, et pour ne pas perdre leurs divinités, ils ont su intégrer des détails qui les représentaient : la forme trapézoïdale de la divinité de la terre-mère, et la lune se retrouvent dans le manteau de Marie, Jésus a une tête locale et
A l’heure actuelle, il y a 15 églises.
Les habitants de Cusco s’appellent les Cuscanos et les Cuscana.
L’emblème du pays est la fleur de Qantu.
Sur la face des pièces de monnaie, et sur la colline en face de notre hôtel, on retrouve un médaillon formé par une vigogne, l’arbre quinine, et la corne d’or, entouré par un épi d’orge et un de maïs.
Sachez qu’il existe au Pérou, 300 sortes de maïs et 3 000 sortes de pommes de terre.
La région de Cusco s’étend de 900 à 6 375 m. d’altitude, et donne 17 micro-climats.
Sur les toits en tuiles rondes, des toritos (petits taureaux) porte-bonheur représentent la fertilité et l’honneur. Ils ont été amenés par les espagnols. A l’époque Inca, c’étaient des lamas. Ils sont toujours deux, pour représenter la dualité.
Des enfants jouent aux cerfs-volants, surtout au mois d’août, qui est le mois le plus venteux.
Les femmes (les moins jeunes) en costume local, arborent toutes un chapeau en feutre, posé sur le haut de la tête, certains ont des petits pompons sur le côté.
Les jeunes n’utilisent le costume que pour les fêtes. Dans quelques années, on en verra moins, un vol Madrid-Lima dure 11 heures, c’est pas le Pérou ! venez le découvrir.
Pour découvrir nos photos, allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100258
Le Roi connaissait dès le lendemain, toutes les nouvelles du royaume, par ses messagers qui étaient les meilleurs athlètes du pays. Ils se relayaient en courant de 3 à 4 km en montée, et jusqu’à 10 km sur le plat chacun, pour rejoindre par exemple Lima en 24 heures, soit 600 km, alors que les bus mettent aujourd’hui 18 h sans arrêt.
Avec ce système, il pouvait ainsi manger du poisson frais quand il le voulait.
Le Roi n’était pas reconnu de droit divin, il était le fils d’un mariage inceste car le frère épousait la soeur pour protéger le sang royal. La consanguinité excluait arbitrairement le choix de l’ainé, mais les valeurs guerrières permettaient au meilleur des enfants de devenir roi.
Cusco était la capitale du monde Inca, fondée en 1200 par Monco Capacc qui selon la légende est sorti du lac Titicaca.
Centre religieux, on devait se purifier avant de rentrer dans la ville. Le site Tambomachay à la croisée des chemins, permettait le culte de l’eau. L’eau était puisée dans les nappes phréatiques (leur système n’a pas encore été découvert). Elle était reconnue comme symbole de vie, vénérée comme la terre, le ciel, les étoiles, la montagne et tous les éléments naturels. Elle recevait des offrandes dans les niches du site.
A côté, le site Pukapukara, à 3 800 m. d’altitude, était une forteresse rouge, un site militaire. Ils communiquaient entre garnisons, pour prévenir du danger, avec des plaques en argent qu’ils inclinaient sous le soleil.
45 000 km de chemins pavés en pierre relayaient le royaume, et la route panaméricaine actuelle en faisait partie.
Sur le site de Q’enqo, dédié au culte du puma, le périmètre des pierres est en forme de zigzag. Le 21 juin, l’inclinaison du soleil dévoile une ombre en forme de tête de puma, qui s’appelle le réveil du puma, car le félin a les yeux ouverts.
Nous découvrons à côté, un immense anneau circulaire en pierres, qui permettait une retenue d’eau, un lac artificiel.
Le site Saqsaywaman, qui veut dire faucon repu, est le plus impressionnant. Sur trois étages, des pierres monumentales (tenues par le système tenon-mortaise) entourent une gigantesque place (plus grande qu’un stade) avec trois tours de 18 à 20 m. de hauteur (détruites par les conquistadors pour construire la cathédrale).
Toutes ces superbes pierres noires sont des roches calcaires, car il y a 200 millions d’années, ce plateau était un lac. On a retrouvé des fossiles.
Ces pierres n’étaient pas sur place, ils ont dû les trainer sur 9 km en les faisant rouler sur des rondins de bois. Il est important de noter qu’ils ne connaissaient pas l’esclavage, que chaque individu était reconnu dans son art et respecté. L’espérance de vie à l’époque était de ...80 ans... c’est-à-dire qualité de la nourriture, des soins, de la médecine.
Les portes sont trapézoïdales, et les murs en zigzag sont inclinés à 15° afin qu’ils soient anti-sismiques. On découvre la pierre la plus grosse : 128 tonnes sur 4 m. de haut, et la plus haute : 125 tonnes sur 5 m. Il n’y a pas de joints, chaque pierre est unique, et pouvait avoir jusqu’à 12 angles, comme on peut le voir dans le centre historique de la ville.
A côté, on peut voir la pierre diorite aux multiples reflets, qui a donné naissance au drapeau de Cusco, fait de 7 couleurs, un arc-en-ciel.
A l’apogée du monde Inca, sous le 9° roi Pacha Kutec, la ville est recouverte d’or. Pour eux, ce n’était qu’un ornement qu’ils utilisaient pour vénérer leurs dieux. Dans le Temple du Soleil des statues en or massif représentaient des lamas, des alpagas, des vases pour les rituels.
Quand les conquistadors sont arrivés, les Incas ont par contre manqué de perspicacité, car ils les ont pris pour des dieux. Les espagnols ont pensé qu’ils existaient deux soleils, tellement la ville brillait. Ils ont démoli, saccagé, brulé, pillé, fondu l’or, soit pour l’emmener, soit pour refaire des statues catholiques. Les quechuas (et non pas les indiens de Christophe Collomb) étaient retenus prisonniers, torturés sous l’inquisition, mis en esclavage dans la fameuse mine de Potosi. 4 millions de personnes n’en sont pas revenues. La population du Pérou au début du XIX siècle est de 1 Millions de personne pour une estimation d’environ 10 millions à l’arrivée des conquistadors.....ce fut plus qu’un génocide. Les quechuas devaient travailler dans la cathédrale et afin de gagner du temps, ils ont redoublé de moulures, dorures, et ornements pour éviter la mine. Ils devaient représenter la religion catholique qu’ils ne connaissaient pas, et pour ne pas perdre leurs divinités, ils ont su intégrer des détails qui les représentaient : la forme trapézoïdale de la divinité de la terre-mère, et la lune se retrouvent dans le manteau de Marie, Jésus a une tête locale et
A l’heure actuelle, il y a 15 églises.
Les habitants de Cusco s’appellent les Cuscanos et les Cuscana.
L’emblème du pays est la fleur de Qantu.
Sur la face des pièces de monnaie, et sur la colline en face de notre hôtel, on retrouve un médaillon formé par une vigogne, l’arbre quinine, et la corne d’or, entouré par un épi d’orge et un de maïs.
Sachez qu’il existe au Pérou, 300 sortes de maïs et 3 000 sortes de pommes de terre.
La région de Cusco s’étend de 900 à 6 375 m. d’altitude, et donne 17 micro-climats.
Sur les toits en tuiles rondes, des toritos (petits taureaux) porte-bonheur représentent la fertilité et l’honneur. Ils ont été amenés par les espagnols. A l’époque Inca, c’étaient des lamas. Ils sont toujours deux, pour représenter la dualité.
Des enfants jouent aux cerfs-volants, surtout au mois d’août, qui est le mois le plus venteux.
Les femmes (les moins jeunes) en costume local, arborent toutes un chapeau en feutre, posé sur le haut de la tête, certains ont des petits pompons sur le côté.
Les jeunes n’utilisent le costume que pour les fêtes. Dans quelques années, on en verra moins, un vol Madrid-Lima dure 11 heures, c’est pas le Pérou ! venez le découvrir.
Pour découvrir nos photos, allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100258
dimanche 28 août 2011
Arrivée à Cuzco - Pérou
En plus de l’espagnol, les habitants de Puno parlent deux dialectes :
. depuis la Place d’Armes au Nord, c’est le Quechua, le peuple Inca, et
. depuis la Place d’Armes au Sud, c’est les Aimara , le peuple Pré-Inca, et qualifié comme des guerriers. Ces deux dialectes s'apprennent aujourd’hui à l’université et donc ont été retranscrits.
La température varie beaucoup entre le jour et la nuit. Actuellement, la journée il fait 18-19° et la nuit -1° -2°. En été, en janvier, février, mars la température peut monter jusqu’à 23-24° dans la journée mais il pleut. Novembre est le mois le plus chaud.
Les cultures sont l’orge, la quinoa et la pomme de terre.
Au Pérou, tout est en construction, car ils construisent au fur et à mesure, quand ils ont un peu d’argent, ils n'empruntent pas la somme globale pour faire leur maison. Les villes et villages nous donnent une impression d’inachevé.
Toujours pas d’industrie, mais beaucoup de gisements : or et uranium.
A côté de Puno, une grève a fait 6 morts il y a quelques mois, car les habitants ne voulaient pas qu’une concession se fasse sur la montagne sacrée. Ils ont gagné.
Nous arrivons à Juliaca, où nous allons prendre un vol d’une heure à peine, pour Cusco.
Cette ville nous apparait sous un nuage de pollution, 230 000 ha, et beaucoup de voitures polluantes. Il y a des magasins «Oro de les Andes» où les prospecteurs viennent vendre leurs pépites. L’environnement n’est pas gagnant dans ce commerce, car on emploie du mercure pour mettre l’or en évidence, et on le retrouve dans les rivières.
Dimanche, jour de marché, ici on ne vend pas au kilo, mais l’unité de vente, est la centaine, la centaine de fruits, la centaine de légumes. On peut choisir la moitié ou le quart. De nombreux triporteurs avec deux sièges devant et le cycliste derrière envahissent le centre ville, il y en a 40 000, on les appelle des taxi «jolo» (une bonne idée de cadeau pour Dominique).
Depuis l’avion, nous contemplons la cordillère et ses nombreux sommets enneigés. Le spectacle est magique. L’atterrissage à Cusco est impressionnant, nous avons l’impression de toucher la montagne, la ville est très encaissée. Nous ne sommes «plus qu’à» 3 400 m. d’altitude. 3ème ville du pays après Lima et Arequipa. La ville est sous le soleil, il fait plus doux, et c’est tant mieux, car depuis que nous avons quitté la mer des Caraïbes à Cancun, nous avons toujours eu froid. Froid et humide à Lima, froid et venteux à Nazca, froid et trop haut pour nous à Arequipa. La vile est installée entre les montagnes, notre hôtel agréable, accroché à une colline, sur celle d’en face est gravée VIVA EL PERU.
Aujourd’hui, le musée inca est fermé, c’est dommage, alors nous profitons pour nous reposer. Le mal des montagnes nous a tous fatigués, nausées, vomissements, maux de tête violents, essoufflements, fourmillements dans les doigts, les pieds, le nez, le menton, les joues. Ici plus rien de ces symptômes, alors repos, car demain visite toute la journée de la ville et de ses environs, et après-demain, montée aux aurores au Machu Pichu à 2 800 m.
Merci de votre fidélité, et n’hésitez pas à nous envoyer un petit mot dans «commentaires»
Pour regarder nos photos du jour, aller sur : http://gallery.me.com/denisfol/100242 et revenez les voir dans 4 jours en raison d'un problème de carte mémoire, merci :)
samedi 27 août 2011
Puno - Pérou
6 H 30, nous partons de la vallée de Colca, avec les rayons du soleil qui effleurent les montagnes, c’est grandiose mais aussi très froid...
Nous faisons à peine 1 kilomètre que Lucia, notre chauffeuse, doit s’arrêter pour éviter un car lancé à pleine vitesse dans la descente, un choc... mais uniquement avec le rétroviseur extérieur, ouf, tout le monde est du coup bien réveillé.... Les routes sont dangereuses au Pérou et les bords de route sont remplis de petits monuments ou de simples croix qui nous rappellent à tout moment qu’il faut faire plus qu’attention ici.
Nous repartons et le spectacle des montagnes allié à la musique détend de suite l’atmosphère.
Nous remontons très vite sur l’Altiplano, et à cette heure matinale, les troupeaux de lama sont encore dans leurs enclos de pierre, et je demande à Lucia un arrêt photo surplombant une ferme. A peine arrivé au bord du ravin, nous dérangeons une colonie de chinchillas, qui sautent dans la pente et nous assurent un spectacle imprévu.
Nous repassons le mirador des Andes à 4910 mètres et cette fois moins de soucis avec le mal des montagnes, mais nous sommes encore tous un peu fébriles, avec des fourmillements aux pieds, aux mains et au visage. Camille nous dit qu’elle ne pensait pas que ses parents lui demanderait un jour de mâcher de la Coca...
Nous avons repris la route qui nous a amené à Colca et arrivons à l’arrêt tisane où nous avions déjà dégusté un breuvage aux 3 plantes délicieux et très bon pour l’altitude. Il est 7H30 et nous sommes les premiers clients, les vendeuses d’articles artisanaux commencent à installer leurs étals, nous en voyons une arriver sur la route tirant son chargement sur un triporteur, tout à coup un car arrive, elle se met à courir pour vite s’installer et ne pas perdre un client, un enfant l’aide en poussant derrière. Une autre se dépêche d’emmener paître son troupeau de lamas, magnifique.
Nous contemplons en route de nombreux troupeaux de lamas, d’alpagas et les vigognes sont toujours aussi gracieuses. Nous redescendons un peu en altitude et passons à côté de la forêt de pierre, sculptée par le temps dans la montagne avec de multiples cheminées.
La route arrive après des heures de paysages désertiques et majestueux dans la région de Puno, là les plateaux sont de plus en plus humides, et nous voyons beaucoup d’oiseaux dans des petits lacs dont des flamands roses. Nous nous arrêtons pour une pause casse croute près du deuxième lac Péruvien LAS LAGUNES (je vous laisse deviner le nom du premier), nous achetons une flute de pan, qui va charmer de ses sons mélodieux les pauvres oreilles des passagers de la voiture jusqu’à Puno.
Nous voyons une piste qui mène à une mine de cuivre, les camions se croisent dans une poussière incroyable. Auparavant nous avons vu une installation très moderne au sommet d'une colline. C'est une société Japonaise qui exploite une mine d'or nouvellement découverte. Plus généralement, un peu partout nous voyons des mines petites ou grosses, un sacré filon pour le Pérou.
La terre, elle même, devient argileuse et noire, les habitants de la vallée ont tous un four artisanal devant leur maison et chacun fabrique des briques noires pour faire des maisons noires.
Nous passons par Juliaca, une ville qui sera demain matin notre point de départ pour le vol de Cuzco, embouteillage et mélange de tout type de véhicule avec des taxis, mototaxis, vélo taxis qui cohabitent avec les voitures et camions dans une ville de 230 000 habitants.
Nous arrivons finalement à Puno, principal port Péruvien sur le lac dont vous aurez trouvé le nom plus haut, bon allez, c’est le lac Titicaca. La ville est coincée entre le lac et les collines. En arrivant, le point de vue est superbe. Nous faisons un petit tour à pied jusqu’au lac où l’ambiance est très détendue. Nous sommes Samedi, et beaucoup de péruviens se baladent ou louent des pédalos en forme d’animaux ou de dragons, qui feraient pâlir d’envie certains loueurs de pédalos annéciens.
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100240
Demain Cuzco, mais ce sera une autre histoire.
Nous faisons à peine 1 kilomètre que Lucia, notre chauffeuse, doit s’arrêter pour éviter un car lancé à pleine vitesse dans la descente, un choc... mais uniquement avec le rétroviseur extérieur, ouf, tout le monde est du coup bien réveillé.... Les routes sont dangereuses au Pérou et les bords de route sont remplis de petits monuments ou de simples croix qui nous rappellent à tout moment qu’il faut faire plus qu’attention ici.
Nous repartons et le spectacle des montagnes allié à la musique détend de suite l’atmosphère.
Nous remontons très vite sur l’Altiplano, et à cette heure matinale, les troupeaux de lama sont encore dans leurs enclos de pierre, et je demande à Lucia un arrêt photo surplombant une ferme. A peine arrivé au bord du ravin, nous dérangeons une colonie de chinchillas, qui sautent dans la pente et nous assurent un spectacle imprévu.
Nous repassons le mirador des Andes à 4910 mètres et cette fois moins de soucis avec le mal des montagnes, mais nous sommes encore tous un peu fébriles, avec des fourmillements aux pieds, aux mains et au visage. Camille nous dit qu’elle ne pensait pas que ses parents lui demanderait un jour de mâcher de la Coca...
Nous avons repris la route qui nous a amené à Colca et arrivons à l’arrêt tisane où nous avions déjà dégusté un breuvage aux 3 plantes délicieux et très bon pour l’altitude. Il est 7H30 et nous sommes les premiers clients, les vendeuses d’articles artisanaux commencent à installer leurs étals, nous en voyons une arriver sur la route tirant son chargement sur un triporteur, tout à coup un car arrive, elle se met à courir pour vite s’installer et ne pas perdre un client, un enfant l’aide en poussant derrière. Une autre se dépêche d’emmener paître son troupeau de lamas, magnifique.
Nous contemplons en route de nombreux troupeaux de lamas, d’alpagas et les vigognes sont toujours aussi gracieuses. Nous redescendons un peu en altitude et passons à côté de la forêt de pierre, sculptée par le temps dans la montagne avec de multiples cheminées.
La route arrive après des heures de paysages désertiques et majestueux dans la région de Puno, là les plateaux sont de plus en plus humides, et nous voyons beaucoup d’oiseaux dans des petits lacs dont des flamands roses. Nous nous arrêtons pour une pause casse croute près du deuxième lac Péruvien LAS LAGUNES (je vous laisse deviner le nom du premier), nous achetons une flute de pan, qui va charmer de ses sons mélodieux les pauvres oreilles des passagers de la voiture jusqu’à Puno.
Nous voyons une piste qui mène à une mine de cuivre, les camions se croisent dans une poussière incroyable. Auparavant nous avons vu une installation très moderne au sommet d'une colline. C'est une société Japonaise qui exploite une mine d'or nouvellement découverte. Plus généralement, un peu partout nous voyons des mines petites ou grosses, un sacré filon pour le Pérou.
La terre, elle même, devient argileuse et noire, les habitants de la vallée ont tous un four artisanal devant leur maison et chacun fabrique des briques noires pour faire des maisons noires.
Nous passons par Juliaca, une ville qui sera demain matin notre point de départ pour le vol de Cuzco, embouteillage et mélange de tout type de véhicule avec des taxis, mototaxis, vélo taxis qui cohabitent avec les voitures et camions dans une ville de 230 000 habitants.
Nous arrivons finalement à Puno, principal port Péruvien sur le lac dont vous aurez trouvé le nom plus haut, bon allez, c’est le lac Titicaca. La ville est coincée entre le lac et les collines. En arrivant, le point de vue est superbe. Nous faisons un petit tour à pied jusqu’au lac où l’ambiance est très détendue. Nous sommes Samedi, et beaucoup de péruviens se baladent ou louent des pédalos en forme d’animaux ou de dragons, qui feraient pâlir d’envie certains loueurs de pédalos annéciens.
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100240
Demain Cuzco, mais ce sera une autre histoire.
vendredi 26 août 2011
Canyon de Colca - Pérou
Changement de programme aujourd’hui, le traitement a fait effet. Je me réveille en forme.
Nous partons à 6 h 30, pour le Canyon de Colca, une heure et demie de piste pour contempler des condors. En chemin, on contemple des cultures en terrasses magnifiques, les murets datent de l’époque pré-incas et sont encore en activité.....
On traverse de petits villages, les femmes sont en tenues traditionnelles avec chapeau, des petites filles se font prendre en photo avec un lama, avant de partir à l’école. Elles vendent leur artisanat pleins de couleurs.
Nous nous arrêtons près d’une falaise, où nous pouvons observer des sortes de niche
dans l’anfractuosité de la roche, en fait ce sont des sépultures andines, où les personnages importants du village étaient emmurés contre la montagne, pour communier avec elle pour l’éternité. Certaines sont même peintes en rouge.
Et enfin, les observatoires à même la falaise, et...les condors..... 3,50 m. d’envergure. Pendant une heure, ils nous ravissent. Nous avons du en voir une dizaine. Montent sans un battement d’aile, décrivent de larges virages. Ils peuvent aller jusqu’à l’océan pour se régaler de placentas d’otaries, 400 km aller- retour. Depuis 10 ans ils sont protégés, et la population commence à remonter (30 aujourd’hui). Les petits portent un collier blanc. Quand ils passent au dessus de nous, malgré la foule de touristes, tout le monde se tait et appuie sur le déclencheur.
Mais avec la chaleur, les condors restent au fond du canyon, nous nous retournons vers un troupeau de lamas «à touriste» très drôles avec leurs décorations. Il y a un symbole andin en hommage à la montagne, mais en forme de croix.......
Sur la route du retour, à Maca, Denis se fait prendre avec un aigle sur la tête, .......avant de se rafraichir les idées, si l’on peut dire, dans les aguas calientes, thermes locaux.
L’eau sort naturellement à 89 ° et l’on se baigne dans une eau soufrée à 38 °.
Demain 6 heures de route pour arriver à Puno à 3 900 Mètres d’altitude, en espérant en bon état, mais cela est une autre histoire.
Les photos de la journée sur : http://gallery.me.com/denisfol/100224
En raison d'un très mauvais accès internet, les photos ne sont pas encore présentes sur la galerie pour les 3 derniers jour, soyez patients ! :)
Nous partons à 6 h 30, pour le Canyon de Colca, une heure et demie de piste pour contempler des condors. En chemin, on contemple des cultures en terrasses magnifiques, les murets datent de l’époque pré-incas et sont encore en activité.....
On traverse de petits villages, les femmes sont en tenues traditionnelles avec chapeau, des petites filles se font prendre en photo avec un lama, avant de partir à l’école. Elles vendent leur artisanat pleins de couleurs.
Nous nous arrêtons près d’une falaise, où nous pouvons observer des sortes de niche
dans l’anfractuosité de la roche, en fait ce sont des sépultures andines, où les personnages importants du village étaient emmurés contre la montagne, pour communier avec elle pour l’éternité. Certaines sont même peintes en rouge.
Et enfin, les observatoires à même la falaise, et...les condors..... 3,50 m. d’envergure. Pendant une heure, ils nous ravissent. Nous avons du en voir une dizaine. Montent sans un battement d’aile, décrivent de larges virages. Ils peuvent aller jusqu’à l’océan pour se régaler de placentas d’otaries, 400 km aller- retour. Depuis 10 ans ils sont protégés, et la population commence à remonter (30 aujourd’hui). Les petits portent un collier blanc. Quand ils passent au dessus de nous, malgré la foule de touristes, tout le monde se tait et appuie sur le déclencheur.
Mais avec la chaleur, les condors restent au fond du canyon, nous nous retournons vers un troupeau de lamas «à touriste» très drôles avec leurs décorations. Il y a un symbole andin en hommage à la montagne, mais en forme de croix.......
Sur la route du retour, à Maca, Denis se fait prendre avec un aigle sur la tête, .......avant de se rafraichir les idées, si l’on peut dire, dans les aguas calientes, thermes locaux.
L’eau sort naturellement à 89 ° et l’on se baigne dans une eau soufrée à 38 °.
Demain 6 heures de route pour arriver à Puno à 3 900 Mètres d’altitude, en espérant en bon état, mais cela est une autre histoire.
Les photos de la journée sur : http://gallery.me.com/denisfol/100224
En raison d'un très mauvais accès internet, les photos ne sont pas encore présentes sur la galerie pour les 3 derniers jour, soyez patients ! :)
jeudi 25 août 2011
Plateau de l'Altiplano - Pérou
Lever très difficile pour moi, Isabelle, maux de tête, nausées, vomissements. Nous quittons Arequipa, pour une longue et haute randonnée, dans un paysage magnifique, nous montons, nous montons jusqu’à 4 910 m. Les nausées redoublent, Cam n’est pas bien non plus, Viviane a mal à la tête, l'Inoxydable (dixit Denis) n’a rien. Puis nous descendons jusqu’à Chivay à 3 600 m. Des troupeaux de camélidés : Lama, Vigognes (photo ci contre) et d’Alpaga courent dans la steppe et nous ravissent. Ils sont adorables. Les femmes sont en tenues traditionnelles de toutes les couleurs, c’est ravissant. En début d’après-midi, arrêt à l’hôtel, vomissements et étourdissement. La responsable de l’hôtel me conseille un Médecin qui arrive très rapidement. Il me mesure l'oxygène dans le sang, ma tension artérielle et vérifie mes poumons. Diagnostic, assistance respiratoire pendant une demie heure, anti-vomitif anti-nauséeux anti-hypertenseur et diurétique en piqure tout de suite, et en cachet pendant trois jours. Et en plus, aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Mais c’est vrai qu’un an de plus çà fatigue.
Isabelle
En effet une journée émotion, avec des paysages à couper le souffle et des altitudes aussi à couper le souffle.... la chaine volcanique enneigée nous domine avec des sommets à 6 288 , 6025, 5976 mètres , les haut plateaux -altiplano à 4 200/ 4 300 mètres - quasi désertiques, nous font trouver la route moins longue.
Les lamas, alpagas et autres vigognes se pressent devant l’appareil, même un chinchilla prend la pose. Les étangs de l’altiplano sont riches en oiseau de toute sorte, nous sommes sous le charme, nous l’avons déjà peut être écrit quelque fois depuis le début de notre aventure.
Les paysages changent une fois le col franchi à 4 910 m et la plongée, le mot n’est pas trop fort, sur la vallée de Colca, est vraiment impressionnante.
Une fois l’infirmerie pleine et la situation sous contrôle, je quitte l’hôtel pour une balade dans Chivay. Après avoir échappé aux chiens errants très nombreux et agressifs, je suis un homme, qui marche devant moi, avec un lance pierre, afin d’écarter le danger. Arrivé au village, quasi toutes les femmes sont en costume andin traditionnel, mais j’ai oublié l’appareil....., je fais le tour du marché et du centre ville, et rentre même dans l’église, si si, très caractéristique du mélange des croyances locales et de la foi catholique. Les andins vénèrent la montagne comme une déesse en l’appelant Pachamama, et elle tient un rôle important dans leur vie. Un petit Ignacio me fait la visite, on se comprend par signes et tout va bien.
Retour émotion aussi en moto taxi, secouant, remuant, bruyant, mais efficace, visite de l'infirmerie et nous aviserons demain matin à 5H30 de la journée de demain.
Mais cela est une toute autre histoire.
Photos de la journée sur : http://gallery.me.com/denisfol/100218
Isabelle
En effet une journée émotion, avec des paysages à couper le souffle et des altitudes aussi à couper le souffle.... la chaine volcanique enneigée nous domine avec des sommets à 6 288 , 6025, 5976 mètres , les haut plateaux -altiplano à 4 200/ 4 300 mètres - quasi désertiques, nous font trouver la route moins longue.
Les lamas, alpagas et autres vigognes se pressent devant l’appareil, même un chinchilla prend la pose. Les étangs de l’altiplano sont riches en oiseau de toute sorte, nous sommes sous le charme, nous l’avons déjà peut être écrit quelque fois depuis le début de notre aventure.
Les paysages changent une fois le col franchi à 4 910 m et la plongée, le mot n’est pas trop fort, sur la vallée de Colca, est vraiment impressionnante.
Une fois l’infirmerie pleine et la situation sous contrôle, je quitte l’hôtel pour une balade dans Chivay. Après avoir échappé aux chiens errants très nombreux et agressifs, je suis un homme, qui marche devant moi, avec un lance pierre, afin d’écarter le danger. Arrivé au village, quasi toutes les femmes sont en costume andin traditionnel, mais j’ai oublié l’appareil....., je fais le tour du marché et du centre ville, et rentre même dans l’église, si si, très caractéristique du mélange des croyances locales et de la foi catholique. Les andins vénèrent la montagne comme une déesse en l’appelant Pachamama, et elle tient un rôle important dans leur vie. Un petit Ignacio me fait la visite, on se comprend par signes et tout va bien.
Retour émotion aussi en moto taxi, secouant, remuant, bruyant, mais efficace, visite de l'infirmerie et nous aviserons demain matin à 5H30 de la journée de demain.
Mais cela est une toute autre histoire.
Photos de la journée sur : http://gallery.me.com/denisfol/100218
mercredi 24 août 2011
Arequipa - Pérou
Après nos 9 heures de car, nous étions contents d’arriver à Arequipa. Mais la visite de la ville ne se fera pas à 4 mais à 2, car Camille et Isabelle ressentent les symptômes du mal des montagnes…Hier au soir, nous étions au bord de l’océan et nous sommes à 2 300 m d’altitude. L’air est très sec et nous préférons nous reposer car demain, nous dormirons à 3 700 m. Alors, Coca à volonté...........
Aréquipa est une jolie ville coloniale, fondée par les Espagnols sur des villages indiens, elle a eu 2 créations : la première au bord du pacifique, mais après l’été clément, les nouveaux habitants ont découvert l’hiver sous le brouillard et sans soleil comme ce que nous avons vu à Lima, ils ont donc décidé de déménager plus loin, et ont sélectionné ce haut plateau cerné de volcans, avec des terres fertiles et de l’eau qui vient des montagnes.
On l’appelle la blanche, à cause des pierres qui sont utilisées pour la construction des bâtiments, qui pour la plupart, ont été souvent reconstruit, au rythme des différents séismes qui secouent régulièrement la ville. Le dernier important a eu lieu en 2001.
La ville est très animée et économiquement très importante, 900 000 habitants 2 000 000 avec la banlieue, elle est très propre et parait très bien organisée après les villages que nous avons traversés. Les taxis ici, portent des sortes de dossard sur le toit, avec le nom de leur compagnie, et rivalisent d’attention pour écraser le plus de piétons possible. On les croirait aux 24 heures du mans et chaque seconde perdue est VRAIMENT primordiale pour eux, les taxis parisiens sont des enfants de choeur à côté.
Bref, après avoir traversé 25 rues sans encombre, nous arrivons enfin au marché central, marché couvert où chacun a sa place, un Rungis en plus petit, nous découvrons tous les fruits exotiques, ou pas, les différents légumes avec notamment du mais noir, et des centaines de sortes de pomme de terre, impressionnant. Nous pouvons déguster des jus de fruits frais, mais aussi un jus de...........grenouille fraîche, les anglais en seraient tout retournés. Vous faîtes sauter une grenouille vivante dans votre casserole, vous la faîtes bouillir, après quelques minutes à ébullition vous passez le tout dans un mixeur, et vous servez bien chaud comme une soupe, provecho ( bon appétit local ), malheureusement il n’y en avait plus et nous n’avons pas pu gouter - pour voir l’étal où l’on proposait cette magnifique boisson, grenouille se dit rana en espagnol.
Une allée plus loin, nous arrivons vers les échoppes spécialisées dans les plantes, herbes et autres produits naturels, très importants pour les indiens des montagnes, un peu moins pour les citadins.Et là, nous découvrons juste à côté de la photo de Jésus - si l’on peut s’exprimer ainsi - des foetus de Lama, que les clients viennent acheter pour les porter en offrande soit à la montagne qu’ils vénèrent encore, soit.....à leur saint préféré. Viviane n’est pas restée longtemps devant cette boutique........les Jésuites ont fait la moitié du boulot. On ne sait plus à qui se confier.
Nous visitons le couvent Ste Catherine (24 ème d’une famille de 25 enfants - quand même !!! ) le couvent le plus important d’Aréquipa, et le plus puissant, où il reste une trentaine de nonnes aujourd’hui. Mais, au XVII ème siècle, c’était l’endroit où une famille noble devait envoyer au minimum une partie de sa descendance, et en fonction du montant alloué au couvent, le régime et la cellule étaient aussi austères qu’une suite au Crillon. Il était hors de question de venir ici sans sa suite, servante, esclave, etc... Certaines «nonnes» avaient jusqu’à 8 personnes pour les aider à atteindre la sérénité. Et un minimum de confort s’imposait : tapis, tentures, peintures, mobilier, porcelaines de sèvres, etc...Toutes les belles choses exposées au musée du couvent ainsi que tous les tableaux de maître provenaient des cellules des nonnes - les plus grandes avaient une chambre principale , une chambre pour la novice ( chaque nonne éduquait une fille entre 3 et 11 ans ), une cuisine ( hors de question de se mélanger avec les autres ), un patio, une terrasse, et une petite chambre pour les servantes et/ou esclaves. Les novices à 11 ans partaient pour se marier ou rentraient dans la congrégation.
Des cellules bien moins confortables, étaient réservées pour les femmes adultères, ou dénoncées comme telles par.........leur mari !!! Si elles arrivaient à prouver leur innocence,elles ressortaient sinon.... Pratique non??? Bien sur, les maris ne commettaient jamais d’adultère.
Avec tout ce petit monde, la population du couvent est montée jusqu’à 500 personnes, et environ 20% des femmes de la ville habitaient dans un couvent, mais pas toutes dans les conditions du paragraphe précédant. Beaucoup y trouvait refuge et évitait une vie très difficile, surtout si elle ne trouvait pas de mari, un mariage était à l’époque 10 fois plus cher que rentrer au couvent....Aujourd’hui, c’est encore vrai, mais bizarrement, il y a beaucoup moins de monde dans les couvents. Le couvent d’Aréquipa était si puissant qu’il possédait d’énormes quantités de terrains et d’argent, et il servait de banque pour des prêts en argent liquide, bref le spirituel a parfois besoin du matériel.
Demain départ matinal pour le canyon de Colca et non pas Coca, avec un col à 4 910 mètres d’altitude, si les malades vont mieux, sinon nous resterons seulement à 3 600 mètres....mais cela est une autre histoire.
Les photos de la journée sur : http://gallery/me/com/denisfol/100214
Aréquipa est une jolie ville coloniale, fondée par les Espagnols sur des villages indiens, elle a eu 2 créations : la première au bord du pacifique, mais après l’été clément, les nouveaux habitants ont découvert l’hiver sous le brouillard et sans soleil comme ce que nous avons vu à Lima, ils ont donc décidé de déménager plus loin, et ont sélectionné ce haut plateau cerné de volcans, avec des terres fertiles et de l’eau qui vient des montagnes.
On l’appelle la blanche, à cause des pierres qui sont utilisées pour la construction des bâtiments, qui pour la plupart, ont été souvent reconstruit, au rythme des différents séismes qui secouent régulièrement la ville. Le dernier important a eu lieu en 2001.
La ville est très animée et économiquement très importante, 900 000 habitants 2 000 000 avec la banlieue, elle est très propre et parait très bien organisée après les villages que nous avons traversés. Les taxis ici, portent des sortes de dossard sur le toit, avec le nom de leur compagnie, et rivalisent d’attention pour écraser le plus de piétons possible. On les croirait aux 24 heures du mans et chaque seconde perdue est VRAIMENT primordiale pour eux, les taxis parisiens sont des enfants de choeur à côté.
Bref, après avoir traversé 25 rues sans encombre, nous arrivons enfin au marché central, marché couvert où chacun a sa place, un Rungis en plus petit, nous découvrons tous les fruits exotiques, ou pas, les différents légumes avec notamment du mais noir, et des centaines de sortes de pomme de terre, impressionnant. Nous pouvons déguster des jus de fruits frais, mais aussi un jus de...........grenouille fraîche, les anglais en seraient tout retournés. Vous faîtes sauter une grenouille vivante dans votre casserole, vous la faîtes bouillir, après quelques minutes à ébullition vous passez le tout dans un mixeur, et vous servez bien chaud comme une soupe, provecho ( bon appétit local ), malheureusement il n’y en avait plus et nous n’avons pas pu gouter - pour voir l’étal où l’on proposait cette magnifique boisson, grenouille se dit rana en espagnol.
Une allée plus loin, nous arrivons vers les échoppes spécialisées dans les plantes, herbes et autres produits naturels, très importants pour les indiens des montagnes, un peu moins pour les citadins.Et là, nous découvrons juste à côté de la photo de Jésus - si l’on peut s’exprimer ainsi - des foetus de Lama, que les clients viennent acheter pour les porter en offrande soit à la montagne qu’ils vénèrent encore, soit.....à leur saint préféré. Viviane n’est pas restée longtemps devant cette boutique........les Jésuites ont fait la moitié du boulot. On ne sait plus à qui se confier.
Nous visitons le couvent Ste Catherine (24 ème d’une famille de 25 enfants - quand même !!! ) le couvent le plus important d’Aréquipa, et le plus puissant, où il reste une trentaine de nonnes aujourd’hui. Mais, au XVII ème siècle, c’était l’endroit où une famille noble devait envoyer au minimum une partie de sa descendance, et en fonction du montant alloué au couvent, le régime et la cellule étaient aussi austères qu’une suite au Crillon. Il était hors de question de venir ici sans sa suite, servante, esclave, etc... Certaines «nonnes» avaient jusqu’à 8 personnes pour les aider à atteindre la sérénité. Et un minimum de confort s’imposait : tapis, tentures, peintures, mobilier, porcelaines de sèvres, etc...Toutes les belles choses exposées au musée du couvent ainsi que tous les tableaux de maître provenaient des cellules des nonnes - les plus grandes avaient une chambre principale , une chambre pour la novice ( chaque nonne éduquait une fille entre 3 et 11 ans ), une cuisine ( hors de question de se mélanger avec les autres ), un patio, une terrasse, et une petite chambre pour les servantes et/ou esclaves. Les novices à 11 ans partaient pour se marier ou rentraient dans la congrégation.
Des cellules bien moins confortables, étaient réservées pour les femmes adultères, ou dénoncées comme telles par.........leur mari !!! Si elles arrivaient à prouver leur innocence,elles ressortaient sinon.... Pratique non??? Bien sur, les maris ne commettaient jamais d’adultère.
Avec tout ce petit monde, la population du couvent est montée jusqu’à 500 personnes, et environ 20% des femmes de la ville habitaient dans un couvent, mais pas toutes dans les conditions du paragraphe précédant. Beaucoup y trouvait refuge et évitait une vie très difficile, surtout si elle ne trouvait pas de mari, un mariage était à l’époque 10 fois plus cher que rentrer au couvent....Aujourd’hui, c’est encore vrai, mais bizarrement, il y a beaucoup moins de monde dans les couvents. Le couvent d’Aréquipa était si puissant qu’il possédait d’énormes quantités de terrains et d’argent, et il servait de banque pour des prêts en argent liquide, bref le spirituel a parfois besoin du matériel.
Demain départ matinal pour le canyon de Colca et non pas Coca, avec un col à 4 910 mètres d’altitude, si les malades vont mieux, sinon nous resterons seulement à 3 600 mètres....mais cela est une autre histoire.
Les photos de la journée sur : http://gallery/me/com/denisfol/100214
mardi 23 août 2011
Départ de Nazca - Pérou
Le survol des lignes de Nazca ne sera pas pour nous, car ce matin le vent n’était pas bon, et l’après-midi, nous reprenons le car à 13 h. - 565 km - minimum de 9 h. - pour franchir la Cordillère en direction d’Arequipa, la cité blanche dénommée ainsi pour ses édifices... blancs. Nous arriverons dans la nuit.
Ce matin nous avons visiter un cimetière.... le cimetière de Chauchilla. qui date de l’époque Wari (VII au IX° siècle après J.C.) dont les momies, grâce à la sécheresse de la zone désertique, sont très bien conservées.
Elles sont en position foetale, tournées vers l’est, soleil levant, pour une nouvelle vie.
Les corps étaient un peu embaumés, les tombeaux maçonnés, mais c’est surtout la qualité de la terre qui a permis leur conservation, grâce à la quantité de sel contenu dans les sols.
Les momies étaient ceinturées de cordes et entourées de coton blanc et marron avec des tissus blanc ou rouge. Les femmes portaient les cheveux longs jusqu’à 2,20 m. retenus en sorte de dreds, enroulées autour de la tête. Les corps étaient tatoués et les personnages importants de la société étaient enterrés avec des habits rouges.
Autour de la momie, on trouve des poteries remplies de maïs, de coquillages et de substances hallucinogènes pour le grand voyage. Les poteries sont peintes en rouge, ocre, jaune, couleur de la montagne toute proche, avec de grands traits épais noirs.
L’étude de leurs os, a montré l’usure prématurée de leurs squelettes. Pour manger dans le désert et boire, il fallait beaucoup marcher. L’espérance de vie était estimée à 35 ans.
Beaucoup d’enfants mourraient à cause de la consanguinité et des sacrifices pour les dieux. L’espérance d’une vie meilleure pour les chanceux sacrifiés !!
Nous sommes désolés de voir ces tombes ouvertes avec un simple toit pour le soleil et un petit muret pour toute protection. Des déchets tombent à l’intérieur, l’air use prématurément ce que des siècles ont protégés. Le gouvernement ne veut pas ou ne peut pas, protéger son patrimoine, alors que des milliers de touristes et de nombreux scientifiques viennent pour les voir ou les étudier.
Tout autour de nous, des dizaines de tombeaux attendent encore d’être mis en valeur, plus de 60 . Un simple employé est à demeure pour les préserver des pilleurs de tombe, car le marché noir est prospère. Notre guide nous dit avec regret que beaucoup de momies sont dans des musées étrangers, mais nous pensons que celles-ci seront mieux protégées que les leurs.
Sur la route, nous découvrons des cimetières sauvages, car les familles ne peuvent pas payer la concession, trop chère pour eux. Les croix sont là, en plein désert, sans rien autour, c’est une vision étrange.
Sur la route, nous découvrons des plantations de cactus, non pas pour le cactus, mais pour les insectes qui se développent sur leurs feuilles, la cochenilla (la cochenille), appelée l’or rouge, par les habitants de Nazca. Elle est utilisée par l’industrie pharmaceutique et cosmétique, pour la couleur rouge des pilules ou des rouge à lèvres.
Sur la route,plus loin, des camions amènent des algues de la mer (jusqu’à 80 km) , on les fait sécher pour être vendues principalement à des japonais, pour l’industrie alimentaire.
Sur la route, nous découvrons des mines creusées, des mines de cuivre essentiellement. La couleur jaune de la montagne nous les désigne. Avec la montée du cours des métaux, ils ont une vraie richesse, avec l’or en abondance aussi.
Sur la route, nous découvrons l’océan et ses rouleaux, les dunes de plage sur des kilomètres, à perte de vue. Une dune domine la ville de Nazca de 2 048 mètres et est appelé le Mont Blanc, pour la couleur de son sable.
Sur la route, nous découvrons une petite fleur blanche entourée de 4 ou 5 feuilles qui pousse sur le désert et rend quelques dunes verte et blanche.
Sur la route, nous ne voyons personne, personne sur les plages, personne dans le désert, un village au bord de l’océan nous paraît désertique.
Le désert peut être du sable fin ou des énormes cailloux, un paysage lunaire, avec des immenses crevasses.
Sur la route, des camions et notre car. Nous sommes sur la route Panaméricaine, route mystique (conçue en 1923 pour relier les Amériques). On domine l’océan, on le quitte, et on recommence. Nous avons deux chauffeurs afin qu’ils se relaient. Les camions sont souvent des transports de combustibles, tirés par des Peterbilt ou des Mack (pour ceux qui aiment). La route nous parait dangereuse, et nous roulerons une bonne partie de nuit.
Nous croisons un autre village en pleine construction, une mine juste au dessus,
Vers 17 h, nous sommes toujours au bord de l’océan, la vue est toujours extraordinaire, différente, des plages depuis le début. On découvre maintenant des pêcheurs. Leurs cabanes faites de feuilles de palmier et de bois sur la plage. Quelle désolation, comment vous les décrire, il n’y a rien, une simple pièce, une bâche, des détritus, un homme nu se lave dans un baquet d’eau. Les bateaux sont en mer, que gagnent-ils ? comment vivent-ils? Un camion attend sur la plage leur pêche.
La nuit est là, nous quittons l’océan, nous montons vers Arequipa, nous arriverons vers minuit.
A demain.
Nos photos de la journée : http://gallery.me.com/denisfol/100207
Ce matin nous avons visiter un cimetière.... le cimetière de Chauchilla. qui date de l’époque Wari (VII au IX° siècle après J.C.) dont les momies, grâce à la sécheresse de la zone désertique, sont très bien conservées.
Elles sont en position foetale, tournées vers l’est, soleil levant, pour une nouvelle vie.
Les corps étaient un peu embaumés, les tombeaux maçonnés, mais c’est surtout la qualité de la terre qui a permis leur conservation, grâce à la quantité de sel contenu dans les sols.
Les momies étaient ceinturées de cordes et entourées de coton blanc et marron avec des tissus blanc ou rouge. Les femmes portaient les cheveux longs jusqu’à 2,20 m. retenus en sorte de dreds, enroulées autour de la tête. Les corps étaient tatoués et les personnages importants de la société étaient enterrés avec des habits rouges.
Autour de la momie, on trouve des poteries remplies de maïs, de coquillages et de substances hallucinogènes pour le grand voyage. Les poteries sont peintes en rouge, ocre, jaune, couleur de la montagne toute proche, avec de grands traits épais noirs.
L’étude de leurs os, a montré l’usure prématurée de leurs squelettes. Pour manger dans le désert et boire, il fallait beaucoup marcher. L’espérance de vie était estimée à 35 ans.
Beaucoup d’enfants mourraient à cause de la consanguinité et des sacrifices pour les dieux. L’espérance d’une vie meilleure pour les chanceux sacrifiés !!
Nous sommes désolés de voir ces tombes ouvertes avec un simple toit pour le soleil et un petit muret pour toute protection. Des déchets tombent à l’intérieur, l’air use prématurément ce que des siècles ont protégés. Le gouvernement ne veut pas ou ne peut pas, protéger son patrimoine, alors que des milliers de touristes et de nombreux scientifiques viennent pour les voir ou les étudier.
Tout autour de nous, des dizaines de tombeaux attendent encore d’être mis en valeur, plus de 60 . Un simple employé est à demeure pour les préserver des pilleurs de tombe, car le marché noir est prospère. Notre guide nous dit avec regret que beaucoup de momies sont dans des musées étrangers, mais nous pensons que celles-ci seront mieux protégées que les leurs.
Sur la route, nous découvrons des cimetières sauvages, car les familles ne peuvent pas payer la concession, trop chère pour eux. Les croix sont là, en plein désert, sans rien autour, c’est une vision étrange.
Sur la route, nous découvrons des plantations de cactus, non pas pour le cactus, mais pour les insectes qui se développent sur leurs feuilles, la cochenilla (la cochenille), appelée l’or rouge, par les habitants de Nazca. Elle est utilisée par l’industrie pharmaceutique et cosmétique, pour la couleur rouge des pilules ou des rouge à lèvres.
Sur la route,plus loin, des camions amènent des algues de la mer (jusqu’à 80 km) , on les fait sécher pour être vendues principalement à des japonais, pour l’industrie alimentaire.
Sur la route, nous découvrons des mines creusées, des mines de cuivre essentiellement. La couleur jaune de la montagne nous les désigne. Avec la montée du cours des métaux, ils ont une vraie richesse, avec l’or en abondance aussi.
Sur la route, nous découvrons l’océan et ses rouleaux, les dunes de plage sur des kilomètres, à perte de vue. Une dune domine la ville de Nazca de 2 048 mètres et est appelé le Mont Blanc, pour la couleur de son sable.
Sur la route, nous découvrons une petite fleur blanche entourée de 4 ou 5 feuilles qui pousse sur le désert et rend quelques dunes verte et blanche.
Sur la route, nous ne voyons personne, personne sur les plages, personne dans le désert, un village au bord de l’océan nous paraît désertique.
Le désert peut être du sable fin ou des énormes cailloux, un paysage lunaire, avec des immenses crevasses.
Sur la route, des camions et notre car. Nous sommes sur la route Panaméricaine, route mystique (conçue en 1923 pour relier les Amériques). On domine l’océan, on le quitte, et on recommence. Nous avons deux chauffeurs afin qu’ils se relaient. Les camions sont souvent des transports de combustibles, tirés par des Peterbilt ou des Mack (pour ceux qui aiment). La route nous parait dangereuse, et nous roulerons une bonne partie de nuit.
Nous croisons un autre village en pleine construction, une mine juste au dessus,
Vers 17 h, nous sommes toujours au bord de l’océan, la vue est toujours extraordinaire, différente, des plages depuis le début. On découvre maintenant des pêcheurs. Leurs cabanes faites de feuilles de palmier et de bois sur la plage. Quelle désolation, comment vous les décrire, il n’y a rien, une simple pièce, une bâche, des détritus, un homme nu se lave dans un baquet d’eau. Les bateaux sont en mer, que gagnent-ils ? comment vivent-ils? Un camion attend sur la plage leur pêche.
La nuit est là, nous quittons l’océan, nous montons vers Arequipa, nous arriverons vers minuit.
A demain.
Nos photos de la journée : http://gallery.me.com/denisfol/100207
lundi 22 août 2011
Les lignes de Nazca - Pérou
Aujourd’hui, sac à dos à 6 h du mat. pour 8 h. de route en car, direction Nazca. Quelques photos vous montreront les différents paysages que nous avons traversé sur la route Panaméricaine qui longe l’Océan Pacifique jusqu’au bout du Chili.
Sitôt quitté Lima, le désert est là, dunes ou cailloux. Les cultures se distinguent comme des oasis. Les paysages changent très vite, la route suit l’Océan et puis on passe les pré-cordillères pour tourner, monter, descendre pendant 2-3 heures. Par chance, notre car était confortable. Et nous avons eu le plaisir de retrouver le ciel bleu et le soleil 2 heures après avoir quitté la capitale froide et humide.
On découvre Nazca, un bourg animé, et on part pour le Musée de Maria Reiche (1903-1998) archéologue allemande, qui a consacré sa vie entière à l’étude des lignes de Nazca et qui pensait que toutes ces lignes formaient un calendrier astronomique dont les lignes pointent vers des étoiles de constellations. Elle a cartographié tout le site, et elle est vénérée par la population pour avoir, entre autres, sauvé les lignes en 1975 contre un projet du gouvernement, d’irriguer toute la région.
Une quarantaine de théories existent, car ce site a interpellé, et interpelle encore aujourd’hui, beaucoup de scientifiques du monde entier. Une va jusqu’à évoquer la création d’une piste d'atterrissage pour des extra-terrestres.
Le site est composé de 120 figures et 10 000 lignes sur 405 km2... Le plus petit dessin est la baleine (30 m. de long), et le plus gros l’Albatros (300 m.)
Les lignes sont profondes de 3 à 4 cm. et certaines font jusqu’à 7 km de long.
On retrouve les mêmes dessins, comme le colibri par exemple, sur certaines poteries Nazca du Musée.
Nazca est un désert, il pleut 2 fois 15 minutes par an !!! et c’est donc une des régions les plus sèches du monde. La Cordillère des Andes arrête les nuages qui viennent de l’Est, de l’Atlantique, et la température de l’eau de l’océan Pacifique, assez froide, ne permet pas une évaporation suffisante pour former des nuages. Donc, sans sable, ni poussière pour recouvrir la plaine et avec peu de pluie ou de vent pour les éroder, les tracés restent intacts.
Mais les Nazcas (300 av. J.C. à 700 après J.C.) ont puisé dans la nappe phréatique, en construisant des Ojos de Agua, c’est-à-dire des puits en colimaçon, qu’ils ont sécurisé avec des pierres rondes de rivière.
Ces puits sont toujours utilisés (36 encore maintenant) par la population, et ont survécu au temps et surtout aux différents tremblements de terre dus à la Plaque tectonique de Nazca. La technique employée reste là aussi un mystère pour nos techniciens modernes.
A l’apogée du peuple Nazca, la ville comptait 200 000 Habitants, ce qui à l’époque était énorme, elle en compte aujourd’hui 60 000. Elle attire aujourd’hui, en plus des nombreux touristes, des chercheurs d’or et de cuivre. En effet, l’envolée des cours des matières premières, cuivre et or, a déclenché une nouvelle ruée vers l’or dans les montagnes proches de Nazca, n’importe qui, s’il est péruvien, peut aller creuser la montagne et chercher le filon miraculeux sans autre autorisation.
Nazca va t’elle devenir un nouvel eldorado????
Demain envolée très matinale au dessus des lignes, puis 9 heures de bus pour rejoindre Arequipa dans la nuit, mais cela sera une autre histoire.
Buenas noches
Regardez nos photos sur : http://gallery.me.com/denisfol/100197
dimanche 21 août 2011
Lima - Pérou
La ville est construite sur une falaise haute de 70 mètres au dessus de l’océan, en contrebas des surfers jouent avec les vagues, vue la température il est conseillé de ne pas oublier la combinaison, en contrehaut des parapentes résistent à l’attraction terrestre malgré l’air vif, ils volent entre la ville et l’océan, vision surréaliste.
Nous poursuivons par le centre ville, où toutes les époques architecturales se retrouvent côte à côte sans logique visible laissant apparaître les multiples influences qu’a subi Lima : espagnoles, mauresques, françaises, américaines type wall street, art déco, et immeuble moderne made by oncle sam. Le résultat n’est pas toujours au top mais ne manque pas de charme. Les parcs sont nombreux et la place centrale est spectaculaire avec des palais tout jaunes de style colonial avec des moucharabiehs classiques à Marrakech mais un peu moins ici. Plus loin nous passons par une place où tout les palais sont bleus, étonnant. Dans toutes les villes il y a des pigeons, à Lima aussi bien sûr mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'ils ne sont pas seuls à voler dans la brume, des vautours sont partout sur les toits, ils guettent une carcasse ou une poubelle à nettoyer. Sans oublier la police omniprésente, les policiers qui passent, 4 par 4, armés jusqu'aux dents, prêts à bondir...
Il faut dire que la ville a beaucoup souffert entre les différents tremblements de terre et les conflits avec les voisins, que le Pérou a rarement gagnés, seul la présence d’un détachement Français (qui passait par là) a sauvé le centre ville de la mise à sac organisée par les chiliens.
Nous finissons par la visite du couvent San Domingo, petite partie qui reste de l’immense quartier des couvents, qui s’élevait ici avant la rénovation de la ville, où Franciscains, Dominicains, Jésuites et bien d’autres congrégations se disputaient les terres nouvelles à évangéliser et .....les cadets des familles nobles à enrôler. L’église de tous temps a été très puissante au Pérou et est très bien organisée. Encore aujourd’hui, avec l’armée, elle est la seule organisation présente dans tout le pays, même le gouvernement ne peut pas en dire autant.
Le cloître intérieur est recouvert d’azuelos, les faïences d’inspirations espagnoles, et c’est vraiment magnifique, d’immenses tableaux venus d’Europe complètent la décoration, alternat avec des fresques plus anciennes. La bibliothèque vaut aussi le détour avec des textes qui datent de la conquête espagnole, notamment le manuel d’évangélisation mis au point par les dominicains pour communiquer avec les indiens.
Nous finissons dans les catacombes où 25 000 personnes ont été enterrées dans les fosses communes sous la chapelle selon les os et coutumes de l’époque, autant dire que nous ne crânons pas.....
Nous revoyons le jour, contents de notre sort, et passons 2 heures plus qu’instructives dans le musée archéologique vraiment superbe, mais après les incas un en cas s’impose.
Bon appétit et à demain de Nazca , pour une petite ligne , mais cela est une autre histoire.
Les photos de la journée sont sur : http://gallery.me.com/denisfol/100188
Nous avons pu mettre à jour toutes les galeries, vous retrouverez donc toutes nos photos et surtout nos vidéos. Soyez patient pendant le chargement ! Merci :)
samedi 20 août 2011
Lima - Pérou
Lima nous accueille avec féérie.
Après un démarrage très lent, dû à notre retour de l’aéroport à 2 h. du mat, nous apprécions la tranquillité du petit quartier où nous logeons, Miraflores. Lima est froide et humide, nous sommes au bord du Pacifique, il fait 15°, soit environ 20°de moins, qu’hier à Cancum, alors que nous sommes à la même latitude que Rio de Janeiro.
Lima est toujours dans le brouillard, sans soleil, avec un taux d’humidité à 100 % la nuit. Le taxi qui nous a amené à l’hôtel hier au soir, faisait marcher ses essuies glaces alors qu’il ne pleuvait pas. Tous les trottoirs sont mouillés, et ses habitants, les Liméniens et les Liméniennes sont habillés chaudement, manteau, bottes, et bonnet.
L’après-midi, nous découvrons une boite de jour, en plein milieu d’un square, la musique techno, un amphithéâtre, et des danseurs de différentes générations. Le soir, nous nous rendons dans le centre de Lima, pour un spectacle d’eau et de lumière. Dans le centre historique, le Circuito Magico del Aqua, dans le Parque de la Reserva, met en scène une dizaine de fontaines différentes avec musique et lumière qui nous ont charmés et enthousiasmés. Des images sont projetées, la musique classique ou techno, et lasers. Regardez la vidéo (faite par Viviane) que vous trouverez dans gallery, avec des danses folkloriques et un jeu de laser très moderne à la fin.
Des personnes vont au milieu des fontaines, et cela nous plait, nous faisons de même dans un tunnel d’eau de quinze mètres.
Un groupe de six jeunes filles nous interpelle et nous parle en espagnol, tellement vite que l’on ne comprend pas. Elles nous montrent leur appareil photo et nous demandent de poser.....Nous sommes exotiques, nous sommes l’attraction.... c’est vrai qu’à part dans l’hôtel, nous avons rencontrés très peu de touristes.
Demain, rendez-vous avec les monuments et le Musée Archéologique, mais ce sera une prochaine aventure....
Bonne nuit.
Comme d'habitude, les photos de la journée sont sur http://gallery.me.com/denisfol/100187
Et pardon pour le retard de ces derniers jours, les réseaux wifi ne fonctionnaient pas bien !
vendredi 19 août 2011
Adios Mexico !
Nous venons de décoller de Cancun après 3 semaines incroyables dans un pays toujours différent, toujours intéressant et surtout où vivent les Mexicains, terme générique pour des peuples qui ne le sont pas, qui parlent plus de 250 dialectes (90 rien que dans le Chiapas), qui ont des racines dans le monde entier : Espagne, Afrique, Amérique du sud et bien sur locales avec les mayas, toltèques, aztèques(s’il en reste) et indiennes. Ils essayent malgré leurs différences de construire un seul pays: le Mexique, tout en conservant leurs cultures propres.
En pleine mutation économique, porté par la vague de fort développement de ses voisins sud américains , riche en ressources terrestres, riche en pétrole et en gaz (voir le tableau de Camille pour le PIB),,, le Mexique s’industrialise à grand pas, mais sa vraie richesse réside dans ses 114 millions d’habitants dont beaucoup ont moins de 25 ans. Ils font preuve d’une ingéniosité débordante pour récupérer, réparer, fabriquer ou seulement faire tenir debout ce qui, dans nos contrées, serait depuis longtemps perdu dans le fond d’une benne de décheterie, sans espoir de vies futures et futures. Dans le centre, nous avons pu admirer quelques spécimens de Cadillac 1948 modifiées 1955--68--76, les modifications suivantes n’ayant pas reçu d’homologation officielle.
Le célèbre plateau repas interrompt cet article, et là, nous pouvons vous assurer qu’après avoir dégusté des mets plus délicieux les uns que les autres de la très riche cuisine mexicaine, il est à regretter que le repas fourni par LAN soit à la hauteur de celui d’AIR FRANCE, ou de toute autre compagnie, et cela n ‘a rien à voir avec l’altitude (environ 10 000 Mètres). le sandwich mou est presque congelé, suivi d’une pâte étrange avec un peu de caramel et quelques noisettes ou cacahuètes, avec comme bouquet final une coupe de fruits avec un ananas que l’on croirait originaire de Lille plutôt que des tropiques. Et dire que nous allons voyager avec LAN pendant toute l’Amérique du Sud, heureusement certains vols étant très courts, ils n’auront peut-être pas le temps de sévir pardon de servir.
Nous allons essayer de survivre à une diète «passagère» et excellente pour la santé. Regarder «de l’eau pour les éléphants» en espagnol est un très bon exercice pour le perfectionnement de la langue. Ajouter quelques mots de vocabulaire à cerveza ou téquila, correspondant à l’espagnol dit de survie, ne peut pas nuire.
L’espagnol est le trait d’union entre tous ces peuples, mais le Mexique, quoi qu’on en dise, n’est pas le Pérou.... et cela sera une autre histoire
Pour regarder nos photos de l'avion allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100173
Muchas gracias gringos y hasta luego
Denis
En pleine mutation économique, porté par la vague de fort développement de ses voisins sud américains , riche en ressources terrestres, riche en pétrole et en gaz (voir le tableau de Camille pour le PIB),,, le Mexique s’industrialise à grand pas, mais sa vraie richesse réside dans ses 114 millions d’habitants dont beaucoup ont moins de 25 ans. Ils font preuve d’une ingéniosité débordante pour récupérer, réparer, fabriquer ou seulement faire tenir debout ce qui, dans nos contrées, serait depuis longtemps perdu dans le fond d’une benne de décheterie, sans espoir de vies futures et futures. Dans le centre, nous avons pu admirer quelques spécimens de Cadillac 1948 modifiées 1955--68--76, les modifications suivantes n’ayant pas reçu d’homologation officielle.
Le célèbre plateau repas interrompt cet article, et là, nous pouvons vous assurer qu’après avoir dégusté des mets plus délicieux les uns que les autres de la très riche cuisine mexicaine, il est à regretter que le repas fourni par LAN soit à la hauteur de celui d’AIR FRANCE, ou de toute autre compagnie, et cela n ‘a rien à voir avec l’altitude (environ 10 000 Mètres). le sandwich mou est presque congelé, suivi d’une pâte étrange avec un peu de caramel et quelques noisettes ou cacahuètes, avec comme bouquet final une coupe de fruits avec un ananas que l’on croirait originaire de Lille plutôt que des tropiques. Et dire que nous allons voyager avec LAN pendant toute l’Amérique du Sud, heureusement certains vols étant très courts, ils n’auront peut-être pas le temps de sévir pardon de servir.
Nous allons essayer de survivre à une diète «passagère» et excellente pour la santé. Regarder «de l’eau pour les éléphants» en espagnol est un très bon exercice pour le perfectionnement de la langue. Ajouter quelques mots de vocabulaire à cerveza ou téquila, correspondant à l’espagnol dit de survie, ne peut pas nuire.
L’espagnol est le trait d’union entre tous ces peuples, mais le Mexique, quoi qu’on en dise, n’est pas le Pérou.... et cela sera une autre histoire
Pour regarder nos photos de l'avion allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100173
Muchas gracias gringos y hasta luego
Denis
jeudi 18 août 2011
Playa del Carmen - Mexique
Ce soir nous disons adios au Mexique, demain à cette heure là, nous serons à l’aéroport, destination le Pérou. Ce n’était donc pas trois semaines de vacances, ça continue........
Ce matin, plage de rêve, la mer des Caraïbes est transparente et bleue, comme une eau de piscine, d’une douceur proche d’un bain, le sable est doux et blanc pour nos pieds, le soleil est par chance un peu voilé, un petit vent pour faire voler les palmiers, transats, très, très agréable.
Et cet après-midi, nous sommes redevenus des petits enfants, pour certaines, le retour n’était pas très long, mais pour d’autres....... Nous sommes redevenus des petits enfants émerveillés devant des dauphins, car nous avons eu la chance de nager avec eux. Dans la galerie, vous pourrez voir nos visages ravis, vous devinerez nos rires et notre émotion.
Après les dauphins, nous avons nagés dans un bassin avec 4 raies (immenses) et deux requins (petits et sans dents, nous a t’on dit). Nous avons tenu dans nos mains, une étoile de mer, grosse comme une assiette, qui nous «aspirait» les doigts. Dans un autre bassin, il y avait une maman dauphin avec son petit. Il faisait le tiers de sa taille, il était toujours collé à sa mère, sa nageoire la touchant, ou passant en dessous d’elle.
Un parc, comme seuls les américains savent le faire, tout est bien orchestré, sans surprise, en toute sécurité, avec des photographes de partout, et un sourire pour tous.
Plus qu’une attraction, nous avons vécu un moment de bonheur auprès de ces animaux que nous aimons tous les quatre.
Que va-t-on retenir de ces trois superbes semaines au Mexique ? aujourd’hui et après ?
Si nous devions donner qu’un seul mot, ce serait le sourire. Nous avons retrouvé le plaisir de sourire à quelqu’un que nous ne connaissions pas, le plaisir de recevoir un sourire. Nous avons perdu cela, chez nous, c’est presque une agression, on pourrait nous prendre pour des illuminés. Alors nous en avons profité, nous avons souris à tout le monde, aux femmes dans les restaurants, dans la rues, aux enfants bien sûr, aux hommes drapés dans leur fierté, et même aux gardes avec leur fusil mitrailleur.
Si nous devions donner un deuxième mot, ce serait la couleur. La couleur des tenues traditionnelles des femmes et des hommes à San Cristobal, la couleur des tissages, des hamacs, la couleur des murs et des fresques, la couleur des fruits et des fleurs omniprésents, même dans les églises, la couleur des maisons, la couleur des anciens stucs des temples, la couleur des Rio, des cénotes et de la mer turquoise, la couleur des animaux, le rose pour les flamands, le gris bleuté des dauphins, et le rouge des crêtes des iguanes, la couleur des plantations et des cactus, et les couleurs du ciel.
L’histoire des aztèques et des mayas nous a fasciné, ils étaient présents avec nous lors des visites, avec leurs connaissances et leurs arts, et malgré la barbarie de leurs pratiques.
Nous avons eu plaisir de regarder les profils des mexicains, recherchant les traits caractéristiques de leurs ancêtres ou de leurs métissages. Nous nous rappelons d’une femme en terrasse, qui avait exactement les traits d’une sculpture maya que nous venions d’admirer.
Dans la galerie, vous retrouvez les photos de la journée et le trajet que nous avons effectué pendant ces dernières semaines : http://gallery.me.com/denisfol/100157
Adios le Mexique, et continue de fasciner.
Ce matin, plage de rêve, la mer des Caraïbes est transparente et bleue, comme une eau de piscine, d’une douceur proche d’un bain, le sable est doux et blanc pour nos pieds, le soleil est par chance un peu voilé, un petit vent pour faire voler les palmiers, transats, très, très agréable.
Et cet après-midi, nous sommes redevenus des petits enfants, pour certaines, le retour n’était pas très long, mais pour d’autres....... Nous sommes redevenus des petits enfants émerveillés devant des dauphins, car nous avons eu la chance de nager avec eux. Dans la galerie, vous pourrez voir nos visages ravis, vous devinerez nos rires et notre émotion.
Après les dauphins, nous avons nagés dans un bassin avec 4 raies (immenses) et deux requins (petits et sans dents, nous a t’on dit). Nous avons tenu dans nos mains, une étoile de mer, grosse comme une assiette, qui nous «aspirait» les doigts. Dans un autre bassin, il y avait une maman dauphin avec son petit. Il faisait le tiers de sa taille, il était toujours collé à sa mère, sa nageoire la touchant, ou passant en dessous d’elle.
Un parc, comme seuls les américains savent le faire, tout est bien orchestré, sans surprise, en toute sécurité, avec des photographes de partout, et un sourire pour tous.
Plus qu’une attraction, nous avons vécu un moment de bonheur auprès de ces animaux que nous aimons tous les quatre.
Que va-t-on retenir de ces trois superbes semaines au Mexique ? aujourd’hui et après ?
Si nous devions donner qu’un seul mot, ce serait le sourire. Nous avons retrouvé le plaisir de sourire à quelqu’un que nous ne connaissions pas, le plaisir de recevoir un sourire. Nous avons perdu cela, chez nous, c’est presque une agression, on pourrait nous prendre pour des illuminés. Alors nous en avons profité, nous avons souris à tout le monde, aux femmes dans les restaurants, dans la rues, aux enfants bien sûr, aux hommes drapés dans leur fierté, et même aux gardes avec leur fusil mitrailleur.
Si nous devions donner un deuxième mot, ce serait la couleur. La couleur des tenues traditionnelles des femmes et des hommes à San Cristobal, la couleur des tissages, des hamacs, la couleur des murs et des fresques, la couleur des fruits et des fleurs omniprésents, même dans les églises, la couleur des maisons, la couleur des anciens stucs des temples, la couleur des Rio, des cénotes et de la mer turquoise, la couleur des animaux, le rose pour les flamands, le gris bleuté des dauphins, et le rouge des crêtes des iguanes, la couleur des plantations et des cactus, et les couleurs du ciel.
L’histoire des aztèques et des mayas nous a fasciné, ils étaient présents avec nous lors des visites, avec leurs connaissances et leurs arts, et malgré la barbarie de leurs pratiques.
Nous avons eu plaisir de regarder les profils des mexicains, recherchant les traits caractéristiques de leurs ancêtres ou de leurs métissages. Nous nous rappelons d’une femme en terrasse, qui avait exactement les traits d’une sculpture maya que nous venions d’admirer.
Dans la galerie, vous retrouvez les photos de la journée et le trajet que nous avons effectué pendant ces dernières semaines : http://gallery.me.com/denisfol/100157
Adios le Mexique, et continue de fasciner.
mercredi 17 août 2011
Tulum - Mexique
Buenas dias ou Buenas noche, suivant votre heure,
Aujourd’hui, Tulum. Un site au bord de la mer des Caraïbes, les ruines se terminent sur la plage de sable fin, et lui donnent tout son charme. Les palmiers apportent de l’ombre aux monuments, qui ne sont pas très bien conservés. Deviendrions-nous exigeants après trois semaines ? L’ambiance est très différente, puisque la plage est accessible, nous croisons les baigneurs en famille. Les iguanes tels des sentinelles regardent tout ce monde, d’un oeil indifférent. La mer est très belle, avec le récif de corail au large.
La région Quintana Roo est plus touristique, et après les villages isolés nous sommes un peu déboussolés. Les routes sont à l’américaine, avec des lignes droites et leur terre-plein central, les magasins sont très ou trop bien achalandés. Les villages sont quadrillés comme une grande ville américaine, et les rues portent des numéros, tout cela est beaucoup moins charmant que les labyrinthes dans lesquels nous nous sommes perdus. Les barrages de l’armée et de la police sont toujours présents, et quand Denis double un camion, deux policiers mitraillette à la main, nous demandent de nous arrêter. Là cette fois, le sésame touriste ne marche pas, ils veulent prendre le permis de Denis, et nous demandent d’aller le rechercher à Merida (à 250 km aller) en payant l’amende. Après leur avoir expliqué que nous quittons le Mexique dans deux jours, ils nous ont proposé de payer l’amende tout de suite, mais sans ticket...... pas le choix, 300 pesos plus tard, nous reprenons la route pour la Playa del Carmen à 55 km de Cancun.
Une succession de grands hôtels et de parcs d’attraction le long de la côte. Nous arrivons au nôtre, où nos bungalows nous attendent. Nous n’aimons pas ce genre d’ambiance, trop ordonnée et moins typique, mais nous allons l’apprécier pour nous reposer. Pas de voiture, pas de recherche de restaurant, plage de sable fin et sieste dans les hamacs.
Merci pour vos commentaires, pour regarder nos photos du jour, aller sur : http://gallery.me.com/denisfol/100150
Aujourd’hui, Tulum. Un site au bord de la mer des Caraïbes, les ruines se terminent sur la plage de sable fin, et lui donnent tout son charme. Les palmiers apportent de l’ombre aux monuments, qui ne sont pas très bien conservés. Deviendrions-nous exigeants après trois semaines ? L’ambiance est très différente, puisque la plage est accessible, nous croisons les baigneurs en famille. Les iguanes tels des sentinelles regardent tout ce monde, d’un oeil indifférent. La mer est très belle, avec le récif de corail au large.
La région Quintana Roo est plus touristique, et après les villages isolés nous sommes un peu déboussolés. Les routes sont à l’américaine, avec des lignes droites et leur terre-plein central, les magasins sont très ou trop bien achalandés. Les villages sont quadrillés comme une grande ville américaine, et les rues portent des numéros, tout cela est beaucoup moins charmant que les labyrinthes dans lesquels nous nous sommes perdus. Les barrages de l’armée et de la police sont toujours présents, et quand Denis double un camion, deux policiers mitraillette à la main, nous demandent de nous arrêter. Là cette fois, le sésame touriste ne marche pas, ils veulent prendre le permis de Denis, et nous demandent d’aller le rechercher à Merida (à 250 km aller) en payant l’amende. Après leur avoir expliqué que nous quittons le Mexique dans deux jours, ils nous ont proposé de payer l’amende tout de suite, mais sans ticket...... pas le choix, 300 pesos plus tard, nous reprenons la route pour la Playa del Carmen à 55 km de Cancun.
Une succession de grands hôtels et de parcs d’attraction le long de la côte. Nous arrivons au nôtre, où nos bungalows nous attendent. Nous n’aimons pas ce genre d’ambiance, trop ordonnée et moins typique, mais nous allons l’apprécier pour nous reposer. Pas de voiture, pas de recherche de restaurant, plage de sable fin et sieste dans les hamacs.
Merci pour vos commentaires, pour regarder nos photos du jour, aller sur : http://gallery.me.com/denisfol/100150
mardi 16 août 2011
Chichen Itza - Mexique
Holà de Valladolid,
Le gagnant de notre jeu à Palenque est.... roulement de tambour....Stéphanie, notre nièce. Très perspicace et très rapide, elle a répondu juste la première, nous lui adressons toutes nos félicitations. La victime était...roulement de tambour.... Camille !!!!
Nous félicitons tous ceux qui ont découvert la bonne réponse et remercions tous ceux qui ont bien voulu jouer. Nous vous rassurons, Cam va beaucoup mieux, elle porte une genouillère qui la sécurise pour nos marches.
Chichèn Itza est une des 7 nouvelles merveilles du monde, (sachant que nous allons en voir 3 autres : Le Machu Micchu, le Taj Mahal, la Grande Muraille de Chine), fondée au 6° siècle, cette cité maya règne pendant plus de 3 siècles sur le nord Yucatèque avant d’être brusquement abandonnée après 900. La ville se repeuple 2 siècles plus tard. Elle demeure longtemps, bien après la conquête espagnole, un haut lieu de pèlerinage maya de 300 hectares. Le Castillo, principale pyramide du site, trône au centre. Elle n’est pas plus grande que les autres que nous avons déjà visitées, mais par contre, elle est en train bon état et aux chiffres emblématiques :
365 marches pour les 365 jours de l’année,
9 paliers pour les 9 mondes cosmiques mayas,
4 côtés pour les 4 saisons et les points cardinaux.
Autour d’elle, le temple des 1 000 colonnes ! 1 000 colonnes qui portaient un bâtiment en forme de L.
C’est démesuré, Beaucoup d’entre elles sont gravées. Un banc est construit tout autour du périmètre, à l’intérieur, les pierres sont façonnées pour un plus grand confort. On imagine facilement les coussins, les plaids. A l’extrémité de ce gigantesque bâtiment, les ruines d’un bain de vapeur, véritable hammam maya. Les canalisations étaient chauffées pour proposer de l’eau froide et de l’eau chaude. L’eau était puisée dans un immense puits naturel. Les angles de certains bâtiments sont sculptés de visages, un profil d’un côté, l’autre profil de l’autre côté.
Le Templo de los Guerreros (le temple des guerriers) est gravée de têtes de serpent, de jaguars. La statue de Chac Mool, personnage assis tenant sur son ventre une coupe, attend les offrandes sacrificielles. Elle rappelle la nature violente des rituels mayas ainsi que le Tzompantli, mur sculpté de crânes, évoquant les sacrifices humains pratiqués jadis.
Sur son sommet, une immense fresque de jaguars qui marchent, aujourd’hui reconstituée à ses pieds.
Le Juego de Pelota (Le jeu de pelote) de Chichèn Itza est le plus grand terrain de jeu de balle du Mexique dans un état de conservation tel qu’on pourrait imaginer le déroulement d’un match. Les joueurs étaient harnachés tels des footballeurs américains et étaient décapités à la fin du match, qui des vainqueurs et des vaincus étaient ainsi sacrifiés, les chercheurs demeurent partagés (c’est le cas de le dire...). Ce qui pourrait, en passant, réduire le manque de motivation de certains de nos footballeurs et améliorer les finances de certains clubs de foot. Il était malheureusement en réparation, et nous frustre fortement. Une dizaine d’ouvriers brassent des gros cailloux comme si c’était des pions, sous la chaleur. Une autre personne, ordinateur sur les genoux, relève,note.
La visite a été très pénible, 37° à l’ombre au moins, mais nous, nous étions en plein soleil.
Nous sommes ressortis complètement sonnés pour nous plonger quelques km après, dans une cenote nommée Ik Kil, un puits alimenté par des arrivées d’eau (fraîche), l’eau se trouve à moins 20 mètres du sol, et elle est profonde de 50 m, (je ne me suis pas trompée, j’ai dit 50 m. de profondeur), le tout sur un diamètre de 25 Mètres , vraiment impressionnant. La sensation était magique, de l’eau froide après tant de chaleur, et ce puits naturel avec ses lianes et le ciel tout en haut, superbe. Des dizaines de poissons nagent autour de nous, ils ne sont pas timides, ils nous frôlent, ils sont gluants et noirs. Un car de touristes arrive, des Italiens, et plus rien n’est pareil, on s’interpelle, on rit, on s’éclabousse, on se jette dans l’eau, à ces latins quel bonheur (on salue DD).
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100152
Demain, de nouvelles aventures nous attendent ! Buenas noches.
Le gagnant de notre jeu à Palenque est.... roulement de tambour....Stéphanie, notre nièce. Très perspicace et très rapide, elle a répondu juste la première, nous lui adressons toutes nos félicitations. La victime était...roulement de tambour.... Camille !!!!
Nous félicitons tous ceux qui ont découvert la bonne réponse et remercions tous ceux qui ont bien voulu jouer. Nous vous rassurons, Cam va beaucoup mieux, elle porte une genouillère qui la sécurise pour nos marches.
Chichèn Itza est une des 7 nouvelles merveilles du monde, (sachant que nous allons en voir 3 autres : Le Machu Micchu, le Taj Mahal, la Grande Muraille de Chine), fondée au 6° siècle, cette cité maya règne pendant plus de 3 siècles sur le nord Yucatèque avant d’être brusquement abandonnée après 900. La ville se repeuple 2 siècles plus tard. Elle demeure longtemps, bien après la conquête espagnole, un haut lieu de pèlerinage maya de 300 hectares. Le Castillo, principale pyramide du site, trône au centre. Elle n’est pas plus grande que les autres que nous avons déjà visitées, mais par contre, elle est en train bon état et aux chiffres emblématiques :
365 marches pour les 365 jours de l’année,
9 paliers pour les 9 mondes cosmiques mayas,
4 côtés pour les 4 saisons et les points cardinaux.
Autour d’elle, le temple des 1 000 colonnes ! 1 000 colonnes qui portaient un bâtiment en forme de L.
C’est démesuré, Beaucoup d’entre elles sont gravées. Un banc est construit tout autour du périmètre, à l’intérieur, les pierres sont façonnées pour un plus grand confort. On imagine facilement les coussins, les plaids. A l’extrémité de ce gigantesque bâtiment, les ruines d’un bain de vapeur, véritable hammam maya. Les canalisations étaient chauffées pour proposer de l’eau froide et de l’eau chaude. L’eau était puisée dans un immense puits naturel. Les angles de certains bâtiments sont sculptés de visages, un profil d’un côté, l’autre profil de l’autre côté.
Le Templo de los Guerreros (le temple des guerriers) est gravée de têtes de serpent, de jaguars. La statue de Chac Mool, personnage assis tenant sur son ventre une coupe, attend les offrandes sacrificielles. Elle rappelle la nature violente des rituels mayas ainsi que le Tzompantli, mur sculpté de crânes, évoquant les sacrifices humains pratiqués jadis.
Sur son sommet, une immense fresque de jaguars qui marchent, aujourd’hui reconstituée à ses pieds.
Le Juego de Pelota (Le jeu de pelote) de Chichèn Itza est le plus grand terrain de jeu de balle du Mexique dans un état de conservation tel qu’on pourrait imaginer le déroulement d’un match. Les joueurs étaient harnachés tels des footballeurs américains et étaient décapités à la fin du match, qui des vainqueurs et des vaincus étaient ainsi sacrifiés, les chercheurs demeurent partagés (c’est le cas de le dire...). Ce qui pourrait, en passant, réduire le manque de motivation de certains de nos footballeurs et améliorer les finances de certains clubs de foot. Il était malheureusement en réparation, et nous frustre fortement. Une dizaine d’ouvriers brassent des gros cailloux comme si c’était des pions, sous la chaleur. Une autre personne, ordinateur sur les genoux, relève,note.
La visite a été très pénible, 37° à l’ombre au moins, mais nous, nous étions en plein soleil.
Nous sommes ressortis complètement sonnés pour nous plonger quelques km après, dans une cenote nommée Ik Kil, un puits alimenté par des arrivées d’eau (fraîche), l’eau se trouve à moins 20 mètres du sol, et elle est profonde de 50 m, (je ne me suis pas trompée, j’ai dit 50 m. de profondeur), le tout sur un diamètre de 25 Mètres , vraiment impressionnant. La sensation était magique, de l’eau froide après tant de chaleur, et ce puits naturel avec ses lianes et le ciel tout en haut, superbe. Des dizaines de poissons nagent autour de nous, ils ne sont pas timides, ils nous frôlent, ils sont gluants et noirs. Un car de touristes arrive, des Italiens, et plus rien n’est pareil, on s’interpelle, on rit, on s’éclabousse, on se jette dans l’eau, à ces latins quel bonheur (on salue DD).
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100152
Demain, de nouvelles aventures nous attendent ! Buenas noches.
lundi 15 août 2011
Les flamants de Celestùn - Mexique
Holà,
Vue l’arrivée tardive de la veille et surtout l’emplacement exceptionnel de l'hôtel, en plein milieu du parc naturel de Celestùn, au bord d’une plage vierge de xxl kilomètres....où nous sommes seuls, nous consacrons le début de la matinée à l’océan et à ses habitants. Nous comprenons assez vite la raison du peu de baigneurs : qui dit parc national, dit nature et donc oiseaux, poissons, et différents volatiles comme moustiques, taons, et d’autres créatures vivantes, volantes et non identifiées mais tout aussi intéressées par notre épiderme.
Nous battons en retraite rapidement, enfin aussi rapidement que le permet le genou encore convalescent, après avoir pu admirer pas mal de sortes de poissons, et surtout après avoir marché sur des soles.....involontairement nous vous rassurons, mais c’est étrange, on a l’impression que la sole se dérobe sous nos pieds......
Nous avons prévu un tour du lagon, attraction locale avec visite de la mangrove et de sa faune avec en têtes d’affiche, les flamants roses ---flamingos en mexicanos. Nous embarquons dans un ancien canot de pêche reconditionné en touristobatobus de 6 places.
Premier arrêt pour voir l’ancienne foret brulée par le sel de la mer venue l’envahir, et après avoir pu observer les troncs pétrifiés, témoins d’une nature passée , nous repartons pour la traversée du lagon.
En route, nous croisons, hérons blancs ou cendrés, cormorans et pélicans, aigrettes, aigles pêcheurs et beaucoup d’autres espèces qui dépassent à la fois nos connaissances en ornithologie et/ou en espagnol. Enfin, nous atteignons la partie du lagon où celui-ci est le moins profond et où les flamants viennent se nourrir, tout en marchant dans l‘eau riche, de larves de crevettes et de moustiques ou de petits crabes. Toutes ces petites créatures ayant en commun de donner de la carotène aux flamants et donc leur couleur si belle. Imaginez les : bleus, verts ou jaunes, avouez que ce ne serait pas pareil.....Bref, ils sont beaux, gracieux, légers, élégants, et en plus ils volent......
Nous devons nous faire violence pour les laisser à leurs occupations, et il faut avouer que les 38° présents sur le lagon alors que nous avançons à très faible allure commencent à nous faire virer nous aussi au rose ambiant.
Enrique, notre marineros nous propose fort à propos un bain dans une source d’eau douce qui jaillit au milieu de la mangrove, et nous acceptons avec enthousiasme sa proposition. Après un passage impressionnant sous un tunnel végétal et après avoir vérifié l’absence de crocodile, nous nous abandonnons à une eau fraîche et bienfaisante. Nous prenons soin de ne rien laisser à l’extérieur de l’eau car nos copains moustiques sont, là aussi, très vigilants. Je me fais un copain en la personne de Savoya, Mexicain en train de se baigner en famille, auquel j’ai voulu lui expliquer de quelle région de France nous venions et qui s’appelait Savoya, bref tout le monde a bien ri et nous avons partagé la Sol de l’amitié (bière locale).
Le tour se termine et il est temps de reprendre la route pour Izamal, petite ville du centre du Yucatan, où toutes les maisons, églises, palais sont jaunes, charmants et assortis au maïs et au soleil, si chers aux Mayas et à leurs descendants...Mais cela sera une autre histoire.
En ce jour de 15 Août, nous avons une pensée particulière pour les Ramponniens restés au pays. Bises d’Izamal.
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100145
Denis
Vue l’arrivée tardive de la veille et surtout l’emplacement exceptionnel de l'hôtel, en plein milieu du parc naturel de Celestùn, au bord d’une plage vierge de xxl kilomètres....où nous sommes seuls, nous consacrons le début de la matinée à l’océan et à ses habitants. Nous comprenons assez vite la raison du peu de baigneurs : qui dit parc national, dit nature et donc oiseaux, poissons, et différents volatiles comme moustiques, taons, et d’autres créatures vivantes, volantes et non identifiées mais tout aussi intéressées par notre épiderme.
Nous battons en retraite rapidement, enfin aussi rapidement que le permet le genou encore convalescent, après avoir pu admirer pas mal de sortes de poissons, et surtout après avoir marché sur des soles.....involontairement nous vous rassurons, mais c’est étrange, on a l’impression que la sole se dérobe sous nos pieds......
Nous avons prévu un tour du lagon, attraction locale avec visite de la mangrove et de sa faune avec en têtes d’affiche, les flamants roses ---flamingos en mexicanos. Nous embarquons dans un ancien canot de pêche reconditionné en touristobatobus de 6 places.
Premier arrêt pour voir l’ancienne foret brulée par le sel de la mer venue l’envahir, et après avoir pu observer les troncs pétrifiés, témoins d’une nature passée , nous repartons pour la traversée du lagon.
En route, nous croisons, hérons blancs ou cendrés, cormorans et pélicans, aigrettes, aigles pêcheurs et beaucoup d’autres espèces qui dépassent à la fois nos connaissances en ornithologie et/ou en espagnol. Enfin, nous atteignons la partie du lagon où celui-ci est le moins profond et où les flamants viennent se nourrir, tout en marchant dans l‘eau riche, de larves de crevettes et de moustiques ou de petits crabes. Toutes ces petites créatures ayant en commun de donner de la carotène aux flamants et donc leur couleur si belle. Imaginez les : bleus, verts ou jaunes, avouez que ce ne serait pas pareil.....Bref, ils sont beaux, gracieux, légers, élégants, et en plus ils volent......
Nous devons nous faire violence pour les laisser à leurs occupations, et il faut avouer que les 38° présents sur le lagon alors que nous avançons à très faible allure commencent à nous faire virer nous aussi au rose ambiant.
Enrique, notre marineros nous propose fort à propos un bain dans une source d’eau douce qui jaillit au milieu de la mangrove, et nous acceptons avec enthousiasme sa proposition. Après un passage impressionnant sous un tunnel végétal et après avoir vérifié l’absence de crocodile, nous nous abandonnons à une eau fraîche et bienfaisante. Nous prenons soin de ne rien laisser à l’extérieur de l’eau car nos copains moustiques sont, là aussi, très vigilants. Je me fais un copain en la personne de Savoya, Mexicain en train de se baigner en famille, auquel j’ai voulu lui expliquer de quelle région de France nous venions et qui s’appelait Savoya, bref tout le monde a bien ri et nous avons partagé la Sol de l’amitié (bière locale).
Le tour se termine et il est temps de reprendre la route pour Izamal, petite ville du centre du Yucatan, où toutes les maisons, églises, palais sont jaunes, charmants et assortis au maïs et au soleil, si chers aux Mayas et à leurs descendants...Mais cela sera une autre histoire.
En ce jour de 15 Août, nous avons une pensée particulière pour les Ramponniens restés au pays. Bises d’Izamal.
Pour regarder toutes nos photos de la journée allez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100145
Denis
dimanche 14 août 2011
Uxmal, Kabah et galère - Mexique
Holà,
Nous attendons vos propositions au jeu de Palenque,
Nous remercions ceux qui ont déjà participé et spécialement LL pour ses conseils cachés,
nous avons eu des réponses mais nous avons besoin de plus de participants.....
Nous pouvons vous donner un indice : la voiture a été louée pour deux conducteurs.....
à vous de jouer !!!!
En attendant, la victime allant mieux nous sommes partis de Campêche pour visiter :
UXMAL : un site très protégé, très bien restauré et très intéressant -
Une pyramide à base ovale, des angles arrondis, des immenses temples de 98 m. de long sur 12 m. de large, le tout juché sur une colline à 60 m. au dessus du sol. Quelles proportions ! Nous sommes montés (sauf la victime) sur une pyramide à 60° degré (vertige assuré) 70 marches pour 30 m. de haut..............
Le musée de l’entrée interpelle par son exposition sur la conquête spatiale, avec ses magnifiques photos des planètes et des temples du soleil. Effectivement, nous aussi avec d’autres moyens, nous recherchons la connaissance des planètes. Les mayas vénéraient le soleil et observaient les planètes. Jusqu'où leur connaissance les a menés ? Sûrement plus loin, que nous le pensons. Eux parlaient d’adoration, nous, nous parlons de conquête ! nous en sommes encore au conflit et à la dualité, quelle prétention, mais nous nous sentons proches d’eux.
Les décorations géométriques sont toujours aussi fascinantes, nous ne nous habituons pas à tant de beauté, de précision, de détails. La place gigantesque nous surprend, le jaguar à deux têtes trône au milieu. Tout est sculpté, pierres, colonnes, frontons, et la Pyramide du Cimetière par des têtes de mort dignes de Pirates des Caraïbes.....Les mayas nous fascinent, leurs connaissances, leurs croyances, leurs urbanisations. Nous rencontrons la faune des sites : des iguanes, des lézards vert-clair, des chauve-souris, des oiseaux.
KABAH : encore différent, remarquez les petits cailloux dans les joints des murs, les sculptures sur les façades, les motifs sur toute la hauteur du bâtiment. On devine encore le stuc jaune qui embellissait les temples. Les intérieurs sont décorés, peints. Quelle richesse, L’eau courante est assurée par un puits creusé et par les canalisations.
LE MUSEE DU CACAO : La boisson des dieux incas expliquée dans un éco-musée nouvellement créé dans une plantation récente de cacao sur 300 ha et dirigé par Martin, avec qui nous avons eu le plaisir de discuter de son pays d’origine, la Belgique, et de son parcours atypique jusqu’ici. Il est au Mexique depuis trois ans, et nous décrit sa joie d’être ici, malgré sa séparation avec sa famille. Nous nous échangeons nos adresses en espérant garder le contact. Séance dégustation en parfumant notre boisson chocolat à notre convenance du poivre, de la cannelle, du chile et de l'anato (épices locales). Les jeunes femmes nous reçoivent en robe blanche brodée, des fleurs dans les cheveux. Achats et séance frisson quand Martin nous a montré 50 bébés boa âgés de 3 jours, pendant que maman boa se reposait dans une cage avec son dîner, un joli petit lapin noir... Sachez que le cacao servaient aussi de monnaie, 8 graines valaient un lapin, 1 une tomate et un poivron. Une biche nous fait grâce de sa beauté, au détour du jardin.
GALERE :Nous devons reprendre la route, les journées sont bien remplies et ne sont pas assez longues, et pourtant nous ne trainons pas au lit le matin, le réveil est implacable. Bien fatigués par une journée encore bien chaude 37°, nous rentrons de nuit (et la nuit est bien noire) ce soir et sous la pluie, 20 h, aucun éclairage public, par chance quelques cataphoques sur la route, pour aller jusqu’à Celestun. Nous franchissons des villages en fête, il y a toujours une fête quelque part, et dans tous les cas, on vit la nuit, et bruyamment si possible. Camille fait le co-pilote, il faut plusieurs yeux pour vérifier les fossés, les autres véhicules. Rouler de nuit demande encore plus d’attention que rouler le jour, ce qui n’est pas peu dire. Des éclairs illuminent la route et nous aveuglent, la température chute, il fait 25°, le tonnerre est assourdissant. Le GPS nous perd, il n’y a pas assez de bornes pour qu’il soit efficace. Les véhicules que nous suivons n’ont pas de feux arrières, et les triporteurs n’en n’ont ni devant ni derrière. Cela ressemble malheureusement à un jeu vidéo avec des trombes d’eau en plus. L’hôtel est encore à deux heures !!!! On demande notre route, et on nous propose de suivre un pick-up par une route très mauvaise sur 4 km mais qui nous fera gagner 40 km. Il faut faire confiance... Ils sont déjà 6 devant, et à l’arrière il ya deux énormes fûts d’essence, mais il «charge» encore deux jeunes filles à l’arrière, sous la pluie... En plus, il faut tuer les moustiques qui sont rentrés dans la voiture, et qui nous piquent avec voracité. Nous traversons des petits villages, tout le monde est sur la route, petits et grands, la musique, les lampions, alors que grâce à la lumière, nous devinons leurs intérieurs : une chaise en plastique, des matelas par terre et des hamacs accrochés, ils sont dehors, dansent et discutent ensemble, les enfants jouent, sautent. Le pick-up s’arrête à Chunchumil, nous continuons tout seuls, il est 21 h 30. Nous prenons la «route ancienne» elle est toute petite, il n’y a plus rien, Denis essaye de détendre l’atmosphère en chantonnant, mais la tension est plus que palpable. La route n’est qu’un chemin à peine goudronné entouré de grande végétation, on dérange beaucoup de bête, le chemin se resserre, des yeux s’enfoncent dans les fourrés; 22 h45 on sort enfin du chemin, on nous avait dit 4 kilomètres, !!!! maintenant il faut rejoindre l’hôtel - 11h20 nous sommes enfin arrivés, affamés, fourbus mais contents.......
Merci pour votre écoute et vos attentions et à demain pour de nouvelles aventures....
Pour regarder les photos de la journée, cliquez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100143
j’envoie à toutes mes amies et à Christine C. toutes les photos de fleurs.
Buenas noches!
Nous attendons vos propositions au jeu de Palenque,
Nous remercions ceux qui ont déjà participé et spécialement LL pour ses conseils cachés,
nous avons eu des réponses mais nous avons besoin de plus de participants.....
Nous pouvons vous donner un indice : la voiture a été louée pour deux conducteurs.....
à vous de jouer !!!!
En attendant, la victime allant mieux nous sommes partis de Campêche pour visiter :
UXMAL : un site très protégé, très bien restauré et très intéressant -
Une pyramide à base ovale, des angles arrondis, des immenses temples de 98 m. de long sur 12 m. de large, le tout juché sur une colline à 60 m. au dessus du sol. Quelles proportions ! Nous sommes montés (sauf la victime) sur une pyramide à 60° degré (vertige assuré) 70 marches pour 30 m. de haut..............
Le musée de l’entrée interpelle par son exposition sur la conquête spatiale, avec ses magnifiques photos des planètes et des temples du soleil. Effectivement, nous aussi avec d’autres moyens, nous recherchons la connaissance des planètes. Les mayas vénéraient le soleil et observaient les planètes. Jusqu'où leur connaissance les a menés ? Sûrement plus loin, que nous le pensons. Eux parlaient d’adoration, nous, nous parlons de conquête ! nous en sommes encore au conflit et à la dualité, quelle prétention, mais nous nous sentons proches d’eux.
Les décorations géométriques sont toujours aussi fascinantes, nous ne nous habituons pas à tant de beauté, de précision, de détails. La place gigantesque nous surprend, le jaguar à deux têtes trône au milieu. Tout est sculpté, pierres, colonnes, frontons, et la Pyramide du Cimetière par des têtes de mort dignes de Pirates des Caraïbes.....Les mayas nous fascinent, leurs connaissances, leurs croyances, leurs urbanisations. Nous rencontrons la faune des sites : des iguanes, des lézards vert-clair, des chauve-souris, des oiseaux.
KABAH : encore différent, remarquez les petits cailloux dans les joints des murs, les sculptures sur les façades, les motifs sur toute la hauteur du bâtiment. On devine encore le stuc jaune qui embellissait les temples. Les intérieurs sont décorés, peints. Quelle richesse, L’eau courante est assurée par un puits creusé et par les canalisations.
LE MUSEE DU CACAO : La boisson des dieux incas expliquée dans un éco-musée nouvellement créé dans une plantation récente de cacao sur 300 ha et dirigé par Martin, avec qui nous avons eu le plaisir de discuter de son pays d’origine, la Belgique, et de son parcours atypique jusqu’ici. Il est au Mexique depuis trois ans, et nous décrit sa joie d’être ici, malgré sa séparation avec sa famille. Nous nous échangeons nos adresses en espérant garder le contact. Séance dégustation en parfumant notre boisson chocolat à notre convenance du poivre, de la cannelle, du chile et de l'anato (épices locales). Les jeunes femmes nous reçoivent en robe blanche brodée, des fleurs dans les cheveux. Achats et séance frisson quand Martin nous a montré 50 bébés boa âgés de 3 jours, pendant que maman boa se reposait dans une cage avec son dîner, un joli petit lapin noir... Sachez que le cacao servaient aussi de monnaie, 8 graines valaient un lapin, 1 une tomate et un poivron. Une biche nous fait grâce de sa beauté, au détour du jardin.
GALERE :Nous devons reprendre la route, les journées sont bien remplies et ne sont pas assez longues, et pourtant nous ne trainons pas au lit le matin, le réveil est implacable. Bien fatigués par une journée encore bien chaude 37°, nous rentrons de nuit (et la nuit est bien noire) ce soir et sous la pluie, 20 h, aucun éclairage public, par chance quelques cataphoques sur la route, pour aller jusqu’à Celestun. Nous franchissons des villages en fête, il y a toujours une fête quelque part, et dans tous les cas, on vit la nuit, et bruyamment si possible. Camille fait le co-pilote, il faut plusieurs yeux pour vérifier les fossés, les autres véhicules. Rouler de nuit demande encore plus d’attention que rouler le jour, ce qui n’est pas peu dire. Des éclairs illuminent la route et nous aveuglent, la température chute, il fait 25°, le tonnerre est assourdissant. Le GPS nous perd, il n’y a pas assez de bornes pour qu’il soit efficace. Les véhicules que nous suivons n’ont pas de feux arrières, et les triporteurs n’en n’ont ni devant ni derrière. Cela ressemble malheureusement à un jeu vidéo avec des trombes d’eau en plus. L’hôtel est encore à deux heures !!!! On demande notre route, et on nous propose de suivre un pick-up par une route très mauvaise sur 4 km mais qui nous fera gagner 40 km. Il faut faire confiance... Ils sont déjà 6 devant, et à l’arrière il ya deux énormes fûts d’essence, mais il «charge» encore deux jeunes filles à l’arrière, sous la pluie... En plus, il faut tuer les moustiques qui sont rentrés dans la voiture, et qui nous piquent avec voracité. Nous traversons des petits villages, tout le monde est sur la route, petits et grands, la musique, les lampions, alors que grâce à la lumière, nous devinons leurs intérieurs : une chaise en plastique, des matelas par terre et des hamacs accrochés, ils sont dehors, dansent et discutent ensemble, les enfants jouent, sautent. Le pick-up s’arrête à Chunchumil, nous continuons tout seuls, il est 21 h 30. Nous prenons la «route ancienne» elle est toute petite, il n’y a plus rien, Denis essaye de détendre l’atmosphère en chantonnant, mais la tension est plus que palpable. La route n’est qu’un chemin à peine goudronné entouré de grande végétation, on dérange beaucoup de bête, le chemin se resserre, des yeux s’enfoncent dans les fourrés; 22 h45 on sort enfin du chemin, on nous avait dit 4 kilomètres, !!!! maintenant il faut rejoindre l’hôtel - 11h20 nous sommes enfin arrivés, affamés, fourbus mais contents.......
Merci pour votre écoute et vos attentions et à demain pour de nouvelles aventures....
Pour regarder les photos de la journée, cliquez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100143
j’envoie à toutes mes amies et à Christine C. toutes les photos de fleurs.
Buenas noches!
samedi 13 août 2011
Campeche - Mexique
Aujourd’hui, journée plage pour les Bidochons.
Etant donné que l’un des Bidochons s’est rétamé dans les graviers, nous préférons faire une journée soft, de repos, du moins, c’est ce que l’on pensait ...
Maillots de bains, serviettes, chapeaux, lunettes, tout l’attirail est prêt. Même un bandage tout neuf ! Nous voilà partis bringue ballants vers de nouvelles aventures !
1ère épreuve de choc : trouver la plage à travers l’ex village de pirates, devenu aujourd’hui port pétrolier et marchand. La côte n’a rien de celle qu’a connu BB. Nous arrivons enfin, au bout d’une route à une guitoune qui accueille les futurs baigneurs, 5 pesos pour la voiture et la Playa Bonita est à nous !
2ème épreuve : garer le véhicule à l’ombre pour garantir un peu de fraicheur. Cette épreuve a été censurée et a été jugée ridicule du fait de la chaleur ambiante.
3ème épreuve et pas des moindres : trouver une place à l’ombre sur la plage. Epreuve réussie pour 20 pesos. Nous avons eu une espèce de parasol-kiosque en bois et en feuilles de bananiers au bord de l’eau. Les Bidochons s'installent tant bien que mal sous l’ombre de ce saint graal protecteur. Le sac à dos familial se vide et se remplit au rythme des petites mains désireuses, chacun a quelque chose à prendre ou à poser. Papa Bidochon va louer 4 chaises blanches en plastique, accessoire indispensable de l’été mesdames et messieurs !
4ème épreuve : se mettre à l’eau. Nous entamons donc un strip tease familial, les peaux blanches, les nez fragiles et les épaules à coup de soleil s’exposent dangereusement. Les Bidochons n’ont peur de rien ! Nous passons donc à côté du stand des secouristes-militaires-policiers-marines-pistolets-couteaux-à-la-ceinture pour arriver dans une eau à 28°C d’après la science bidochonne. Mais, une fois dans l’eau, nous nous apercevons que nous sommes les seuls à être en maillots. Vous vous demanderez surement pourquoi,
réponse A : c’est une plage nudiste
réponse B : ils sont tous habillés dans l’eau
Je vous laisse le suspense.
Réponse B. Ces mexicains là ne se mettent pas en maillots ! Ils se baignent en t-shirt et en pantalon, ou en bermuda, ou en jupe, short, jogging, robe, chemise, avec la ceinture ou pas. De plus en plus bizarres. Les Bidochons se font déjà remarquer.
5ème épreuve : sortir de l’eau et se poser à l’ombre. De nouveau le stand des secouristes-militaires-machin-machin. Grâce à leurs super serviettes microfibres de chez Décathlon (leur magasin préféré), les Bidochons se sèchent en moins de deux et s’installent sur leurs fauteuils en plastique. Quel glamour sur la côte ! Tout allait bien, le soleil grillait les feuilles de bananiers au dessus de nos têtes. Et oui, pas si fous les Fols ! Quelques paroles échangées, le bobo protégé du vent et ...
Un immense goéland, accompagné de cormorans et d’autres oiseaux, plana au dessus de nos têtes. En bons touristes, les Bidochons s’émerveillèrent devant cette envergure impressionnante, papa Bidochon se transforma en Nelson Monford et décrivit les manoeuvres, proches de celles de l’aviation militaire, des grands oiseaux.
Dernière épreuve : rentrer sains et saufs à l'hôtel pour une douche bien méritée. Mission réussie bien entendu.
Bonne nuit les petits, Viviane.
J’avais déjà photographié un hôpital, et aujourd’hui, vous pouvez voir dans la galerie, une pharmacie qui vend : un peu de médicaments, mais surtout :
. des boissons gazeuses, et des glaces, à l’entrée dans les glacières,
. des bombons, chocolats, chewing-gum, barres de céréales, et autres ... pleins de sucres et de colorants,, dans presque autant de vitrines que celles pour les médicaments,
. et des cigarettes sur un présentoir-facing à côté de la caisse, pour ne pas oublier !!!!
Pour regarder les photos du jour, allez dans : http://gallery.me.com/denisfol/100137
ne cherchez pas les photos des goélands et des cormorans, ils passaient trop vite, foi de Bidochon.
Etant donné que l’un des Bidochons s’est rétamé dans les graviers, nous préférons faire une journée soft, de repos, du moins, c’est ce que l’on pensait ...
Maillots de bains, serviettes, chapeaux, lunettes, tout l’attirail est prêt. Même un bandage tout neuf ! Nous voilà partis bringue ballants vers de nouvelles aventures !
1ère épreuve de choc : trouver la plage à travers l’ex village de pirates, devenu aujourd’hui port pétrolier et marchand. La côte n’a rien de celle qu’a connu BB. Nous arrivons enfin, au bout d’une route à une guitoune qui accueille les futurs baigneurs, 5 pesos pour la voiture et la Playa Bonita est à nous !
2ème épreuve : garer le véhicule à l’ombre pour garantir un peu de fraicheur. Cette épreuve a été censurée et a été jugée ridicule du fait de la chaleur ambiante.
3ème épreuve et pas des moindres : trouver une place à l’ombre sur la plage. Epreuve réussie pour 20 pesos. Nous avons eu une espèce de parasol-kiosque en bois et en feuilles de bananiers au bord de l’eau. Les Bidochons s'installent tant bien que mal sous l’ombre de ce saint graal protecteur. Le sac à dos familial se vide et se remplit au rythme des petites mains désireuses, chacun a quelque chose à prendre ou à poser. Papa Bidochon va louer 4 chaises blanches en plastique, accessoire indispensable de l’été mesdames et messieurs !
4ème épreuve : se mettre à l’eau. Nous entamons donc un strip tease familial, les peaux blanches, les nez fragiles et les épaules à coup de soleil s’exposent dangereusement. Les Bidochons n’ont peur de rien ! Nous passons donc à côté du stand des secouristes-militaires-policiers-marines-pistolets-couteaux-à-la-ceinture pour arriver dans une eau à 28°C d’après la science bidochonne. Mais, une fois dans l’eau, nous nous apercevons que nous sommes les seuls à être en maillots. Vous vous demanderez surement pourquoi,
réponse A : c’est une plage nudiste
réponse B : ils sont tous habillés dans l’eau
Je vous laisse le suspense.
Réponse B. Ces mexicains là ne se mettent pas en maillots ! Ils se baignent en t-shirt et en pantalon, ou en bermuda, ou en jupe, short, jogging, robe, chemise, avec la ceinture ou pas. De plus en plus bizarres. Les Bidochons se font déjà remarquer.
5ème épreuve : sortir de l’eau et se poser à l’ombre. De nouveau le stand des secouristes-militaires-machin-machin. Grâce à leurs super serviettes microfibres de chez Décathlon (leur magasin préféré), les Bidochons se sèchent en moins de deux et s’installent sur leurs fauteuils en plastique. Quel glamour sur la côte ! Tout allait bien, le soleil grillait les feuilles de bananiers au dessus de nos têtes. Et oui, pas si fous les Fols ! Quelques paroles échangées, le bobo protégé du vent et ...
Un immense goéland, accompagné de cormorans et d’autres oiseaux, plana au dessus de nos têtes. En bons touristes, les Bidochons s’émerveillèrent devant cette envergure impressionnante, papa Bidochon se transforma en Nelson Monford et décrivit les manoeuvres, proches de celles de l’aviation militaire, des grands oiseaux.
Dernière épreuve : rentrer sains et saufs à l'hôtel pour une douche bien méritée. Mission réussie bien entendu.
Bonne nuit les petits, Viviane.
J’avais déjà photographié un hôpital, et aujourd’hui, vous pouvez voir dans la galerie, une pharmacie qui vend : un peu de médicaments, mais surtout :
. des boissons gazeuses, et des glaces, à l’entrée dans les glacières,
. des bombons, chocolats, chewing-gum, barres de céréales, et autres ... pleins de sucres et de colorants,, dans presque autant de vitrines que celles pour les médicaments,
. et des cigarettes sur un présentoir-facing à côté de la caisse, pour ne pas oublier !!!!
Pour regarder les photos du jour, allez dans : http://gallery.me.com/denisfol/100137
ne cherchez pas les photos des goélands et des cormorans, ils passaient trop vite, foi de Bidochon.
vendredi 12 août 2011
A vous de jouer à Palenque ! - Mexique
Senora, Senorita et Senor, buenos dias,
Afin de vous divertir, nous allons jouer ensemble ! vous devez trouver le nom de la personne victime de l’accident relaté ! Une photo dédicacée récompensera le gagnant ! alors à vos claviers ! et soyez le premier !
Ce matin nous partons tous les quatre (cuatro), à la fraîche (25°) pour être à l’ouverture du site de Palanque (8 h - ocho hora). Nous laissons à l’hôtel, les gros iguanes gris autour de notre bungalow, les ragondins qui se promènent autour de la piscine, et les grenouilles-crapaud qui sautent dans la piscine.
Viviane porte une genouillère à sa jambe et Isabelle se plaint de sa cuisse. Quinze jours dans les pyramides ont fatigué les gambettes.
Palenque a été érigé au cours de la période classique maya entre 600 et 800 après J.C. Les mayas furent une des plus grandes civilisations de l’humanité. Leurs différentes cités étaient toujours en guerre mais leur rivalité semble avoir été le moteur d’une forte émulation artistique, chacun voulant surpasser les splendeurs de son voisin. Ils excellent en astronomie et en mathématiques, ils connaissent le zéro.
La jungle retentit de cris : des singes hurleurs qui comme leur nom l’indique, hurlent toute la journée et la nuit, les toucans qui claquent leurs becs, les cacaotées qui sifflent, et les vaches qui meulent, plus des tas d’autres cris que nous ne reconnaissons pas et des dizaines de bruissements d’ailes.
Il n’a pas plu hier au soir, mais les feuilles sont toutes mouillées, la rosée a due être importante (et non pas le rosé cailloux)
Les bambous et les plantes (d’appartement) sont immenses. Les lianes tombent jusqu’au sol et nous donnent envie de nous accrocher en lançant un grand cri...��������
Les premières ruines adossées à la jungle épaisse, apparaissent, wahou c’est grand, gigantesque, plus grand que tout ce que nous avons vu jusque là. A cette heure ci, nous découvrons le site dans le silence, il est encore plus impressionnant : Le Temple de la Croix Feuillue, le Temple du Soleil, le Temple des Inscriptions, Le Temple du Comte et bien sur le Jeu de Pelote. Certaines pyramides ne sont pas accessibles, par contre dans celle du Palacio (Le Palais) nous découvrons des galeries, des patios, des bas reliefs en stuc, des toits en fausse voûte, les fameuses «mansardes» des mayas. Les cours intérieures servaient pour les réceptions, ou pour parader devant les prisonniers. Quetzalcoatl (Le serpent à plumes) nous invite à rentrer. A l’intérieur du sarcophage, le Roi Kin-Pakal (Le Bouclier du Soleil) mort en 692, a été retrouvé avec un masque de jade sur le visage et des bijoux sur tout le corps. Des aqueducs utilisent la rivière Otulum et permettent de profiter du confort de l’eau courante.
Nous escaladons, nous prenons des photos, nous regardons leur observatoire astronomique, nous imaginons cette grande cité toute neuve, peinte en rouge, avec ses sculptures, ses palais et ses temples, fascinant !
La trentaine de monuments et d’oratoires arrachés à l’emprise de la forêt tropicale ne correspond qu’à une petite partie de la cité, les ruines restantes demeurent dissimulées sous un linceul végétal !
Là aussi, des ouvriers travaillent et mastiquent les pierres avec des instruments dignes d’un dentiste.
Nous profitons de l’ombre d’un arbre pour nous adosser à une pierre, à cette heure ci, elles ne sont pas encore chaudes. Les marchands ambulants s’installent dans le site, et déplient leurs marchandises (broderies, sculptures, reproductions, éventails, jouets...) Leurs enfants jouant déjà les rabatteurs, gentiment.
Derrière nous, les feuilles d’un immense bananier bougent, nous ne voyons rien, nous pensons que des yeux nous regardent, nous épient. Nous restons bien dans les allées comme on nous le recommande, nous n’avons pas envie de nous promener dans les hautes herbes.
Le site est propre, balayé à l’intérieur des pyramides et à l’extérieur, l’herbe coupée, un nombre important de panneaux ou de cordes indiquent le chemin que nous devons prendre, ou ne pas prendre.
On se photographie, nous sommes bien, ravis d’être dans ce site exceptionnel,
Et soudain, crac, le genou lâche, la cheville se tord, et badaboum dans les graviers (alors que le gazon était tout à côté, comme dirait quelqu’un) douleur - sang - gonflement. Les trois autres redoublent d’imagination pour nettoyer, aider, panser, apaiser. Retour au poste d’entrée, en portant la victime, puis à l’hôtel pour compléter les soins.
Nous repartons en voiture, pour Campeche, au bord de l’Océan Atlantique, 5 heures de trajet (rappelons-le, le Mexique est quatre fois grand comme la France, ou cinq fois suivant les guides, nous n’avons pas vérifié), la glace en place sur un genou et l’autre bandé, la plaine de Tabasco se déroule devant nous, mais pas sur un tapis, la route est en construction, et ils nous font rouler dans un véritable chantier, trous, graviers, engins de chantier... et en plus ils nous font payer ! Nous, nous attendons que le Ministre vienne inaugurer pour accéder, après les dernières peintures,mais eux, c’est différent, rien n’est arrêté, on profite de leur travail du jour. Mais comment se plaindre, nous sommes quand même installés confortablement dans notre Koléos 4x4, Renault (Henri soit rassuré) alors que les pick-up sont chargés à l’arrière d’une douzaine de personnes entassées comme du bétail Les essuies-glace en double vitesse n’arrivent pas à éliminer les sceaux d’eau qui s’abattent sur la voiture, il est 17 h, 27°, vous connaissez !!!!
A vous de jouer !
Pour regarder nos photos de Palenque et de la journée : http://gallery.me.com/denisfol/100132
les photos des galeries n’apparaissent pas toujours le jour même, car nous n’avons pas pu ou pas eu le temps de le faire. Merci de ressayez.
P.S. : les poissonades :
Lors de notre soirée départ où nous avons tant apprécié votre présence, Colline et Eugènie, nos petites voisines, ont offert à Denis un poisson - kaléidoscope. Notre nièce Lucie l’a baptisé Poissonade, et depuis Denis l’a toujours à son cou et prend des photos à travers. Vous pouvez les retrouver sur : http://gallery.me.com/denisfol/100125, galerie que nous mettons à jour régulièrement.
Afin de vous divertir, nous allons jouer ensemble ! vous devez trouver le nom de la personne victime de l’accident relaté ! Une photo dédicacée récompensera le gagnant ! alors à vos claviers ! et soyez le premier !
Ce matin nous partons tous les quatre (cuatro), à la fraîche (25°) pour être à l’ouverture du site de Palanque (8 h - ocho hora). Nous laissons à l’hôtel, les gros iguanes gris autour de notre bungalow, les ragondins qui se promènent autour de la piscine, et les grenouilles-crapaud qui sautent dans la piscine.
Viviane porte une genouillère à sa jambe et Isabelle se plaint de sa cuisse. Quinze jours dans les pyramides ont fatigué les gambettes.
Palenque a été érigé au cours de la période classique maya entre 600 et 800 après J.C. Les mayas furent une des plus grandes civilisations de l’humanité. Leurs différentes cités étaient toujours en guerre mais leur rivalité semble avoir été le moteur d’une forte émulation artistique, chacun voulant surpasser les splendeurs de son voisin. Ils excellent en astronomie et en mathématiques, ils connaissent le zéro.
La jungle retentit de cris : des singes hurleurs qui comme leur nom l’indique, hurlent toute la journée et la nuit, les toucans qui claquent leurs becs, les cacaotées qui sifflent, et les vaches qui meulent, plus des tas d’autres cris que nous ne reconnaissons pas et des dizaines de bruissements d’ailes.
Il n’a pas plu hier au soir, mais les feuilles sont toutes mouillées, la rosée a due être importante (et non pas le rosé cailloux)
Les bambous et les plantes (d’appartement) sont immenses. Les lianes tombent jusqu’au sol et nous donnent envie de nous accrocher en lançant un grand cri...��������
Les premières ruines adossées à la jungle épaisse, apparaissent, wahou c’est grand, gigantesque, plus grand que tout ce que nous avons vu jusque là. A cette heure ci, nous découvrons le site dans le silence, il est encore plus impressionnant : Le Temple de la Croix Feuillue, le Temple du Soleil, le Temple des Inscriptions, Le Temple du Comte et bien sur le Jeu de Pelote. Certaines pyramides ne sont pas accessibles, par contre dans celle du Palacio (Le Palais) nous découvrons des galeries, des patios, des bas reliefs en stuc, des toits en fausse voûte, les fameuses «mansardes» des mayas. Les cours intérieures servaient pour les réceptions, ou pour parader devant les prisonniers. Quetzalcoatl (Le serpent à plumes) nous invite à rentrer. A l’intérieur du sarcophage, le Roi Kin-Pakal (Le Bouclier du Soleil) mort en 692, a été retrouvé avec un masque de jade sur le visage et des bijoux sur tout le corps. Des aqueducs utilisent la rivière Otulum et permettent de profiter du confort de l’eau courante.
Nous escaladons, nous prenons des photos, nous regardons leur observatoire astronomique, nous imaginons cette grande cité toute neuve, peinte en rouge, avec ses sculptures, ses palais et ses temples, fascinant !
La trentaine de monuments et d’oratoires arrachés à l’emprise de la forêt tropicale ne correspond qu’à une petite partie de la cité, les ruines restantes demeurent dissimulées sous un linceul végétal !
Là aussi, des ouvriers travaillent et mastiquent les pierres avec des instruments dignes d’un dentiste.
Nous profitons de l’ombre d’un arbre pour nous adosser à une pierre, à cette heure ci, elles ne sont pas encore chaudes. Les marchands ambulants s’installent dans le site, et déplient leurs marchandises (broderies, sculptures, reproductions, éventails, jouets...) Leurs enfants jouant déjà les rabatteurs, gentiment.
Derrière nous, les feuilles d’un immense bananier bougent, nous ne voyons rien, nous pensons que des yeux nous regardent, nous épient. Nous restons bien dans les allées comme on nous le recommande, nous n’avons pas envie de nous promener dans les hautes herbes.
Le site est propre, balayé à l’intérieur des pyramides et à l’extérieur, l’herbe coupée, un nombre important de panneaux ou de cordes indiquent le chemin que nous devons prendre, ou ne pas prendre.
On se photographie, nous sommes bien, ravis d’être dans ce site exceptionnel,
Et soudain, crac, le genou lâche, la cheville se tord, et badaboum dans les graviers (alors que le gazon était tout à côté, comme dirait quelqu’un) douleur - sang - gonflement. Les trois autres redoublent d’imagination pour nettoyer, aider, panser, apaiser. Retour au poste d’entrée, en portant la victime, puis à l’hôtel pour compléter les soins.
Nous repartons en voiture, pour Campeche, au bord de l’Océan Atlantique, 5 heures de trajet (rappelons-le, le Mexique est quatre fois grand comme la France, ou cinq fois suivant les guides, nous n’avons pas vérifié), la glace en place sur un genou et l’autre bandé, la plaine de Tabasco se déroule devant nous, mais pas sur un tapis, la route est en construction, et ils nous font rouler dans un véritable chantier, trous, graviers, engins de chantier... et en plus ils nous font payer ! Nous, nous attendons que le Ministre vienne inaugurer pour accéder, après les dernières peintures,mais eux, c’est différent, rien n’est arrêté, on profite de leur travail du jour. Mais comment se plaindre, nous sommes quand même installés confortablement dans notre Koléos 4x4, Renault (Henri soit rassuré) alors que les pick-up sont chargés à l’arrière d’une douzaine de personnes entassées comme du bétail Les essuies-glace en double vitesse n’arrivent pas à éliminer les sceaux d’eau qui s’abattent sur la voiture, il est 17 h, 27°, vous connaissez !!!!
A vous de jouer !
Pour regarder nos photos de Palenque et de la journée : http://gallery.me.com/denisfol/100132
les photos des galeries n’apparaissent pas toujours le jour même, car nous n’avons pas pu ou pas eu le temps de le faire. Merci de ressayez.
P.S. : les poissonades :
Lors de notre soirée départ où nous avons tant apprécié votre présence, Colline et Eugènie, nos petites voisines, ont offert à Denis un poisson - kaléidoscope. Notre nièce Lucie l’a baptisé Poissonade, et depuis Denis l’a toujours à son cou et prend des photos à travers. Vous pouvez les retrouver sur : http://gallery.me.com/denisfol/100125, galerie que nous mettons à jour régulièrement.
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