La laguna azul est comme son nom l’indique bleue. Quatre cascades tombent dans ce petit lac, tout à fait charmant, tout à fait rafraichissant. Pour le contourner, montées et descentes dans les racines des arbres.Très drôle.
Nous quittons Pucòn en ayant apprécié son côté station de ski, un peu comme nos stations des Aravis, sans mentionner aucun nom, nous ne voulons pas d’ennui.... Nous en profitons pour saluer tous nos amis de ces contrées là. Nous n’avions pas l’impression d’être en Amérique du Sud, dit Denis.
Nous avons rencontré M. Ducros, son arrière-arrière grand père avait embarqué à Bordeaux en 1873. Il conserve sous verre le passeport français, appelé Pasfe Port, tout écrit à la main bien-sûr avec de belles calligraphies. N’ayant pas de photo, il fallait mentionner dans la marge, la couleur des cheveux, des yeux, des sourcils, préciser la grandeur de la bouche, et la forme du menton et du nez. Un magnifique tampon recouvre une signature à la plume. Il a dû débourser 12 francs pour ce document et ce sésame.
Nous prenons l’autoroute pour Puerto Varras, à 30 km de Puerto Montt. Il fait très beau,26°, le ciel est bleu. Non au fait, il n’est pas tout à fait bleu. Un halo blanc le rend moins bleu. Nous nous approchons du volcan Puyehue toujours en éruption!!....Et pourtant, cultures, vignes, magnifiques champs de colza, grands troupeaux de vaches sont là. Quelles ont été les conséquences sur la population ? nous n’en savons rien.
Des collines entièrement rasées apparaissent, comme à côté de Concepcion, où nous avions vu des immenses usines de cellulose alimentées par d’énormes camions de bois. Et peut-être d’autres exploitations.... Après le passage des bucherons, il ne reste plus rien, rasé complètement, c’est un désastre pour la faune et la flore. Ils replantent une variété, on imagine plus profitable, plus rapide, et la colline ressemble alors à un damier, mais plus à une colline. Des centaines d’hectares de désolation.
Demain, balade sur le Llanquihue immense lac à Puerto Varras, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Découvrez nos photos sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/31-Octobre
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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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lundi 31 octobre 2011
dimanche 30 octobre 2011
Les Mapuches - Chili
Très belle journée au soleil sous 30°. La région ressemble beaucoup à la nôtre, sapins rivières et lacs, sur fond de montagnes enneigées.
Les filles sont parties à cheval dans la montagne sacrée des Mapuches, et ont passé leur journée avec une famille. Ioa leur a expliqué les vertus des plantes et la souffrance de son peuple. Sa mère leur a préparé un bon repas, et ses enfants couraient et les aidaient à desseller leurs montures. Ioa , en plus de les guider dans la «cavalguata» est un des responsables Mapuches de la région. Le volcan Villarrica (2847 mètres) domine la région avec ses pentes enneigées et son panache de fumée. Pour les Mapuches il représente la maison du diable et quand le volcan fume, le dieu de l’équilibre se bat avec le diable, quand il ne fume pas (assez rare) le diable est vaincu. La montagne sacrée est le lieu de passage entre le monde terrestre et celui des esprits. Ioa explique qu’un projet de téléphérique touristique avec hôtel, cafétéria et en plus l'implantation d’un christ géant.... verra le jour l’an prochain. Cette terre est officiellement une terre Mapuche et bien sûr, toute la communauté est contre ce projet et veut laisser vierge la montagne sacrée...
Ioa dit que tous les ans une grande fête de la nature réunit pendant 2 jours 150 familles de la région. Chacun doit retourner à l'état naturel et vivre sans voiture, vélo, téléphone, lunettes et tout autre avancée portative de notre civilisation. Pendant 48 heures tous reprennent le rythme de vie ancestral. Ioa sera chef de cérémonie, qui ne s’arrêtera pas pendant ces 2 jours, les adultes ne dormiront quasiment pas mais auront de quoi tenir le choc, chaque famille doit apporter 2 gros animaux (chevaux ou vaches) comme sésame d’entrée. Ceux ci seront dégustés par l'assemblée. Les Mapuches essayent de conserver leurs traditions mais cela est de plus en plus difficile.
Les moins jeunes sont allés à Curarehue, principal village Mapuche de la région, accueillis par une procession..... de l’Eglise Evangélique. Les habitants ne sont pour la plupart, plus très typés, presque tous ont beaucoup de sang espagnol, et le musée local est beaucoup moins intéressant que le musée privé que nous avons visité hier. Nous prenons un rapide déjeuner typique à base de légumes dont beaucoup sont inconnus sur notre continent. Très bon et très diet, après la viande argentine, ce n’est pas de trop..
Nous repartons sur Pucòn, sans se tromper de sens car la frontière Argentine n’est qu’à une quinzaine de kilomètres du village. Il y a énormément de monde partout, avec la fête de l’église évangélique lundi et la toussaint mardi, il y a un pont de 4 jours. Le soleil aidant, beaucoup de chiliens en ont profité pour partir des villes, et faire un break dans cette très belle région.
Nous reformons le groupe dans la piscine chauffée de l’hôtel, très agréable sachant que demain nous redescendons plus au Sud à Puerto Varas et que la pluie est annoncée pour les deux jours que nous allons passer dans la région......mais cela sera une autre histoire.
Les photos de la journée sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/30-Octobre
Les filles sont parties à cheval dans la montagne sacrée des Mapuches, et ont passé leur journée avec une famille. Ioa leur a expliqué les vertus des plantes et la souffrance de son peuple. Sa mère leur a préparé un bon repas, et ses enfants couraient et les aidaient à desseller leurs montures. Ioa , en plus de les guider dans la «cavalguata» est un des responsables Mapuches de la région. Le volcan Villarrica (2847 mètres) domine la région avec ses pentes enneigées et son panache de fumée. Pour les Mapuches il représente la maison du diable et quand le volcan fume, le dieu de l’équilibre se bat avec le diable, quand il ne fume pas (assez rare) le diable est vaincu. La montagne sacrée est le lieu de passage entre le monde terrestre et celui des esprits. Ioa explique qu’un projet de téléphérique touristique avec hôtel, cafétéria et en plus l'implantation d’un christ géant.... verra le jour l’an prochain. Cette terre est officiellement une terre Mapuche et bien sûr, toute la communauté est contre ce projet et veut laisser vierge la montagne sacrée...
Ioa dit que tous les ans une grande fête de la nature réunit pendant 2 jours 150 familles de la région. Chacun doit retourner à l'état naturel et vivre sans voiture, vélo, téléphone, lunettes et tout autre avancée portative de notre civilisation. Pendant 48 heures tous reprennent le rythme de vie ancestral. Ioa sera chef de cérémonie, qui ne s’arrêtera pas pendant ces 2 jours, les adultes ne dormiront quasiment pas mais auront de quoi tenir le choc, chaque famille doit apporter 2 gros animaux (chevaux ou vaches) comme sésame d’entrée. Ceux ci seront dégustés par l'assemblée. Les Mapuches essayent de conserver leurs traditions mais cela est de plus en plus difficile.
Les moins jeunes sont allés à Curarehue, principal village Mapuche de la région, accueillis par une procession..... de l’Eglise Evangélique. Les habitants ne sont pour la plupart, plus très typés, presque tous ont beaucoup de sang espagnol, et le musée local est beaucoup moins intéressant que le musée privé que nous avons visité hier. Nous prenons un rapide déjeuner typique à base de légumes dont beaucoup sont inconnus sur notre continent. Très bon et très diet, après la viande argentine, ce n’est pas de trop..
Nous repartons sur Pucòn, sans se tromper de sens car la frontière Argentine n’est qu’à une quinzaine de kilomètres du village. Il y a énormément de monde partout, avec la fête de l’église évangélique lundi et la toussaint mardi, il y a un pont de 4 jours. Le soleil aidant, beaucoup de chiliens en ont profité pour partir des villes, et faire un break dans cette très belle région.
Nous reformons le groupe dans la piscine chauffée de l’hôtel, très agréable sachant que demain nous redescendons plus au Sud à Puerto Varas et que la pluie est annoncée pour les deux jours que nous allons passer dans la région......mais cela sera une autre histoire.
Les photos de la journée sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/30-Octobre
samedi 29 octobre 2011
Pucòn - Chili
Pucon est une ville à 780 km au sud de Santiago, au sud-est, contre la cordillère, d’ailleurs son nom veut dit «entrée de la cordillère». C’est une station balnéaire lacustre réputée pour ses nombreux thermes et une station de ski sur les pentes du volcan Villarrica.
Mais ce qui nous importe ici, ce sont les Mapuches.
Les Mapuches vivent en Patagonie argentine et chilienne. Ils sont environ 300 000 en Argentine et plus d'un million au Chili ce qui constitue 10 % de la population actuelle de celui-ci. Aujourd'hui, la plupart des Mapuches vivent à Temuco, Santiago du Chili et le tiers vit dans les campagnes.
C'est le seul peuple originaire d'Amérique latine à avoir stopper l'expansion Inca sur son territoire, et le seul aussi qui n'a pas été vaincu par la colonisation espagnole, obligeant celle-ci à signer avec ses autorités traditionnelles des traités reconnaissant les territoires autonomes Mapuches.
Bien avant la conquête espagnole, ils eurent à se défendre de l’invasion des Incas et après l’arrivée des espagnols, la résistance fut très dure. En 1641, les espagnols n’arrivant pas à mettre en déroute ce peuple, signent un pacte, selon lequel tout le territoire au sud de la rivière Biobio appartient aux Mapuches. Et cette situation perdura jusqu’à la fin du XIX° siècle.
En 1810, l’Indépendance du Chili déclenche un formidable génocide qui fait passer la population Mapuche de 1 800 000 à 360 000 personnes en 20 ans. Les Mapuches sont alors enfermés dans des réserves et «pacifiés», leurs terres spoliées, leur culture niée, leurs traditions et leur langue interdites.
De 1870 à 1880, se firent deux expéditions génocidaires par les armées argentines et chilienne, avec comme résultat la confiscation des terres Mapuches et le meurtre de 800 000 d’entre eux. Par la suite, les miliciens et les propriétaires terriens se répartirent ces terres. En 1973, le coup d’état militaire du général Pinochet frappe, de nouveau, durement les Mapuches dont bon nombre sont alors, torturés, fusillés ou portés disparus.
En 1989, la transition démocratique n’apporte aucune amélioration spécifique à la condition de vie des Mapuches, les multinationales et les riches propriétaires chiliens, qui ont récupéré des milliers d’hectares sous Pinochet, continuent d’exploiter leurs terres spoliées et de les menacer dans leurs vies et dans leurs traditions.
En 1992, les premiers soulèvements Mapuches ont lieu, depuis, et sans que les gouvernements successifs n’apportent aucune autre réponse qu’une répression féroce, ils continuent de lutter contre la déforestation, les mégas projets de centrales hydroélectriques, la contamination de leurs sols par des décharges sauvages, les discriminations économiques, sociales et raciales dont ils sont l’objet, au quotidien.
Ils sont traités de terroristes et ils sont à ce titre plus de 200 chefs de communautés, autorités traditionnelles, mères de famille, étudiants, simple paysans, incarcérés, inculpés, torturés, ou assassinés, comme Alex Saavedra en 2002.
Demain, nous irons les trouver dans leur réserve, mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Les photos d'aujourd'hui sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/29-Octobre
Mais ce qui nous importe ici, ce sont les Mapuches.
Les Mapuches vivent en Patagonie argentine et chilienne. Ils sont environ 300 000 en Argentine et plus d'un million au Chili ce qui constitue 10 % de la population actuelle de celui-ci. Aujourd'hui, la plupart des Mapuches vivent à Temuco, Santiago du Chili et le tiers vit dans les campagnes.
C'est le seul peuple originaire d'Amérique latine à avoir stopper l'expansion Inca sur son territoire, et le seul aussi qui n'a pas été vaincu par la colonisation espagnole, obligeant celle-ci à signer avec ses autorités traditionnelles des traités reconnaissant les territoires autonomes Mapuches.
Bien avant la conquête espagnole, ils eurent à se défendre de l’invasion des Incas et après l’arrivée des espagnols, la résistance fut très dure. En 1641, les espagnols n’arrivant pas à mettre en déroute ce peuple, signent un pacte, selon lequel tout le territoire au sud de la rivière Biobio appartient aux Mapuches. Et cette situation perdura jusqu’à la fin du XIX° siècle.
En 1810, l’Indépendance du Chili déclenche un formidable génocide qui fait passer la population Mapuche de 1 800 000 à 360 000 personnes en 20 ans. Les Mapuches sont alors enfermés dans des réserves et «pacifiés», leurs terres spoliées, leur culture niée, leurs traditions et leur langue interdites.
De 1870 à 1880, se firent deux expéditions génocidaires par les armées argentines et chilienne, avec comme résultat la confiscation des terres Mapuches et le meurtre de 800 000 d’entre eux. Par la suite, les miliciens et les propriétaires terriens se répartirent ces terres. En 1973, le coup d’état militaire du général Pinochet frappe, de nouveau, durement les Mapuches dont bon nombre sont alors, torturés, fusillés ou portés disparus.
En 1989, la transition démocratique n’apporte aucune amélioration spécifique à la condition de vie des Mapuches, les multinationales et les riches propriétaires chiliens, qui ont récupéré des milliers d’hectares sous Pinochet, continuent d’exploiter leurs terres spoliées et de les menacer dans leurs vies et dans leurs traditions.
En 1992, les premiers soulèvements Mapuches ont lieu, depuis, et sans que les gouvernements successifs n’apportent aucune autre réponse qu’une répression féroce, ils continuent de lutter contre la déforestation, les mégas projets de centrales hydroélectriques, la contamination de leurs sols par des décharges sauvages, les discriminations économiques, sociales et raciales dont ils sont l’objet, au quotidien.
Ils sont traités de terroristes et ils sont à ce titre plus de 200 chefs de communautés, autorités traditionnelles, mères de famille, étudiants, simple paysans, incarcérés, inculpés, torturés, ou assassinés, comme Alex Saavedra en 2002.
Demain, nous irons les trouver dans leur réserve, mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Les photos d'aujourd'hui sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/29-Octobre
vendredi 28 octobre 2011
Musée Colchagua - Concepcion - Chili
Nous voulions partir tôt ce matin pour nous rendre au bord de l’océan Pacifique, à Concepcion, mais c’était sans compter sur le museo Colchagua à Santa Cruz.
Ce musée privé, excusez du peu, est immense et très intéressant. M. Cardoen a repris la collection de son père et a continué d’acheter des pièces uniques. Tout est bien exposé, bien éclairé et il faudrait trois jours pour le visiter comme il se doit. Une séance vidéo nous fait saliver en guise d’apéritif, ensuite on pénètre dans 4 000 m2 d’exposition où nous attendent 70 000 pièces d’une grande beauté !!!!
La salle paléontologique montre de magnifiques fossiles et une incroyable mâchoire (3 m. de haut) d’un immense requin, qui faisait 23 m. de long, et se nourrissait avec ses 5 rangées de dents, de loups de mer, de baleines et d’orques... Effrayant ! Des centaines d’ambres toutes aussi belles les unes que les autres et toutes aussi grosses sont présentées sous des loupes pour mieux les apprécier. Un squelette de l'ancêtre du cheval et un de l’immense ours avec une queue que nous avions vu en photo à Puerto Natales. Un squelette de tigre à dents de sabre nous fait sursauter, car sa vitrine s’allume à notre approche. «Le petit tigrounet à grandes quenottes».
La salle précolombienne est extraordinaire, on a retrouvé des poteries plus belles qu’au musée de Lima (Pérou), des crânes trépanés, une tête réduite d’un missionnaire dans un superbe état de conservation, des habits cérémoniels et une momie.
Nous continuons dans la partie coloniale, avec les conquistadors en habits, leurs meubles, leurs fusils, leurs documents officiels, puis la colonisation et toute la partie liturgique digne d’une cathédrale. Des photos des anciennes tribus indigènes australes, qui ont été toutes anéanties, nous montrent une peuplade soumise aux premiers blancs qu’ils vénéraient. Ils ont été tués sur place, parqués dans des réserves insalubres et volontairement rendus alcooliques. Avant l’arrivée des blancs, les hommes étaient nus, les pieds dans la neige, ou le corps entièrement peint en rayures blanches et noires pour les cérémonies.
Des centaines de soldats de plomb sur des maquettes, représentent les guerres d’indépendance et de la république. De magnifiques bureaux et écritoires des généraux avec les écrits historiques.
Puis, la salle moderne expose des anciennes machines à écrire, téléphones, tourne-disques, radios, imprimeries, machines à laver, sorbetières, machine à pop-corn etc... Les modèles les plus extraordinaires ont été sélectionnés, nous ne sommes pas aux puces, tout est dans un parfait état.
La salle far-West surprend avec des énormes éperons qui devaient blesser et tuer les chevaux. Une belle collection d’étriers en bois, des ponchos, une vingtaine de carrioles à faire pâlir nos amis helvétiques, grands spécialistes de ce genre d’attelage. Un spacieux cortège funèbre digne du carrosse de Cendrillon.
La salle d’armes regroupe une impressionnante collection qui va des couteaux en os, ivoire, ambres ou sculptés par les japonais, aux pistolets tous différents, de une à 6 balles, aux fusils de toutes les époques, jusqu’au canon. Un samouraï dans sa tenue guerrière nous fascine.
Nous prenons le soleil où chars à foin, machines à vapeur, pressoirs sont exposés à côté d’une gare reconstituée (chef de gare et bureau) avec une locomotive et son wagon-couchette dans lequel on peut monter !!
La salle des joyaux des Andes est toute noire avec ses vitrines éclairées, remplies d’or et d’argent sculptés. Des pectoraux, des boucles d’oreilles d’une grosseur inimaginable, des parures entières, des animaux miniatures en or, des pierres précieuses en tous genres ou encore l’habit et la parure d’un chef inca intact. Cette visite s’impose pour ceux qui aimeraient se lancer dans la bijouterie.
Une salle est consacrée à Darwin et à ses expéditions. Un mammouth (Mani) grandeur nature est piégé dans les sables mouvants par cinq courageux hommes préhistoriques.
Nous choisissons une voiture, parmi les ford T, les MG, les Chevrolet Bel Air, et autres bolides, toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres. Une formule Indy rappelle qu’Edouardo Salazar, pilote chilien, a eu son heure de gloire en formule 1.
Le temps nous presse nous sommes obligés de passer rapidement devant tous ces trésors, nous pensons avoir terminé, mais une dernière salle avant la sortie, est consacrée aux 33 mineurs qui sont restés bloqués au fond d’une mine 69 jours.
Des pièces uniques : le tableau de présence avec ses petits volets rouges ou verts devant leurs noms, les messages des mineurs et des familles dans les petits tubes en plastique acheminés par les conduits, une reconstitution de leur refuge, le téléphone spécifique qui leur a permis de communiquer, et la fameuse fusée qui les a sortis de l’enfer. Tout cela avec photos grandeur nature, maquette du camp Espéranza, diffusion de toutes les images, dont bien sûr les plus émouvantes, les retrouvailles. Nous sommes émus et chamboulés.
Nous quittons Santa Cruz à 16 h, ravis de notre hébergement dans les vignes, de cette belle région viticole et de son musée, qui mérite à lui seul la visite.
L’autoroute est très fréquentée, camions, voitures, tracteurs, vélos... on double à droite, il faut beaucoup d’attention. La voie d’urgence est utilisée pour les pauses pipi, les arrêts de cars, les poules, ou pour vendre des gros poissons accrochés à des cannes à pêche... Des piétons avec enfants marchent et traversent les quatre voies sans arrêt, d’autres font même du stop....
Les vignes encore sur quelques kilomètres, puis des champs préparés pour la culture, (nous vous rappelons que nous sommes au printemps), et des plantations d’arbres.
Nous arrivons à Concepcion, que nous visiterons demain, mais cela sera une autre histoire.
Dans l'hôtel, un serveur passe avec une petite bouteille de champagne et 2 coupes, Isa lui dit "Gracias" et le serveur explique que c'est pour des mariés. Denis surenchérit en disant que nous aussi on est mariés et donne le n° de notre chambre. Joueur le serveur nous apporte tout sourire, le même plateau quelques minutes après "it's a gift". Parfait pour fêter ensemble, nos trois mois de voyage.
Regardez nos photos qui ont été prises à la dérobée dans le musée, sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/28-Octobre
Ce musée privé, excusez du peu, est immense et très intéressant. M. Cardoen a repris la collection de son père et a continué d’acheter des pièces uniques. Tout est bien exposé, bien éclairé et il faudrait trois jours pour le visiter comme il se doit. Une séance vidéo nous fait saliver en guise d’apéritif, ensuite on pénètre dans 4 000 m2 d’exposition où nous attendent 70 000 pièces d’une grande beauté !!!!
La salle paléontologique montre de magnifiques fossiles et une incroyable mâchoire (3 m. de haut) d’un immense requin, qui faisait 23 m. de long, et se nourrissait avec ses 5 rangées de dents, de loups de mer, de baleines et d’orques... Effrayant ! Des centaines d’ambres toutes aussi belles les unes que les autres et toutes aussi grosses sont présentées sous des loupes pour mieux les apprécier. Un squelette de l'ancêtre du cheval et un de l’immense ours avec une queue que nous avions vu en photo à Puerto Natales. Un squelette de tigre à dents de sabre nous fait sursauter, car sa vitrine s’allume à notre approche. «Le petit tigrounet à grandes quenottes».
La salle précolombienne est extraordinaire, on a retrouvé des poteries plus belles qu’au musée de Lima (Pérou), des crânes trépanés, une tête réduite d’un missionnaire dans un superbe état de conservation, des habits cérémoniels et une momie.
Nous continuons dans la partie coloniale, avec les conquistadors en habits, leurs meubles, leurs fusils, leurs documents officiels, puis la colonisation et toute la partie liturgique digne d’une cathédrale. Des photos des anciennes tribus indigènes australes, qui ont été toutes anéanties, nous montrent une peuplade soumise aux premiers blancs qu’ils vénéraient. Ils ont été tués sur place, parqués dans des réserves insalubres et volontairement rendus alcooliques. Avant l’arrivée des blancs, les hommes étaient nus, les pieds dans la neige, ou le corps entièrement peint en rayures blanches et noires pour les cérémonies.
Des centaines de soldats de plomb sur des maquettes, représentent les guerres d’indépendance et de la république. De magnifiques bureaux et écritoires des généraux avec les écrits historiques.
Puis, la salle moderne expose des anciennes machines à écrire, téléphones, tourne-disques, radios, imprimeries, machines à laver, sorbetières, machine à pop-corn etc... Les modèles les plus extraordinaires ont été sélectionnés, nous ne sommes pas aux puces, tout est dans un parfait état.
La salle far-West surprend avec des énormes éperons qui devaient blesser et tuer les chevaux. Une belle collection d’étriers en bois, des ponchos, une vingtaine de carrioles à faire pâlir nos amis helvétiques, grands spécialistes de ce genre d’attelage. Un spacieux cortège funèbre digne du carrosse de Cendrillon.
La salle d’armes regroupe une impressionnante collection qui va des couteaux en os, ivoire, ambres ou sculptés par les japonais, aux pistolets tous différents, de une à 6 balles, aux fusils de toutes les époques, jusqu’au canon. Un samouraï dans sa tenue guerrière nous fascine.
Nous prenons le soleil où chars à foin, machines à vapeur, pressoirs sont exposés à côté d’une gare reconstituée (chef de gare et bureau) avec une locomotive et son wagon-couchette dans lequel on peut monter !!
La salle des joyaux des Andes est toute noire avec ses vitrines éclairées, remplies d’or et d’argent sculptés. Des pectoraux, des boucles d’oreilles d’une grosseur inimaginable, des parures entières, des animaux miniatures en or, des pierres précieuses en tous genres ou encore l’habit et la parure d’un chef inca intact. Cette visite s’impose pour ceux qui aimeraient se lancer dans la bijouterie.
Une salle est consacrée à Darwin et à ses expéditions. Un mammouth (Mani) grandeur nature est piégé dans les sables mouvants par cinq courageux hommes préhistoriques.
Nous choisissons une voiture, parmi les ford T, les MG, les Chevrolet Bel Air, et autres bolides, toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres. Une formule Indy rappelle qu’Edouardo Salazar, pilote chilien, a eu son heure de gloire en formule 1.
Le temps nous presse nous sommes obligés de passer rapidement devant tous ces trésors, nous pensons avoir terminé, mais une dernière salle avant la sortie, est consacrée aux 33 mineurs qui sont restés bloqués au fond d’une mine 69 jours.
Des pièces uniques : le tableau de présence avec ses petits volets rouges ou verts devant leurs noms, les messages des mineurs et des familles dans les petits tubes en plastique acheminés par les conduits, une reconstitution de leur refuge, le téléphone spécifique qui leur a permis de communiquer, et la fameuse fusée qui les a sortis de l’enfer. Tout cela avec photos grandeur nature, maquette du camp Espéranza, diffusion de toutes les images, dont bien sûr les plus émouvantes, les retrouvailles. Nous sommes émus et chamboulés.
Nous quittons Santa Cruz à 16 h, ravis de notre hébergement dans les vignes, de cette belle région viticole et de son musée, qui mérite à lui seul la visite.
L’autoroute est très fréquentée, camions, voitures, tracteurs, vélos... on double à droite, il faut beaucoup d’attention. La voie d’urgence est utilisée pour les pauses pipi, les arrêts de cars, les poules, ou pour vendre des gros poissons accrochés à des cannes à pêche... Des piétons avec enfants marchent et traversent les quatre voies sans arrêt, d’autres font même du stop....
Les vignes encore sur quelques kilomètres, puis des champs préparés pour la culture, (nous vous rappelons que nous sommes au printemps), et des plantations d’arbres.
Nous arrivons à Concepcion, que nous visiterons demain, mais cela sera une autre histoire.
Dans l'hôtel, un serveur passe avec une petite bouteille de champagne et 2 coupes, Isa lui dit "Gracias" et le serveur explique que c'est pour des mariés. Denis surenchérit en disant que nous aussi on est mariés et donne le n° de notre chambre. Joueur le serveur nous apporte tout sourire, le même plateau quelques minutes après "it's a gift". Parfait pour fêter ensemble, nos trois mois de voyage.
Regardez nos photos qui ont été prises à la dérobée dans le musée, sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/28-Octobre
jeudi 27 octobre 2011
Santa Cruz - Chili
Nous sommes dans la vallée de Colchagua qui assure la production de vins parmi les meilleurs du Chili, à 150 km au sud de Santiago. 20 000 hectares qui représentent 20 % des vignobles du pays connus pour la qualité de leurs domaines.
Nous avons visité le chais de Laura Hartwig,petite propriété sur 80 hectares, et dégusté ses vins aux cépages Cabernet Sauvignon, Chardonnet, Merlot mais également le cépage Carménère, exclusivement chilien. Ces ceps originaires de France ont été plantés au début au début xx° siècle. Le phylloxéra ayant ensuite détruit les souches françaises, ce cépage a quasiment disparu d’Europe. Dommage car il est très bon ! Ils exportent beaucoup en Chine, dans toute l'Asie, au Canada et en Russie.
Pendant que nous dégustons, le propriétaire monté sur un magnifique cheval noir, en parfaite tenue anglaise, joue au polo avec un ami, sur le terrain de sport bordé par les vignes, en toute simplicité....
Notre hôtel est dans le vignoble, il fait 23° et on revit ! Nous avions froid depuis la Péninsule de Valdès, toujours habillés comme des oignons, et nous apprécions d’être en tee-shirts.
Ce matin, nous avons troqué l’Airbus contre une chevrolet qui,elle, ne craint pas les cendres du volcan. Nous quittons Santiago, très perturbée par les manifestations qui ont lieu depuis plusieurs semaines, des revendications d’étudiants pour l’accès gratuit aux universités, mais qui ont amené beaucoup de casseurs. Des barrières sont installées de partout, des banderoles et des tags flottent sur les universités.
Des hommes font la manche aux feux rouges, en jouant de la trompette ou en faisant des acrobaties. Superbidon pour un fabriquant de bidons, Superpollo pour le poulet, Supercerdo pour le porc, ou Agrosuper, la mode des «super» perdure ici. De gros camions de primeurs croulant sous leur chargement de légumes, partent ravitaillés le sud.
Au dessus de l'autoroute, des avions de voltige vrillent, piquent, montent, lâchant leur panache de fumée blanche. Un peu plus loin, une immense aire d'autoroute avec un casino, oui un casino de jeux. Aux péages, une vingtaine de vendeurs proposent aux voitures des journaux, boissons fraîches, cacahuètes, biscuits, et autres....
Sur l'autoroute, il n’est pas rare de voir, des vélos et des piétons qui marchent le long de la route ou qui traversent les quatre voies, ou des chiens....
On aperçoit les premières vignes, on prend la route des vins, pour découvrir qu’il y a aussi beaucoup d’arbres fruitiers. Les récoltes doivent être abondantes car il y a de grands entrepôts de palettes et de caisses en plastique blanc. Des marques connues apparaissent sur des grandes usines au design moderne, entourées de pelouses et de compositions fleuries, Delmonte, Dôle....
On peut acheter au bord de la route, des pera (poire) manzana (pommes) des naranja (orange) des kiwis, des mandarina, des frutillas (fraise), des franbuesa (framboises) et des légumes, des zapallos, des tomates, des cebollas (oignons) ....
La route est belle, bordée de palmiers et de rosiers qui croulent sous le poids de leurs fleurs tombant sur le goudron, des arums et de fins iris jaunes poussent dans les fossés. De nombreux drapeaux chiliens sont dressés dans les jardins, les maisons sont entourées de patios où plantes vertes, salons et hamacs sont disposés.
La vie doit être agréable ici, la météo clémente et l’activité économique florissante.
Nous partons demain pour la côte du Pacifique, mais, vous le savez déjà, cela sera une autre histoire.
Nos photos accessibles sur :http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/27-Octobre
Nous avons visité le chais de Laura Hartwig,petite propriété sur 80 hectares, et dégusté ses vins aux cépages Cabernet Sauvignon, Chardonnet, Merlot mais également le cépage Carménère, exclusivement chilien. Ces ceps originaires de France ont été plantés au début au début xx° siècle. Le phylloxéra ayant ensuite détruit les souches françaises, ce cépage a quasiment disparu d’Europe. Dommage car il est très bon ! Ils exportent beaucoup en Chine, dans toute l'Asie, au Canada et en Russie.
Pendant que nous dégustons, le propriétaire monté sur un magnifique cheval noir, en parfaite tenue anglaise, joue au polo avec un ami, sur le terrain de sport bordé par les vignes, en toute simplicité....
Notre hôtel est dans le vignoble, il fait 23° et on revit ! Nous avions froid depuis la Péninsule de Valdès, toujours habillés comme des oignons, et nous apprécions d’être en tee-shirts.
Ce matin, nous avons troqué l’Airbus contre une chevrolet qui,elle, ne craint pas les cendres du volcan. Nous quittons Santiago, très perturbée par les manifestations qui ont lieu depuis plusieurs semaines, des revendications d’étudiants pour l’accès gratuit aux universités, mais qui ont amené beaucoup de casseurs. Des barrières sont installées de partout, des banderoles et des tags flottent sur les universités.
Des hommes font la manche aux feux rouges, en jouant de la trompette ou en faisant des acrobaties. Superbidon pour un fabriquant de bidons, Superpollo pour le poulet, Supercerdo pour le porc, ou Agrosuper, la mode des «super» perdure ici. De gros camions de primeurs croulant sous leur chargement de légumes, partent ravitaillés le sud.
Au dessus de l'autoroute, des avions de voltige vrillent, piquent, montent, lâchant leur panache de fumée blanche. Un peu plus loin, une immense aire d'autoroute avec un casino, oui un casino de jeux. Aux péages, une vingtaine de vendeurs proposent aux voitures des journaux, boissons fraîches, cacahuètes, biscuits, et autres....
Sur l'autoroute, il n’est pas rare de voir, des vélos et des piétons qui marchent le long de la route ou qui traversent les quatre voies, ou des chiens....
On aperçoit les premières vignes, on prend la route des vins, pour découvrir qu’il y a aussi beaucoup d’arbres fruitiers. Les récoltes doivent être abondantes car il y a de grands entrepôts de palettes et de caisses en plastique blanc. Des marques connues apparaissent sur des grandes usines au design moderne, entourées de pelouses et de compositions fleuries, Delmonte, Dôle....
On peut acheter au bord de la route, des pera (poire) manzana (pommes) des naranja (orange) des kiwis, des mandarina, des frutillas (fraise), des franbuesa (framboises) et des légumes, des zapallos, des tomates, des cebollas (oignons) ....
La route est belle, bordée de palmiers et de rosiers qui croulent sous le poids de leurs fleurs tombant sur le goudron, des arums et de fins iris jaunes poussent dans les fossés. De nombreux drapeaux chiliens sont dressés dans les jardins, les maisons sont entourées de patios où plantes vertes, salons et hamacs sont disposés.
La vie doit être agréable ici, la météo clémente et l’activité économique florissante.
Nous partons demain pour la côte du Pacifique, mais, vous le savez déjà, cela sera une autre histoire.
Nos photos accessibles sur :http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/27-Octobre
mercredi 26 octobre 2011
Les péripéties d’un volcan - 2° épisode et fin - Santiago du Chili
La matinée a été consacrée a attendre la réunion de midi, qui n’a absolument rien donné. La compagnie Lan nous avise que tous ses vols en direction de Puerto Montt sont annulés aujourd’hui. Il nous change d’hôtel pour en trouver un avec restaurant. Nous n’avons pas gagné au change...... Et nous demande de rester à disposition (c’est-à-dire de ne pas sortir de l’hôtel !!) jusqu’à la réunion de 18 h. Et cette réunion n’a absolument rien donné non plus, aucun vol pour demain, jeudi.
Avec notre correspondant chilien, nous modifions le programme de notre voyage. Nous devions remonter de Puerto Montt jusqu’à Santiago et bien nous descendrons de Santiago jusqu’à Puerto Montt !! Et au vu de tous les problèmes aériens, nous réservons un retour Puerto Montt/Valparaiso, par car (13 heures). Puis nous prendrons un autre car pour aller jusqu'à Santiago, afin de prendre notre vol en direction de l'Isle de Pâques.
La compagnie aérienne ne nous concède rien.
Ce soir, après la réunion, nous jouons les rebelles à refuser le diner de la compagnie et nous partons nous promener. Marcher nous a d’abord fait beaucoup de bien après cette journée cloitrée et nous dinons dans un restaurant charmant, avec de la musique soul.
Demain, départ pour Santa Cruz et ses vins, mais cela sera une autre histoire.
Les photos de la soirée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/26-Octobre
Avec notre correspondant chilien, nous modifions le programme de notre voyage. Nous devions remonter de Puerto Montt jusqu’à Santiago et bien nous descendrons de Santiago jusqu’à Puerto Montt !! Et au vu de tous les problèmes aériens, nous réservons un retour Puerto Montt/Valparaiso, par car (13 heures). Puis nous prendrons un autre car pour aller jusqu'à Santiago, afin de prendre notre vol en direction de l'Isle de Pâques.
La compagnie aérienne ne nous concède rien.
Ce soir, après la réunion, nous jouons les rebelles à refuser le diner de la compagnie et nous partons nous promener. Marcher nous a d’abord fait beaucoup de bien après cette journée cloitrée et nous dinons dans un restaurant charmant, avec de la musique soul.
Demain, départ pour Santa Cruz et ses vins, mais cela sera une autre histoire.
Les photos de la soirée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/26-Octobre
mardi 25 octobre 2011
Les péripéties d'un volcan - 1° épisode - Santiago du Chili
Nous quittons Puerto Natales en car, direction sud, pour prendre un avion à Punta Arenas afin de rejoindre Puerto Montt au nord.
Mais au moment d’atterrir, en pleine approche, nous sentons l’avion remonter d’un seul coup !! Le commandant explique qu’il n’a pas l’autorisation d’atterrir à Puerto Montt, du fait des cendres du fameux volcan Puyehue à l’est de Puerto Montt (1ère éruption de cette année, le 10 juin 2011 avec une colonne de 10 km de haut)!!!! et nous voilà partis pour Santiago !!!!!!
Nous devions louer une voiture à Puerto Montt et remonter à Santiago en onze jours !!!
Nous sommes pris en charge par la compagnie aérienne Lan, on nous offre un hamburger-frites-pepsi digne d’un film sur la mal bouffe, et on nous installe dans un hôtel (assez bien au demeurant), en attendant les nouvelles consignes !!!!!
A suivre.....
Les photos d'aujourd'hui (oui il n'y en a que 2) sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/25-Octobre
lundi 24 octobre 2011
Puerto Natales - Chili
Nous quittons le Parc Paine un peu déçus, par les conditions météo, mais bon nous le savions, la Patagonie n’est pas St Tropez.....
Nous avons droit entre 2 gouttes à quelques rayons de soleil avec de magnifiques paysages, les Andes patagoniennes, les glaciers, les multiples lacs et rivières nous font penser aux paysages du Canada. La terre joue avec l’eau et parfois nous ne savons pas très bien où nous sommes.
Nous quittons la piste pour arriver à Puerto Natales, au bout de nulle part. Fondée en 1911, cette jeune centenaire sort à peine de son hibernation, et l’animation n’est pas à son comble. Au départ, son activité principale était le conditionnement de la viande et de la laine produites dans les estancias du Sud Chili, avec le conditionnement des produits de la pêche. Malgré une navigation tortueuse et délicate, elle est le seul port qui donne accès au Pacifique. Après une époque glorieuse, avant la deuxième guerre mondiale, le déclin a été rapide avec la concurrence de sa nouvelle rivale (Punta Arenas) encore plus au Sud mais avec une navigation plus facile, et le développement de nouvelles méthodes de conservation de la viande. Il reste de ce temps, des vestiges industriels, et des bateaux par dizaine à l’abandon.
La pêche continue mais aucun produit n’est plus conditionné ici, les bateaux usines étant plus pratiques. Le tourisme aujourd’hui est la seule activité qui fait réellement vivre la région, et les investissements dans les infrastructures hôtelières sont nombreux (n’est ce pas Mr CAPELLE??). La principale friche industrielle va bientôt devenir un hôtel 4 étoiles....le phare lui même n’a pas échappé à la ruée touristique. Attention quand même à ne pas bâtir trop haut, ici c’est le vent qui commande et pas les promoteurs.... le plus grand «building» a 3 étages et tout est savamment calculé en fonction du vent.
Les maisons traditionnelles sont en rez de chaussée, souvent construites en tôles, peintes avec des couleurs vives, certaines rues nous font penser à la Boca à Buenos Aeres (avec moins de couleurs). De loin, la ville fait penser à un puzzle de petites pièces de couleurs différentes
Sur le ponton, nous avons du mal à nous tenir debout alors qu’un pêcheur est là tranquillement à surveiller son fil, les mains nues en plein vent, nous n’avons pas tous la même morphologie. A deux pas du rivage, un lièvre bondit juste devant nous saluant au passage, un couple de cygnes à col noir, cousins austraux de nos célèbres palmipèdes.
Demain, bus jusqu’à Punta Arenas pour sauter dans un avion pour Puerto Montt, si les cendres du volcan nous laissent monter jusque là (à mi distance entre ici et Santiago) mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Nos photos du jour sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/24-Octobre
Pour nos petites princesses et nos petits princes, nous avons re-créé une galerie Poissonade qui sera mis à jour régulièrement : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/Poissonade
Nous avons droit entre 2 gouttes à quelques rayons de soleil avec de magnifiques paysages, les Andes patagoniennes, les glaciers, les multiples lacs et rivières nous font penser aux paysages du Canada. La terre joue avec l’eau et parfois nous ne savons pas très bien où nous sommes.
Nous quittons la piste pour arriver à Puerto Natales, au bout de nulle part. Fondée en 1911, cette jeune centenaire sort à peine de son hibernation, et l’animation n’est pas à son comble. Au départ, son activité principale était le conditionnement de la viande et de la laine produites dans les estancias du Sud Chili, avec le conditionnement des produits de la pêche. Malgré une navigation tortueuse et délicate, elle est le seul port qui donne accès au Pacifique. Après une époque glorieuse, avant la deuxième guerre mondiale, le déclin a été rapide avec la concurrence de sa nouvelle rivale (Punta Arenas) encore plus au Sud mais avec une navigation plus facile, et le développement de nouvelles méthodes de conservation de la viande. Il reste de ce temps, des vestiges industriels, et des bateaux par dizaine à l’abandon.
La pêche continue mais aucun produit n’est plus conditionné ici, les bateaux usines étant plus pratiques. Le tourisme aujourd’hui est la seule activité qui fait réellement vivre la région, et les investissements dans les infrastructures hôtelières sont nombreux (n’est ce pas Mr CAPELLE??). La principale friche industrielle va bientôt devenir un hôtel 4 étoiles....le phare lui même n’a pas échappé à la ruée touristique. Attention quand même à ne pas bâtir trop haut, ici c’est le vent qui commande et pas les promoteurs.... le plus grand «building» a 3 étages et tout est savamment calculé en fonction du vent.
Les maisons traditionnelles sont en rez de chaussée, souvent construites en tôles, peintes avec des couleurs vives, certaines rues nous font penser à la Boca à Buenos Aeres (avec moins de couleurs). De loin, la ville fait penser à un puzzle de petites pièces de couleurs différentes
Sur le ponton, nous avons du mal à nous tenir debout alors qu’un pêcheur est là tranquillement à surveiller son fil, les mains nues en plein vent, nous n’avons pas tous la même morphologie. A deux pas du rivage, un lièvre bondit juste devant nous saluant au passage, un couple de cygnes à col noir, cousins austraux de nos célèbres palmipèdes.
Demain, bus jusqu’à Punta Arenas pour sauter dans un avion pour Puerto Montt, si les cendres du volcan nous laissent monter jusque là (à mi distance entre ici et Santiago) mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Nos photos du jour sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/24-Octobre
Pour nos petites princesses et nos petits princes, nous avons re-créé une galerie Poissonade qui sera mis à jour régulièrement : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/Poissonade
dimanche 23 octobre 2011
Lago Grey - Parc Torres del Paine - Chili
Réveil en chanson pour Viviane, un an de plus n’a pas l’air de la fatiguer !!
Le vent s’est levé avant nous, pourtant il a dû se coucher tard, on l’a entendu toute la nuit. On nous précise que le vent ne souffle si fort que pendant deux mois au printemps, puis plus doucement l’été et presque plus en hiver. Et bien tant pis, on reviendra pour voir !!!
La vue est toujours aussi belle de nos chambres, les énormes icebergs bleus échoués sur la plage grise ont changé depuis hier, ils fondent et se tournent suivant leur masse. Un brin de soleil ne serait pas de trop.
Promenade matinale pour Denis et geek pour les filles, car nous avons des soucis avec notre hébergeur de blog, Blogger. Nous éditons en aveugle, on ne peut plus visualiser les messages préparés.
Nous devons partir pour la navigation sur le lac grey à 14H30, Viviane accompagne Isabelle pour rester à la base et continuer le travail sur Blogger. La pluie redouble quand nous partons avec Camille pour l’expédition. Il y a une marche d’un quart d’heure pour atteindre l’embarcadère et nous arrivons trempés malgré les quelques couches successives que nous avons revêtues. En plus, l’eau du lac est basse à cette saison et nous embarquons d’abord dans une barque qui nous emmène au bateau en eaux plus profondes, attention à ne pas tomber dedans, elle est à 2° aujourd’hui......Nous avons 3/4 d’heure pour nous réchauffer et ce ne pas la vue des icebergs qui y contribue beaucoup.
A l'approche du glacier, un couple de condor nous offre un ballet aérien spectaculaire avec relève de la garde....... du nid en pleine falaise, superbe! Le glacier a tellement reculé qu’il faut aller tout au fond du fjord pour trouver le front de glace, divisé en 3 parties alors que sur notre carte il n’en a que 2, Le capitaine confirme qu’il a perdu 3 km en 10 ans et que le phénomène a tendance à s’accélérer. Les collines noires qui plongent maintenant dans le lac témoignent du temps récent où elles étaient sous la glace.
Celle-ci est très belle et étonnamment bleue par endroit, sa hauteur ne dépasse pas 30 mètres au dessus de la surface et nous pouvons nous approcher très près. Le glacier GREY, long de 25 kms rejoint un immense champ de glace situé à cheval sur les andes et qui se termine par le Perito Moreno côté Argentin. Il y a ainsi plus de 300 kms de glace sans interruption qui représente, dixit le capitaine, une des plus importantes réserves d'eau douce de la planète. Il fait très froid et nous apprécions le whisky offert à bord comme antigel....efficace, même s’il est servi avec des......glaçons fraichement péchés sur place.
Au retour, le navire slalome dans un «champ» d’iceberg, et de temps en temps, on entend un gros boum contre la coque, Titanesque...... Nous voyons un peu de ciel bleu, un arc en ciel, et la glace prend de suite des reflets superbes. Mais rassurez vous, la pluie recommence dés que nous montons dans la barque de retour....
Le soir, à l'abri, Viviane profite du dessert pour souffler officiellement ses bougies et entrer dignement dans l’âge adulte.
Demain cap encore plus au Sud vers Puerto Natales, mais cela sera une autre histoire.
Si vous vous apercevez que quelque chose ne va pas dans le fonctionnement du blog, pouvez-vous nous le dire soit sur Commentaire, soit sur notre adresse e-mail. Merci d’avance.
La mauvaise qualité de la wi-fi ne nous permet pas de mettre nos photos sur la galerie. il faudra être patient, nous vous préviendrons de leur mise en ligne.
Nous en profitions pour vous remercier de votre fidélité, les statistiques de notre blog nous montrent que vous êtes toujours aussi nombreux à nous suivre. Nous sommes ravis de partager cette année avec vous tous.
Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/23-Octobre
Le vent s’est levé avant nous, pourtant il a dû se coucher tard, on l’a entendu toute la nuit. On nous précise que le vent ne souffle si fort que pendant deux mois au printemps, puis plus doucement l’été et presque plus en hiver. Et bien tant pis, on reviendra pour voir !!!
La vue est toujours aussi belle de nos chambres, les énormes icebergs bleus échoués sur la plage grise ont changé depuis hier, ils fondent et se tournent suivant leur masse. Un brin de soleil ne serait pas de trop.
Promenade matinale pour Denis et geek pour les filles, car nous avons des soucis avec notre hébergeur de blog, Blogger. Nous éditons en aveugle, on ne peut plus visualiser les messages préparés.
Nous devons partir pour la navigation sur le lac grey à 14H30, Viviane accompagne Isabelle pour rester à la base et continuer le travail sur Blogger. La pluie redouble quand nous partons avec Camille pour l’expédition. Il y a une marche d’un quart d’heure pour atteindre l’embarcadère et nous arrivons trempés malgré les quelques couches successives que nous avons revêtues. En plus, l’eau du lac est basse à cette saison et nous embarquons d’abord dans une barque qui nous emmène au bateau en eaux plus profondes, attention à ne pas tomber dedans, elle est à 2° aujourd’hui......Nous avons 3/4 d’heure pour nous réchauffer et ce ne pas la vue des icebergs qui y contribue beaucoup.
A l'approche du glacier, un couple de condor nous offre un ballet aérien spectaculaire avec relève de la garde....... du nid en pleine falaise, superbe! Le glacier a tellement reculé qu’il faut aller tout au fond du fjord pour trouver le front de glace, divisé en 3 parties alors que sur notre carte il n’en a que 2, Le capitaine confirme qu’il a perdu 3 km en 10 ans et que le phénomène a tendance à s’accélérer. Les collines noires qui plongent maintenant dans le lac témoignent du temps récent où elles étaient sous la glace.
Celle-ci est très belle et étonnamment bleue par endroit, sa hauteur ne dépasse pas 30 mètres au dessus de la surface et nous pouvons nous approcher très près. Le glacier GREY, long de 25 kms rejoint un immense champ de glace situé à cheval sur les andes et qui se termine par le Perito Moreno côté Argentin. Il y a ainsi plus de 300 kms de glace sans interruption qui représente, dixit le capitaine, une des plus importantes réserves d'eau douce de la planète. Il fait très froid et nous apprécions le whisky offert à bord comme antigel....efficace, même s’il est servi avec des......glaçons fraichement péchés sur place.
Au retour, le navire slalome dans un «champ» d’iceberg, et de temps en temps, on entend un gros boum contre la coque, Titanesque...... Nous voyons un peu de ciel bleu, un arc en ciel, et la glace prend de suite des reflets superbes. Mais rassurez vous, la pluie recommence dés que nous montons dans la barque de retour....
Le soir, à l'abri, Viviane profite du dessert pour souffler officiellement ses bougies et entrer dignement dans l’âge adulte.
Demain cap encore plus au Sud vers Puerto Natales, mais cela sera une autre histoire.
Si vous vous apercevez que quelque chose ne va pas dans le fonctionnement du blog, pouvez-vous nous le dire soit sur Commentaire, soit sur notre adresse e-mail. Merci d’avance.
La mauvaise qualité de la wi-fi ne nous permet pas de mettre nos photos sur la galerie. il faudra être patient, nous vous préviendrons de leur mise en ligne.
Nous en profitions pour vous remercier de votre fidélité, les statistiques de notre blog nous montrent que vous êtes toujours aussi nombreux à nous suivre. Nous sommes ravis de partager cette année avec vous tous.
Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/23-Octobre
samedi 22 octobre 2011
18 ans au bout du monde
Viviane aura 18 ans
le 23 octobre !!
Vos messages seront
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ou sur Facebook.
Merci à tous pour vos messages !
Je vous envoie plein de bisous :)
Viviane.
Parc national Torres del Paine - Chili
Le Parc National Torres del Paine est somptueux, sommets enneigés, milliers d’hectares de prairies, cascades, cours d’eau et ruisseaux, petits ponts en bois, corrals à bétail en branches mortes. En 2005, un incendie a ravagé 15 000 hectares.... Il reste maintenant plein de bois mort sur toutes les collines.
Ce matin à notre réveil, deux renards se faisait attaquer par des petits échassiers. Leurs oeufs dans leurs nids installés sous le toit de l’hôtel, attirent ces gourmands. Ils volent en piqué en visant la tête, et les renards s’accroupissent à chaque passage. Ils étaient sous la fenêtre à dix mètres de nous, et la veille au même endroit, un lièvre se promenait.
160 chevaux, ce n’est pas rien, mais pour les filles, deux on suffit à leur faire passer une agréable matinée, trot et surtout galop avec Sarida et Temporada (saison).
Les moins jeunes se promènent sur un chemin, un pont en bois enjambe une rivière. Un panneau prévient «2 personnes maxi» !!! Effectivement, même seul, ça bouge beaucoup, il aurait pu être utilisé par Indiana Jones.
Nous changeons d’auberge, en roulant pendant deux heures, a travers les lacs. Ils sont très nombreux, petits et grands, et de toutes les couleurs, gris, bleu ciel, bleu turquoise. Aucun n’est transparent, et aucun nous permet de faire des photos avec reflets, car le vent trouble leur surface. Sur tous leurs rivages, des guanacos se promènent, traversant la piste au rythme d’un sénateur, ou se rapprochant de leurs petits, sans être effarouchés. Des superbes ibis, jaunes et noirs, s’envolent devant la voiture, et des rapaces tournent au dessus des montagnes.
Nous arrivons à notre nouvel hôtel, construit sur une rive du lac grey. La vue de nos chambres est superbe, des énormes icebergs sont échoués sur la plage, au loin le glacier tombe dans le lac. Nous désirons nous promener sur la plage, mais c’était sans compter sur le vent. Des bourrasques terribles nous empêchent de marcher, et nous jettent à terre (oui, je sais, vous riez à chaque fois, mais c’est vrai!!!!!). Nous retournons dans nos chambres, et cette fois, nous redoutons que notre cabane sur pilotis s’envole. C’est effrayant !!!! Pour les autochtones, c’est un vent normal pour la saison (le printemps pour ceux qui auraient oublié), pour nous, c’est une énorme tempête.
Denis trouve un chemin pour arriver sur la plage sans trop de vent et là, à peine arrivé, le principal iceberg de la plage se met à bouger sur lui même et la partie immergée jusqu’alors se retrouve à l’air libre, grandiose ....
Le vent sur la plage est terrible, il est presque impossible de se tenir droit et encore plus difficile de cadrer une photo, c’est sur, nous nous souviendrons de la Patagonie.
Demain, navigation sur le lac jusqu’au glacier, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/22-Octobre
Ce matin à notre réveil, deux renards se faisait attaquer par des petits échassiers. Leurs oeufs dans leurs nids installés sous le toit de l’hôtel, attirent ces gourmands. Ils volent en piqué en visant la tête, et les renards s’accroupissent à chaque passage. Ils étaient sous la fenêtre à dix mètres de nous, et la veille au même endroit, un lièvre se promenait.
160 chevaux, ce n’est pas rien, mais pour les filles, deux on suffit à leur faire passer une agréable matinée, trot et surtout galop avec Sarida et Temporada (saison).
Les moins jeunes se promènent sur un chemin, un pont en bois enjambe une rivière. Un panneau prévient «2 personnes maxi» !!! Effectivement, même seul, ça bouge beaucoup, il aurait pu être utilisé par Indiana Jones.
Nous changeons d’auberge, en roulant pendant deux heures, a travers les lacs. Ils sont très nombreux, petits et grands, et de toutes les couleurs, gris, bleu ciel, bleu turquoise. Aucun n’est transparent, et aucun nous permet de faire des photos avec reflets, car le vent trouble leur surface. Sur tous leurs rivages, des guanacos se promènent, traversant la piste au rythme d’un sénateur, ou se rapprochant de leurs petits, sans être effarouchés. Des superbes ibis, jaunes et noirs, s’envolent devant la voiture, et des rapaces tournent au dessus des montagnes.
Nous arrivons à notre nouvel hôtel, construit sur une rive du lac grey. La vue de nos chambres est superbe, des énormes icebergs sont échoués sur la plage, au loin le glacier tombe dans le lac. Nous désirons nous promener sur la plage, mais c’était sans compter sur le vent. Des bourrasques terribles nous empêchent de marcher, et nous jettent à terre (oui, je sais, vous riez à chaque fois, mais c’est vrai!!!!!). Nous retournons dans nos chambres, et cette fois, nous redoutons que notre cabane sur pilotis s’envole. C’est effrayant !!!! Pour les autochtones, c’est un vent normal pour la saison (le printemps pour ceux qui auraient oublié), pour nous, c’est une énorme tempête.
Denis trouve un chemin pour arriver sur la plage sans trop de vent et là, à peine arrivé, le principal iceberg de la plage se met à bouger sur lui même et la partie immergée jusqu’alors se retrouve à l’air libre, grandiose ....
Le vent sur la plage est terrible, il est presque impossible de se tenir droit et encore plus difficile de cadrer une photo, c’est sur, nous nous souviendrons de la Patagonie.
Demain, navigation sur le lac jusqu’au glacier, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/22-Octobre
vendredi 21 octobre 2011
Hello Chili
Nous quittons El Calafate en allant au lac, juste derrière notre charmant B&B, ou des flamands roses se retrouvent et pataugent.
Nous reprenons la fameuse route 40 que nous connaissons depuis notre arrivée en Argentine depuis la Bolivie, et nous nous dirigeons vers la frontière du Chili. Route goudronnée et piste pendant au moins une heure, ou nous retrouvons des animaux :
des nandus, petites autruches andines, toutes grises qui se confondent avec le paysage et qui courent très vite,
le zorro, renard avec une superbe queue touffue,
les cannes, qui vont par deux, et font du surplace en s´envolant, a cause du vent,
les kaikennes, le male blanc et la femelle marron, si différents au sol, mais quand ils volent, ils se ressemblent car le dessous des ailes est identique (cela en dit long sur le couple......)
des tas d´autres oiseaux, encore inconnus,
des moutons par milliers, tout tondus, avec des petits, tellement petits, je vous laisse imaginer les cris de trois nanas dans la voiture, quand nous voyons des agneaux....
des chevaux, des groupes par vingtaine,
des guanacos, au pelage bien épais se déplaçant par centaine,
des vaches et leurs petits,
Mais malheureusement, nous avons vu beaucoup de vaches et de veaux morts, allonges dans leur champ, nous en avons compte une vingtaine. Était-ce une épidémie ou est-ce que ces bêtes avaient mangé des cendres du fameux volcan chilien ?
Ce volcan se trouve à côté de Puerto Montt à 2 000 km d´ici !!!
Nous avons discuté avec des avignonnais qui ont été obligés de rester à Orly pendant 2 jours car leur vol de ce dimanche, Paris-Buenos Aires, était annulé suite au volcan chilien, et que des cendres recouvraient des régions entières et avaient tué du bétail !!!!????
Nous sommes au Sud de la Patagonie et nous n´avons rien vu, n´importe comment il y a tellement de vent ici que les cendres doivent être déjà loin!
Encore des rafales entre 80 et 100 km\h. Le douanier nous a montré un panneau de signalisation en fer, complétement plié et par terre, à cause du vent. Dans ces cas là, ils ne sortent pas car le vent les met par terre ! Les rafales latérales sur la route sont dangereuses, il faut bien tenir le volant avec ses deux mains.
Quand nous descendons de la voiture, nous nous aidons pour tenir les portes. Impressionnant !
Le douanier refuse que l'on passe avec des pommes argentines, nous nous retrouvons dans les bureaux de la douane, opinel à la main, à manger nos pommes et à en offrir aux douaniers. Il nous montre son ordi, des photos de guanacos, bonne ambiance.
Nous rentrons dans le Parc Paine ( prononcez Pa-i-né ) des milliers d'hectares d'herbe rase sur fond de montagnes enneigées. Splendide.
A l'approche de notre hôtel, un minuscule pont tout en bois, nous oblige à rentrer les deux rétroviseurs de notre 4X4 et l'immense estancia ( 130 personnes et 160 chevaux ) apparait. Une cinquantaine de chevaux sont là en liberté devant l'entrée, crinières au vent, sans licol. Le coup d’œil est fantastique et nous réservons une balade pour les filles, mais cela sera une autre histoire.
Excusez-nous pour les accents, nous tapons sur un clavier español.
Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/21-Octobre
Nous reprenons la fameuse route 40 que nous connaissons depuis notre arrivée en Argentine depuis la Bolivie, et nous nous dirigeons vers la frontière du Chili. Route goudronnée et piste pendant au moins une heure, ou nous retrouvons des animaux :
des nandus, petites autruches andines, toutes grises qui se confondent avec le paysage et qui courent très vite,
le zorro, renard avec une superbe queue touffue,
les cannes, qui vont par deux, et font du surplace en s´envolant, a cause du vent,
les kaikennes, le male blanc et la femelle marron, si différents au sol, mais quand ils volent, ils se ressemblent car le dessous des ailes est identique (cela en dit long sur le couple......)
des tas d´autres oiseaux, encore inconnus,
des moutons par milliers, tout tondus, avec des petits, tellement petits, je vous laisse imaginer les cris de trois nanas dans la voiture, quand nous voyons des agneaux....
des chevaux, des groupes par vingtaine,
des guanacos, au pelage bien épais se déplaçant par centaine,
des vaches et leurs petits,
Mais malheureusement, nous avons vu beaucoup de vaches et de veaux morts, allonges dans leur champ, nous en avons compte une vingtaine. Était-ce une épidémie ou est-ce que ces bêtes avaient mangé des cendres du fameux volcan chilien ?
Ce volcan se trouve à côté de Puerto Montt à 2 000 km d´ici !!!
Nous avons discuté avec des avignonnais qui ont été obligés de rester à Orly pendant 2 jours car leur vol de ce dimanche, Paris-Buenos Aires, était annulé suite au volcan chilien, et que des cendres recouvraient des régions entières et avaient tué du bétail !!!!????
Nous sommes au Sud de la Patagonie et nous n´avons rien vu, n´importe comment il y a tellement de vent ici que les cendres doivent être déjà loin!
Encore des rafales entre 80 et 100 km\h. Le douanier nous a montré un panneau de signalisation en fer, complétement plié et par terre, à cause du vent. Dans ces cas là, ils ne sortent pas car le vent les met par terre ! Les rafales latérales sur la route sont dangereuses, il faut bien tenir le volant avec ses deux mains.
Quand nous descendons de la voiture, nous nous aidons pour tenir les portes. Impressionnant !
Le douanier refuse que l'on passe avec des pommes argentines, nous nous retrouvons dans les bureaux de la douane, opinel à la main, à manger nos pommes et à en offrir aux douaniers. Il nous montre son ordi, des photos de guanacos, bonne ambiance.
Nous rentrons dans le Parc Paine ( prononcez Pa-i-né ) des milliers d'hectares d'herbe rase sur fond de montagnes enneigées. Splendide.
A l'approche de notre hôtel, un minuscule pont tout en bois, nous oblige à rentrer les deux rétroviseurs de notre 4X4 et l'immense estancia ( 130 personnes et 160 chevaux ) apparait. Une cinquantaine de chevaux sont là en liberté devant l'entrée, crinières au vent, sans licol. Le coup d’œil est fantastique et nous réservons une balade pour les filles, mais cela sera une autre histoire.
Excusez-nous pour les accents, nous tapons sur un clavier español.
Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/21-Octobre
jeudi 20 octobre 2011
Adios Argentina !
Nous embarquons sur un énorme et rassurant catamaran, malgré un lac démonté dû au vent toujours aussi fort. Les premiers icebergs apparaissent. Ils peuvent dériver sur plus de 100 km et la partie que l’on voit représente environ 10 à 15 % du volume total, c’est à dire, imagé, seulement la tête.
Nous passons la Boca del Diablo, la bouche du diable, passage le plus étroit de la navigation, en plus, encombré par un gros iceberg, le capitaine s’en sort bien. Les stewards distribuent des sacs à vomir, les vagues se jettent sur nos vitres alors que nous sommes sur le pont supérieur !!! Nous prenons l’air frais, mais impossible d’accéder à la terrasse sans imper. Nous naviguons au plus près de la montagne pour s’abriter du vent.
Le canal du glacier Upsala apparaît et là, le lac est calme, ouf !!! Nous le remontons jusqu’à la barre d’icebergs qui bloque l’accès. Le front du glacier Upsala est à quinze kilomètres en amont et à cet endroit le lac est profond de 700 mètres. Le glacier flotte et la pression de l’eau détache d’énormes blocs de glace, c’est pourquoi le canal est toujours encombré. Ils sont là, obstruant la navigation, blancs et bleus, en forme de sous marins ou d’ours polaires. Le lac est gris à cause de tous les sédiments que les icebergs transportent. Ce glacier a reculé de 7 km en 20 ans.
On redescend ce canal pour s’engouffrer dans celui du Spegazzini, pour découvrir deux petits glaciers qui ont eux aussi reculé énormément ces dernières années, et au bout du fjord, le glacier Spegazzini, le plus haut du parc, entre 80 et 130 mètres au dessus de l’eau. Très impressionnant, beaucoup de crevasses bleues mises en valeur par la couleur noire de la montagne.
Cap sur le glacier Perito Moreno, du nom de l’expert Moreno, pour deux heures de sieste, pardon de navigation. Déjà de loin, à 10 km, nous distinguons sa masse qui bloque le canal. 3 km de large pour sa face nord. Sa superficie est de 257 km2, soit la grandeur de Buenos Aires. Nous sommes à 400 mètres de lui. Sur les terrasses et les ponts, 300 personnes, pas de bruit, sauf le vent. On entend les clics-clacs des appareils photos, et on écoute tous le glacier qui craque. C’est impressionnant, on lève la tête, la barre est vertigineuse, la masse est puissante, les bleus sont surréalistes. Des petits blocs se détachent et provoquent jets d’eau et roulements de tambours. Nous n’arrivons pas à imaginer le spectacle que peuvent faire, d’énormes blocs de glace tombant dans l’eau. La vue depuis le bateau est plus impressionnante que celle d’hier où nous étions à côté sur la terre. Beaucoup de respect pour cette nature entière.
En partant, nous souhaitons à tout le parc, une longue vie de neige et de glace, en espérant que les générations futures pourront elles aussi profitez de ces lieux magiques.
Demain, nous allons quitter l’Argentine, depuis plus d’un mois, nous collectionnons les bons souvenirs, les images époustouflantes de beauté et les rencontres riches.
Le nord-est est chaleureux, accueillant, coloré, authentique avec ses guachos,
Buenos-Aires, animée, ouverte sur le monde, multi-culturelle, riche en histoire malgré sa jeunesse, captivante grâce à Fernando qui nous a fait apprécier sa ville,,
la Péninsule de Valdès et ses animaux fascinants, sauvages, et sa nature préservée,
et la Patagonie, majestueuse et grandiose avec ses lacs et ses glaciers, son immensité et son vent.
N’hésitez plus à venir découvrir cet immense pays, l’Argentine est assez variée pour tous vous satisfaire. Demandez à Altiplano de vous préparer un circuit (alors hop un peu de pub, ils le méritent tous à Annecy et à Salta)
http://www.altiplano.org/
et pour nous suivre sur leur site : http://www.altiplano-voyage-amerique-latine.com/actu-altiplano/155-suivez-le-tour-du-monde-des-globe-trotters-altiplano
Demain, nous prenons la route en direction du Parc National Paine au Chili, mais vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos du 16 octobre " El Chalten " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/16-Octobre
Les photos du 17 octobre " Fitz Roy " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/17-Octobre
Les photos du 18 octobre " Vent à El Chalten " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/18-Octobre
Les photos du 19 octobre " Glacier Perito Moreno " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/19-Octobre
Et enfin les photos d'aujourd'hui sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/20-Octobre
Et oui !! Notre retard a été rattrapé !!
Nous passons la Boca del Diablo, la bouche du diable, passage le plus étroit de la navigation, en plus, encombré par un gros iceberg, le capitaine s’en sort bien. Les stewards distribuent des sacs à vomir, les vagues se jettent sur nos vitres alors que nous sommes sur le pont supérieur !!! Nous prenons l’air frais, mais impossible d’accéder à la terrasse sans imper. Nous naviguons au plus près de la montagne pour s’abriter du vent.
Le canal du glacier Upsala apparaît et là, le lac est calme, ouf !!! Nous le remontons jusqu’à la barre d’icebergs qui bloque l’accès. Le front du glacier Upsala est à quinze kilomètres en amont et à cet endroit le lac est profond de 700 mètres. Le glacier flotte et la pression de l’eau détache d’énormes blocs de glace, c’est pourquoi le canal est toujours encombré. Ils sont là, obstruant la navigation, blancs et bleus, en forme de sous marins ou d’ours polaires. Le lac est gris à cause de tous les sédiments que les icebergs transportent. Ce glacier a reculé de 7 km en 20 ans.
On redescend ce canal pour s’engouffrer dans celui du Spegazzini, pour découvrir deux petits glaciers qui ont eux aussi reculé énormément ces dernières années, et au bout du fjord, le glacier Spegazzini, le plus haut du parc, entre 80 et 130 mètres au dessus de l’eau. Très impressionnant, beaucoup de crevasses bleues mises en valeur par la couleur noire de la montagne.
Cap sur le glacier Perito Moreno, du nom de l’expert Moreno, pour deux heures de sieste, pardon de navigation. Déjà de loin, à 10 km, nous distinguons sa masse qui bloque le canal. 3 km de large pour sa face nord. Sa superficie est de 257 km2, soit la grandeur de Buenos Aires. Nous sommes à 400 mètres de lui. Sur les terrasses et les ponts, 300 personnes, pas de bruit, sauf le vent. On entend les clics-clacs des appareils photos, et on écoute tous le glacier qui craque. C’est impressionnant, on lève la tête, la barre est vertigineuse, la masse est puissante, les bleus sont surréalistes. Des petits blocs se détachent et provoquent jets d’eau et roulements de tambours. Nous n’arrivons pas à imaginer le spectacle que peuvent faire, d’énormes blocs de glace tombant dans l’eau. La vue depuis le bateau est plus impressionnante que celle d’hier où nous étions à côté sur la terre. Beaucoup de respect pour cette nature entière.
En partant, nous souhaitons à tout le parc, une longue vie de neige et de glace, en espérant que les générations futures pourront elles aussi profitez de ces lieux magiques.
Demain, nous allons quitter l’Argentine, depuis plus d’un mois, nous collectionnons les bons souvenirs, les images époustouflantes de beauté et les rencontres riches.
Le nord-est est chaleureux, accueillant, coloré, authentique avec ses guachos,
Buenos-Aires, animée, ouverte sur le monde, multi-culturelle, riche en histoire malgré sa jeunesse, captivante grâce à Fernando qui nous a fait apprécier sa ville,,
la Péninsule de Valdès et ses animaux fascinants, sauvages, et sa nature préservée,
et la Patagonie, majestueuse et grandiose avec ses lacs et ses glaciers, son immensité et son vent.
N’hésitez plus à venir découvrir cet immense pays, l’Argentine est assez variée pour tous vous satisfaire. Demandez à Altiplano de vous préparer un circuit (alors hop un peu de pub, ils le méritent tous à Annecy et à Salta)
http://www.altiplano.org/
et pour nous suivre sur leur site : http://www.altiplano-voyage-amerique-latine.com/actu-altiplano/155-suivez-le-tour-du-monde-des-globe-trotters-altiplano
Demain, nous prenons la route en direction du Parc National Paine au Chili, mais vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos du 16 octobre " El Chalten " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/16-Octobre
Les photos du 17 octobre " Fitz Roy " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/17-Octobre
Les photos du 18 octobre " Vent à El Chalten " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/18-Octobre
Les photos du 19 octobre " Glacier Perito Moreno " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/19-Octobre
Et enfin les photos d'aujourd'hui sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/20-Octobre
Et oui !! Notre retard a été rattrapé !!
mercredi 19 octobre 2011
Glacier Perito Moreno - Argentine
Le glacier Perito Moreno est l’un des glaciers les plus mobiles et les plus accessibles de la planète. Il mesure 30 km de long, 5 km de large, 60 m. de haut au dessus de l’eau et 140 m. en dessous de l’eau. Oui, cela fait une barre de 200 m.!!!! L'épaisseur de glace atteint en son milieu entre 400 et 700 mètres. Il parcourt jusqu’à 2 m. par jour, la glace que l’on voit aujourd’hui, est vieille de 300 ans !!!!
Profitant d’une percée dans le massif andin, les orages en provenance de l’océan Pacifique déversent leurs pluies à l’est de la barrière montagneuse, où l’eau s’accumule en neige. Comprimée par son propre poids pendant des milliers d’années, la neige s’est transformée en glace, donnant naissance au glacier qui a commencé à se déplacer lentement en direction de l’est. Le bassin du lago Argentino (la plus grande étendue d’eau d’Argentine) atteste, avec ses 1 600 km2, que les glaciers occupaient jadis beaucoup d’espace.
Alors que la plupart des glaciers dans le monde reculent, le Glacier Perito Moreno est considéré comme stable.
Son avancée jusqu’à la terre a obstrué un des bras du Lago Argentino (voir notre article d’hier) à 17 reprises entre 1917 et 2006, et de nouveau aujourd’hui disent les guides du parc naturel. Le niveau de l’eau est élevé, et il va arriver que la glace à la base du glacier ne supportera plus la pression de l’eau. A ce moment là, le barrage naturel va se rompre en une explosion de glace et d’eau.
Il est réputé comme un grand spectacle pour les oreilles comme pour les yeux, car d’énormes blocs de glace se détachent du front du glacier et provoquent un bruit fracassant. Nous avons entendu le bruit assourdissant des crevasses qui s’ouvrent et se ferment, mais aucun bloc de glace n’a voulu tomber devant nous, malgré notre patience gelée.
Nous avons effectué une navigation sur le lac puis nous avons marché pour s’en approcher au plus près.
La glace n’est pas blanche elle est de différents bleus, bleu clair presque layette devant, bleu ciel et jusqu’à bleu nuit à l’intérieur des crevasses.
Nous avons eu malheureusement mauvais temps, du brouillard et de la neige, le vent était glacial, l’eau autour du glacier est entre 2° et 6°, mais nous ne l’avons pas gouté !
Demain, embarquement pour une grande navigation dans les fjords, en espérant le soleil................. mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos du 13 octobre "El Calafate" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/13-Octobre
Les photos du 14 octobre "Estancia Nibepo Aike" (avec nos balades à cheval) sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/14-Octobre
Les photos du 15 octobre "Estancia Nibepo Aike 2ème" (encore du cheval) sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/15-Octobre
Profitant d’une percée dans le massif andin, les orages en provenance de l’océan Pacifique déversent leurs pluies à l’est de la barrière montagneuse, où l’eau s’accumule en neige. Comprimée par son propre poids pendant des milliers d’années, la neige s’est transformée en glace, donnant naissance au glacier qui a commencé à se déplacer lentement en direction de l’est. Le bassin du lago Argentino (la plus grande étendue d’eau d’Argentine) atteste, avec ses 1 600 km2, que les glaciers occupaient jadis beaucoup d’espace.
Alors que la plupart des glaciers dans le monde reculent, le Glacier Perito Moreno est considéré comme stable.
Son avancée jusqu’à la terre a obstrué un des bras du Lago Argentino (voir notre article d’hier) à 17 reprises entre 1917 et 2006, et de nouveau aujourd’hui disent les guides du parc naturel. Le niveau de l’eau est élevé, et il va arriver que la glace à la base du glacier ne supportera plus la pression de l’eau. A ce moment là, le barrage naturel va se rompre en une explosion de glace et d’eau.
Il est réputé comme un grand spectacle pour les oreilles comme pour les yeux, car d’énormes blocs de glace se détachent du front du glacier et provoquent un bruit fracassant. Nous avons entendu le bruit assourdissant des crevasses qui s’ouvrent et se ferment, mais aucun bloc de glace n’a voulu tomber devant nous, malgré notre patience gelée.
Nous avons effectué une navigation sur le lac puis nous avons marché pour s’en approcher au plus près.
La glace n’est pas blanche elle est de différents bleus, bleu clair presque layette devant, bleu ciel et jusqu’à bleu nuit à l’intérieur des crevasses.
Nous avons eu malheureusement mauvais temps, du brouillard et de la neige, le vent était glacial, l’eau autour du glacier est entre 2° et 6°, mais nous ne l’avons pas gouté !
Demain, embarquement pour une grande navigation dans les fjords, en espérant le soleil................. mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos du 13 octobre "El Calafate" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/13-Octobre
Les photos du 14 octobre "Estancia Nibepo Aike" (avec nos balades à cheval) sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/14-Octobre
Les photos du 15 octobre "Estancia Nibepo Aike 2ème" (encore du cheval) sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/15-Octobre
mardi 18 octobre 2011
Vent à El Chalten - Argentine
Une jolie balade aujourd’hui aussi, mais sans soleil. Les Torres, pics montagneux, étaient dans le brouillard. Nous croisons le lama ravitailleur. Pique nique à l’abri sous les arbres, pour la sieste impossible il fait trop froid. Pour se réchauffer, nous nous attelons à un jeu aimé de tous les quatre, le nettoyage des ruisseaux. On enlève les bois, les pierres, les mousses qui obstruent le cours d’eau afin que la rivière retrouve un cours plus rapide. Des passants nous regardent et s’étonnent, les regards sont trop drôles, et quand ils comprennent, ils repartent en se retournant , et cette fois, avec un grand sourire. Nous sommes surs qu’ils auraient envie de jouer avec nous !!! Une heure raisonnable (largement) dépassée, nous procédons à une visite de chantier commentée avec tous les artisans, et le lancement d’un futur projet.
La descente n’est pas aussi agréable que la montée, le vent forcit et une petite pluie tombe. Quelques pas encore, et le vent nous pousse. Nous quittons la foret et là, nous sommes à découvert. Nous nous suivons tous à la file indienne quand le chapeau d’Isa s’envole, le temps de courir après, et Camille en tête, prend de l’avance, et se retrouve toute seule sur le haut de la colline. Une rafale de vent effroyable nous empêche d’avancer, nous essayons de courir pour rejoindre Camille, quand d’un seul coup elle est par terre. Le vent l’a jeté contre le talus, elle essaye de se tenir, elle a le bon réflexe de ne pas se relever. C’est indescriptible. Nous nous tenons tous les quatre, vous dire que même les plus grands sont bousculés, vous n’allez pas nous croire ! j’entends déjà vos réflexions ! et pourtant. Tant bien que mal, nous rejoignons la ville, toujours en se tenant. Le sable nous gifle le visage, nous nous protégeons avec nos écharpes. Le bruit du vent ressemble à un réacteur, par chance nous marchons dans son sens, il nous pousse, nous empêche de poser le pied où l’on veut, c’est lui qui commande et on le comprend assez vite. Les drapeaux claquent. Nous pensons aux alpinistes, comment font-ils dans de pareilles conditions ? Nous nous réfugions dans un café, on nous annonce qu’aujourd’hui le vent a des pointes de 90 km/heure !! Difficile de ressortir, mais on doit se dépêcher, le car pour El Calafate part dans deux heures. Le bungalow est effrayant, on a peur que les baies vitrées explosent, que le toit s’envole, mais ici, tout est conçu en fonction du zéphyr.
El Chalten est un couloir entre deux chaînes, il fait souvent froid et venteux. A l’année, 500 habitants bravent ces conditions, en hiver ils sont complètement isolés d’El Calafate, à 200 km. Des affiches de la campagne électorale sont collées sur un camion poubelle de la commune !!!!! Le candidat local n’a pas peur de l’amalgame... Il y a souvent des caravanes à côté des maisons, nous pensons que c’était l’habitation provisoire pendant les travaux. Elles restent ainsi et sont utilisées à des fins différentes, cagibi, bar, poteau indicateur, support de fresque, etc...
Pas d’internet aux caisses de la gare routière, à cause du vent, mais on monte dans le car, belle expérience mais bien contents de partir.
Nous retrouvons la région des lacs, le vent s’est un peu calmé ici, le ciel est dégagé, nous avons quitté la haute montagne. Arrivée prévue à minuit.
Demain, navigation sur le lac Argentina pour s’approcher du glacier Moreno, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/18-Octobre
Les photos du 10 octobre "Puerto Madryn" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/10-Octobre
Celles du 11 octobre "Puerto Piramide" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/11-Octobre
Celles du 12 octobre "Punta Tombo" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/12-Octobre
La descente n’est pas aussi agréable que la montée, le vent forcit et une petite pluie tombe. Quelques pas encore, et le vent nous pousse. Nous quittons la foret et là, nous sommes à découvert. Nous nous suivons tous à la file indienne quand le chapeau d’Isa s’envole, le temps de courir après, et Camille en tête, prend de l’avance, et se retrouve toute seule sur le haut de la colline. Une rafale de vent effroyable nous empêche d’avancer, nous essayons de courir pour rejoindre Camille, quand d’un seul coup elle est par terre. Le vent l’a jeté contre le talus, elle essaye de se tenir, elle a le bon réflexe de ne pas se relever. C’est indescriptible. Nous nous tenons tous les quatre, vous dire que même les plus grands sont bousculés, vous n’allez pas nous croire ! j’entends déjà vos réflexions ! et pourtant. Tant bien que mal, nous rejoignons la ville, toujours en se tenant. Le sable nous gifle le visage, nous nous protégeons avec nos écharpes. Le bruit du vent ressemble à un réacteur, par chance nous marchons dans son sens, il nous pousse, nous empêche de poser le pied où l’on veut, c’est lui qui commande et on le comprend assez vite. Les drapeaux claquent. Nous pensons aux alpinistes, comment font-ils dans de pareilles conditions ? Nous nous réfugions dans un café, on nous annonce qu’aujourd’hui le vent a des pointes de 90 km/heure !! Difficile de ressortir, mais on doit se dépêcher, le car pour El Calafate part dans deux heures. Le bungalow est effrayant, on a peur que les baies vitrées explosent, que le toit s’envole, mais ici, tout est conçu en fonction du zéphyr.
El Chalten est un couloir entre deux chaînes, il fait souvent froid et venteux. A l’année, 500 habitants bravent ces conditions, en hiver ils sont complètement isolés d’El Calafate, à 200 km. Des affiches de la campagne électorale sont collées sur un camion poubelle de la commune !!!!! Le candidat local n’a pas peur de l’amalgame... Il y a souvent des caravanes à côté des maisons, nous pensons que c’était l’habitation provisoire pendant les travaux. Elles restent ainsi et sont utilisées à des fins différentes, cagibi, bar, poteau indicateur, support de fresque, etc...
Pas d’internet aux caisses de la gare routière, à cause du vent, mais on monte dans le car, belle expérience mais bien contents de partir.
Nous retrouvons la région des lacs, le vent s’est un peu calmé ici, le ciel est dégagé, nous avons quitté la haute montagne. Arrivée prévue à minuit.
Demain, navigation sur le lac Argentina pour s’approcher du glacier Moreno, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/18-Octobre
Les photos du 10 octobre "Puerto Madryn" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/10-Octobre
Celles du 11 octobre "Puerto Piramide" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/11-Octobre
Celles du 12 octobre "Punta Tombo" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/12-Octobre
lundi 17 octobre 2011
Fitz Roy - Argentine
Très belle balade aujourd’hui, ciel bleu et pas de vent, ce qui est pour la région, très exceptionnel. Nous sommes allés jusqu’au lac Capri, en prenant le temps de regarder les panoramas, les ruisseaux et les oiseaux. Un lièvre nous a surpris. Les chemins sont bien entretenus dans le parc et bien balisés. Au milieu de notre randonnée, nous découvrons une aire de camping, avec des petites tentes façon chambres, et des beaucoup plus grosses pour cuisine et salle à manger communes. Ils sont ravitaillés par un superbe lama blanc, que nous avons croisé. Surement un camp de base d’alpinistes.
Pique-nique et sieste au bord du lac transparent. Le Fitz Roy ( 3 405 mètres d'altitude ) était juste devant nous, sans nuage, très majestueux. A côté de lui, on trouve des noms français :
Guillermet, Val de Vois, Saint Exupéry, car il a passé 20 ans à voler au dessus de la Patagonie et il fut directeur d’Aéropostal Argentina de 1929 à 193. L’univers du Petit Prince a été inspiré par les paysages de l’Argentine, et les sommets en haut desquels se tient le Petit Prince appartiennent sans aucun doute au massif du Fitz Roy. Et enfin, Poincenot qui a fait partie de l’expédition qui a vaincu pour la première fois le Fitz Roy, en 1952 avec un italien et Lionel Therray de Chamonix. Il est décédé lors de cette ascension.
De retour à El Chalten, nous sommes toujours autant surpris par tous ces chantiers, toutes ces constructions, assez hétéroclites. De plus, la saison commence, et certains commerces ou hôtels, font les derniers préparatifs avant d’ouvrir. Nous croisons peu d’enfants, il doit y avoir pourtant une école. Pas d’église, juste une chapelle pour les alpinistes décédés. Dans le guide, on nous précise que le cimetière a été construit, mais que pour l’instant, il n’y a personne. El Chalten est l’ancien nom indien du Fitz Roy, et qui veut dire «la montagne qui fume». Fitz Roy est le nom du capitaine de l’expédition qui en 1834 remonta le Rio Santa Cruz jusqu’à 50 km de la cordillère, avec Darwin à son bord.
Demain nouvelle randonnée si le temps est clément mais ce sera une autre histoire.
Nous avons beaucoup de retard pour les photos mais ici, la wifi a tendance à rimer avec utopie, alors un peu de patience :)
Pique-nique et sieste au bord du lac transparent. Le Fitz Roy ( 3 405 mètres d'altitude ) était juste devant nous, sans nuage, très majestueux. A côté de lui, on trouve des noms français :
Guillermet, Val de Vois, Saint Exupéry, car il a passé 20 ans à voler au dessus de la Patagonie et il fut directeur d’Aéropostal Argentina de 1929 à 193. L’univers du Petit Prince a été inspiré par les paysages de l’Argentine, et les sommets en haut desquels se tient le Petit Prince appartiennent sans aucun doute au massif du Fitz Roy. Et enfin, Poincenot qui a fait partie de l’expédition qui a vaincu pour la première fois le Fitz Roy, en 1952 avec un italien et Lionel Therray de Chamonix. Il est décédé lors de cette ascension.
De retour à El Chalten, nous sommes toujours autant surpris par tous ces chantiers, toutes ces constructions, assez hétéroclites. De plus, la saison commence, et certains commerces ou hôtels, font les derniers préparatifs avant d’ouvrir. Nous croisons peu d’enfants, il doit y avoir pourtant une école. Pas d’église, juste une chapelle pour les alpinistes décédés. Dans le guide, on nous précise que le cimetière a été construit, mais que pour l’instant, il n’y a personne. El Chalten est l’ancien nom indien du Fitz Roy, et qui veut dire «la montagne qui fume». Fitz Roy est le nom du capitaine de l’expédition qui en 1834 remonta le Rio Santa Cruz jusqu’à 50 km de la cordillère, avec Darwin à son bord.
Demain nouvelle randonnée si le temps est clément mais ce sera une autre histoire.
Nous avons beaucoup de retard pour les photos mais ici, la wifi a tendance à rimer avec utopie, alors un peu de patience :)
dimanche 16 octobre 2011
El Chalten - Argentine
Après une nuit à El Calafate et 4 heures de car, nous voici arrivés à El Chalten. 600 habitants, la Mecque de l’escalade en Argentine, et l’un des points d’entrée du Parc National des Glaciers. Des alpinistes de renom viennent ici pour escalader le Cerro Torre et le Mont Fitz Roy, réputés pour leurs difficiles conditions météorologiques.
Mais, nous nous sommes venus que pour ses chemins de randonnée, qui offrent un panorama extraordinaire si le temps se dégage. Et pourtant il y a de quoi se dégager. Un vent force 12 sur une échelle allant jusqu’à 13 nous empêche de marcher droit.
El Chalten fut créée récemment, en 1985 pour permettre à l’Argentine de s’approprier les terres avant le Chili. Eternel conflit !!
A notre arrivée, nous sommes dirigés vers le poste des gardes forestiers qui nous présentent le parc et nos obligations. Bien ficelé.
La ville est une succession de petites maisons non terminées et de routes non goudronnées. Une ville en construction qui donne une sensation de ville fantôme avec des bourrasques de poussière. On se croit encore dans un film, mais du côté des méchants, cette fois ci.
Nous sommes installés dans un bungalow avec vue depuis la cuisine-salon-salle à manger-entrée, sur le Fitz Roy !!
Denis a été le seul courageux, dans un vent très fort, à faire une randonnée aux Miradors des Condors et des Aigles, sans voir ni l’un ni l’autre, mais revient dirons-nous content du paysage. Les chemins sont bien balisés, peu de monde en cette période.
Demain, randonnée si le temps le permet, mais cela sera une autre histoire.
Pas d’internet dans notre logement, nous espérons trouver un restau avec wi-fi.
Mais, nous nous sommes venus que pour ses chemins de randonnée, qui offrent un panorama extraordinaire si le temps se dégage. Et pourtant il y a de quoi se dégager. Un vent force 12 sur une échelle allant jusqu’à 13 nous empêche de marcher droit.
El Chalten fut créée récemment, en 1985 pour permettre à l’Argentine de s’approprier les terres avant le Chili. Eternel conflit !!
A notre arrivée, nous sommes dirigés vers le poste des gardes forestiers qui nous présentent le parc et nos obligations. Bien ficelé.
La ville est une succession de petites maisons non terminées et de routes non goudronnées. Une ville en construction qui donne une sensation de ville fantôme avec des bourrasques de poussière. On se croit encore dans un film, mais du côté des méchants, cette fois ci.
Nous sommes installés dans un bungalow avec vue depuis la cuisine-salon-salle à manger-entrée, sur le Fitz Roy !!
Denis a été le seul courageux, dans un vent très fort, à faire une randonnée aux Miradors des Condors et des Aigles, sans voir ni l’un ni l’autre, mais revient dirons-nous content du paysage. Les chemins sont bien balisés, peu de monde en cette période.
Demain, randonnée si le temps le permet, mais cela sera une autre histoire.
Pas d’internet dans notre logement, nous espérons trouver un restau avec wi-fi.
samedi 15 octobre 2011
Estancia Nibepo Aike 2ème - Argentine
On reprend les mêmes et on recommence, mais on ne se lasse pas. Les filles partent à cheval pour une grande randonnée de 6 heures, avec un trio parisien-toulousain en vacances. Elles ont les yeux qui pétillent de joie.
Nous partons avec le pique-nique marcher pendant 3 heures dans ces grandes étendues. On s’approche du lac Roca, et on écoute le silence. Pas le silence, avec le bourdonnement de la ville ou des moteurs, non pas celui-là. Pas le silence qui fait peur, ou qui angoisse, non plus. On écoute le silence avec le murmure de l’eau, avec les cris des oiseaux, avec un mugissement ou un bêlement au loin, et le sifflement du vent. Le silence qui apaise, qui empêche de parler, qui invite à la contemplation.
Les montagnes sont toujours enneigées et toujours magiques, le lac brille, le ciel est bleu avec des nuages. Rien d’autre.
Rencontres avec les lièvres qui courent toujours autant, les jeunes chevaux qui ne veulent pas que l’on s’approche, les vaches au loin. Un petit mouton bêle car sa maman est de l’autre côté du ruisseau, il a peur de nous, on ne bouge plus. Il faudra qu’elle l’appelle et l’apaise, pour qu’il ose sauter le cours d’eau et la rejoindre. Nous le félicitons. Quand nous aussi, nous devons sauter le même ru, il nous regarde !!!!
On voit des os, toujours des festins de puma. Au bord du lac, on a remarqué des empreintes qui pouvaient être les siennes. Il vient donc jusque là !!!!
Les oiseaux sont toujours aussi nombreux, des oies (Kaikenes commun et royal) qui picorent, et des ibis australs qui s’envolent au dessus de nous. Un petit oiseau noir avec des plumes rouges (Negrito austral) saute sur une souche. Un couple de condors nous nargue depuis si haut.
Plein d’arbres morts jonchent le sol depuis une énorme inondation qui a commencé en 1957 et a duré plusieurs années. Le glacier Perito Moreno en avançant a touché la péninsule et a ainsi bloqué les eaux du côté sud du lago Argentino, qui ne pouvait plus s’écouler.
Les filles reviennent, ravies avec un mal de dos et de bras. Un bon bain va effacer tout ça.
Elles ont pique-niqué à côté d’un ruisseau, vu des vaches prises par la neige et mortes de froid, vu autant d’oiseaux, de lièvres que nous. Des gauchos rentrent des chevaux. Un petit veau reste sur le chemin à dormir, et ne s’aperçoit même pas que le troupeau est parti et que des cavaliers sont à côté de lui. Augustin leur gaucho, lui tire la queue, les pattes, et essaye de le réveiller, mais rien n’y fait, il faudra attendre le retour, pour le voir debout, frêle, le cordon ombilical pendant. Elles galopent sur le chemin du retour, elles garderont un très bon souvenir.
Ce soir après le diner nous retournons à El Calafate pour une nuit, on espère un jour, revenir dans un endroit similaire, mais cela sera une autre histoire.
On espère internet dans la ville.
Nous partons avec le pique-nique marcher pendant 3 heures dans ces grandes étendues. On s’approche du lac Roca, et on écoute le silence. Pas le silence, avec le bourdonnement de la ville ou des moteurs, non pas celui-là. Pas le silence qui fait peur, ou qui angoisse, non plus. On écoute le silence avec le murmure de l’eau, avec les cris des oiseaux, avec un mugissement ou un bêlement au loin, et le sifflement du vent. Le silence qui apaise, qui empêche de parler, qui invite à la contemplation.
Les montagnes sont toujours enneigées et toujours magiques, le lac brille, le ciel est bleu avec des nuages. Rien d’autre.
Rencontres avec les lièvres qui courent toujours autant, les jeunes chevaux qui ne veulent pas que l’on s’approche, les vaches au loin. Un petit mouton bêle car sa maman est de l’autre côté du ruisseau, il a peur de nous, on ne bouge plus. Il faudra qu’elle l’appelle et l’apaise, pour qu’il ose sauter le cours d’eau et la rejoindre. Nous le félicitons. Quand nous aussi, nous devons sauter le même ru, il nous regarde !!!!
On voit des os, toujours des festins de puma. Au bord du lac, on a remarqué des empreintes qui pouvaient être les siennes. Il vient donc jusque là !!!!
Les oiseaux sont toujours aussi nombreux, des oies (Kaikenes commun et royal) qui picorent, et des ibis australs qui s’envolent au dessus de nous. Un petit oiseau noir avec des plumes rouges (Negrito austral) saute sur une souche. Un couple de condors nous nargue depuis si haut.
Plein d’arbres morts jonchent le sol depuis une énorme inondation qui a commencé en 1957 et a duré plusieurs années. Le glacier Perito Moreno en avançant a touché la péninsule et a ainsi bloqué les eaux du côté sud du lago Argentino, qui ne pouvait plus s’écouler.
Les filles reviennent, ravies avec un mal de dos et de bras. Un bon bain va effacer tout ça.
Elles ont pique-niqué à côté d’un ruisseau, vu des vaches prises par la neige et mortes de froid, vu autant d’oiseaux, de lièvres que nous. Des gauchos rentrent des chevaux. Un petit veau reste sur le chemin à dormir, et ne s’aperçoit même pas que le troupeau est parti et que des cavaliers sont à côté de lui. Augustin leur gaucho, lui tire la queue, les pattes, et essaye de le réveiller, mais rien n’y fait, il faudra attendre le retour, pour le voir debout, frêle, le cordon ombilical pendant. Elles galopent sur le chemin du retour, elles garderont un très bon souvenir.
Ce soir après le diner nous retournons à El Calafate pour une nuit, on espère un jour, revenir dans un endroit similaire, mais cela sera une autre histoire.
On espère internet dans la ville.
vendredi 14 octobre 2011
Estancia Nibepo Aike - Argentine
Cela ressemble à un rêve ou à film avec Clint Eastwood. La plus grande ferme de la région s’étend sur 600 000 hectares, et emploie 100 gauchos pour s’occuper de 620 000 moutons !!!! Notre estancia, elle n’a que 12 000 hectares, elle a perdu du terrain, on n’a pas compris pourquoi, et donc avec «si peu», les propriétaires se sont tournés vers le tourisme et un peu d’élevage.
Les cow boys rentrent d’énormes boeufs, à cheval, avec ceinturon, cache-poussière et chapeau sur la tête, en lançant des cris que seul le troupeau comprend.
Pendant que les filles enfourchent leurs destriers, nous partons à pied pour une grande balade dans le ranch. Sitôt dépassées les premières barrières de l’estancia, des dizaines de lièvres courent devant nous. On n’a pas l’air de les déranger, ils doivent s’amuser à se courir après, ou à jouer à cache cache, bondissant ; un a des oreilles très blanches que l’on voit de loin.
Des petits faucons crient au dessus de nos têtes, c’est sûr, eux on les dérange. D’autres oiseaux se promènent, s’envolent, et recommencent, est-ce un jeu ou un bal ?
La prairie s'étend à perte de vue. A droite un lac (lac Roca) qui ira se déverser plus loin dans le lago Argentino, à gauche un petit ruisseau saute les cailloux en brillant et en fredonnant.
La nature est réelle ici, grande, majestueuse, les sommets enneigés lui donnent son relief.
Le petit faon recueilli est couché devant une vache, au retour de notre promenade, deux heures après, il sera toujours au même endroit, en plein soleil. Ils n’ont pas bougé tous les deux.
Nous pensons à nos cousins enfants d’agriculteurs, qui auraient tant de joie à voir tout ça, à l’apprécier.
Nos parents aussi, ils ont peut-être connus cette réalité d’une nature sauvage, mais l’habitat et la population a restreint ce monde là, chez nous.
Nous philosophons sur les retombées de ce manque sur l’Homme. Il est évident que les animaux en sont morts, disparus, de n’avoir pas assez de place pour vivre, et que l’Homme en souffre également.
La viande est succulente, nous qui en mangions de moins en moins, ici nous dégustons des tranches plus grosses que nos assiettes. Les bêtes sont dehors, marchent toute la journée dans des immenses parcs, vivent avec d’autres animaux, et ne sont jamais stressées. Nous ressentons qu’elles sont respectées.
Il fait beau mais frais, odeur du lac et de la prairie, cris des oiseaux, nous recherchons notre chemin, les dernières pluies ont fait sortir les rus de leur lit, les roches ont des strates orange et vertes. D’ici on peut apercevoir la glace bleue du Perito Moreno, elle paraît immense et intense.
Les filles reviennent radieuses de leur promenade à cheval. Elles ont vu un reste de festin du puma, sans doute un guanaco éventré et à moitié dévoré.
Ce soir nous dégustons un brasero sur la table avec boeuf, saucisse, mouton, en quantité.
Demain, on recommence mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Le vent se lève dans la nuit, toujours pas d’internet.
Les cow boys rentrent d’énormes boeufs, à cheval, avec ceinturon, cache-poussière et chapeau sur la tête, en lançant des cris que seul le troupeau comprend.
Pendant que les filles enfourchent leurs destriers, nous partons à pied pour une grande balade dans le ranch. Sitôt dépassées les premières barrières de l’estancia, des dizaines de lièvres courent devant nous. On n’a pas l’air de les déranger, ils doivent s’amuser à se courir après, ou à jouer à cache cache, bondissant ; un a des oreilles très blanches que l’on voit de loin.
Des petits faucons crient au dessus de nos têtes, c’est sûr, eux on les dérange. D’autres oiseaux se promènent, s’envolent, et recommencent, est-ce un jeu ou un bal ?
La prairie s'étend à perte de vue. A droite un lac (lac Roca) qui ira se déverser plus loin dans le lago Argentino, à gauche un petit ruisseau saute les cailloux en brillant et en fredonnant.
La nature est réelle ici, grande, majestueuse, les sommets enneigés lui donnent son relief.
Le petit faon recueilli est couché devant une vache, au retour de notre promenade, deux heures après, il sera toujours au même endroit, en plein soleil. Ils n’ont pas bougé tous les deux.
Nous pensons à nos cousins enfants d’agriculteurs, qui auraient tant de joie à voir tout ça, à l’apprécier.
Nos parents aussi, ils ont peut-être connus cette réalité d’une nature sauvage, mais l’habitat et la population a restreint ce monde là, chez nous.
Nous philosophons sur les retombées de ce manque sur l’Homme. Il est évident que les animaux en sont morts, disparus, de n’avoir pas assez de place pour vivre, et que l’Homme en souffre également.
La viande est succulente, nous qui en mangions de moins en moins, ici nous dégustons des tranches plus grosses que nos assiettes. Les bêtes sont dehors, marchent toute la journée dans des immenses parcs, vivent avec d’autres animaux, et ne sont jamais stressées. Nous ressentons qu’elles sont respectées.
Il fait beau mais frais, odeur du lac et de la prairie, cris des oiseaux, nous recherchons notre chemin, les dernières pluies ont fait sortir les rus de leur lit, les roches ont des strates orange et vertes. D’ici on peut apercevoir la glace bleue du Perito Moreno, elle paraît immense et intense.
Les filles reviennent radieuses de leur promenade à cheval. Elles ont vu un reste de festin du puma, sans doute un guanaco éventré et à moitié dévoré.
Ce soir nous dégustons un brasero sur la table avec boeuf, saucisse, mouton, en quantité.
Demain, on recommence mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Le vent se lève dans la nuit, toujours pas d’internet.
jeudi 13 octobre 2011
El Calafate - Argentine
Nous avons passé une excellente soirée chez la Casona del Rio, où nous avions l’impression d’être chez des anciens amis. Norma, Carlos et Jacinta nous ont reçus dans leur confortable casa, où nous avons diner en leur compagnie, en chantant et en jouant du piano. Norma nous a fait danser au son de son accordéon, et Camille a joué un quatre mains avec Carlos. Ce matin, photo de «famille», embrassades, échanges d’e-mail, et direction l’aéroport de Trelew.
Bleu et blanc, voici la première impression depuis l’avion ce matin. Les glaciers au loin sur fond de ciel bleu, avec à leurs pieds, les deux plus grands lacs de Patagonie : Lago Argentino et Lago Viedma. On voyait nettement la longue langue du glacier tombé dans le lac bleu turquoise avec des petits icebergs au bord. Pas encore arrivés, mais c’est déjà magique.
Arrivés à El Calafate, on découvre les petites maisons de couleurs typiques.
Le printemps arrive, les arbres sont en fleurs et les jonquilles font leurs parterres. Le vent souffle, on nous avait prévenu.
Une ville de sportifs, magasins de sports, de montagne, d’équitation, trek et autres, les passants sont en Goretex et North Face, et partout ces images fantastiquement bleues des glaciers, pour vanter les excursions.
Nous n’en revenons pas d’être en Patagonie, d’être aussi bas, en plein sud, cela nous excite et fait briller nos yeux.
Nous nous rendons à notre estancia «Ai Ko» qui se trouve dans le Parc des Glaciers. La chaîne de montagnes toutes blanches avec le glacier Perito Moreno majestueux,sur notre droite et sur notre gauche, les collines verdoyantes où paissent moutons, vaches et chevaux. Les habitations sont dans un bâtiment tout propet où Gabriella nous attend avec le thé. Check in devant la cheminée, cartes pour les promenades et réservation pour les promenades à cheval, en feuilletant de superbes livres de la région. Le gaucho (cow boy) rentre les moutons et les chevaux, car les pumas attaquent la nuit les agneaux et les poulains..... La poussière s’envole, les moutons sautent un ruisseau, les petits se regroupent près d’une barrière, les chevaux s’affolent à tous vouloir rentrer en même temps dans le parc.
La lumière décline, le gaucho tond manuellement un mouton. Les filles donnent le biberon à un veau rejeté par sa mère, au moins trois chats viennent boire le lait tombé à terre, un faon lui tient compagnie.....
Au mur, de magnifiques photos de la vie de l’estancia, primées par de nombreux prix internationaux, et par National Geographic. Nous rencontrons mais malheureusement trop rapidement, un couple tourdumondiste, franco québécois, qui finissent leur périple d’un an, en ayant visité à peu près les mêmes pays que nous avons sélectionné.
Demain promenade et cabalcade (promenade à cheval) mais cela sera une autre histoire.
Nuit étoilée et pas d’internet.
Bleu et blanc, voici la première impression depuis l’avion ce matin. Les glaciers au loin sur fond de ciel bleu, avec à leurs pieds, les deux plus grands lacs de Patagonie : Lago Argentino et Lago Viedma. On voyait nettement la longue langue du glacier tombé dans le lac bleu turquoise avec des petits icebergs au bord. Pas encore arrivés, mais c’est déjà magique.
Arrivés à El Calafate, on découvre les petites maisons de couleurs typiques.
Le printemps arrive, les arbres sont en fleurs et les jonquilles font leurs parterres. Le vent souffle, on nous avait prévenu.
Une ville de sportifs, magasins de sports, de montagne, d’équitation, trek et autres, les passants sont en Goretex et North Face, et partout ces images fantastiquement bleues des glaciers, pour vanter les excursions.
Nous n’en revenons pas d’être en Patagonie, d’être aussi bas, en plein sud, cela nous excite et fait briller nos yeux.
Nous nous rendons à notre estancia «Ai Ko» qui se trouve dans le Parc des Glaciers. La chaîne de montagnes toutes blanches avec le glacier Perito Moreno majestueux,sur notre droite et sur notre gauche, les collines verdoyantes où paissent moutons, vaches et chevaux. Les habitations sont dans un bâtiment tout propet où Gabriella nous attend avec le thé. Check in devant la cheminée, cartes pour les promenades et réservation pour les promenades à cheval, en feuilletant de superbes livres de la région. Le gaucho (cow boy) rentre les moutons et les chevaux, car les pumas attaquent la nuit les agneaux et les poulains..... La poussière s’envole, les moutons sautent un ruisseau, les petits se regroupent près d’une barrière, les chevaux s’affolent à tous vouloir rentrer en même temps dans le parc.
La lumière décline, le gaucho tond manuellement un mouton. Les filles donnent le biberon à un veau rejeté par sa mère, au moins trois chats viennent boire le lait tombé à terre, un faon lui tient compagnie.....
Au mur, de magnifiques photos de la vie de l’estancia, primées par de nombreux prix internationaux, et par National Geographic. Nous rencontrons mais malheureusement trop rapidement, un couple tourdumondiste, franco québécois, qui finissent leur périple d’un an, en ayant visité à peu près les mêmes pays que nous avons sélectionné.
Demain promenade et cabalcade (promenade à cheval) mais cela sera une autre histoire.
Nuit étoilée et pas d’internet.
mercredi 12 octobre 2011
Punta Tombo - Argentine
«Vous avez de la chance de voir la pluie en Pantagonie !!» nous ont-ils dit. et encore à l’instant «Nous sommes contents de vous rencontrer, parce que vous amenez la pluie, et cela fait cinq ans que nous l’attendions» Ouais, mais nous, on aurait préféré voir le fameux beau temps de Patagonie. C’était écrit dans le guide, désertique et sec.!!!!
Mais on ne va pas s’arrêter là!!!. Armés de pulls, de coupe-vent, de bonnets, d’écharpes, de gants, on nous revêt un imperméable style breton (excusez-nous les compatriotes !) d’un superbe gris et un non moins superbe gilet de sauvetage orange. De quoi faire fuir les toninas,
Ces petits dauphins sont tellement beaux, noir et blanc, rapides, parait-il plus rapides que les dauphins ! Mais depuis le grand zodiaque, ballottés par une mer grise, noire et houleuse, trempés par la pluie et les vagues, gelés par le vent, nous ne les voyons presque pas. Ils préfèrent surement sauter dans les vagues à côté des bateaux quand la mer et le ciel sont bleus. Nous nous consolons devant un thé en évaluant le degré d’humidité de nos chaussettes.
Puis nous partons pour Punta Tombo, où une colonie de 250 000 couples de pingouins magelans s’installent de septembre à avril pour la période de reproduction. Ils sont partout, depuis le parking jusqu’à la mer, soit déjà en couple, soit le mâle seul attendant en hurlant pour séduire sa nouvelle compagne. Elle le choisira par rapport au nid qu’il aura construit, en évaluant sa sécurité, la proximité de la mer, et d’autres critères que nous ne connaissons pas (peut-être le confort quand même). Ils ont des gestes tendres, se tordent le cou dans tous les sens, se picorent la tête, le cou et le dos, recouvrent leur compagne avec leurs ailes pendant la sieste, marchent ensemble l’un à côté de l’autre. Nous étions émus par tant de délicatesse et de sensibilité. Certains étaient plus en avance que d’autre, car il y avait déjà des oeufs dans certains nids, d’autres passaient à l’action, pendant que les célibataires hurlaient et couraient après la première femelle qui passait. Dédaigneusement, elle évaluait les compétences de tous ces prétendants qui l’entouraient et passait son chemin. Ils améliorent constamment leur nid en allant chercher brindilles et paille. Certains nids et pingouins sont repérés par les scientifiques, pour évaluer la fidélité du nid par le mâle. On pense que le mâle garde le même nid et la même femelle, tant qu’ils sont prospères, mais s’il n’y a pas de bébés, tout est modifié. Pour trouver les anchois, calamars et poulpes, ils parcourent à pied la distance entre le nid et la mer. Cela leur demande un gros effort puisque certains mettent 1 heure pour aller à l’eau. Le triathlon n’est pas terminé, il ne reste que 20 à30 kilomètres à nager pour rejoindre les poissons. Le résultat est une agitation permanente de petits bonhomme Ils couvent les oeufs, chacun à leur tour, pendant 40 jours. Chaque couple a deux oeufs par an, à quelques jours d’intervalle. Le poussin reste 2 mois et après part en mer. A partir d’avril, ils remontent au nord, des Iles Malouines au Brésil, en restant en mer pendant six mois, dormant en mer (comme des canards).
Nous sommes accueillis très agréablement à notre nouveau B&B, demain avion (si Aerolinas le veux bien) pour El Calafate, mais cela sera une autre histoire.
Mais on ne va pas s’arrêter là!!!. Armés de pulls, de coupe-vent, de bonnets, d’écharpes, de gants, on nous revêt un imperméable style breton (excusez-nous les compatriotes !) d’un superbe gris et un non moins superbe gilet de sauvetage orange. De quoi faire fuir les toninas,
Ces petits dauphins sont tellement beaux, noir et blanc, rapides, parait-il plus rapides que les dauphins ! Mais depuis le grand zodiaque, ballottés par une mer grise, noire et houleuse, trempés par la pluie et les vagues, gelés par le vent, nous ne les voyons presque pas. Ils préfèrent surement sauter dans les vagues à côté des bateaux quand la mer et le ciel sont bleus. Nous nous consolons devant un thé en évaluant le degré d’humidité de nos chaussettes.
Puis nous partons pour Punta Tombo, où une colonie de 250 000 couples de pingouins magelans s’installent de septembre à avril pour la période de reproduction. Ils sont partout, depuis le parking jusqu’à la mer, soit déjà en couple, soit le mâle seul attendant en hurlant pour séduire sa nouvelle compagne. Elle le choisira par rapport au nid qu’il aura construit, en évaluant sa sécurité, la proximité de la mer, et d’autres critères que nous ne connaissons pas (peut-être le confort quand même). Ils ont des gestes tendres, se tordent le cou dans tous les sens, se picorent la tête, le cou et le dos, recouvrent leur compagne avec leurs ailes pendant la sieste, marchent ensemble l’un à côté de l’autre. Nous étions émus par tant de délicatesse et de sensibilité. Certains étaient plus en avance que d’autre, car il y avait déjà des oeufs dans certains nids, d’autres passaient à l’action, pendant que les célibataires hurlaient et couraient après la première femelle qui passait. Dédaigneusement, elle évaluait les compétences de tous ces prétendants qui l’entouraient et passait son chemin. Ils améliorent constamment leur nid en allant chercher brindilles et paille. Certains nids et pingouins sont repérés par les scientifiques, pour évaluer la fidélité du nid par le mâle. On pense que le mâle garde le même nid et la même femelle, tant qu’ils sont prospères, mais s’il n’y a pas de bébés, tout est modifié. Pour trouver les anchois, calamars et poulpes, ils parcourent à pied la distance entre le nid et la mer. Cela leur demande un gros effort puisque certains mettent 1 heure pour aller à l’eau. Le triathlon n’est pas terminé, il ne reste que 20 à30 kilomètres à nager pour rejoindre les poissons. Le résultat est une agitation permanente de petits bonhomme Ils couvent les oeufs, chacun à leur tour, pendant 40 jours. Chaque couple a deux oeufs par an, à quelques jours d’intervalle. Le poussin reste 2 mois et après part en mer. A partir d’avril, ils remontent au nord, des Iles Malouines au Brésil, en restant en mer pendant six mois, dormant en mer (comme des canards).
Nous sommes accueillis très agréablement à notre nouveau B&B, demain avion (si Aerolinas le veux bien) pour El Calafate, mais cela sera une autre histoire.
mardi 11 octobre 2011
Puerto Piramide - Argentine
Nous entrons dans la réserve de la péninsule de Valdès, inscrite au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, et qui est l’une des plus belles réserves naturelles d’Amérique du sud. Elle attire plus de 80 000 visiteurs par an, et couvre 3 600 km2 sur plus de 400 km de littoral. La route descend, Puerto Piramide nous apparait brillant sous le soleil. Un tout petit village appuyé contre une baie, afin de rencontrer la baleine franche australe, espèce menacée. Dans notre guide, sous le nom de ce village, il est précisé «250 habitants et 400 à 600 baleines» !!!!!!!! Depuis le rivage, nous pouvons voir des nageoires ou des queues au loin. Elles sont là, elles nous ont attendues !!!
Cette baleine mesure environ 12 m. de long, et pèse plus de 27 tonnes. Elle pénètre dans les eaux profondes de la Péninsule de Valdès au printemps afin de se reproduire. La femelle, qui est plus grosse que le mâle, 16 m. de long et pèse 50 tonnes, s’accouple un an après avoir donné naissance à un petit. Pour choisir son partenaire, il arrive qu’elle entraîne à sa suite pendant des heures tout un groupe de mâles, avant de jeter son dévolu sur le plus vigoureux. Depuis trente ans, les chercheurs sont capables de les identifier grâce aux callosités noires qu’elles présentent sur le corps et la tête, qui sont en fait des parasites. Dépourvue de dents, la baleine franche absorbe krill et plancton à travers les fanons qui pendent de sa mâchoire supérieure. Protégée depuis plus de cinquante ans, la population de l’Atlantique sud retrouve peu à peu son équilibre.
L’excursion en bateau va bientôt partir. Il n’y a pas de port, et c’est un tracteur équipé d’une immense remorque qui met le bateau à l’eau et inversement. Les baleines sont tout de suite là, elles sont avec leurs petits qui boivent 200 litres de lait par jour. Nous essayons de prendre des photos et des vidéos, il faudra être très clément là dessus, le bateau bouge beaucoup car le vent se lève, et on n’a pas le droit de se lever si on gène les autres. Nous nous souvenons de notre même excursion à Tadoussac au Canada, où nous ne devions pas parler ni faire aucun bruit. Ici, les enfants et même les adultes crient à chaque fois que la baleine saute !!!!! C’est une horreur, même la guide continue de parler fort. Nous ne retrouvons pas l’ambiance presque religieuse du Saint Laurent. De plus les bateaux ne coupent pas le moteur en s’approchant, nous pensions pourtant que c’était une obligation internationale.
Les queues immenses se lèvent à l’horizon, et nous quittons la mer. Nous prolongeons notre observation en roulant vers la pointe, là, des lions de mer font la sieste et de nouveau des baleines font leur ballet. Nous pouvons en voir presque une dizaine en même temps, il doit vraiment en avoir beaucoup.
Demain, départ pour Trelew, pour les pingouins, mais cela sera une autre histoire.
Les photos du 7 octobre "Buenos Aires et foot" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/7-Octobre
Cette baleine mesure environ 12 m. de long, et pèse plus de 27 tonnes. Elle pénètre dans les eaux profondes de la Péninsule de Valdès au printemps afin de se reproduire. La femelle, qui est plus grosse que le mâle, 16 m. de long et pèse 50 tonnes, s’accouple un an après avoir donné naissance à un petit. Pour choisir son partenaire, il arrive qu’elle entraîne à sa suite pendant des heures tout un groupe de mâles, avant de jeter son dévolu sur le plus vigoureux. Depuis trente ans, les chercheurs sont capables de les identifier grâce aux callosités noires qu’elles présentent sur le corps et la tête, qui sont en fait des parasites. Dépourvue de dents, la baleine franche absorbe krill et plancton à travers les fanons qui pendent de sa mâchoire supérieure. Protégée depuis plus de cinquante ans, la population de l’Atlantique sud retrouve peu à peu son équilibre.
L’excursion en bateau va bientôt partir. Il n’y a pas de port, et c’est un tracteur équipé d’une immense remorque qui met le bateau à l’eau et inversement. Les baleines sont tout de suite là, elles sont avec leurs petits qui boivent 200 litres de lait par jour. Nous essayons de prendre des photos et des vidéos, il faudra être très clément là dessus, le bateau bouge beaucoup car le vent se lève, et on n’a pas le droit de se lever si on gène les autres. Nous nous souvenons de notre même excursion à Tadoussac au Canada, où nous ne devions pas parler ni faire aucun bruit. Ici, les enfants et même les adultes crient à chaque fois que la baleine saute !!!!! C’est une horreur, même la guide continue de parler fort. Nous ne retrouvons pas l’ambiance presque religieuse du Saint Laurent. De plus les bateaux ne coupent pas le moteur en s’approchant, nous pensions pourtant que c’était une obligation internationale.
Les queues immenses se lèvent à l’horizon, et nous quittons la mer. Nous prolongeons notre observation en roulant vers la pointe, là, des lions de mer font la sieste et de nouveau des baleines font leur ballet. Nous pouvons en voir presque une dizaine en même temps, il doit vraiment en avoir beaucoup.
Demain, départ pour Trelew, pour les pingouins, mais cela sera une autre histoire.
Les photos du 7 octobre "Buenos Aires et foot" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/7-Octobre
lundi 10 octobre 2011
Puerto Madryn - Argentine
Réveil à Puerto Madryn avec le soleil. La plage est immense, nous nous promenons et déjeunons, et nous avons rendez-vous avec les lions des mers.
Notre observatoire est sur la falaise, au dessus d’une plage où ils aiment se reposer. Toute ressemblance avec des plages connues est fortuite. La mer basse leur permet d’avoir de la place, mais pas pour longtemps.... Ils sont au moins mille à se faire bronzer, à dormir. Pour se déplacer, ils n’hésitent pas à se monter dessus. Ils ont l’air patauds, mais quand ils accélèrent, on voit qu’ils sont lestes et puissants.
Les femelles et les petits sont calmes, mais les mâles se battent souvent. Ils réclament de temps en temps des bisous à une de leurs compagnes. Nous ne savions pas pourquoi nous les appelons les lions des mers, mais quand on les regarde de près, on s’aperçoit que les mâles ont une véritable crinière blonde ou brune qui leur descend jusqu’au torse. Ils peuvent crier en se redressant, à la manière d’un lion.
Un mâle peut peser 300 kilos, une femelle 100 kg, un mâle peut avoir jusqu’à 12 femelles, on l’appelle le macho !!!!!!!! La femelle a deux petits par an, je vous laisse faire la multiplication !!!!! Ils plongent en apnée pendant 7 minutes, et vont jusqu’à 150 mètres. Mesdames vont jusqu’au bout de la péninsule pour se reproduire.
La mer remonte et les mouille, ils bougent et remontent sur la plage, dans le désordre, en se montant dessus, et en criant.
Les petits sont choux, ils tètent leur mère, ils ont des petits yeux brillants.
Les cormorans font leur nid dans la falaise, et les goélands cherchent la bagarre sur la plage.
Nous dinons à El Nautico et nous adressons nos pensées à Fernando, qui nous l'avait conseillé.
Demain départ matinal pour Puerto Piramides, pour voir les baleines franches australes, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Soyez patient pour les photos, l’hôtelier à précisé que «quand il pleut, le réseau est bon, mais quand il fait beau, il n’est pas bon».................. et Il fait beau.
L'agence Altiplano nous suit sur leur blog, cliquez sur : http://www.altiplano-voyage-amerique-latine.com/actu-altiplano/155-suivez-le-tour-du-monde-des-globe-trotters-altiplano
Les photos du 6 octobre, "Buenos Aires et tango" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/6-Octobre
Notre observatoire est sur la falaise, au dessus d’une plage où ils aiment se reposer. Toute ressemblance avec des plages connues est fortuite. La mer basse leur permet d’avoir de la place, mais pas pour longtemps.... Ils sont au moins mille à se faire bronzer, à dormir. Pour se déplacer, ils n’hésitent pas à se monter dessus. Ils ont l’air patauds, mais quand ils accélèrent, on voit qu’ils sont lestes et puissants.
Les femelles et les petits sont calmes, mais les mâles se battent souvent. Ils réclament de temps en temps des bisous à une de leurs compagnes. Nous ne savions pas pourquoi nous les appelons les lions des mers, mais quand on les regarde de près, on s’aperçoit que les mâles ont une véritable crinière blonde ou brune qui leur descend jusqu’au torse. Ils peuvent crier en se redressant, à la manière d’un lion.
Un mâle peut peser 300 kilos, une femelle 100 kg, un mâle peut avoir jusqu’à 12 femelles, on l’appelle le macho !!!!!!!! La femelle a deux petits par an, je vous laisse faire la multiplication !!!!! Ils plongent en apnée pendant 7 minutes, et vont jusqu’à 150 mètres. Mesdames vont jusqu’au bout de la péninsule pour se reproduire.
La mer remonte et les mouille, ils bougent et remontent sur la plage, dans le désordre, en se montant dessus, et en criant.
Les petits sont choux, ils tètent leur mère, ils ont des petits yeux brillants.
Les cormorans font leur nid dans la falaise, et les goélands cherchent la bagarre sur la plage.
Nous dinons à El Nautico et nous adressons nos pensées à Fernando, qui nous l'avait conseillé.
Demain départ matinal pour Puerto Piramides, pour voir les baleines franches australes, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Soyez patient pour les photos, l’hôtelier à précisé que «quand il pleut, le réseau est bon, mais quand il fait beau, il n’est pas bon».................. et Il fait beau.
L'agence Altiplano nous suit sur leur blog, cliquez sur : http://www.altiplano-voyage-amerique-latine.com/actu-altiplano/155-suivez-le-tour-du-monde-des-globe-trotters-altiplano
Les photos du 6 octobre, "Buenos Aires et tango" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/6-Octobre
dimanche 9 octobre 2011
Buenos Aires et faux départ - Argentine
Aujourd’hui dimanche, nous sommes toujours à Buenos Aires.
Hier samedi, nous sommes rentrés dans l’aéroport à 14 h, après de longues files d’attente (voir 8 octobre) nous nous sommes présentés à la porte d’embarquement à 17 h. On nous refuse et on nous demande d’attendre, on voit la passerelle reculer !!!!! On nous oblige à retourner dans le hall toujours bondé, à reprendre nos bagages, et à refaire une file d’attente pour échanger nos billets pour le lendemain. On nous évoque des problèmes météo pour annuler l’escale de Trelew. Il y a trois belges avec nous, refusés, et donc nous ne sommes pas assez nombreux pour faire atterrir l’avion. On ressort de l’aéroport à 21 h, 7 heures d’attente pour rien !!!
Laura, de l’Agence Altiplano, malgré l’heure tardive, nous trouve une chambre d’hôtel pour nous reposer, modifie le planning des prochains jours et fait patienter les baleines. Nous la remercions pour sa gentillesse et sa disponibilité.
Nous nous représentons à l’aéroport à 14 h, aujourd’hui, dimanche, et malgré des places en liste d’attente, et des files d’attente encore importantes, nous décollons à 17 h 30.
Nous arriverons à Trelew de nuit, mais nous partirons directement à Puerto Madryn, mais cela sera une autre histoire.
Hier samedi, nous sommes rentrés dans l’aéroport à 14 h, après de longues files d’attente (voir 8 octobre) nous nous sommes présentés à la porte d’embarquement à 17 h. On nous refuse et on nous demande d’attendre, on voit la passerelle reculer !!!!! On nous oblige à retourner dans le hall toujours bondé, à reprendre nos bagages, et à refaire une file d’attente pour échanger nos billets pour le lendemain. On nous évoque des problèmes météo pour annuler l’escale de Trelew. Il y a trois belges avec nous, refusés, et donc nous ne sommes pas assez nombreux pour faire atterrir l’avion. On ressort de l’aéroport à 21 h, 7 heures d’attente pour rien !!!
Laura, de l’Agence Altiplano, malgré l’heure tardive, nous trouve une chambre d’hôtel pour nous reposer, modifie le planning des prochains jours et fait patienter les baleines. Nous la remercions pour sa gentillesse et sa disponibilité.
Nous nous représentons à l’aéroport à 14 h, aujourd’hui, dimanche, et malgré des places en liste d’attente, et des files d’attente encore importantes, nous décollons à 17 h 30.
Nous arriverons à Trelew de nuit, mais nous partirons directement à Puerto Madryn, mais cela sera une autre histoire.
samedi 8 octobre 2011
Adios Buenos Aires - Argentine
Après une soirée très animée, nous partons ce matin pour notre dernier cours de tango. On révise puis on se lance dans de nouvelles poses, des pas dynamiques et variés et encore de nombreux fous-rires ! Nous repartons avec de bons souvenirs et les adresses e-mail de nos professeurs pour garder contact.
Nous avalons notre dernier déjeuner à Buenos Aires. Si vous commandez un bife regardez bien le poids indiqué sur la carte, il varie de 200 à 500 gr. Si vous commandez une escalope milanaise, vous en aurez deux dans l’assiette, en sachant qu’une est déjà beaucoup plus grosse que celle servie habituellement chez nous. Si vous commandez une tranche de saumon, attendez vous à le voir arriver entier. La viande est délicieuse, servie grillée.
Puis direction l’aéroport pour partir à Trelew. A l’entrée, on se retrouve dans une marée humaine, des queues interminables qui emplissent tout le hall d’enregistrement. Hier, des pistes ont été inondées, et le nuage du volcan chilien continue de perturber le trafic. Les personnes attendent déjà depuis au moins 2 heures, si ce n’est pas plus ! L’attente commence ... quelques personnes s’énervent et un homme lâche «j’attends depuis cinq heures, on nous traite comme des animaux» suivi de nombreux applaudissements dans le hall. Le ton est donné. Notre vol n’est pas annoncé, on fait la queue sans savoir si un avion sera là pour nous. 1 heure 45 plus tard, les bagages sont enregistrés, car par chance et par hasard, nous avons attendu devant les bons guichets d’enregistrement. Beaucoup de personnes devant nous repartent pour de multiples raisons : vol annulé, vol déjà parti sans eux, mauvais guichet d’enregistrement. Nous avons eu de la chance, nous partirons à 19h, il n’y a plus que 3h30 à attendre !
Nous nous installons à un bar pour attendre, nous visionnons les vidéos de tango et de foot, et Denis, éternel sportif, regarde un peu plus loin, le rugby à la télé, France-Angleterre(19-12, les portes de la demi finale sont ouvertes).
Souhaitez-nous bon voyage et bonne chance, et demain, cela sera une autre histoire.
Nous avalons notre dernier déjeuner à Buenos Aires. Si vous commandez un bife regardez bien le poids indiqué sur la carte, il varie de 200 à 500 gr. Si vous commandez une escalope milanaise, vous en aurez deux dans l’assiette, en sachant qu’une est déjà beaucoup plus grosse que celle servie habituellement chez nous. Si vous commandez une tranche de saumon, attendez vous à le voir arriver entier. La viande est délicieuse, servie grillée.
Puis direction l’aéroport pour partir à Trelew. A l’entrée, on se retrouve dans une marée humaine, des queues interminables qui emplissent tout le hall d’enregistrement. Hier, des pistes ont été inondées, et le nuage du volcan chilien continue de perturber le trafic. Les personnes attendent déjà depuis au moins 2 heures, si ce n’est pas plus ! L’attente commence ... quelques personnes s’énervent et un homme lâche «j’attends depuis cinq heures, on nous traite comme des animaux» suivi de nombreux applaudissements dans le hall. Le ton est donné. Notre vol n’est pas annoncé, on fait la queue sans savoir si un avion sera là pour nous. 1 heure 45 plus tard, les bagages sont enregistrés, car par chance et par hasard, nous avons attendu devant les bons guichets d’enregistrement. Beaucoup de personnes devant nous repartent pour de multiples raisons : vol annulé, vol déjà parti sans eux, mauvais guichet d’enregistrement. Nous avons eu de la chance, nous partirons à 19h, il n’y a plus que 3h30 à attendre !
Nous nous installons à un bar pour attendre, nous visionnons les vidéos de tango et de foot, et Denis, éternel sportif, regarde un peu plus loin, le rugby à la télé, France-Angleterre(19-12, les portes de la demi finale sont ouvertes).
Souhaitez-nous bon voyage et bonne chance, et demain, cela sera une autre histoire.
vendredi 7 octobre 2011
Buenos Aires et foot - Argentine
Une pluie diluvienne tombe depuis hier après-midi et annule tous nos projets. Ce matin nous ne ferons pas la traversée en bateau du delta pour aller en Uruguay. Nous avons donc le temps de vous raconter notre journée d’hier.
Donc premier cours avec Trinidad et Emanuel, qui exercent le tango depuis quinze ans. Les premiers pas forment un carré, pour l’instant c’est assez simple, puis on rajoute un huit à l’endroit et un autre à l’envers, çà se complique. Fous rires assurés ! L’heure passe très vite et on se donne rendez-vous samedi matin, même heure, même endroit.
Nous partons pour le centre ville, visiter une somptueuse librairie installée dans un ancien opéra, style opéra Garnier, sur quatre étages, mais pas un seul livre français. Nous n’avons pris qu’un ou deux livres chacun, pour ne pas alourdir nos bagages, mais depuis longtemps nous en avons fait le tour. Alors nous écumons les étagères des hôtels où l’on «emprunte» dans l’un pour «rendre» dans l’autre hôtel, des livres oubliés par des clients, mais nous n’avons pas un grand choix, c’est le moins que l’on puisse dire.
Le Musée des Beaux Arts nous attend à la Recoleta, avec Bourdin, Monet, Manet, Van Gogh, Degas, Morisot, Goya, Rodin, Moore, Toulouse-Lautrec, Fantin La Tour et les autres, beaucoup de français ! Nous sommes déçus par la fermeture de l’étage des artistes argentins, que nous voulions voir. Nous apprenons que la Biennale d’Art Contemporain de Lyon a réuni des artistes de Buenos Aires !!!!
Puis Le Musée des Arts Décoratifs, dans une ancienne demeure de 4 600 m2 (rien que cela !) un vrai bonheur, marqueteries, bronzes, porcelaines, tapisseries, sculptures, peintures....De bonnes idées de décoration !!!
Nous rentrons par la voie piétonne Florida, très encombrée, la pluie tombe de plus en plus fort, les magasins attirent les filles, Dior, Chanel, Rochas, mais repartent avec deux tee-shirts de chez Zara.
Nous courons vers l’hôtel, dans un quart d’heure, on vient nous chercher pour une soirée tango. Le temps de se changer et hop, on est reparti.
Nous sommes une cinquantaine, dans une grande salle de danse, parquets et miroirs, beaucoup de femmes et de couples, des australiens, des anglais, des brésiliens, des allemands, des autrichiens, des irlandais, on est les seuls français, et les seuls en famille.
Un seul prof très dynamique donne son cours aux filles puis aux garçons. On revoit le pas en forme de carré, on refait le huit dans les deux sens, et on apprend une posture finale. On rit, on s’amuse, on danse avec des partenaires plus on moins grands, plus ou moins beaux, plus ou moins odorants, plus ou moins moites, et plus ou moins tremblants. Le résultat est probant dans la bonne humeur, on se débrouille quand même.
Repas spectacle sur le thème de l’histoire du tango, chants et danses, avec un orchestre violon, contrebasse, synthé et accordéon. Les pas de danse virevoltent et les postures sont dignes d’un rock acrobatique. Belle ambiance !
Ce matin, lessive, raccommodage et internet. Puis musée d’Eva Peron, femme du président général Peron où Fernando nous rejoint et nous explique son parcours remarquable.
Et ! Match de foot (oui vous avez bien entendu) à River Plate pour un Argentine/Chili. Nous avons acheté pour l’occasion un sweat blanc et bleu layette pour Denis et une écharpe, façon supporter !!!! Des roulements de tambours nous accueillent de loin, en nous approchant nous mesurons la grandeur du stade et le nombre de personnes. Les femmes font une file d’attente à part, pour être fouillées corps et sacs. On nous maquille les joues, on nous distribue des souvenirs, nous sommes nombreux, ça crie, ça siffle, c’est chaud. On monte dans les tribunes, le stade est aux 3/4 plein, nous sommes très bien installés au milieu, les tribunes sur les côtés sont réservées aux supporters. La tribune du Chili est toute rouge, celle d’Argentine est toute bleu clair. Ils vont sauter et crier pendant tout le match, en sachant qu’ils sont installés depuis deux heures déjà. L’ambiance nous prend le souffle, c’est très impressionnant. A la septième minute, le premier but argentin qui soulève le fameux GOAAAAAAALLLL nous sommes debout, écharpe à la main, cris et fureur. Tout le match se déroule dans la même ambiance. 4 à 1 pour l’Argentine, Messi est le roi adulé, si on le touche le stade crie et siffle pendant tout le match le chilien qui a osé touché le «Messie».
Diner dans un restaurant proche du stade, avec résumé TV du match, nous quittons Fernando avec beaucoup d’émotion. Il doit venir en France avec sa fille, nous espérons nous revoir peut-être à la maison.
Rentrée une heure et demie du matin, les files d’attente pour les boites de nuit s’allongent, la nuit commence pour certains, nous allons nous coucher, demain matin, tango et puis embarquement pour la Péninsule de Valdés, mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Les photos du jour sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/7-Octobre
Donc premier cours avec Trinidad et Emanuel, qui exercent le tango depuis quinze ans. Les premiers pas forment un carré, pour l’instant c’est assez simple, puis on rajoute un huit à l’endroit et un autre à l’envers, çà se complique. Fous rires assurés ! L’heure passe très vite et on se donne rendez-vous samedi matin, même heure, même endroit.
Nous partons pour le centre ville, visiter une somptueuse librairie installée dans un ancien opéra, style opéra Garnier, sur quatre étages, mais pas un seul livre français. Nous n’avons pris qu’un ou deux livres chacun, pour ne pas alourdir nos bagages, mais depuis longtemps nous en avons fait le tour. Alors nous écumons les étagères des hôtels où l’on «emprunte» dans l’un pour «rendre» dans l’autre hôtel, des livres oubliés par des clients, mais nous n’avons pas un grand choix, c’est le moins que l’on puisse dire.
Le Musée des Beaux Arts nous attend à la Recoleta, avec Bourdin, Monet, Manet, Van Gogh, Degas, Morisot, Goya, Rodin, Moore, Toulouse-Lautrec, Fantin La Tour et les autres, beaucoup de français ! Nous sommes déçus par la fermeture de l’étage des artistes argentins, que nous voulions voir. Nous apprenons que la Biennale d’Art Contemporain de Lyon a réuni des artistes de Buenos Aires !!!!
Puis Le Musée des Arts Décoratifs, dans une ancienne demeure de 4 600 m2 (rien que cela !) un vrai bonheur, marqueteries, bronzes, porcelaines, tapisseries, sculptures, peintures....De bonnes idées de décoration !!!
Nous rentrons par la voie piétonne Florida, très encombrée, la pluie tombe de plus en plus fort, les magasins attirent les filles, Dior, Chanel, Rochas, mais repartent avec deux tee-shirts de chez Zara.
Nous courons vers l’hôtel, dans un quart d’heure, on vient nous chercher pour une soirée tango. Le temps de se changer et hop, on est reparti.
Nous sommes une cinquantaine, dans une grande salle de danse, parquets et miroirs, beaucoup de femmes et de couples, des australiens, des anglais, des brésiliens, des allemands, des autrichiens, des irlandais, on est les seuls français, et les seuls en famille.
Un seul prof très dynamique donne son cours aux filles puis aux garçons. On revoit le pas en forme de carré, on refait le huit dans les deux sens, et on apprend une posture finale. On rit, on s’amuse, on danse avec des partenaires plus on moins grands, plus ou moins beaux, plus ou moins odorants, plus ou moins moites, et plus ou moins tremblants. Le résultat est probant dans la bonne humeur, on se débrouille quand même.
Repas spectacle sur le thème de l’histoire du tango, chants et danses, avec un orchestre violon, contrebasse, synthé et accordéon. Les pas de danse virevoltent et les postures sont dignes d’un rock acrobatique. Belle ambiance !
Ce matin, lessive, raccommodage et internet. Puis musée d’Eva Peron, femme du président général Peron où Fernando nous rejoint et nous explique son parcours remarquable.
Et ! Match de foot (oui vous avez bien entendu) à River Plate pour un Argentine/Chili. Nous avons acheté pour l’occasion un sweat blanc et bleu layette pour Denis et une écharpe, façon supporter !!!! Des roulements de tambours nous accueillent de loin, en nous approchant nous mesurons la grandeur du stade et le nombre de personnes. Les femmes font une file d’attente à part, pour être fouillées corps et sacs. On nous maquille les joues, on nous distribue des souvenirs, nous sommes nombreux, ça crie, ça siffle, c’est chaud. On monte dans les tribunes, le stade est aux 3/4 plein, nous sommes très bien installés au milieu, les tribunes sur les côtés sont réservées aux supporters. La tribune du Chili est toute rouge, celle d’Argentine est toute bleu clair. Ils vont sauter et crier pendant tout le match, en sachant qu’ils sont installés depuis deux heures déjà. L’ambiance nous prend le souffle, c’est très impressionnant. A la septième minute, le premier but argentin qui soulève le fameux GOAAAAAAALLLL nous sommes debout, écharpe à la main, cris et fureur. Tout le match se déroule dans la même ambiance. 4 à 1 pour l’Argentine, Messi est le roi adulé, si on le touche le stade crie et siffle pendant tout le match le chilien qui a osé touché le «Messie».
Diner dans un restaurant proche du stade, avec résumé TV du match, nous quittons Fernando avec beaucoup d’émotion. Il doit venir en France avec sa fille, nous espérons nous revoir peut-être à la maison.
Rentrée une heure et demie du matin, les files d’attente pour les boites de nuit s’allongent, la nuit commence pour certains, nous allons nous coucher, demain matin, tango et puis embarquement pour la Péninsule de Valdés, mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Les photos du jour sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/7-Octobre
jeudi 6 octobre 2011
Tremblement de terre
Un tremblement de terre de magnitude 6 a affecté le nord ouest de l'Argentine, où nous étions la semaine dernière, mais pas la région de Buenos Aires où nous sommes. Nous allons très bien, nous partons à notre cours de Tango, nous vous embrassons
Buenos Aires et tango - Argentine
Nous rentrons mouillés et fourbus de notre journée très agréable encore. Notre première leçon de tango ce matin était intense. Trinidad et Emmanuel nous ont (ont essayé) de nous apprendre les premiers pas, puis balade et musées à la Ricoleta. Retour précipité à l’hôtel pour repartir pour une nouvelle leçon de tango avec diner-spectacle.
Demain matin, lever très matinal pour visiter Colonia de l’autre côté du Delta en Uruguay et match de foot à River Plate.
Nous nous couchons vite et vous raconterons tout ça en détail demain soir, pour une autre histoire.
Les photos de la journée sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/6-Octobre
Demain matin, lever très matinal pour visiter Colonia de l’autre côté du Delta en Uruguay et match de foot à River Plate.
Nous nous couchons vite et vous raconterons tout ça en détail demain soir, pour une autre histoire.
Les photos de la journée sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/6-Octobre
mercredi 5 octobre 2011
Buenos Aires et le Delta - Argentine
Nous vous offrons une fleur, mais pas une comme les autres, une qui s’ouvre et se ferme tout doucement la nuit. Vous allez me dire, comme une fleur, oui mais posée sur une étendue d’eau. Vous allez me dire, comme une fleur, oui mais construite dans un chantier d’aviation avec des matériaux d’avion, et là, ce n’est pas comme une fleur. Eduardo Catalano a imaginé Floralis Generica en 2002, avec un système électronique pour l’ouverture et la fermeture et un éclairage nocturne mauve. Elle a couté un peu plus cher qu’une rose, deux millions de dollars, mais bon, elle n’est pas périssable.
A côté, un lapacho, premier arbre printanier, ouvre ses magnifiques fleurs roses.
Nous traversons avec Fernando, notre adorable guide, le très grand et long quartier Palermo, avec ses très belles demeures, ses ambassades, et son immense parc dessiné par M. Thalys, également l’architecte du parc de Mendoza. Même style, milliers d’arbres aux essences rares, embarcadère, roseraies, sculptures de l’école Rodin. Très agréable, où l’on peut courir, sauter, marcher ou dormir, une bulle d’oxygène.
Les chevaux s’entrainent déjà sur l'hippodrome, le polo est très prisé ici. Il y a trois hippodromes dans la ville.
Beaucoup de promeneurs de chiens, qui ont en moyenne une vingtaine de canidés.
La ville représente 300 km2 de superficie, et 1/3 correspond au port et espaces verts de Palermo.
Le stade de River Plate où 70 000 personnes peuvent s’installer pour voir jouer le 2ème club de foot de la capitale.
Un magasin Carrefour, le 1er hypermarché dans cette ville, en 1980.
On continue vers le nord, on traverse d’autres banlieues, on a l’impression de traverser d’autres villes, puis on arrive à San Isidro, une banlieue encore plus chic.
On longe la résidence présidentielle (7 hectares), la cathédrale gothique (68 m. haut), les écoles et lycées privés réservés à l’élite, et nous arrivons à Tigre (50 km de Buenos Aires).
Le delta du Parana représente 21 000 km2, 7 000 habitants sont installés à demeure, il y a une seule route qui le traverse du nord au sud, tout se fait par bateaux.
Nous allons naviguer pendant une heure sur les rios Tigre et Sarmiento. Beaucoup de maisons secondaires, mais pas d’eau potable, pas d’électricité, mais une ambiance extraordinaire avec ses canaux ombragés, ses bateaux en bois et ses maisons sur pilotis.
Il y a 7 000 affluents, dont certains font un kilomètre de large, et d’autres qui sont tellement petits qu’ils ne sont pas navigables.
Beaucoup de club d’aviron prestigieux, sport très chic, des parcs, des centres touristiques, des chantiers navals, des épaves très rouillées de bateaux laissés à l’abandon, des immenses arbres, des larges palmiers, des jasmins, des hortensias, des azalées en fleurs, quelques plages, même si les eaux sont boueuses, elles sont baignables, un casino récemment réouvert, où les familles huppées se retrouvaient à la belle époque, des bateaux super-marché, des bateaux poubelle, des bateaux bus-école, et bus qui vous emmènent jusqu’au port de B.A.
La maison de Sarmiento (ancien président) est mise sous cloche (de verre) pour la protéger de l’humidité.
Au débarcadère, des fruits et des légumes car la région était très prospère et vendait sa production à la criée juste à côté.
En rentrant sur B.A., changement de décor, l’autoroute longe un favelas, impressionnant,
même si les maisons sont en briques pour la plupart et quelquefois hautes de 4 étages. Les habitants travaillent dans le bâtiment et construisent ainsi petit à petit leurs maisons.
Demain, nous prenons notre premier cours de tango, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos du jour sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/5-Octobre
A côté, un lapacho, premier arbre printanier, ouvre ses magnifiques fleurs roses.
Nous traversons avec Fernando, notre adorable guide, le très grand et long quartier Palermo, avec ses très belles demeures, ses ambassades, et son immense parc dessiné par M. Thalys, également l’architecte du parc de Mendoza. Même style, milliers d’arbres aux essences rares, embarcadère, roseraies, sculptures de l’école Rodin. Très agréable, où l’on peut courir, sauter, marcher ou dormir, une bulle d’oxygène.
Les chevaux s’entrainent déjà sur l'hippodrome, le polo est très prisé ici. Il y a trois hippodromes dans la ville.
Beaucoup de promeneurs de chiens, qui ont en moyenne une vingtaine de canidés.
La ville représente 300 km2 de superficie, et 1/3 correspond au port et espaces verts de Palermo.
Le stade de River Plate où 70 000 personnes peuvent s’installer pour voir jouer le 2ème club de foot de la capitale.
Un magasin Carrefour, le 1er hypermarché dans cette ville, en 1980.
On continue vers le nord, on traverse d’autres banlieues, on a l’impression de traverser d’autres villes, puis on arrive à San Isidro, une banlieue encore plus chic.
On longe la résidence présidentielle (7 hectares), la cathédrale gothique (68 m. haut), les écoles et lycées privés réservés à l’élite, et nous arrivons à Tigre (50 km de Buenos Aires).
Le delta du Parana représente 21 000 km2, 7 000 habitants sont installés à demeure, il y a une seule route qui le traverse du nord au sud, tout se fait par bateaux.
Nous allons naviguer pendant une heure sur les rios Tigre et Sarmiento. Beaucoup de maisons secondaires, mais pas d’eau potable, pas d’électricité, mais une ambiance extraordinaire avec ses canaux ombragés, ses bateaux en bois et ses maisons sur pilotis.
Il y a 7 000 affluents, dont certains font un kilomètre de large, et d’autres qui sont tellement petits qu’ils ne sont pas navigables.
Beaucoup de club d’aviron prestigieux, sport très chic, des parcs, des centres touristiques, des chantiers navals, des épaves très rouillées de bateaux laissés à l’abandon, des immenses arbres, des larges palmiers, des jasmins, des hortensias, des azalées en fleurs, quelques plages, même si les eaux sont boueuses, elles sont baignables, un casino récemment réouvert, où les familles huppées se retrouvaient à la belle époque, des bateaux super-marché, des bateaux poubelle, des bateaux bus-école, et bus qui vous emmènent jusqu’au port de B.A.
La maison de Sarmiento (ancien président) est mise sous cloche (de verre) pour la protéger de l’humidité.
Au débarcadère, des fruits et des légumes car la région était très prospère et vendait sa production à la criée juste à côté.
En rentrant sur B.A., changement de décor, l’autoroute longe un favelas, impressionnant,
même si les maisons sont en briques pour la plupart et quelquefois hautes de 4 étages. Les habitants travaillent dans le bâtiment et construisent ainsi petit à petit leurs maisons.
Demain, nous prenons notre premier cours de tango, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos du jour sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/5-Octobre
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