Ni
Hao,
Matinée tranquille à la Grande Mosquée. 90 000 musulmans habitent à Xi’An, arrivés il y a longtemps avec les caravanes de la route de la soie. Ils s’établirent ici autour de la mosquée pour composer aujourd’hui un grand quartier de souks et de petits commerces. Ils monopolisent aussi le travail de la viande à Xi’An, sauf celui du porc.. Crée sous la dynastie Tang, en 732, la mosquée est la plus ancienne de Chine. Reconstruite plusieurs fois, les bâtiments sont ceux d’un temple chinois, volonté de l’empereur de l’époque, les toits sont magnifiques avec des tuiles vernissées bleues. Mais les écritures en arabe, l’école coranique et les murs de la grande salle de prière entièrement gravés des versets du coran, nous montrent que c’est bien une mosquée. Une prière à un défunt a lieu en ce moment et beaucoup d’invités sont installés dans les jardins, écoutant l’imam, avant de partager ensemble un repas à la mémoire du disparu. C’est une coutume locale, se situant entre les rites musulmans et chinois.
Nous déjeunons d’une fondue chinoise et consacrons le début d’après-midi à la
forêt de stèles, appelée ainsi pour le grand nombre de pierres gravées exposées
ici, plus de 1 100. Nous découvrons l’évolution des caractères chinois. La plus
ancienne écriture date d’environ 4 000 ans et à été découverte sur des
carapaces de tortues et sur des os, puis sur du bronze. Apparaît ensuite
l’écriture sigilaire composée de caractères très imagés. Elle se structure
ensuite dans une lecture verticale avec des caractères disposés comme dans des
carrés. Puis on découvre l’écriture cursive, qui lie les caractères l’un à
l’autre, et tout récemment, l’écriture cursive simplifiée. Le chinois
d’aujourd’hui a abandonné l’écriture verticale pour l’horizontale avec le sens
de gauche à droite et tend à une grande simplification des caractères, pour
permettre à un plus grand nombre d’accéder à la connaissance.
Plus loin, de nombreuses stèles sur lesquelles sont gravées le premier dictionnaire chinois ainsi que les pensées de Confucius. Une autre fait référence aux nestoriens, chrétiens venus de Syrie au VII° siècle, et est un des uniques témoignages de leur langue disparue aujourd’hui.
A 17 heures, nous prenons un TGV pour Luoyang. La gare est toute récente et
digne d’un aéroport. Quand nous quittons Xi’an, nous apercevons une autre
forêt, une centaine de ponts de TGV couchés par terre en attente d’être érigés.
La nouvelle ligne passe au dessus des champs cultivés et des arbres fruitiers
fleuris. La culture est à perte de vue, les champs sont très bien entretenus,
sans tracteur, la main d’oeuvre est tellement importante. De petites maisons en
pisés, servant de remise, ponctuent de marron ces étendues vertes.
Demain à Luoyang, visite du Temple Shaolin et de ses exercices martiaux, mais cela sera une autre histoire.
Zai Jian,
Attention : Le gOuvErnEmEnt chinois c3n5ur3 notre bl»0»g et Faceb»00»k.
Nos messages sont publiés par des amis sur France. C’est Stéphanie qui s’est chargée de celui-ci. Soyez patients pour les photos.
Nous ne savons pas si nous pourrons lire vos commentaires. Merci de nous contacter exclusivement par denisfol@me.com en faisant attention de ne pas mentionner des mots indésirables au gOuvErnEmEnt chinois, afin de bien recevoir votre mail.
Matinée tranquille à la Grande Mosquée. 90 000 musulmans habitent à Xi’An, arrivés il y a longtemps avec les caravanes de la route de la soie. Ils s’établirent ici autour de la mosquée pour composer aujourd’hui un grand quartier de souks et de petits commerces. Ils monopolisent aussi le travail de la viande à Xi’An, sauf celui du porc.. Crée sous la dynastie Tang, en 732, la mosquée est la plus ancienne de Chine. Reconstruite plusieurs fois, les bâtiments sont ceux d’un temple chinois, volonté de l’empereur de l’époque, les toits sont magnifiques avec des tuiles vernissées bleues. Mais les écritures en arabe, l’école coranique et les murs de la grande salle de prière entièrement gravés des versets du coran, nous montrent que c’est bien une mosquée. Une prière à un défunt a lieu en ce moment et beaucoup d’invités sont installés dans les jardins, écoutant l’imam, avant de partager ensemble un repas à la mémoire du disparu. C’est une coutume locale, se situant entre les rites musulmans et chinois.
Plus loin, de nombreuses stèles sur lesquelles sont gravées le premier dictionnaire chinois ainsi que les pensées de Confucius. Une autre fait référence aux nestoriens, chrétiens venus de Syrie au VII° siècle, et est un des uniques témoignages de leur langue disparue aujourd’hui.
Demain à Luoyang, visite du Temple Shaolin et de ses exercices martiaux, mais cela sera une autre histoire.
Zai Jian,
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