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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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mercredi 14 septembre 2011

Les Geysers de Tatio - Chili

Ce n’est pas des vacances de se lever à 4 h du matin, pour faire 2 h de car et arriver au milieu de nul part à -10° !!!!!!  Mais il faut avouer que c’était magnifique.

A 4 300 m d’altitude, 30 km2 de geysers et de fumeroles à visiter à pied.
Avec près de 80 geysers actifs, El Tatio est le plus grand site de geysers de l’hémisphère sud, et le troisième par sa taille après celui de Yellowstone (USA) et Dolina Gierzerov (Russie).
La hauteur moyenne des éruptions est de 75 cm et la plus grande de 6 m. de haut.
A l’aube, le spectacle est garanti, car la différence de température (85° pour l’eau et -10° pour l’air voir -20° en été (c’est-à-dire en hiver pour nous) les cheminées de vapeur sont hautes et importantes.
Viviane s’est baignée dans une «piscine» remplie par les eaux de geysers, une fois quelles se soit refroidies en coulant sur le sol. Dans le froid, elle s’est déshabillée pour rentrer dans l’eau à 30° où une dizaine de personnes profitaient déjà.

L’eau bout à 85°, il ne faut pas trop s’approcher. Des accidents regrettables ont déjà tué ou brulé des personnes dans un geyser maintenant appelé «le geyser assassin».

Des anciens murs prouvent l’existence d’une station géothermique expérimentale, qui devait produire de l’électricité. Mais le projet fut abandonné, car les geysers pouvaient être endommagés.

Les geysers d’El Tatio sont entourés de volcans non actifs, mais le magma en fusion est toujours présent. Il chauffe les pierres qui entourent la chambre d’eau  (300 m. de profondeur). Cette eau chauffée est mise sous pression, bout à 200° pour s’échapper à l’air à 85°.
Les fumerolles sont des fissures qui lâchent des panaches de fumées sulfureuses et de la vapeur d’eau, et font d’énormes sifflements.  Mais ceux du Chili sentent beaucoup moins le souffre que ceux que nous avons déjà vus en Bolivie, dans le désert de Siloli.
Des mares de boue brassent des sédiments à sa surface et font d’énormes ploc ! gris.

Le long de la route, vigognes, lamas et flamands roses. Depuis un pont à 4 000 Mètres environ, nous observons des canards et des oies andines, et une dizaine de canards noirs avec des pattes rouges, en voie de disparition, car on ne compte plus que 150 aujourd’hui. Nous en observons une dizaine en train de construire les nids au milieu de la rivière. Ils arrivent à survivre ici grâce à la pureté de la rivière, une des seules du Chili ne subissant aucune pollution.

Nous redescendons sur San Pedro par une route rectiligne en descente très impressionnante, nous voyons une mine de soufre abandonnée. La région en produisait beaucoup jusqu’à ce que le soufre synthétique soit inventée en Europe, et remplace le soufre Chilien dans les obus européens....De nombreuses mines fleurissent dans la région, notamment la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde (à 16 km d’ici) et au bout de la plaine d’Atacama la première exploitation de lithium au monde. Ces deux industries demandent énormément d’eau, puisée dans le salar, et cela risque à terme de créer un déséquilibre écologique, mais le salar pèse peu aujourd’hui... A suivre.

San Pédro est une véritable oasis dans le désert où l’eau est primordiale, un véritable réseau de canaux distribue l’eau sur toute la région et l’homme le plus important de la ville est le responsable de l’eau, qui peut faire....la pluie et le beau temps.

Demain nous partons pour le Salar et ses lagunes, mais cela est une autre histoire.

Nous avons pu mettre à jour les galeries des :
9 Septembre : Uyuni : http://gallery.me.com/denisfol/100354
10 Septembre : Salar d'Uyuni : http://gallery.me.com/denisfol/100368
11 Septembre : Désert de Siloli : http://gallery.me.com/denisfol/100378
12 Septembre : Bolivie / Chili : http://gallery.me.com/denisfol/100385

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