Nous vous offrons une fleur, mais pas une comme les autres, une qui s’ouvre et se ferme tout doucement la nuit. Vous allez me dire, comme une fleur, oui mais posée sur une étendue d’eau. Vous allez me dire, comme une fleur, oui mais construite dans un chantier d’aviation avec des matériaux d’avion, et là, ce n’est pas comme une fleur. Eduardo Catalano a imaginé Floralis Generica en 2002, avec un système électronique pour l’ouverture et la fermeture et un éclairage nocturne mauve. Elle a couté un peu plus cher qu’une rose, deux millions de dollars, mais bon, elle n’est pas périssable.
A côté, un lapacho, premier arbre printanier, ouvre ses magnifiques fleurs roses.
Nous traversons avec Fernando, notre adorable guide, le très grand et long quartier Palermo, avec ses très belles demeures, ses ambassades, et son immense parc dessiné par M. Thalys, également l’architecte du parc de Mendoza. Même style, milliers d’arbres aux essences rares, embarcadère, roseraies, sculptures de l’école Rodin. Très agréable, où l’on peut courir, sauter, marcher ou dormir, une bulle d’oxygène.
Les chevaux s’entrainent déjà sur l'hippodrome, le polo est très prisé ici. Il y a trois hippodromes dans la ville.
Beaucoup de promeneurs de chiens, qui ont en moyenne une vingtaine de canidés.
La ville représente 300 km2 de superficie, et 1/3 correspond au port et espaces verts de Palermo.
Le stade de River Plate où 70 000 personnes peuvent s’installer pour voir jouer le 2ème club de foot de la capitale.
Un magasin Carrefour, le 1er hypermarché dans cette ville, en 1980.
On continue vers le nord, on traverse d’autres banlieues, on a l’impression de traverser d’autres villes, puis on arrive à San Isidro, une banlieue encore plus chic.
On longe la résidence présidentielle (7 hectares), la cathédrale gothique (68 m. haut), les écoles et lycées privés réservés à l’élite, et nous arrivons à Tigre (50 km de Buenos Aires).
Le delta du Parana représente 21 000 km2, 7 000 habitants sont installés à demeure, il y a une seule route qui le traverse du nord au sud, tout se fait par bateaux.
Nous allons naviguer pendant une heure sur les rios Tigre et Sarmiento. Beaucoup de maisons secondaires, mais pas d’eau potable, pas d’électricité, mais une ambiance extraordinaire avec ses canaux ombragés, ses bateaux en bois et ses maisons sur pilotis.
Il y a 7 000 affluents, dont certains font un kilomètre de large, et d’autres qui sont tellement petits qu’ils ne sont pas navigables.
Beaucoup de club d’aviron prestigieux, sport très chic, des parcs, des centres touristiques, des chantiers navals, des épaves très rouillées de bateaux laissés à l’abandon, des immenses arbres, des larges palmiers, des jasmins, des hortensias, des azalées en fleurs, quelques plages, même si les eaux sont boueuses, elles sont baignables, un casino récemment réouvert, où les familles huppées se retrouvaient à la belle époque, des bateaux super-marché, des bateaux poubelle, des bateaux bus-école, et bus qui vous emmènent jusqu’au port de B.A.
La maison de Sarmiento (ancien président) est mise sous cloche (de verre) pour la protéger de l’humidité.
Au débarcadère, des fruits et des légumes car la région était très prospère et vendait sa production à la criée juste à côté.
En rentrant sur B.A., changement de décor, l’autoroute longe un favelas, impressionnant,
même si les maisons sont en briques pour la plupart et quelquefois hautes de 4 étages. Les habitants travaillent dans le bâtiment et construisent ainsi petit à petit leurs maisons.
Demain, nous prenons notre premier cours de tango, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos du jour sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/5-Octobre
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