Nous quittons le Parc Paine un peu déçus, par les conditions météo, mais bon nous le savions, la Patagonie n’est pas St Tropez.....
Nous avons droit entre 2 gouttes à quelques rayons de soleil avec de magnifiques paysages, les Andes patagoniennes, les glaciers, les multiples lacs et rivières nous font penser aux paysages du Canada. La terre joue avec l’eau et parfois nous ne savons pas très bien où nous sommes.
Nous quittons la piste pour arriver à Puerto Natales, au bout de nulle part. Fondée en 1911, cette jeune centenaire sort à peine de son hibernation, et l’animation n’est pas à son comble. Au départ, son activité principale était le conditionnement de la viande et de la laine produites dans les estancias du Sud Chili, avec le conditionnement des produits de la pêche. Malgré une navigation tortueuse et délicate, elle est le seul port qui donne accès au Pacifique. Après une époque glorieuse, avant la deuxième guerre mondiale, le déclin a été rapide avec la concurrence de sa nouvelle rivale (Punta Arenas) encore plus au Sud mais avec une navigation plus facile, et le développement de nouvelles méthodes de conservation de la viande. Il reste de ce temps, des vestiges industriels, et des bateaux par dizaine à l’abandon.
La pêche continue mais aucun produit n’est plus conditionné ici, les bateaux usines étant plus pratiques. Le tourisme aujourd’hui est la seule activité qui fait réellement vivre la région, et les investissements dans les infrastructures hôtelières sont nombreux (n’est ce pas Mr CAPELLE??). La principale friche industrielle va bientôt devenir un hôtel 4 étoiles....le phare lui même n’a pas échappé à la ruée touristique. Attention quand même à ne pas bâtir trop haut, ici c’est le vent qui commande et pas les promoteurs.... le plus grand «building» a 3 étages et tout est savamment calculé en fonction du vent.
Les maisons traditionnelles sont en rez de chaussée, souvent construites en tôles, peintes avec des couleurs vives, certaines rues nous font penser à la Boca à Buenos Aeres (avec moins de couleurs). De loin, la ville fait penser à un puzzle de petites pièces de couleurs différentes
Sur le ponton, nous avons du mal à nous tenir debout alors qu’un pêcheur est là tranquillement à surveiller son fil, les mains nues en plein vent, nous n’avons pas tous la même morphologie. A deux pas du rivage, un lièvre bondit juste devant nous saluant au passage, un couple de cygnes à col noir, cousins austraux de nos célèbres palmipèdes.
Demain, bus jusqu’à Punta Arenas pour sauter dans un avion pour Puerto Montt, si les cendres du volcan nous laissent monter jusque là (à mi distance entre ici et Santiago) mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Nos photos du jour sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/24-Octobre
Pour nos petites princesses et nos petits princes, nous avons re-créé une galerie Poissonade qui sera mis à jour régulièrement : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/Poissonade
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