Le musée Fonck à Vinas del Mar, nous ouvre ses portes, afin de mieux connaître l’île de Pâques avant de l’atteindre. Nous restons toutefois sur notre faim, toutes nos questions n’ont pas eu leurs réponses. Le mystère reste entier.
D’où venaient-ils ? du Chili, de la Polynésie, de la Nouvelle Zélande ?
Les moais sont en roche volcanique, taillés et creusés sur place, puis transportés sur des rondins. Pour les ériger, ils créaient des plans inclinés avec des cailloux et avec des cordes, ils devaient pousser des oh hisse. Une fois le moai débout, ils affinaient la sculpture, et «lui ouvraient les yeux» afin que la statue devienne vivante et qu’elle soit pénétrée par l’esprit d’un personnage important disparu. Les moais sont de différentes hauteurs, un peu moins qu’un homme et jusqu’à 22 mètres. Ils sont environ 400, installés tout autour de l’île, certains non terminés, attendent encore. D’autres étaient placés sur les axes importants, «prêts à marcher».
N’étaient-ils que des représentants d’ancêtres disparus ? ou des sentinelles ?
De petites statues en bois représentant un ancien disparu étaient taillées, conservées dans la case, et sorties les jours de fête afin qu’il participe à l’évènement. Les hommes représentés debout, les femmes en position de travail !!!!!!
Certains font des grimaces pour faire peur. Les femmes s’appelaient : vi’e. La vie mystique faisait entièrement partie de la vie de tous les jours.
Une «carte» polynésienne, représentant les îles et les courants, était fabriquée à l’aide de coquillages et de tiges de bois....
Une biodiversité unique qui a donné naissance à des espèces présentes exclusivement sur cette île.
Posée sur la plaque tectonique de Nazca, celle qui bouge le plus, l’île se déplace de quinze centimètres par an. Elle est en fait, le haut d’un volcan, la partie immergée de l’île représente 350 fois la partie visible.
Nous retrouvons dans le musée, des poteries et des bijoux des tribus indigènes australes, que nous avions pu admirer à Santa Cruz.
Une collection contemporaine de masques nous ravit.
La journée est magnifique, chaude, nous sommes au bord de mer, la promenade est belle, toute dallée, élégantes et hommes en costume. Les grands immeubles de standing, les hôtels, les terrasses, tout est blanc et propre. Les chevaux des calèches prennent leur repas-sandwich en attendant les clients. Les pélicans font le spectacle en se lavant avec frénésie. Les mouettes jalouses, tournoient au dessus de nos têtes en un ballet aérien. De courageux baigneurs se jettent dans les vagues. Des amoureux se bécotent sur la plage. Denis se fait cirer les pompes, en regrettant la séance de Mexico. Un homme en échasses fait son show aux feux rouges, pour quémander des pièces qu’il range au dessus du feu.
Nous retournons à Valparaiso pour le Musée à ciel ouvert, qui est une succession d’oeuvres de peintres chiliens, sur les murs d’une colline, comment dire, défavorisée. Le cheminement est sympa dans les escaliers. Différents petits bâtiments d’un ou de deux étages, un brin délabrés, ou repeints de couleurs vives, sales dans tous les cas. Le linge aux fenêtres, les chats, les chiens. Des graffitis recouvrent certaines oeuvres, en partie ou complètement. Quel dommage. Des kilomètres de fils électriques parcourent les rues pour s’accrocher sur les façades, à côté des nids de pigeons. Sur les trottoirs, vendeurs ambulants ou conversations animées, attroupements devant les nombreuses galeries de magasins. Les hommes sont tatoués.
Quelle différence avec Vinas del Mar, si proche mais si lointaine pourtant. Les collines de Valparaiso sont nombreuses, mais elles n’étaient pas assez grandes pour les deux populations !
Les fenêtres s’ouvrent sur le port, en contrebas, les porte-containers, les grues, la cale-sèche en mer, le bateau-croisière immense qui attend ses 200 clients. Une rangée d’immeubles sépare le port des petits bâtiments de la colline où nous étions. Nous continuons de nous promener dans le quartier du bas, à sentir l’ambiance de ce samedi ensoleillé. Les courses pour certains, les jeux du square sur les plazzas pour d’autres. Beaucoup de taxis, 5 500 noirs qui sont collectifs et effectuent des tournées et 500 autres noirs et jaunes, qui en sont réellement. De belles façades d’immeubles rappellent la belle époque de Valparaiso.
Nous rejoignons la gare routière pour prendre le car omnibus pour Santiago. La route est une succession de collines qui se dorent au soleil couchant.
Demain, city tour le matin et musée l’après-midi, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Nos photos sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/5-Novembre
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