On quitte Melbourne en traversant un immense pont suspendu de 2 x 5 voies. La banlieue apparaît de l’autre côté de la rive. 4 millions d’habitants et aujourd’hui, lundi, beaucoup de voitures.
Notre premier arrêt est à Bells Beach, où plus d’une soixantaine de surfeurs sont dans l’eau, en combinaison néoprène. Des planches de surf partout, sur les voitures, sur le parking, accrochées aux vélos équipés, c’est un lieu incontournable. Des photographes sont installés, appareil sur pied, sur les estrades au dessus de la plage pour figer la meilleure pose. Le spectacle est permanent : les vagues, les surfeurs, et on recommence. Ce sont des virtuoses, bravant des vagues de plusieurs mètres de haut.
Sur la route, nous remarquons quelques maisons toutes vitrées pour profiter de la vue, une est carrément posée sur un immense poteau...
Une arche en bois, visualise le début de la fameuse route Great Ocean Road, construite à même la roche qui descend jusqu’à la mer. L’eau est turquoise, les eucalyptus embaument la route et la voiture. La végétation, une sorte de maquis corse.
La Johanna Beach, nous fait penser à Johanna en Nouvelle-Zélande qui dans quelques jours sera en Australie.
Puis Apollo Bay, station balnéaire, avec son musée de coquillages. C’est dans la maison de ce collectionneur âgé de 80 ans, que nous entrons. Pendant plus de 60 ans, il a amassé une incroyable quantité de coquillages, aussi beaux les uns que les autres. Des bénitiers de 200 kg, la scie d’un requin-scie, des crabes kavéous (crabe de cocotier) que nous avions vu en Polynésie, des nautiles, des oursins, des porcelaines, des cônes, des murex, des volutes... dans un parfait état.
Puis sur la recommandation d’Eliane, nous nous arrêtons à Cape Otway. A portée de main, une colonie d’une petite centaine de koalas sauvages, est là dans les eucalyptus au bord de la route ! Nous avons de la chance, c’est l’heure du déjeuner, ils mangent et bougent. On en voit plus qu’au centre de Phillip Island, et ils sont plus près. Les petits sont dans les bras de leur mère où grimpent à côté d’elle. Une trentaine de voitures sont arrêtées, chaque personne pourchassant un koala de son objectif. Ils nous regardent, ne nous craignent pas, s’accrochent aux arbres à l’aide de leurs longs ongles noirs, le vent fort les balance. Ils choisissent avec précision la feuille qui sera engloutie rapidement. Les longs poils sur leurs oreilles sont agités par le vent. Leur gros nez noir leur donne un air coquin. Nous restons un bon moment à nous émerveiller sur ces peluches vivantes.
Au moment de repartir, nous apercevons un troupeau d’une vingtaine de kangourous, derrière la frondaison d’arbres, toujours au bord du chemin. Le mâle regarde dans notre direction, il sait que nous sommes là, mais n’en prend pas ombrage. Ils broutent tranquillement, on devine des petits.
Nous reprenons la route, dans la forêt en premier, puis en bord de mer, et nous arrivons au site incontournable des 12 Apôtres. Les formations rocheuses les plus photographiées ! Si ces pitons rocheux plantés dans la mer s’appellent encore les 12 apôtres, ils ne sont plus que huit, car ils s’effondrent. Le 3 juillet 2005, le London Bridge, un «apôtre» de 50 mètres est tombé. L’érosion les abîme chaque jour un peu plus, ils subissent sans cesse les assauts du vent et des marées. Ils s’élèvent jusqu’à 46 mètres au dessus du niveau de la mer. Le spectacle est extraordinaire car un orage se prépare, la mer est houleuse, tout le site est blanc d’écume, les embruns volent sur des kilomètres, le vent nous pousse et nous rappelle El Chalten en Argentine.
Nous dormons ce soir à Port Campbell, demain, on reprend la route de bonne heure, mais cela sera another story.
Bye, Bye
Installer les photos sur la galerie, demande une bonne connexion internet, et malheureusement nous ne sommes pas gâtés depuis quelques jours. Prenez patience, elles chargent !!
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