Sawat-dii khâ,
La nuit a été très calme. Nous nous levons à 6 heures. Il fait déjà chaud. Les cris et les chants de la jungle commencent. Nous déjeunons en tee-shirt dehors en lisant, avec toujours autant de plaisir, vos mails et vos commentaires qui nous parlent de froid et de neige. Vous pouvez vous réchauffer en regardant le site de l’hôtel : www.riverkwairesotel.net
Quand nous reprenons la barque pour retourner à la route, le soleil se lève, rond et rouge. Moment magique, d’être au milieu de cette végétation.
Nous partons pour Ayutthaya. De chaque côté de la route, des rizières, de la canne à sucre, des palmiers, des cocotiers, des bananiers. L’année dernière toute cette plaine a été inondée. Avec un savant jeu de pluies artificielles, provoquées par des lancements de produits dans les nuages, trois récoltes de riz peuvent être faites à ce jour, alors qu’avant, la récolte était unique. Les fleurs sont présentes, orchidées, frangipaniers, bougainvilliers, hibiscus et acacias.
Les temples se succèdent sur la route, tous aussi importants et dorés.
Dans le calendrier thaï, nous sommes le 13 février 2555. L’an zéro étant la mort de Bouddha.
Nous nous arrêtons à la Résidence d’été royale, de Bang Pa In. Des bassins, des fontaines, des jets d’eau, des bâtiments européens, un clocher gothique, des pagodes au milieu des bassins, un temple chinois tout de rouge et d’or, des ponts entourés de statues grecques, tout respire le raffinement et la fraîcheur. Construit en 1878, elle reflète la grande vogue de l’époque pour l’architecture orientale. A l’intérieur, rideaux lourds et passementerie, mobilier laqué noir ou incrusté de nacres, tapis épais reprenant les dessins des moulures du plafond, cabriolets et bergères. Sommes nous bien en Thaïlande ?
Puis nous arrivons à Ayutthaya, dont les temples en ruine ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Installée sur une île artificielle formée par le confluent de trois cours d’eau, l’ancienne capitale royale conserve une myriade de vestiges, parmi les plus beaux du pays. 34 rois et 5 dynasties se sont succédés pendant 417 années, et chaque roi a embellit la ville. Au 17° siècle, elle comptait 500 temples couverts d’or. L’île était quadrillée de canaux et de rues arborées, le long desquels s’alignaient boutiques, marchés et ateliers d’artisans. Plus d’un million d’habitants et ville cosmopolite puisque trente nations différentes étaient accueillis pour les comptoirs commerciaux et les marchands. Depuis Bangkok, on pouvait apercevoir sa brillance. Des jonques, des galions et des caravelles venus d’Extrême-Orient et même d’Europe rentraient dans la ville. Ses vestiges sur 15 km2 ont été abîmés par la dernière inondation, mais il est facile d’imaginer cette ville à son apogée, son surnom était «Venise de l’Asie». Un marchand de Bruges témoigne en 1593 : «Chaque pagode avait une très haute tour de pierres et de briques maçonnées. Elles étaient dorées depuis la flèche jusqu’au milieu et avaient quatre escaliers de plomb doré. Le roi conservait dans ces pagodes des idoles d’or et parées de bijoux. Les murs étaient sertis d’escarboucles, de topazes et de beaucoup d’autres pierres précieuses». En 1767, les birmans assiégèrent la ville pendant quinze mois et la pillèrent, la démolirent et massacrèrent la population. De cette terrible chute, Ayutthaya ne se relèvera jamais et l’on choisit Bangkok comme nouvelle capitale. L'emblème de la ville est la tête de Bouddha dans les racines d’un fichus. Une photo montre la hauteur de l'inondation de l'année dernière sur cette tête.
Les filles délivrent des oiseaux enfermés dans une cage, c'est un des actes méritoires pour améliorer son karma.
Nous n’aurons pas l’affront de vous dire qu’il fait très chaud, surement 35°, et qu’il est éprouvant de visiter des ruines par cette chaleur. Bon courage à tous pour braver le froid.
Demain, en route pour Sukhothai, mais cela sera une autre histoire.
Lah-gone
Nos photos sur la galerie, mais attention, indigeste pour ceux qui n’aime pas Bouddha. http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php et choisissez le jour désiré.
La nuit a été très calme. Nous nous levons à 6 heures. Il fait déjà chaud. Les cris et les chants de la jungle commencent. Nous déjeunons en tee-shirt dehors en lisant, avec toujours autant de plaisir, vos mails et vos commentaires qui nous parlent de froid et de neige. Vous pouvez vous réchauffer en regardant le site de l’hôtel : www.riverkwairesotel.net
Quand nous reprenons la barque pour retourner à la route, le soleil se lève, rond et rouge. Moment magique, d’être au milieu de cette végétation.
Nous partons pour Ayutthaya. De chaque côté de la route, des rizières, de la canne à sucre, des palmiers, des cocotiers, des bananiers. L’année dernière toute cette plaine a été inondée. Avec un savant jeu de pluies artificielles, provoquées par des lancements de produits dans les nuages, trois récoltes de riz peuvent être faites à ce jour, alors qu’avant, la récolte était unique. Les fleurs sont présentes, orchidées, frangipaniers, bougainvilliers, hibiscus et acacias.
Les temples se succèdent sur la route, tous aussi importants et dorés.
Dans le calendrier thaï, nous sommes le 13 février 2555. L’an zéro étant la mort de Bouddha.
Nous nous arrêtons à la Résidence d’été royale, de Bang Pa In. Des bassins, des fontaines, des jets d’eau, des bâtiments européens, un clocher gothique, des pagodes au milieu des bassins, un temple chinois tout de rouge et d’or, des ponts entourés de statues grecques, tout respire le raffinement et la fraîcheur. Construit en 1878, elle reflète la grande vogue de l’époque pour l’architecture orientale. A l’intérieur, rideaux lourds et passementerie, mobilier laqué noir ou incrusté de nacres, tapis épais reprenant les dessins des moulures du plafond, cabriolets et bergères. Sommes nous bien en Thaïlande ?
Puis nous arrivons à Ayutthaya, dont les temples en ruine ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Installée sur une île artificielle formée par le confluent de trois cours d’eau, l’ancienne capitale royale conserve une myriade de vestiges, parmi les plus beaux du pays. 34 rois et 5 dynasties se sont succédés pendant 417 années, et chaque roi a embellit la ville. Au 17° siècle, elle comptait 500 temples couverts d’or. L’île était quadrillée de canaux et de rues arborées, le long desquels s’alignaient boutiques, marchés et ateliers d’artisans. Plus d’un million d’habitants et ville cosmopolite puisque trente nations différentes étaient accueillis pour les comptoirs commerciaux et les marchands. Depuis Bangkok, on pouvait apercevoir sa brillance. Des jonques, des galions et des caravelles venus d’Extrême-Orient et même d’Europe rentraient dans la ville. Ses vestiges sur 15 km2 ont été abîmés par la dernière inondation, mais il est facile d’imaginer cette ville à son apogée, son surnom était «Venise de l’Asie». Un marchand de Bruges témoigne en 1593 : «Chaque pagode avait une très haute tour de pierres et de briques maçonnées. Elles étaient dorées depuis la flèche jusqu’au milieu et avaient quatre escaliers de plomb doré. Le roi conservait dans ces pagodes des idoles d’or et parées de bijoux. Les murs étaient sertis d’escarboucles, de topazes et de beaucoup d’autres pierres précieuses». En 1767, les birmans assiégèrent la ville pendant quinze mois et la pillèrent, la démolirent et massacrèrent la population. De cette terrible chute, Ayutthaya ne se relèvera jamais et l’on choisit Bangkok comme nouvelle capitale. L'emblème de la ville est la tête de Bouddha dans les racines d’un fichus. Une photo montre la hauteur de l'inondation de l'année dernière sur cette tête.
Les filles délivrent des oiseaux enfermés dans une cage, c'est un des actes méritoires pour améliorer son karma.
Nous n’aurons pas l’affront de vous dire qu’il fait très chaud, surement 35°, et qu’il est éprouvant de visiter des ruines par cette chaleur. Bon courage à tous pour braver le froid.
Demain, en route pour Sukhothai, mais cela sera une autre histoire.
Lah-gone
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