J - 91
Ni Hao,
Nous voilà de nouveau dans les embouteillages, les routes à plusieurs voies, la circulation importante, les buildings miroirs ou à toits pagodes défilent devant nos yeux, comme hier, comme tous les autres jours. Nous nous lassons de cette frénésie, de ce tumulte, de ce monde saturé de mouvements, de lumières et de bruits.
Nous arrivons au Palais d’Eté de l’empereur Yongzheng, qu’il aménagea pour une retraite estivale dans le nord de la ville, sur 2,7 km2. Un immense mur d’enceinte le contourne. En son centre, un grand lac artificiel couvre les trois quarts du site, avec des îles et des ponts, dont un à 17 arches. La promenade est envahie par des groupes d’enfants en balade scolaire, des touristes chinois et beaucoup de familles. Une longue galerie ouverte, de 700 m., est décorée et peinte de scènes, de paysages et bien sûr de pivoines que l’on retrouve partout. Malgré le monde qui s’y bouscule, on imagine facilement l’Empereur et sa cour la parcourant dans la fraîcheur d’un soir d’été. À travers les fenêtres du palais de la bienveillance et de la longévité, on aperçoit un trône, des porcelaines, des cloisonnées, des meubles en bois incrustés de nacre. Dans les cours, des animaux en bronze, des brûle-parfums et différents pots contemplent tout ce monde qui se désintéresse de leur finesse. Nous montons de nombreuses marches pour avoir une perspective sur le lac, au sommet de la colline, au temple de la mer de la sagesse. L’impératrice aimait dîner dans un navire tout en marbre qui se trouve toujours sur le lac. On peut faire le tour du lac en canot à moteur, mais le vent fort d’aujourd’hui a laissé les bateaux dans les hangars.
Pour le déjeuner, on choisit un Mac Do, car après presque quatre semaines en Chine dont quatre mois en Asie, on craque !!!
Un magasin de soie, sur huit étages, est envahi cette fois, par des touristes européens, dont beaucoup de français, afin de faire quelques achats. Les tissus chinois sont brillants et enchanteurs, les grandes marques copiées, les prix négociés au quart.
Le quartier des antiquaires de Liulichang est beaucoup plus tranquille, avec les plus vieux magasins de la ville qui ressemblent à des maisons d’un vieux village chinois, calligraphie, pinceaux, papier de riz, bronze et pacotilles.
En fin d’après-midi, nous nous rendons au théâtre rouge, pour une représentation de danse et de Kung Fu. Nous sommes sous le charme de la mise en scène, des décors, des danses, des acrobaties, des costumes et de la musique. Un petit garçon laisse sa mère et rentre dans un monastère pour être initié au Bouddhisme et au Kung Fu. Malgré les épreuves, il succèdera au vieux maître. Cet art martial est basé sur l’observation de la nature et les gestes et mimiques de différents animaux sont copiés, le tigre, le singe, la grenouille, la mante religieuse (pour plus de renseignements, regardez Kung Fu Panda !!)
Le mélange de la poésie (ciel étoilé, rubans, bulles de savon, fumée, neige artificielle et danse suspendue) et des acrobaties (roulades, Kung Fu, exhibitions avec des lames tranchantes etc...) s’enchaînent sur fond de musique forte et de danseurs occupant tout l’espace. Une très belle représentation.
Demain, visite du Temple du Ciel pour notre dernière journée à Pékin et en Chine, mais cela sera une autre histoire.
Zai Jian
Nos photos sont disponibles sur : http://81.56.253.141/worldwide/
Attention : Le gOuv3rn3m3nt chinois c3n5ur3 notre bl»0»g et Faceb»00»k.
Nos messages sont publiés par des amis sur France. C’est Stéphanie qui s’est chargée de celui-ci.
Nous ne savons pas si nous pourrons lire vos commentaires. Merci de nous contacter exclusivement par denisfol@me.com en faisant attention de ne pas mentionner des mots indésirables au gOuv3rn3m3nt chinois, afin de bien recevoir votre mail.
Ni Hao,
Nous voilà de nouveau dans les embouteillages, les routes à plusieurs voies, la circulation importante, les buildings miroirs ou à toits pagodes défilent devant nos yeux, comme hier, comme tous les autres jours. Nous nous lassons de cette frénésie, de ce tumulte, de ce monde saturé de mouvements, de lumières et de bruits.
Nous arrivons au Palais d’Eté de l’empereur Yongzheng, qu’il aménagea pour une retraite estivale dans le nord de la ville, sur 2,7 km2. Un immense mur d’enceinte le contourne. En son centre, un grand lac artificiel couvre les trois quarts du site, avec des îles et des ponts, dont un à 17 arches. La promenade est envahie par des groupes d’enfants en balade scolaire, des touristes chinois et beaucoup de familles. Une longue galerie ouverte, de 700 m., est décorée et peinte de scènes, de paysages et bien sûr de pivoines que l’on retrouve partout. Malgré le monde qui s’y bouscule, on imagine facilement l’Empereur et sa cour la parcourant dans la fraîcheur d’un soir d’été. À travers les fenêtres du palais de la bienveillance et de la longévité, on aperçoit un trône, des porcelaines, des cloisonnées, des meubles en bois incrustés de nacre. Dans les cours, des animaux en bronze, des brûle-parfums et différents pots contemplent tout ce monde qui se désintéresse de leur finesse. Nous montons de nombreuses marches pour avoir une perspective sur le lac, au sommet de la colline, au temple de la mer de la sagesse. L’impératrice aimait dîner dans un navire tout en marbre qui se trouve toujours sur le lac. On peut faire le tour du lac en canot à moteur, mais le vent fort d’aujourd’hui a laissé les bateaux dans les hangars.
Pour le déjeuner, on choisit un Mac Do, car après presque quatre semaines en Chine dont quatre mois en Asie, on craque !!!
Un magasin de soie, sur huit étages, est envahi cette fois, par des touristes européens, dont beaucoup de français, afin de faire quelques achats. Les tissus chinois sont brillants et enchanteurs, les grandes marques copiées, les prix négociés au quart.
Le quartier des antiquaires de Liulichang est beaucoup plus tranquille, avec les plus vieux magasins de la ville qui ressemblent à des maisons d’un vieux village chinois, calligraphie, pinceaux, papier de riz, bronze et pacotilles.
En fin d’après-midi, nous nous rendons au théâtre rouge, pour une représentation de danse et de Kung Fu. Nous sommes sous le charme de la mise en scène, des décors, des danses, des acrobaties, des costumes et de la musique. Un petit garçon laisse sa mère et rentre dans un monastère pour être initié au Bouddhisme et au Kung Fu. Malgré les épreuves, il succèdera au vieux maître. Cet art martial est basé sur l’observation de la nature et les gestes et mimiques de différents animaux sont copiés, le tigre, le singe, la grenouille, la mante religieuse (pour plus de renseignements, regardez Kung Fu Panda !!)
Le mélange de la poésie (ciel étoilé, rubans, bulles de savon, fumée, neige artificielle et danse suspendue) et des acrobaties (roulades, Kung Fu, exhibitions avec des lames tranchantes etc...) s’enchaînent sur fond de musique forte et de danseurs occupant tout l’espace. Une très belle représentation.
Demain, visite du Temple du Ciel pour notre dernière journée à Pékin et en Chine, mais cela sera une autre histoire.
Zai Jian
Nos photos sont disponibles sur : http://81.56.253.141/worldwide/
Attention : Le gOuv3rn3m3nt chinois c3n5ur3 notre bl»0»g et Faceb»00»k.
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