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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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mercredi 19 octobre 2011

Glacier Perito Moreno - Argentine

Le glacier Perito Moreno est l’un des glaciers les plus mobiles et les plus accessibles de la planète. Il mesure 30 km de long, 5 km de large, 60 m. de haut au dessus de l’eau et 140 m. en dessous de l’eau. Oui, cela fait une barre de 200 m.!!!! L'épaisseur de glace atteint en son milieu entre 400 et 700 mètres. Il parcourt jusqu’à 2 m. par jour, la glace que l’on voit aujourd’hui, est vieille de 300 ans !!!!
Profitant d’une percée dans le massif andin, les orages en provenance de l’océan Pacifique déversent leurs pluies à l’est de la barrière montagneuse, où l’eau s’accumule en neige. Comprimée par son propre poids pendant des milliers d’années, la neige s’est transformée en glace, donnant naissance au glacier qui a commencé à se déplacer lentement en direction de l’est. Le bassin du lago Argentino (la plus grande étendue d’eau d’Argentine) atteste, avec ses 1 600 km2, que les glaciers occupaient jadis beaucoup d’espace.
Alors que la plupart des glaciers dans le monde reculent, le Glacier Perito Moreno est considéré comme stable.
Son avancée jusqu’à la terre a obstrué un des bras du Lago Argentino (voir notre article d’hier) à 17 reprises entre 1917 et 2006, et de nouveau aujourd’hui disent les guides du parc naturel. Le niveau de l’eau est élevé, et il va arriver que la glace à la base du glacier ne supportera plus la pression de l’eau. A ce moment là, le barrage naturel va se rompre en une explosion de glace et d’eau.
Il est réputé comme un grand spectacle pour les oreilles comme pour les yeux, car d’énormes blocs de glace se détachent du front du glacier et provoquent un bruit fracassant. Nous avons entendu le bruit assourdissant des crevasses qui s’ouvrent et se ferment, mais aucun bloc de glace n’a voulu tomber devant nous, malgré notre patience gelée.
Nous avons effectué une navigation sur le lac puis nous avons marché pour s’en approcher au plus près. 
La glace n’est pas blanche elle est de différents bleus, bleu clair presque layette devant, bleu ciel et jusqu’à bleu nuit à l’intérieur des crevasses.
Nous avons eu malheureusement mauvais temps, du brouillard et de la neige, le vent était glacial, l’eau autour du glacier est entre 2° et 6°, mais nous ne l’avons pas gouté !
Demain, embarquement pour une grande navigation dans les fjords, en espérant le soleil................. mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.


Les photos du 13 octobre "El Calafate" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/13-Octobre
Les photos du 14 octobre "Estancia Nibepo Aike" (avec nos balades à cheval) sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/14-Octobre 
Les photos du 15 octobre "Estancia Nibepo Aike 2ème" (encore du cheval) sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/15-Octobre

mardi 18 octobre 2011

Vent à El Chalten - Argentine

Une jolie balade aujourd’hui aussi, mais sans soleil. Les Torres, pics montagneux, étaient dans le brouillard. Nous croisons le lama ravitailleur. Pique nique à l’abri sous les arbres, pour la sieste impossible il fait trop froid. Pour se réchauffer, nous nous attelons à un jeu aimé de tous les quatre, le nettoyage des ruisseaux. On enlève les bois, les pierres, les mousses qui obstruent le cours d’eau afin que la rivière retrouve un cours plus rapide. Des passants nous regardent et s’étonnent, les regards sont trop drôles, et quand ils comprennent, ils repartent en se retournant , et cette fois, avec un grand sourire. Nous sommes surs qu’ils auraient envie de jouer avec nous !!! Une heure raisonnable (largement) dépassée, nous procédons à une visite de chantier commentée avec tous les artisans, et le lancement d’un futur projet.
La descente n’est pas aussi agréable que la montée, le vent forcit et une petite pluie tombe. Quelques pas encore, et le vent nous pousse. Nous quittons la foret et là, nous sommes à découvert. Nous nous suivons tous à la file indienne quand le chapeau d’Isa s’envole, le temps de courir après, et Camille en tête, prend de l’avance, et se retrouve toute seule sur le haut de la colline. Une rafale de vent effroyable nous empêche d’avancer, nous essayons de courir pour rejoindre Camille, quand d’un seul coup elle est par terre. Le vent l’a jeté contre le talus, elle essaye de se tenir, elle a le bon réflexe de ne pas se relever. C’est indescriptible. Nous nous tenons tous les quatre, vous dire que même les plus grands sont bousculés, vous n’allez pas nous croire ! j’entends déjà vos réflexions ! et pourtant. Tant bien que mal, nous rejoignons la ville, toujours en se tenant. Le sable nous gifle le visage, nous nous protégeons avec nos écharpes. Le bruit du vent ressemble à un réacteur, par chance nous marchons dans son sens, il nous pousse, nous empêche de poser le pied où l’on veut, c’est lui qui commande et on le comprend assez vite. Les drapeaux claquent. Nous pensons aux alpinistes, comment font-ils dans de pareilles conditions ? Nous nous réfugions dans un café, on nous annonce qu’aujourd’hui le vent a des pointes de 90 km/heure !! Difficile de ressortir, mais on doit se dépêcher, le car pour El Calafate part dans deux heures. Le bungalow est effrayant, on a peur que les baies vitrées explosent, que le toit s’envole, mais ici, tout est conçu en fonction du zéphyr.
El Chalten est un couloir entre deux chaînes, il fait souvent froid et venteux. A l’année, 500 habitants bravent ces conditions, en hiver ils sont complètement isolés d’El Calafate, à 200 km. Des affiches de la campagne électorale sont collées sur un camion poubelle de la commune !!!!! Le candidat local n’a pas peur de l’amalgame... Il y a souvent des caravanes à côté des maisons, nous pensons que c’était l’habitation provisoire pendant les travaux. Elles restent ainsi et sont utilisées à des fins différentes, cagibi, bar, poteau indicateur, support de fresque, etc...
Pas d’internet aux caisses de la gare routière, à cause du vent, mais on monte dans le car, belle expérience mais bien contents de partir.
Nous retrouvons la région des lacs, le vent s’est un peu calmé ici, le ciel est dégagé, nous avons quitté la haute montagne. Arrivée prévue à minuit.
Demain, navigation sur le lac Argentina pour s’approcher du glacier Moreno, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Les photos sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/18-Octobre
Les photos du 10 octobre "Puerto Madryn" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/10-Octobre 
Celles du 11 octobre "Puerto Piramide" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/11-Octobre 
Celles du 12 octobre "Punta Tombo" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/12-Octobre

lundi 17 octobre 2011

Fitz Roy - Argentine

Très belle balade aujourd’hui, ciel bleu et pas de vent, ce qui est pour la région, très exceptionnel. Nous sommes allés jusqu’au lac Capri, en prenant le temps de regarder les panoramas, les ruisseaux et les oiseaux. Un lièvre nous a surpris. Les chemins sont bien entretenus dans le parc et bien balisés. Au milieu de notre randonnée, nous découvrons une aire de camping, avec des petites tentes façon chambres, et des beaucoup plus grosses pour cuisine et salle à manger communes. Ils sont ravitaillés par un superbe lama blanc, que nous avons croisé. Surement un camp de base d’alpinistes.
Pique-nique et sieste au bord du lac transparent. Le Fitz Roy ( 3 405 mètres d'altitude ) était juste devant nous, sans nuage, très majestueux. A côté de lui, on trouve des noms français :
Guillermet, Val de Vois, Saint Exupéry, car il a passé 20 ans à voler au dessus de la Patagonie et il fut directeur d’Aéropostal Argentina de 1929 à 193. L’univers du Petit Prince a été inspiré par les paysages de l’Argentine, et les sommets en haut desquels se tient le Petit Prince appartiennent sans aucun doute au massif du Fitz Roy. Et enfin, Poincenot qui a fait partie de l’expédition qui a vaincu pour la première fois le Fitz Roy, en 1952 avec un italien et Lionel Therray de Chamonix. Il est décédé lors de cette ascension.
De retour à El Chalten, nous sommes toujours autant surpris par tous ces chantiers, toutes ces constructions, assez hétéroclites. De plus, la saison commence, et certains commerces ou hôtels, font les derniers préparatifs avant d’ouvrir. Nous croisons peu d’enfants, il doit y avoir pourtant une école. Pas d’église, juste une chapelle pour les alpinistes décédés. Dans le guide, on nous précise que le cimetière a été construit, mais que pour l’instant, il n’y a personne. El Chalten est l’ancien nom indien du Fitz Roy, et qui veut dire «la montagne qui fume». Fitz Roy est le nom du capitaine de l’expédition qui en 1834 remonta le Rio Santa Cruz jusqu’à 50 km de la cordillère, avec Darwin à son bord.
Demain nouvelle randonnée si le temps est clément mais ce sera une autre histoire.

Nous avons beaucoup de retard pour les photos mais ici, la wifi a tendance à rimer avec utopie, alors un peu de patience :)

dimanche 16 octobre 2011

El Chalten - Argentine

Après une nuit à El Calafate et 4 heures de car, nous voici arrivés à El Chalten. 600 habitants, la Mecque de l’escalade en Argentine, et l’un des points d’entrée du Parc National des Glaciers. Des alpinistes de renom viennent ici pour escalader le Cerro Torre et le Mont Fitz Roy, réputés pour leurs difficiles conditions météorologiques.
Mais, nous nous sommes venus que pour ses chemins de randonnée, qui offrent un panorama extraordinaire si le temps se dégage. Et pourtant il y a de quoi se dégager. Un vent force 12 sur une échelle allant jusqu’à 13 nous empêche de marcher droit.
El Chalten fut créée récemment, en 1985 pour permettre à l’Argentine de s’approprier les terres avant le Chili. Eternel conflit !!
A notre arrivée, nous sommes dirigés vers le poste des gardes forestiers qui nous présentent le parc et nos obligations. Bien ficelé.
La ville est une succession de petites maisons non terminées et de routes non goudronnées. Une ville en construction qui donne une sensation de ville fantôme avec des bourrasques de poussière. On se croit encore dans un film, mais du côté des méchants, cette fois ci.
Nous sommes installés dans un bungalow avec vue depuis la cuisine-salon-salle à manger-entrée, sur le Fitz Roy !!
Denis a été le seul courageux, dans un vent très fort, à faire une randonnée aux Miradors des Condors et des Aigles, sans voir ni l’un ni l’autre, mais revient dirons-nous content du paysage. Les chemins sont bien balisés, peu de monde en cette période.
Demain, randonnée si le temps le permet, mais cela sera une autre histoire.
Pas d’internet dans notre logement, nous espérons trouver un restau avec wi-fi.

samedi 15 octobre 2011

Estancia Nibepo Aike 2ème - Argentine

On reprend les mêmes et on recommence, mais on ne se lasse pas. Les filles partent à cheval pour une grande randonnée de 6 heures, avec un trio parisien-toulousain en vacances. Elles ont les yeux qui pétillent de joie.
Nous partons avec le pique-nique marcher pendant 3 heures dans ces grandes étendues. On s’approche du lac Roca, et on écoute le silence. Pas le silence, avec le bourdonnement de la ville ou des moteurs, non pas celui-là. Pas le silence qui fait peur, ou qui angoisse, non plus. On écoute le silence avec le murmure de l’eau, avec les cris des oiseaux, avec un mugissement ou un bêlement au loin, et le sifflement du vent. Le silence qui apaise, qui empêche de parler, qui invite à la contemplation.
Les montagnes sont toujours enneigées et toujours magiques, le lac brille, le ciel est bleu avec des nuages. Rien d’autre.
Rencontres avec les lièvres qui courent toujours autant, les jeunes chevaux qui ne veulent pas que l’on s’approche, les vaches au loin. Un petit mouton bêle car sa maman est de l’autre côté du ruisseau, il a peur de nous, on ne bouge plus. Il faudra qu’elle l’appelle et l’apaise, pour qu’il ose sauter le cours d’eau et la rejoindre. Nous le félicitons. Quand nous aussi, nous devons sauter le même ru, il nous regarde !!!!
On voit des os, toujours des festins de puma. Au bord du lac, on a remarqué des empreintes qui pouvaient être les siennes. Il vient donc jusque là !!!!                  
Les oiseaux sont toujours aussi nombreux, des oies (Kaikenes commun et royal) qui picorent, et des ibis australs qui s’envolent au dessus de nous. Un petit oiseau noir avec des plumes rouges (Negrito austral) saute sur une souche. Un couple de condors nous nargue depuis si haut.
Plein d’arbres morts jonchent le sol depuis une énorme inondation qui a commencé en 1957 et a duré plusieurs années. Le glacier Perito Moreno en avançant a touché la péninsule et a ainsi bloqué les eaux du côté sud du lago Argentino,  qui ne pouvait plus s’écouler.
Les filles reviennent, ravies avec un mal de dos et de bras. Un bon bain va effacer tout ça.
Elles ont pique-niqué à côté d’un ruisseau, vu des vaches prises par la neige et mortes de froid, vu autant d’oiseaux, de lièvres que nous. Des gauchos rentrent des chevaux. Un petit veau reste sur le chemin à dormir, et ne s’aperçoit même pas que le troupeau est parti et que des cavaliers sont à côté de lui. Augustin leur gaucho, lui tire la queue, les pattes, et essaye de le réveiller, mais rien n’y fait, il faudra attendre le retour, pour le voir debout, frêle, le cordon ombilical pendant. Elles galopent sur le chemin du retour, elles garderont un très bon souvenir.
Ce soir après le diner nous retournons à El Calafate pour une nuit, on espère un jour, revenir dans un endroit similaire, mais cela sera une autre histoire.
On espère internet dans la ville.

vendredi 14 octobre 2011

Estancia Nibepo Aike - Argentine

Cela ressemble à un rêve ou à film avec Clint Eastwood. La plus grande ferme de la région s’étend sur 600 000 hectares, et emploie 100 gauchos pour s’occuper de 620 000 moutons !!!! Notre estancia, elle n’a que 12 000 hectares, elle a perdu du terrain, on n’a pas compris pourquoi, et donc avec «si peu», les propriétaires se sont tournés vers le tourisme et un peu d’élevage.
Les cow boys rentrent d’énormes boeufs, à cheval, avec ceinturon, cache-poussière et chapeau sur la tête, en lançant des cris que seul le troupeau comprend.
Pendant que les filles enfourchent leurs destriers, nous partons à pied pour une grande balade dans le ranch. Sitôt dépassées les premières barrières de l’estancia, des dizaines de lièvres courent devant nous. On n’a pas l’air de les déranger, ils doivent s’amuser à se courir après, ou à jouer à cache cache, bondissant ; un a des oreilles très blanches que l’on voit de loin.
Des petits faucons crient au dessus de nos têtes, c’est sûr, eux on les dérange. D’autres oiseaux se promènent, s’envolent, et recommencent, est-ce un jeu ou un bal ?
La prairie s'étend à perte de vue. A droite un lac (lac Roca) qui ira se déverser plus loin dans le lago Argentino, à gauche un petit ruisseau saute les cailloux en brillant et en fredonnant.
La nature est réelle ici, grande, majestueuse, les sommets enneigés lui donnent son relief.
Le petit faon recueilli est couché devant une vache, au retour de notre promenade, deux heures après, il sera toujours au même endroit, en plein soleil. Ils n’ont pas bougé tous les deux.
Nous pensons à nos cousins enfants d’agriculteurs, qui auraient tant de joie à voir tout ça, à l’apprécier.
Nos parents aussi, ils ont peut-être connus cette réalité d’une nature sauvage, mais l’habitat et la population a restreint ce monde là, chez nous.
Nous philosophons sur les retombées de ce manque sur l’Homme. Il est évident que les animaux en sont morts, disparus, de n’avoir pas assez de place pour vivre, et que l’Homme en souffre également.
La viande est succulente, nous qui en mangions de moins en moins, ici nous dégustons des tranches plus grosses que nos assiettes. Les bêtes sont dehors, marchent toute la journée dans des immenses parcs, vivent avec d’autres animaux, et ne sont jamais stressées. Nous ressentons qu’elles sont respectées.
Il fait beau mais frais, odeur du lac et de la prairie, cris des oiseaux, nous recherchons notre chemin, les dernières pluies ont fait sortir les rus de leur lit, les roches ont des strates orange et vertes.
D’ici on peut apercevoir la glace bleue du Perito Moreno, elle paraît immense et intense.
Les filles reviennent radieuses de leur promenade à cheval. Elles ont vu un reste de festin du puma, sans doute un guanaco éventré et à moitié dévoré.
Ce soir nous dégustons un brasero sur la table avec boeuf, saucisse, mouton, en quantité.
Demain, on recommence mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Le vent se lève dans la nuit, toujours pas d’internet.

jeudi 13 octobre 2011

El Calafate - Argentine

Nous avons passé une excellente soirée chez la Casona del Rio, où nous avions l’impression d’être chez des anciens amis. Norma, Carlos et Jacinta  nous ont reçus dans leur confortable casa, où nous avons diner en leur compagnie, en chantant et en jouant du piano. Norma nous a fait danser au son de son accordéon, et Camille a joué un quatre mains avec Carlos. Ce matin, photo de «famille», embrassades, échanges d’e-mail, et direction l’aéroport de Trelew.
Bleu et blanc, voici la première impression depuis l’avion ce matin. Les glaciers au loin sur fond de ciel bleu, avec à leurs pieds, les deux plus grands lacs de Patagonie : Lago Argentino et Lago Viedma. On voyait nettement la longue langue du glacier tombé dans le lac bleu turquoise avec des petits icebergs au bord. Pas encore arrivés, mais c’est déjà magique.
Arrivés à El Calafate, on découvre les petites maisons de couleurs typiques.
Le printemps arrive, les arbres sont en fleurs et les jonquilles font leurs parterres. Le vent souffle, on nous avait prévenu.
Une ville de sportifs, magasins de sports, de montagne, d’équitation, trek et autres, les passants sont en Goretex et North Face, et partout ces images fantastiquement bleues des glaciers, pour vanter les excursions.
Nous n’en revenons pas d’être en Patagonie, d’être aussi bas, en plein sud, cela nous excite et fait briller nos yeux.
Nous nous rendons à notre estancia «Ai Ko» qui se trouve dans le Parc des Glaciers. La chaîne de montagnes toutes blanches avec le glacier Perito Moreno majestueux,sur notre droite et sur notre gauche, les collines verdoyantes où paissent moutons, vaches et chevaux. Les habitations sont dans un bâtiment tout propet où Gabriella nous attend avec le thé. Check in devant la cheminée, cartes pour les promenades et réservation pour les promenades à cheval, en feuilletant de superbes livres de la région. Le gaucho (cow boy) rentre les moutons et les chevaux, car les pumas attaquent la nuit les agneaux et les poulains..... La poussière s’envole, les moutons sautent un ruisseau, les petits se regroupent près d’une barrière, les chevaux s’affolent à tous vouloir rentrer en même temps dans le parc.
La lumière décline, le gaucho tond manuellement un mouton. Les filles donnent le biberon à un veau rejeté par sa mère, au moins trois chats viennent boire le lait tombé à terre, un faon lui tient compagnie.....
Au mur, de magnifiques photos de la vie de l’estancia, primées par de nombreux prix internationaux, et par National Geographic. Nous rencontrons mais malheureusement trop rapidement, un couple tourdumondiste, franco québécois, qui finissent leur périple d’un an, en ayant visité à peu près les mêmes pays que nous avons sélectionné.
Demain promenade et cabalcade (promenade à cheval) mais cela sera une autre histoire.
Nuit étoilée et pas d’internet.

mercredi 12 octobre 2011

Punta Tombo - Argentine

«Vous avez de la chance de voir la pluie en Pantagonie !!» nous ont-ils dit. et encore à l’instant «Nous sommes contents de vous rencontrer, parce que vous amenez la pluie, et cela fait cinq ans que nous l’attendions» Ouais, mais nous, on aurait préféré voir le fameux beau temps de Patagonie. C’était écrit dans le guide, désertique et sec.!!!!
Mais on ne va pas s’arrêter là!!!. Armés de pulls, de coupe-vent, de bonnets, d’écharpes, de gants, on nous revêt un imperméable style breton (excusez-nous les compatriotes !) d’un superbe gris et un non moins superbe gilet de sauvetage orange. De quoi faire fuir les toninas, 
Ces petits dauphins sont tellement beaux, noir et blanc, rapides, parait-il plus rapides que les dauphins ! Mais depuis le grand zodiaque, ballottés par une mer grise, noire et houleuse, trempés par la pluie et les vagues, gelés par le vent, nous ne les voyons presque pas. Ils préfèrent surement sauter dans les vagues à côté des bateaux quand la mer et le ciel sont bleus. Nous nous consolons devant un thé en évaluant le degré d’humidité de nos chaussettes.
Puis nous partons pour Punta Tombo, où une colonie de 250 000 couples de pingouins magelans s’installent de septembre à avril pour la période de reproduction. Ils sont partout, depuis le parking jusqu’à la mer, soit déjà en couple, soit le mâle seul attendant en hurlant pour séduire sa nouvelle compagne. Elle le choisira par rapport au nid qu’il aura construit, en évaluant sa sécurité, la proximité de la mer, et d’autres critères que nous ne connaissons pas (peut-être le confort quand même). Ils ont des gestes tendres, se tordent le cou dans tous les sens, se picorent la tête, le cou et le dos, recouvrent leur compagne avec leurs ailes pendant la sieste, marchent ensemble l’un à côté de l’autre. Nous étions émus par tant de délicatesse et de sensibilité. Certains étaient plus en avance que d’autre, car il y avait déjà des oeufs dans certains nids, d’autres passaient à l’action, pendant que les célibataires hurlaient et couraient après la première femelle qui passait. Dédaigneusement, elle évaluait les compétences de tous ces prétendants qui l’entouraient et passait son chemin. Ils améliorent constamment leur nid en allant chercher brindilles et paille. Certains nids et pingouins sont repérés par les scientifiques, pour évaluer la fidélité du nid par le mâle. On pense que le mâle garde le même nid et la même femelle, tant qu’ils sont prospères, mais s’il n’y a pas de bébés, tout est modifié. Pour trouver les anchois, calamars et poulpes, ils parcourent à pied la distance entre le nid et la mer. Cela leur demande un gros effort puisque certains mettent 1 heure pour aller à l’eau. Le triathlon n’est pas terminé, il ne reste que 20 à30 kilomètres à nager pour rejoindre les poissons.  Le résultat est une agitation permanente de petits bonhomme  Ils couvent les oeufs, chacun à leur tour, pendant 40 jours. Chaque couple a deux oeufs par an,  à quelques jours d’intervalle. Le poussin reste 2 mois et après part en mer. A partir d’avril, ils remontent au nord, des Iles Malouines au Brésil, en restant en mer pendant six mois, dormant en mer (comme des canards).
Nous sommes accueillis très agréablement à notre nouveau B&B, demain avion (si Aerolinas le veux bien) pour El Calafate, mais cela sera une autre histoire.

mardi 11 octobre 2011

Puerto Piramide - Argentine

Nous entrons dans la réserve de la péninsule de Valdès, inscrite au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, et qui est l’une des plus belles réserves naturelles d’Amérique du sud. Elle attire plus de 80 000 visiteurs par an, et couvre 3 600 km2 sur plus de 400 km de littoral. La route descend, Puerto Piramide nous apparait brillant sous le soleil. Un tout petit village appuyé contre une baie, afin de rencontrer la baleine franche australe, espèce menacée. Dans notre guide, sous le nom de ce village, il est précisé «250 habitants et 400 à 600 baleines» !!!!!!!! Depuis le rivage, nous pouvons voir des nageoires ou des queues au loin. Elles sont là, elles nous ont attendues !!!
Cette baleine mesure environ 12 m. de long, et pèse plus de 27 tonnes. Elle pénètre dans les eaux profondes de la Péninsule de Valdès au printemps afin de se reproduire. La femelle, qui est plus grosse que le mâle, 16 m. de long et pèse 50 tonnes, s’accouple un an après avoir donné naissance à un petit. Pour choisir son partenaire, il arrive qu’elle entraîne à sa suite pendant des heures tout un groupe de mâles, avant de jeter son dévolu sur le plus vigoureux. Depuis trente ans, les chercheurs sont capables de les identifier grâce aux callosités noires qu’elles présentent sur le corps et la tête, qui sont en fait des parasites. Dépourvue de dents, la baleine franche absorbe krill et plancton à travers les fanons qui pendent de sa mâchoire supérieure. Protégée depuis plus de cinquante ans, la population de l’Atlantique sud retrouve peu à peu son équilibre.
L’excursion en bateau va bientôt partir. Il n’y a pas de port, et c’est un tracteur équipé d’une immense remorque qui met le bateau à l’eau et inversement. Les baleines sont tout de suite là, elles sont avec leurs petits qui boivent 200 litres de lait par jour. Nous essayons de prendre des photos et des vidéos, il faudra être très clément là dessus, le bateau bouge beaucoup car le vent se lève, et on n’a pas le droit de se lever si on gène les autres. Nous nous souvenons de notre même excursion à Tadoussac au Canada, où nous ne devions pas parler ni faire aucun bruit. Ici, les enfants et même les adultes crient à chaque fois que la baleine saute !!!!! C’est une horreur, même la guide continue de parler fort. Nous ne retrouvons pas l’ambiance presque religieuse du Saint Laurent. De plus les bateaux ne coupent pas le moteur en s’approchant, nous pensions pourtant que c’était une obligation internationale.
Les queues immenses se lèvent à l’horizon, et nous quittons la mer. Nous prolongeons notre observation en roulant vers la pointe, là, des lions de mer font la sieste et de nouveau des baleines font leur ballet. Nous pouvons en voir presque une dizaine en même temps, il doit vraiment en avoir beaucoup.
Demain, départ pour Trelew, pour les pingouins, mais cela sera une autre histoire.

Les photos du 7 octobre "Buenos Aires et foot" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/7-Octobre

lundi 10 octobre 2011

Puerto Madryn - Argentine

Réveil à Puerto Madryn avec le soleil. La plage est immense, nous nous promenons et déjeunons, et nous avons rendez-vous avec les lions des mers.

Notre observatoire est sur la falaise, au dessus d’une plage où ils aiment se reposer. Toute ressemblance avec des plages connues est fortuite. La mer basse leur permet d’avoir de la place, mais pas pour longtemps.... Ils sont au moins mille à se faire bronzer, à dormir. Pour se déplacer, ils n’hésitent pas à se monter dessus. Ils ont l’air patauds, mais quand ils accélèrent, on voit qu’ils sont lestes et puissants.
Les femelles et les petits sont calmes, mais les mâles se battent souvent. Ils réclament de temps en temps des bisous à une de leurs compagnes. Nous ne savions pas pourquoi nous les appelons les lions des mers, mais quand on les regarde de près, on s’aperçoit que les mâles ont une véritable crinière blonde ou brune qui leur descend jusqu’au torse. Ils peuvent crier en se redressant, à la manière d’un lion.
Un mâle peut peser 300 kilos, une femelle 100 kg, un mâle peut avoir jusqu’à 12 femelles, on l’appelle le macho !!!!!!!! La femelle a deux petits par an, je vous laisse faire la multiplication !!!!! Ils plongent en apnée pendant 7 minutes, et vont jusqu’à 150 mètres. Mesdames vont jusqu’au bout de la péninsule pour se reproduire.
La mer remonte et les mouille, ils bougent et remontent sur la plage, dans le désordre, en se montant dessus, et en criant.
Les petits sont choux, ils tètent leur mère, ils ont des petits yeux brillants.
Les cormorans font leur nid dans la falaise, et les goélands cherchent la bagarre sur la plage.
Nous dinons à El Nautico et nous adressons nos pensées à Fernando, qui nous l'avait conseillé.
Demain départ matinal pour Puerto Piramides, pour voir les baleines franches australes, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Soyez patient pour les photos, l’hôtelier à précisé que «quand il pleut, le réseau est bon, mais quand il fait beau, il n’est pas bon».................. et Il fait beau.

L'agence Altiplano nous suit sur leur blog, cliquez sur  : http://www.altiplano-voyage-amerique-latine.com/actu-altiplano/155-suivez-le-tour-du-monde-des-globe-trotters-altiplano 

Les photos du 6 octobre, "Buenos Aires et tango" sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/6-Octobre

dimanche 9 octobre 2011

Buenos Aires et faux départ - Argentine

Aujourd’hui dimanche, nous sommes toujours à Buenos Aires.
Hier samedi, nous sommes rentrés dans l’aéroport à 14 h, après de longues files d’attente (voir 8 octobre) nous nous sommes présentés à la porte d’embarquement à 17 h. On nous refuse et on nous demande d’attendre, on voit la passerelle reculer !!!!! On nous oblige à retourner dans le hall toujours bondé, à reprendre nos bagages, et  à refaire une file d’attente pour échanger nos billets pour le lendemain. On nous évoque des problèmes météo pour annuler l’escale de Trelew. Il y a trois belges avec nous, refusés, et donc nous ne sommes pas assez nombreux pour faire atterrir l’avion. On ressort de l’aéroport à 21 h, 7 heures d’attente pour rien !!!
Laura, de l’Agence Altiplano, malgré l’heure tardive, nous trouve une chambre d’hôtel pour nous reposer, modifie le planning des prochains jours et fait patienter les baleines. Nous la remercions pour sa gentillesse et sa disponibilité.
Nous nous représentons à l’aéroport à 14 h, aujourd’hui, dimanche, et malgré des places en liste d’attente, et des files d’attente encore importantes, nous décollons à 17 h 30.
Nous arriverons à Trelew de nuit, mais nous partirons directement à Puerto Madryn, mais cela sera une autre histoire.

samedi 8 octobre 2011

Adios Buenos Aires - Argentine

Après une soirée très animée, nous partons ce matin pour notre dernier cours de tango. On révise puis on se lance dans de nouvelles poses, des pas dynamiques et variés et encore de nombreux fous-rires ! Nous repartons avec de bons souvenirs et les adresses e-mail de nos professeurs pour garder contact.

Nous avalons notre dernier déjeuner à Buenos Aires. Si vous commandez un bife regardez bien le poids indiqué sur la carte, il varie de 200 à 500 gr. Si vous commandez une escalope milanaise, vous en aurez deux dans l’assiette, en sachant qu’une est déjà beaucoup plus grosse que celle servie habituellement chez nous. Si vous commandez une tranche de saumon, attendez vous à le voir arriver entier. La viande est délicieuse, servie grillée.

Puis direction l’aéroport pour partir à Trelew. A l’entrée, on se retrouve dans une marée humaine, des queues interminables qui emplissent tout le hall d’enregistrement. Hier, des pistes ont été inondées, et le nuage du volcan chilien continue de perturber le trafic. Les personnes attendent déjà depuis au moins 2 heures, si ce n’est pas plus ! L’attente commence ... quelques personnes s’énervent et un homme lâche «j’attends depuis cinq heures, on nous traite comme des animaux» suivi de nombreux applaudissements dans le hall. Le ton est donné. Notre vol n’est pas annoncé, on fait la queue sans savoir si un avion sera là pour nous. 1 heure 45 plus tard, les bagages sont enregistrés, car par chance et par hasard, nous avons attendu devant les bons guichets d’enregistrement. Beaucoup de personnes devant nous repartent pour de multiples raisons : vol annulé, vol déjà parti sans eux, mauvais guichet d’enregistrement. Nous avons eu de la chance, nous partirons à 19h, il n’y a plus que 3h30 à attendre !

Nous nous installons à un bar pour attendre, nous visionnons les vidéos de tango et de foot, et Denis, éternel sportif, regarde un peu plus loin, le rugby à la télé, France-Angleterre(19-12, les portes de la demi finale sont ouvertes).

Souhaitez-nous bon voyage et bonne chance, et demain, cela sera une autre histoire.

vendredi 7 octobre 2011

Buenos Aires et foot - Argentine

Une pluie diluvienne tombe depuis hier après-midi et annule tous nos projets. Ce matin nous ne ferons pas la traversée en bateau du delta pour aller en Uruguay. Nous avons donc le temps de vous raconter notre journée d’hier.
Donc premier cours avec Trinidad et Emanuel, qui exercent le tango depuis quinze ans. Les premiers pas forment un carré, pour l’instant c’est assez simple, puis on rajoute un huit à l’endroit et un autre à l’envers, çà se complique. Fous rires assurés ! L’heure passe très vite et on se donne rendez-vous samedi matin, même heure, même endroit.
Nous partons pour le centre ville, visiter une somptueuse librairie installée dans un ancien opéra, style opéra Garnier, sur quatre étages, mais pas un seul livre français. Nous n’avons pris qu’un ou deux livres chacun, pour ne pas alourdir nos bagages, mais depuis longtemps nous en avons fait le tour. Alors nous écumons les étagères des hôtels où l’on «emprunte» dans l’un pour «rendre» dans l’autre hôtel, des livres oubliés par des clients, mais nous n’avons pas un grand choix, c’est le moins que l’on puisse dire.
Le Musée des Beaux Arts nous attend à la Recoleta, avec Bourdin, Monet, Manet, Van Gogh, Degas, Morisot, Goya, Rodin, Moore, Toulouse-Lautrec, Fantin La Tour et les autres, beaucoup de français ! Nous sommes déçus par la fermeture de l’étage des artistes argentins, que nous voulions voir. Nous apprenons que la Biennale d’Art Contemporain de Lyon a réuni des artistes de Buenos Aires !!!!
Puis Le Musée des Arts Décoratifs, dans une ancienne demeure de 4 600 m2 (rien que cela !) un vrai bonheur, marqueteries, bronzes, porcelaines, tapisseries, sculptures, peintures....De bonnes idées de décoration !!!
Nous rentrons par la voie piétonne Florida, très encombrée, la pluie tombe de plus en plus fort, les magasins attirent les filles, Dior, Chanel, Rochas, mais repartent avec deux tee-shirts de chez Zara.
Nous courons vers l’hôtel, dans un quart d’heure, on vient nous chercher pour une soirée tango. Le temps de se changer et hop, on est reparti.
Nous sommes une cinquantaine, dans une grande salle de danse, parquets et miroirs, beaucoup de femmes et de couples, des australiens, des anglais, des brésiliens, des allemands, des autrichiens, des irlandais, on est les seuls français, et les seuls en famille.
Un seul prof très dynamique donne son cours aux filles puis aux garçons. On revoit le pas en forme de carré, on refait le huit dans les deux sens, et on apprend une posture finale. On rit, on s’amuse, on danse avec des partenaires plus on moins grands, plus ou moins beaux, plus ou moins odorants, plus ou moins moites, et plus ou moins tremblants. Le résultat est probant dans la bonne humeur, on se débrouille quand même.
Repas spectacle sur le thème de l’histoire du tango, chants et danses, avec un orchestre violon, contrebasse, synthé et accordéon. Les pas de danse virevoltent et les postures sont dignes d’un rock acrobatique. Belle ambiance !

Ce matin, lessive, raccommodage et internet. Puis musée d’Eva Peron, femme du président général Peron où Fernando nous rejoint et nous explique son parcours remarquable.

Et ! Match de foot (oui vous avez bien entendu) à River Plate pour un Argentine/Chili. Nous avons acheté pour l’occasion un sweat blanc et bleu layette pour Denis et une écharpe, façon supporter !!!! Des roulements de tambours nous accueillent de loin, en nous approchant nous mesurons la grandeur du stade et le nombre de personnes. Les femmes font une file d’attente à part, pour être fouillées corps et sacs. On nous maquille les joues, on nous distribue des souvenirs, nous sommes nombreux, ça crie, ça siffle, c’est chaud. On monte dans les tribunes, le stade est aux 3/4 plein, nous sommes très bien installés au milieu, les tribunes sur les côtés sont réservées aux supporters. La tribune du Chili est toute rouge, celle d’Argentine est toute bleu clair. Ils vont sauter et crier pendant tout le match, en sachant qu’ils sont installés depuis deux heures déjà. L’ambiance nous prend le souffle, c’est très impressionnant. A la septième minute, le premier but argentin qui soulève le fameux GOAAAAAAALLLL nous sommes debout, écharpe à la main, cris et fureur. Tout le match se déroule dans la même ambiance. 4 à 1 pour l’Argentine, Messi est le roi adulé, si on le touche le stade crie et siffle pendant tout le match le chilien qui a osé touché le «Messie».
Diner dans un restaurant proche du stade, avec résumé TV du match, nous quittons Fernando avec beaucoup d’émotion. Il doit venir en France avec sa fille, nous espérons nous revoir peut-être à la maison.
Rentrée une heure et demie du matin, les files d’attente pour les boites de nuit s’allongent, la nuit commence pour certains, nous allons nous coucher, demain matin, tango et puis embarquement pour la Péninsule de Valdés, mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.


Les photos du jour sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/7-Octobre

jeudi 6 octobre 2011

Tremblement de terre

Un tremblement de terre de magnitude 6 a affecté le nord ouest de l'Argentine, où nous étions la semaine dernière, mais pas la région de Buenos Aires où nous sommes. Nous allons très bien, nous partons à notre cours de Tango, nous vous embrassons

Buenos Aires et tango - Argentine

Nous rentrons mouillés et fourbus de notre journée très agréable encore. Notre première leçon de tango ce matin était intense. Trinidad et Emmanuel nous ont (ont essayé) de nous apprendre les premiers pas, puis balade et musées à la Ricoleta. Retour précipité à l’hôtel pour repartir pour une nouvelle leçon de tango avec diner-spectacle.
Demain matin, lever très matinal pour visiter Colonia de l’autre côté du Delta en Uruguay et match de foot à River Plate.
Nous nous couchons vite et vous raconterons tout ça en détail demain soir, pour une autre histoire.

Les photos de la journée sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/6-Octobre