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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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samedi 7 avril 2012

Canton - Chine

 Ni Hao,

Nous quittons Hong Kong à 8 h. A cette heure-ci nous ne reconnaissons pas la ville de lumière où les magasins ne sont pas encore ouverts. La gare est déjà bondée, nous traversons les banlieues aux immenses immeubles, décrépis pour certains. La vue depuis les rails n’est pas celle du bord de mer ! Nous sommes les seuls blancs du wagon et l’atmosphère n’a rien à voir avec celle feutrée du TGV. Les chinois parlent très fort entre eux, on hésite toujours, croyant qu’ils se disputent. Les enfants, uniques pour la plupart, par la loi sur la natalité, sont des demi dieux pour leurs familles et font beaucoup de caprices, le résultat donne un niveau sonore conséquent.

Après 2 h de voyage, nous arrivons à Canton, 17 millions d’habitants ! Fondée il y a plus de 2 000 ans, juste après l’unification de la Chine, Canton est une ville commerciale et industrielle qui s’appuie sur son important port. 2° après Shanghai. Plus de 16 terminaux sont destinés aux marchandises et 2 seulement pour les passagers. On fabrique à peu près tout ici et le commerce est très florissant. De nombreux étrangers résident ici pour faire fabriquer tout ce dont nous avons besoin en Occident, 8 000 français habitent ici. Beaucoup d’Africains aussi, qui occupent un quartier entier pour exporter les marchandises sur toute l’Afrique.



Nous visitons le marché traditionnel.

Tout d’abord, les animaux domestiques, les poissons sont très nombreux, les chinois adorent les aquariums dans leur appartement.

Des rouges, des noirs, des transparents voisinent avec des tortues, signe de longévité, des crabes et des crevettes.

Puis, les animaux à poil, chats, chiens, écureuils, hamsters, lapins, souris et au milieu de tous ces poils, des poussins.

Mais le plus intéressant est le marché médicinal.


Les chinois mangent tout, sauf l’homme, ils utilisent une nourriture adaptée compensant toujours le yin et le yang, afin d’être bien équilibré.

Pour se soigner, ils rajoutent dans leur nourriture, des ....choses séchées : des racines de ginseng, des champignons, des écorces, des étoiles de mer, des hippocampes, des vessies de poisson, des mille-pattes en fagot, des cornes et des pattes de cerf, des tendons de porc et des pénis de chien et de cerf !!!!! 


Ainsi que des choses vivantes : des scorpions (une pleine bassine, d’élevage) et des mille-pattes. Et beaucoup d’autres choses...















Nous visitons l’ancienne maison des Chen, riches commerçants. Canton est réputée pour sa porcelaine, sa broderie au fil de soie et sa sculpture sur ivoire. Nous pouvons admirer ces différents chefs d’oeuvre. Le bâtiment est composé de 17 cours reliées entre-elles par des coursives abritées. Le toit est recouvert de porcelaines de couleur représentant la littérature chinoise. Le bâtiment est en trois parties dans le style confucéen. Une relation très étroite avec la famille impériale leur a permis de représenter un phénix, symbolisant l’impératrice et le dragon, représentant l’empereur. Depuis, la révolution culturelle a tout balayé, et les Chen survivants n’ont plus le pouvoir de leurs ancêtres. Même leur mobilier n’existe plus.


Depuis l’hôtel, nous profitons des jeux de lumière sur les rives de la rivière de perles, les ponts sont multicolores, les bateaux «mouche» sont illuminés, les tours clignotent. La promenade est agréable. Les cantonais profitent de la douceur du soir. Sur le quai, on se promène, on danse, on joue au badminton, on fait du roller ou du vélo, signe de changement, on promène son chien de compagnie...sans le manger.








Demain, nous nous envolons pour Guilin, mais cela sera une autre histoire.


Zai Jian,

Attention : Le gouvernement chinois c3n5ur3 notre BLOG, Facebook et YAHOO. Nos messages seront publiés par des amis sur France. C’est Victor qui s’est chargé de celui-ci.


Nous ne savons pas si nous pourrons lire vos commentaires. Merci de nous contacter exclusivement par denisfol@me.com en faisant attention de ne pas mentionner des mots indésirables au gouvernement chinois, afin de bien recevoir votre mail.

Message personnel : Roselyne, nous n’avons plus ton adresse e-mail. Peux-tu nous l’envoyer sur notre adresse e-mail ?

vendredi 6 avril 2012

Macao - Chine


Hi,
Nous embarquons pour 1h30 sur le ferry en partance pour Macao. Nous quittons une ville de béton et de lumière sur une île pour en rejoindre une autre, plus loin sur l’océan. Le bateau est plein et nous sommes presque les seuls blancs. C’est un jour férié aujourd’hui, le jour des ancêtres, l’équivalent de notre toussaint, et beaucoup de chinois de Hong Kong en profitent pour aller jouer à Macao.

Nous faisons un petit tour de ville de ce port portugais depuis 1488 et chinois depuis 1999. Les panneaux sont en chinois, portugais et anglais. Comme Hong Kong, les chinois ont repris récemment ce territoire sous leur coupe. Il est étonnant de passer encore la douane entre la Chine, Hong Kong et Macao. Rien n’a changé depuis le retour à la Chine. Ce sont deux enclaves de liberté et surtout de business dans l’empire du milieu d’aujourd’hui. Et la situation semble satisfaire tout le monde. 


Après un petit tour à la forteresse et la façade de l’Eglise saint Paul, nous arrivons au temple Ama. C’est le premier bâtiment que les portugais ont vu en arrivant ici et les rochers sont décorés de bateaux. La fumée d’encens est impressionnante, une famille dépose des offrandes et il faut un chalumeau pour allumer leurs bâtons d’encens ! La ville date de 50-60 ans, et beaucoup d’immeubles portent la trace des années. Certains, vides de leurs occupants, attendent les démolisseurs, nul doute que le centre ville va rapidement changer ces prochaines années. Les 600 000 habitants de Macao ont beaucoup de mal à se loger sur ce minuscule territoire. Nous visitons un musée dédié au circuit de F 3 dessiné en pleine ville et assez difficile pour les pilotes. Senna et Schumacher en autres, ont couru ici.
Nous assistons à un spectacle étonnant dans le hall immense du casino Wynn, Le plafond est magnifique avec 12 plaques dorées représentant les 12 signes du zodiaque, sur un diamètre de 10 à 12 mètres La lumière décroit et le plafond s’ouvre pour laisser place à un écran géant, puis  celui-ci s’efface à son tour devant  un immense lustre de lumière qui descend.  Dans le même temps, le plancher s’ouvre aussi et un arbre doré monte à la rencontre de la lumière du lustre, symbolisant la naissance de l’univers. Beaucoup de gens lancent des pièces sur l’arbre d’or, pour que celles ci se changent en  métal précieux dans le futur !

Macao est devenue ces dernières années, le Las Vegas asiatique. Aux 25 casinos historiques situés dans la ville de Macao, 10 ont récemment poussé sur l’île de Teipa, à 1 km au large. La Chine est très proche, il n’y a qu’un petit bras de mer à traverser, et les flambeurs chinois viennent ici par légion, puisque les casinos ne sont pas autorisés en Chine.

Nous sommes accueillis au lobby de l’hôtel Venice par le pont Rialto, ses places, ses canaux, ses ponts, ses gondoles et ses gondoliers aux yeux bridés qui chantent italiens.




Nous déambulons sur la place Saint Marc, mais sans les pigeons, et dans le quartier Santa Lucia sous un ciel bleu qui est plus vrai que nature. Les façades des palais sont bien imitées, tout est bien pensé. 3 000 chambres, des dizaines et des dizaines de magasins plus prestigieux les uns que les autres, des restaurants et une salle de jeux aux allures d’hyper marché desservie par des escalators de partout. 





Au casino, nous n’avons pas fait sauter la banque mais nous nous sommes bien amusés tous les quatre sur des machines 3 x seven, et avec peu d’argent, nous avons gagné et puis, bien sur, perdu.  Sur les tables de craps et de roulette, les mises étaient importantes et beaucoup de joueurs se pressaient dans l’espoir de gagner.







Dans la nuit, nous voyons le dernier hôtel Shératon, qui ouvrira dans 2 semaines sur le thème Chinois, avec les mêmes dimensions et la même capacité que le Venice. Les lumières du Galaxy et du Dream sont impressionnantes. Les gratte-ciels sont tous illuminés, clignotant, scintillant. Au sommet d’une tour, une lune est dessinée et son reflet scintille sur toute la paroi. La tour de MGM est composée de trois parties, une en bronze, une en argent et la plus haute en or.  Un des ponts qui relie l’île Teipa est doré et son reflet se perd dans la mer noire

Demain 2 heures de train pour rejoindre Canton et la Chine, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.

Bye Bye.

Attention : Le gouvernement chinois c3n5ur3 notre BLOG, Facebook et  YAHOO
Ce message et les prochains seront mis en ligne par des amis jusqu’au 29 avril.
Nous ne savons pas si nous pourrons lire vos commentaires, merci de nous contacter exclusivement par denisfol@me.com en faisant attention de ne pas mentionner des mots indésirables au gouvernement.

jeudi 5 avril 2012

Marché traditionnel à Hong Kong

 Hi !

A deux pas de l'hôtel, nous traversons le parc Kowloon,  arboré avec flamands roses, canards, cygnes. C’est un vrai havre de paix dans l’univers de béton de la ville. Pendant la pause du déjeuner, des familles et des couples se retrouvent au calme.

Nous nous rendons au marché traditionnel qui se tient dans les rues, en contre allées des trottoirs. Nous sommes dans un pays tropical, et quand il pleut, il pleut vraiment. Nous sommes obligés d’acheter des...parapluies. Abritées sous des bâches, les échoppes vendent de tout, à petits prix, tee-shirts en majorité, perruques bleues, crocs de toutes les couleurs, barrettes à cheveux tout en strass, éventails, sacs, souvenirs et coques pour Iphone. Saint Laurent et Armani ne sont pas installés dans le quartier.

Nous avançons jusqu’au marché des fleurs, où les parfums sont intensifiés par la pluie. Les bonsaïs voisinent les gerbes de glaïeuls et les orchidées par centaines, de toutes les couleurs. Un magasin de fleurs sur trois étages avec escalators et ascenseur.

Un porche japonisant ouvre le marché des oiseaux. Tout est en vente ici pour ces jolis volatiles. Tout d’abord eux, perruches, perroquets, merles et autres, voltigeant, piaillant et sifflant, mais aussi de délicates cages en bois ou bambou avec de petites mangeoires en porcelaine bleue. Et la nourriture, des graines, des grillons et des sauterelles vivantes, des vers plus ou moins gros gesticulant dans tous les sens, et des grenouilles beiges effarées !!! Bon appétit.





La pluie est vraiment trop forte et nous prenons le métro pour le centre commercial Pacific Place où nous avions repéré un magasin d’alimentation qui vendait des produits du monde entier. Nous achetons un petit quart de tomme de Savoie à 30 €, un tout petit caprice des dieux, du Kiri, une petite Volvic et deux lapins Lindt. Réfugiés dans notre chambre d’hôtel, nous nous reposons en dégustant nos achats.








La pluie a cessé et a lavé le ciel. La luminosité met en valeur les lumières de la baie, tout est net ce soir et les buildings brillent de mille feux multicolores. C’est magnifique.


Demain, nous prenons le ferry pour découvrir Macao, mais cela sera une autre histoire.
Bye Bye.

Les photos seront disponibles sur la galerie prochainement, car un travail sur le serveur est en cours. Nous vous avertirons quand vous aurez de nouveau accès à :  http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php

Le gouvernement chinois censure Facebook et nous n'aurons pas accès à nos comptes pendant notre périple chinois jusqu'au 30 avril.  Contactez-nous sur nos adresses e-mail ou les commentaires du blog.

Shopping à Hong Kong



Hi,

Le shopping à Hong Kong est "incredible". Le nombre de clients et de boutiques est XXXL. La fureur pour acheter les amène à arpenter les boulevards, les centres commerciaux immenses, les escalators et ascenseurs et à patienter sur les trottoirs. Comme devant Chanel, où il faut d’abord vider des clients avant d’en faire rentrer ! Ce ne sont pourtant pas les soldes, c’est même plus cher qu’en France !


L’apple store est bondé. Les clients repartent ravis, avec des sacs remplis d’Ipad et de MacBookAir.

Dans une parfumerie, nous avons du mal à accéder aux marques françaises tellement il y a de clientes. Tous les rayons proposent des crèmes blanchissantes. Les jambes de Camille sont regardées car elles sont claires et longues. Les asiatiques ne sont pas très grandes et portent des talons vertigineux qui les obligent à se tenir la main pour déambuler sur les trottoirs pentus.

On pense à toutes ces chinoises qui auparavant, avaient les pieds bandés.

Les marques les plus prestigieuses se succèdent, les magasins sont beaucoup plus grands qu’à Paris, ils sont démesurés. Des tours de plusieurs étages sont consacrées à la même marque, comme Armani où nous avons découvert en plus de ses deux lignes pour homme, une ligne pour femme et une pour les enfants, une pour des accessoires, et sa marque de fleuriste et de restaurant. Un troisième étage est consacré à Giorgio Armani Privé, ligne de haute couture. Ces créations peuvent être acquises par les clientes fidèles à la marque suivant certains critères : beauté corporelle indiscutable, niveau d’études universitaires, casier judiciaire vierge et affiliation à la fondation !!!

Une ville de centres commerciaux.

Viviane a l’immense joie de chausser des Louboutin. Dans le magasin Dior, au dernier étage, un univers de princesse avec robes longues et accessoires, leur rend les yeux tous brillants de paillettes.



Les vêtements sont tous très beaux et originaux, des classiques aux extravagants, pour les femmes et pour les hommes.

Un centre commercial est consacré aux enfants avec un jardin sur le thème de Pâques au rez-de-chaussée. Sculptures, jeux et arc-en-ciel.







Une maquette dorée comme de l’or, vante un nouveau quartier à Shanghai, qui sera bientôt en construction. Des dizaines d’acheteurs potentiels consultent les plans des appartements.
Les tours sont reliées entre-elles par des galeries piétonnes en étage et en sous-sol.







Dehors, les routes se superposent, s’entrecroisent. Les taxis sont très très nombreux et à peine levons-nous la main, qu’un s’approche. Les passages piétons sont très protégés et c’est une foule que l’on croise quand le petit bonhomme passe au vert. Les centres commerciaux ressemblent à des halls d’aéroport, grandioses et rutilants.

La nuit s’installe mais on ne le ressent pas, la lumière compense et la frénésie est la même pendant quelques heures. Le spectacle des lumières est digne de New York, enseignes, pans lumineux, lasers. Certaines tours ressemblent à des jeux vidéos où les messages clignotent et s’effacent pour des images.

Demain visite du quartier Mongkok et ses marchés traditionnels, mais cela sera une autre histoire.

Bye Bye.

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mardi 3 avril 2012

Hong Kong

Hi,

Hong Kong est un minuscule point sur la carte : 1 100 Km2 pour 7 200 000 habitants. Une densité impressionnante, en sachant que 30 % du terrain est en zone verte, donc pas constructible.

Cette densité ont la retrouve dans les rues mais surtout sur les trottoirs et dans les boutiques. Les touristes, 40 millions par an, viennent de toute l’Asie et du monde entier pour acheter les produits de leur rêve. Hong Kong est une vraie caverne d’Ali Baba où l’on peut absolument tout trouver. Les usines ont disparu depuis 20 ans, elles ont été  délocalisées en Chine.  Chose étrange, les chinois se pressent dans les magasins de luxe : Vuitton, Chanel, Dior, D&G, Prada ....Le luxe est ici 20 % moins cher qu’en Chine. Le centre ville est pris d’assaut jusqu’à minuit, où les néons font concurrence au soleil. Les publicités recouvrent des immeubles entiers et ici ils sont grands !

La vie ici est verticale : tous les immeubles abritent des centres commerciaux, des restaurants, des boutiques sur des dizaines d’étage. Les logements sont petits et les habitants vivent tous dans des tours d’appartements de 40 à 60 m2 et cela depuis trois générations. Chaque tour a entre 40 et 75 étages avec à la base 4 ou 5 étages de parking recouverts d’une terrasse, desservis par 5 ou 6 ascenseurs. Chaque tour abrite l’équivalent d’un village entier ! L’Asie du Cambodge et du Laos est vraiment loin.



Hong Kong est une île reliée à la presqu’île de Kowloon, par 3 tunnels routiers et une noria de ferry, où notre hôtel est situé.  Plus loin en direction de la frontière chinoise, 6 banlieues se succèdent avec chacune environ 650 tours. Beaucoup de bateaux, métros, autoroutes suspendues et superposées, ponts et tunnels relient tout cela dans tous les sens. Le port commercial a perdu un peu de trafic avec la naissance de méga-ports à Shanghai et Shenzhen, entre autres, mais il reste un lieu de transit important pour les marchandises à destination ou en provenance de l’empire du milieu. Toutes les transactions financières se traitent ici, les investisseurs n’ayant pas encore confiance en l’Etat chinois pour lui confier leurs affaires.

Le port d’Aberdeen nous accueille pour un petit tour de sampan (bateau traditionnel), au milieu des yachts de luxe, des bateaux de pêche et des maisons flottantes. Tout ce monde se côtoie dans le port sous le regard d’immeubles, certains déjà anciens et d’autres ultra modernes. Les plus récents ont un immense trou dans la façade, pour laisser passer le dragon, synonyme de mauvais esprit, selon les anciens, ou pour laisser échapper le vent violent pendant la période des typhons, selon les nouvelles générations. Le but recherché étant le même au final. La côte Sud de l’île est très découpée et les résidences de luxe sont bâties tout au long de la côte escarpée.
Deux plages de sable blanc, permettent aux Hong Konguais de profiter de la baignade, à l’abri des nombreux requins, derrière un filet de protection, étroitement surveillé par des lifeguards attentifs. Il y a une quinzaine d’années, les immigrés clandestins voulant fuir la Chine en traversant la baie, sur des radeaux de fortune ou simplement à la nage, ont souvent été retrouvés par les garde-côtes, mutilés ou tués par les requins.

Il n’y a plus de bateaux dans l’ancien port de pêche Stanley, et son marché traditionnel de poissons et de fruits et légumes,  a été progressivement transformé en marché pour les touristes. Tout l’artisanat de l’ Asie se retrouve ici, avec beaucoup de boutiques de souvenirs, vêtements, tee shirts et autres. L’atmosphère est très sympa, plus décontractée qu’au centre ville. Beaucoup d’artistes peignent des calligraphies sous nos yeux ébahis.

Nous montons au sommet du Pic Victoria, point culminant de l’île à 552 mètres au dessus du niveau de la mer. Nous admirons la baie côté Nord avec tous les buildings collés les uns aux autres, ceux de Hong Kong au premier plan et ceux de Kowloon dans le fond. Devant nous s’élève la tour utilisée pour le film Largo Winch. La brume, souvent présente à cette période de l’année, masque un peu la visibilité. Côté Sud, changement de décor, la verdure des espaces protégés contraste avec l’autre côté. Les forêts et parcs sont un vrai poumon pour l’île. Les Anglais, anciens maîtres des lieux,  ont eu la sagesse de préserver ces terrains et de résister à la pression des promoteurs. 

En redescendant à notre hôtel, les filles font un stage accéléré de ré-acclimatation à la vie moderne, en faisant un peu, beaucoup, et passionnément de shopping et abandonnent pour un temps leurs tenues «Quechua à fond la forme» pour se vêtir en délicieuses citadines. Nous prenons le métro, d’une propreté irréprochable, à faire pâlir d’envie un parisien. Nous nous sentons en entière sécurité, la ville de Hong Kong est l’une des plus sûres du monde.

Benny, notre ancien fournisseur chinois, nous rejoint à l’hôtel avec son fils Eric. Retrouvailles émues.

La fin de la soirée dans le quartier chaud de Lan Kwai Fung, est censurée ainsi que ces photos !

Demain, shopping dans les nombreux centres commerciaux, mais cela sera une autre histoire.

Bye Bye




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lundi 2 avril 2012

Arrivée à Hong Kong

Hi,

Nous arrivons à Hong Kong et nous changeons de monde, alors que nous sommes seulement à 1h30 d’Hanoi. Nous avançons notre montre d’une heure. Dès l’avion, nous apercevons les buildings et les routes suspendues. L’aéroport est immense et nous prenons un métro pour récupérer nos bagages et passer à l’immigration. Les formalités sont rapides et simples. Tout est immense, blanc et immaculé.
A l’extérieur, la frénésie nous attend. Là, plus de scooter, mais de superbes marques d’automobiles toutes aussi prestigieuses les unes que les autres. La hauteur des immeubles nous rappelle New York, les magasins se succèdent, les bus sont à deux étages, les trottoirs sont bondés et les publicités sont sur écran géant.
Notre hôtel est dans le même style, deux longues tours pour desservir 700 chambres.
Nous dinons avec Eric, le fils de Benny notre ancien fournisseur, avec qui nous passons une agréable soirée. Au retour, malgré l’heure tardive, le nombre de passants et de voitures n’a pas diminué. Les Lamborghinis sont garées devant les pubs privés.

Demain, city tour, mais cela sera une autre histoire.

Bye Bye

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dimanche 1 avril 2012

Départ de Hanoi - Vietnam

 Xin chào

Nous partons dès le matin, à une demi heure de la ville de Cat Ba, dans la vallée des papillons, où ils sont très nombreux en été. Nous voyons quelques spécimens, avec de grandes ailes, noirs et blancs ou de touts petits, blancs ou bleus.
Mais nous ne sommes pas venus pour les papillons, et pendant qu’un grand bleu avec des points blancs virevolte autour de Viviane et Camille, elles enfilent un baudrier et regardent en hauteur. Un instructeur vietnamien ouvre des voies et fixe les cordes aux mousquetons, avec une agilité étonnante. Il est en tongue et on a l’impression qu’il y a des marches sur le mur.
Leur premier cours d’escalade, avec Russel, Canadien exilé, se résume par «Tu montes les mains, tu montes les pieds, et tu vas en haut» !
Le papillon bleu est déjà parti quand elles commencent toutes les deux, sur deux voies différentes. Le prodigieux conseil les a fait rire, mais maintenant il faut l’appliquer, et deux mains et deux pieds ne suffisent pas toujours à s’élever. Les parents sont restés à terre, prodiguant conseils et encouragements «Le pied à droite» «La main plus haute» «Respire» «Bravo». Et, petit à petit, elles acquièrent assurance et prises, et se retrouvent au dernier mousqueton. La descente déclenche des petits cris et les papillons blancs se rapprochent, curieux. Une nouvelle voie est ouverte et telles des araignées, elles l’exploitent. Fatiguées et ravies, elles croulent sous les applaudissements de leurs géniteurs.

Nous retournons à Cat Bat, où la fête bat toujours son plein. La course de pirogues est terminée, les blancs ont gagné et cette petite ville va retrouver sa tranquillité.

En début d’après-midi, nous quittons l’île et la baie en hydroglisseur. Nous débarquons à Hai Phong, principal port du Vietnam du nord. C’est pourquoi il avait été rasé par les troupes américaines.

Nous retournons à Hanoi en voiture, en trois heures, où nous passerons notre dernière nuit au Vietnam, car demain en fin de matinée, nous commençons notre périple chinois. 

Nous avons été sous le charme de ce pays dès Hoi An, les minorités du nord sont attachantes et la baie d’Ha Long est superbe. Les vietnamiens travaillent tout le temps, agriculteurs, commerçants, artisans. Aucun jour n’est chômé, tout est toujours ouvert même dans les zones industrielles. 90 millions d’habitants dont plus de 50 % ont moins de trente ans dynamisent ce pays qui est libéré de la guerre depuis 1975 et de l’embargo américain depuis 1994. Même si son régime politique le bride, son marché économique est ouvert et le placera bientôt parmi les pays importants.

Demain matin nous décollons pour Hong Kong mais comme vous le savez déjà cela sera une autre histoire.

Tam Biêt

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samedi 31 mars 2012

Cat Ba - Vietnam


 Xin chào

Au lever, la baie est toujours là, la luminosité est un peu meilleure qu’hier et le soleil essaye de percer les nuages.

Après le petit déjeuner, nous montons dans une petite barque de bambou où une jeune fille rame debout. Cap sur la grotte du Tunnel. La marée est basse et ce que nous prenions hier au soir pour une grotte, est devenu un tunnel qui communique sur un lac intérieur dans la montagne. Un vrai repaire de pirates absolument impossible à détecter par marée haute. Notre imagination fait le reste et nous pourrions très vite contribuer à la suite de «Pirates des Caraïbes» version Asiatique.



Des oiseaux nous survolent et des singes se pourchassent dans les falaises. En Asie, les animaux ont déserté le ciel et les forêts, atterrissant dans l’assiette des autochtones. Ici, les îlots sont la plupart inhabités et les falaises verticales servent de protections naturelles aux animaux.



Pendant trois heures, nous longeons les rochers majestueux. Des fermes perlières ou des villages flottants sont installés à l’abri des falaises. Des pêcheurs lancent leurs lignes ou leurs filets, des femmes ramassent des coquillages ou vendent leurs poissons sur leur barque. Plus loin, des barques-maisons minuscules abritent des familles entières.




Tous les bateaux touristiques ont été peints en blanc, alors qu’ils étaient en bois sombre. À la vue de ceux-là, nous en sommes étonnés, car nous les trouvons beaucoup plus jolis. Mais un membre du Parti, après un voyage en Europe où il a vu des bateaux blancs, en a décidé autrement et tous les armateurs ont du repeindre leur flotte.





Nous quittons notre jonque pour visiter Cat Ba, la plus grande île de la baie. Elle ressemble à une forteresse imprenable et sauvage depuis le bateau.
Petit arrêt pour se promener dans la forêt primaire du parc national.

Et après une demi heure de route, nous arrivons de l’autre côté de l’île, où une anse abritée protège un port de pêche. La pêche se pratique la nuit au lamparo. La flottille de bateaux alignée dans le port semble attendre au garde à vous le signal du départ. 

Mais à notre étonnement, la ville est pavoisée de banderoles et de drapeaux rouges. Un podium est installé et les hauts parleurs crachent de la musique locale et la célèbre internationale. De jeunes gens répètent leur chorégraphie. Ce soir c’est la fête, car demain 1er avril, c’est le premier jour de l’été et le 67° anniversaire du Parti de Cat Ba. Nous nous approchons et sommes rapidement pris en photo. Un homme en chemise blanche vient avec son photographe nous serrer la main et se fait prendre en photo avec nous. Il repart comme il est venu, en nous serrant la main. Pas d’échange de paroles. La répétition continue, un immense drapeau rouge avec la faucille et le marteau est déployé sur la scène par les danseurs.


A partir de 20 h, nous rejoignons la foule qui s’est amassée devant le podium. La mairie et le Parti ont fait les choses en grand, sono puissante, grands écrans, éclairages, caméras et une cinquantaine de danseuses et danseurs. Tout de suite, les visages se tournent vers nous, et un caméraman de TV retourne son appareil. Quelques minutes plus tard, son présentateur et lui se rapprochent de Denis pour l’interviewer, sur les raisons de notre séjour à Cat Ba.


Une suite de discours officiels d’hommes en costume devant plusieurs rangées d’hommes et de femmes assis et attentifs, ouvre la soirée. Puis le spectacle commence, avec des grands tambours, des feux d’artifice, des dragons en papier. Sur le fond de la scène, un écran géant montre le visage de l’oncle Ho, des images de guerre, puis du drapeau rouge. La musique est forte et criarde, la foule hurle sa joie quand les feux jaillissent. Les chanteurs «officiels du Parti» racontent l’histoire de la ville entremêlée de l’histoire du Parti. Tout est à sa gloire, drapeaux, couleurs et paroles.

Ce soir, les pêcheurs ne partiront pas en mer, pour profiter de ce jour de fête.

Demain, escalade dans la Vallée des Papillons, mais cela sera une autre histoire.

Tam Biêt

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vendredi 30 mars 2012

La Baie d'Ha Long - Vietnam


Xin chào


Après une nuit ferroviaire très agitée, nous pourrions même dire, très secouée, nous arrivons à Hanoï, à 4h30 du matin. Arrêt au stand, à l'hôtel pour refaire les sacs et prendre le petit déjeuner. Et nous repartons.
Dans la rue, à cette heure matinale et dans la pénombre, nous admirons la virtuosité des femmes qui s’installent pour vendre des fruits, des légumes, des fleurs et des poissons vivants.



Certaines, arrangent sur leurs paniers plats et ronds, leur étal sur leur vélo, qu’elles déplacent en fonction des clients, et devienne de véritable magasin itinérant dans toute la ville. D’autres, ploient sous la charge de leurs palanques, où de grandes feuilles vertes mettent en valeur leurs produits. Les légumes sont très frais, ils viennent d’être coupés, les odeurs des herbes et des fleurs parfument la rue. Les magasins s’ouvrent petit à petit, la lumière arrive, et le nombre de passants augmente. Une femme en pyjama satiné attend que son poisson soit vidé et découpé.

En sortant de la ville, direction est, la baie d’Ha Long, nous croisons le flot incroyable des scooters des banlieusards. Par centaines, ils envahissent les rues et les ronds points et s’agglutinent aux feux rouges. La diversité des couleurs des casques et le nombre de passagers par engin, sont toujours aussi risibles.

En route, arrêt dans un immense atelier de broderie sur soie, de peintures laquées, de sculptures sur bois et sur pierre, et de création de bijoux. Il a été créé par l’Etat pour donner un emploi aux enfants handicapés des soldats contaminés par l’agent orange. Les handicapés (sourds-muets et moteurs légers) manient habilement le fil et les ciseaux. Les américains ont déversé des dizaines de millions de litres de ce produit pour infecter la forêt primaire où se cachait les troupes vietnamiennes, mais l’eau, les sols, les légumes, l’ont été également, pour des centaines d’années. Deux générations après, des enfants naissent avec des malformations et des paralysies, le poison a atteint l’ADN. Pour combien de générations ?

Le delta du fleuve rouge est rempli de rizières toutes en eau et très vertes, qui produisent deux récoltes par an. Le Vietnam est le deuxième exportateur de riz au monde après la Thaïlande. Les paysans ne sont pas propriétaires de la terre, l’état conservant le monopole foncier. Ils cultivent comme ils le souhaitent et sont libres de vendre leur production où ils le veulent, après avoir payé le lourd tribu du loyer. Avec la frénésie industrielle, le gouvernement cède des terrains pour construire des usines et des bâtiments et les paysans se retrouvent, du jour au lendemain et sans consultation, sans terre à cultiver, sans travail et sans revenu. Seuls les jeunes pourront se faire embaucher dans la nouvelle économie, les plus âgés étant moins malléables.



Des vétérans de la guerre, en uniforme d'apparat avec décorations et étoile rouge, sortent d’une réunion. Aujourd’hui, ils fêtent l’anniversaire de la réunification du Vietnam du nord et du sud, du 30 mars 1975. Denis leur demande s’il peut les photographier, hilares et fiers, ils posent, assis à trois sur un scoot.






La baie est enfin en vue, nous apercevons beaucoup de fermes perlières. Ici les huitres sont élevées dans l’eau douce et dans l’eau de mer. Différents magasins de perles vantent leur production, celles d’eau douce sont blanches et de formes irrégulières, celles d’eau de mer sont colorées : gris, saumon, rose ou crème et rondes.
        
Il est midi, quand nous embarquons sur notre jonque pour déjeuner. Malgré la flottille très importante de bateaux de touristes, la magie opère, les rochers apparaissent, l’eau et la pierre se confondent. Des centaines d’îlots de toutes tailles créent des multitudes de baies, de criques. de pitons, de montagnes, d’antres, de cavernes et de mers intérieures. Les pirates ont longtemps trouvé refuge dans ce dédale maritime. Il a fallu la marine Anglaise pour les déloger et sécuriser les voies commerciales naissantes.


Nous longeons les falaises abruptes de calcaire. Ces pitons, ces aiguilles, toutes ces fantaisies sont nées de la mer il y a des millions d’années. La sédimentation marine a laissé une couche épaisse de coquillages qui avec l’action de l’eau a creusé ce fantastique réseau de grottes et de cavernes, nommé karst. Et Ha Long est le plus grand karst marin du monde. Le spectacle est grandiose malgré le temps gris. Le capitaine nous dit que ces jours derniers, le brouillard empêchait d’admirer toutes ces merveilles. Certains jours, l’accès a même été interdit par faute de visibilité. Les personnes sont alors renvoyées à la Baie d’Ha Long terrestre à quelques kilomètres, qui est beaucoup plus petite et beaucoup moins grandiose. Nous avons de la chance.

1 969 îles émergent de ces eaux et le site est au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994. 980 d’entre elles, sont nommées, comme Les Coqs Combattants, l’Ilot du Cimetière, le Chien en Pierre, Le Brûle Parfum.

Nous débarquons pour voir la grotte de la Surprise. L’accès est à 50 mètres dans la falaise et plusieurs salles se succèdent sur plus de 500 mètres, avec des stalactites de toutes formes et de toutes les hauteurs. Nous imaginons les peuples qui ont pu y trouver refuge, la baie est habitée depuis 6 000 ans.
Puis arrêt sur l’île Ti Top, avec sa plage, où l’eau, d’après notre guide, Thuy,  est à 22°, mais bizarrement personne n’est dans l’eau. Et pour cause, la température n’excède pas 17°. Nous nous baignons quand même, nous ne sommes pas tous les jours dans la baie d’Ha Long !

La jonque jette l’ancre pour la nuit dans une crique bien abritée, la mer est calme et le charme opère toujours. Nous philosophons avec Thuy, sur les arts martiaux et la culture vietnamienne, entre bouddhisme, communisme et capitalisme. Les trois mots se terminent pareil mais ne vous y fiez pas.

La nuit tombe, pas d’étoile cette nuit, le ciel reste couvert, pas de vent non plus et nous n’avons pas l’impression d’être sur un bateau. Nous prenons assez vite le chemin de la cabine, nous sommes debout depuis très tôt ce matin.

Demain, nous continuerons notre visite de la baie d’Ha Long, mais cela sera une notre histoire.

Tam Biêt
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