J - 7
Dumela
Lever 5 h 30. La température est descendue à 5° et il est 6 h quand nous montons dans le 4x4.
Une lionne est déjà en chasse. Les oiseaux alertent toute la contrée. Les impalas sont en arrêt, les oreilles tendues et le regard fixe, elles se regroupent pour, s’il le faut, s’élancer dans des directions opposées afin de déstabiliser le prédateur. La lionne à peine visible dans la savane toute jaune choisit un autre chemin et part dans une direction opposée.
L’aigle pêcheur est majestueux, il porte des plumes toutes blanches sur la tête et les épaules, comme un voile sur son corps noir. Du haut de la branche la plus haute, il surveille et étale ses ailes pour définir son territoire et effrayer tout concurrent. Sa compagne à vie, n’est jamais trop loin et patrouille également à la recherche de nourriture.
Les hippopotames ont dormi dans la boue qui les a protégée du froid, on les découvre à moitié enlisés. Les plus frileux ont remonté leur couette jusqu’au nez !
Les girafes courent en groupe à un rendez-vous qui paraît urgent.
Rester immobiles dans un land cruiser découvert pendant trois heures nous glace, nous apprécions le petit déjeuner à 10 h et la sieste du début d’après-midi.
À quinze heures, nous prenons un bateau pour observer les animaux depuis le fleuve.
Les oiseaux sont très nombreux et le panorama est superbe. Des lotus fleurissent l’eau très bleue et les éléphants se mirent dedans, se doublant, comme des cartes à jouer.
Une famille hippopotame profite de cette belle après-midi pour faire la sieste, tous recouverts de boue. Un jeune sort de la rivière et s’installe au milieu du «tas» en poussant tout le monde ! Nous voyons juste les yeux et les oreilles d’un adulte qui se baigne. Un autre décide que c’est le moment de plonger et fait un superbe plat.
Eternel bain de boue des éléphants, mais on ne se lasse pas de leurs gestes remplis de douceur.
Le soleil se couche et les pêcheurs sur leurs frêles pirogues lancent leurs filets. La lumière est fantastique, elle colorie de rouge les oreilles des hippopotames et dorent les filets et les hommes.
Demain, nous partons plus à l’est, découvrir le fantastique delta de l’Okavango, mais cela sera une autre histoire
Tsamaya sentle
Publié à Johannesburg le 26 juillet
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