Hi,
Nous quittons Hanmer Springs et nous retrouvons au même endroit notre auto stoppeur d’hier, Hugo, avec qui nous partageons un bout de route. Il partira 1 an à Melbourne pour finir sa licence de commerce. En attendant, il parcourt la Nouvelle Zélande depuis la Coupe du Monde.
Nous arrivons à Christchurch, la ville a été défigurée par le tremblement de terre de novembre 2010. Tout le centre ville est rayé de la carte et interdit d’accès. Les magasins à proximité sont fermés, sur leurs vitrines des chiffres et des codes pour les recenser. Partout des indications pour ne pas entrer, à nos risques et périls. Un nouveau centre a été aménagé en containers pour abriter les magasins, les restaurants endommagés. C’est assez réussi, les containers sont de différentes couleurs, et beaucoup de fleurs ont été installées.
Nous rentrons dans le Musée de Canterburry, riche de sa collection Maori, objets, bijoux, vêtements et photos.
Une salle est consacrée aux émigrants anglais, à leur installation, des fermiers pour la plupart se répartissant les terres qu’ils ne pouvaient pas avoir dans leur pays d’origine.
Pour que des familles s’installent, des affiches vantent l’émigration en Nouvelle Zélande, en montrant une femme pauvre dans son pays et épanouie dans sa nouvelle maison,
Plus loin, un immense globe tourne devant nous. C’est avec beaucoup d’émotion que nous regardons la Terre tourner, se remémorant notre voyage, là où nous sommes déjà allés et où nous irons, dans quelques semaines, dans quelques mois.
Une partie consacrée à l’art asiatique, nous révèle la finesse de ces artistes.
Une salle remplie de coeurs, c’est le coeur de Christchurch. Tous ces coeurs en patchwork ont été confectionnés dans le pays et le monde entier à l’occasion du tremblement de terre. Emouvant.
Puis, plusieurs salles sont consacrées aux expéditions antarctiques. Quel réel exploit ont réalisé ces explorateurs, avec des habits et des équipements rudimentaires
Une somptueuse présentation de costumes réalisés par le WoW, ravit Viviane, du design et de la création à l’état pur, la technique au service de l’imagination. Du costume qui brille dans le noir, à celui en cuir, en passant par celui en fils électriques et plastiques, pour finir avec une robe en bois ... tant de grâce dans des techniques différentes. Sans oublier les lauréats du concours de la «Bizarre Brassière» où l’on trouve des brassières en perroquet, en plastique, en menottes ou qui représentent des cactus, des insectes.
Nous quittons cette ville traumatisée, pour la péninsule de Banks, une vrai broderie de terre et d’eau, Des kilomètres de virages à monter et à descendre, une fois côté terre, une fois côté mer. Nous arrivons à Akaroa, joli port, où l’on retrouve des mots français, Rue Jolie, rue Lavaud, Marly etc...et des drapeaux bleu-blanc-rouge flottent un peu partout.
Effectivement, Mr langlois est arrivé ici en 1838, séduit par le lieu, il repart à Nantes pour revenir 2 ans plus tard avec une expédition complète. Malheureusement, il arrive.... 2 jours après les anglais, l’île sera donc anglaise et le village partagé entre les 2 origines, dans le respect et sans heurts. Le port est petit et charmant, les jardinets croulent sous les rosiers de toutes les couleurs mélangés aux roses trémières, aux lavandes, et aux pois de senteur. Les collines verdoyantes tombent dans l’eau bleue. Nous croisons beaucoup de touristes, et un Maori au visage complètement tatoué, qui fait ses courses au supermarché.
Demain, expédition dans la baie, mais comme vous le savez, it will be an other story
Problème de galerie, soyez patients pour les photos.
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