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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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mercredi 25 juillet 2012

Pom Pom Camp - Botswana





J - 3

Dumela,

La nuit a été très calme, aucun éléphant n’est venu casser du bois près de nos tentes.

Nous partons à 8 h pour un tour en mokoro dans le splendide lagon où roseaux et lotus blancs croissent. Dans ces frêles embarcations, nous sommes à la hauteur de l’eau et sommes sous le charme de sa transparente et de la tranquillité des lieux. Retour à la réalité, les rangers nous préviennent : il y a des hippopotames, ne pas bouger, ne pas parler. Mais à peine approchés, nos guides poussent la barque rapidement et rentrent dans les roseaux. Ils s’accroupissent et nous disent de ne pas bouger. Nous restons un petit moment cachés dans les roseaux regardant les araignées s’approcher sans comprendre ce qui se passe. Considérant le danger écarté, ils repartent et nous expliquent que le bébé hippopotame est venu vers nous, sûrement par curiosité, et qu’un adulte a plongé pour le suivre. Accroupis dans la barque, nous n’avons rien vu. 

La suite de notre balade est beaucoup plus calme, ponctuée d’un arrêt tea or coffee sur une île pour se dégourdir les jambes.

Retour déjeuner et sieste.

L’après-midi, le tour en 4x4 nous emmène dans la savane, vaste étendue jaune écrasée par la chaleur, des troupeaux de zèbres, de gnous, de koudous et d’impalas. D’autres antilopes se joignent à elles. Les red lechwe qui ont l’arrière-train plus haut pour pouvoir courir et sauter dans l’eau plus facilement, les tsessebes marrons qui ont un visage allongé et sombre.
Ces herbivores sont souvent ensemble car ils se complètent très bien pour se protéger mutuellement. Toutes les antilopes ont une bonne vue, les zèbres ont un odorat bien développé et les gnous et les koudous ont une très bonne ouïe.
Les os d’une girafe témoignent d’une lutte ancienne avec trois lions pendant qu’elle s’abreuvait. Seules les hyènes pourront les ronger après les avoir laissés dans l’eau toute une journée pour les ramollir.
Les baobabs sont dévastés par les éléphants qui aiment leur bois mou et gonflé d’eau en été. Le mâle dominant des babouins manifeste son mécontentent de nous voir, en nous tournant le dos. Une femelle essaye de le détendre en lui enlevant les puces sur le dos.

À la tombée de la nuit quand nous rentrons un groupe de cinq girafes déboule devant nous, dans la trajectoire de nos phares.



Demain dernier safari puis après déjeuner, nous prenons l’avion pour Maun, capitale touristique du Botswana (Gaborone étant la capitale du pays) où à 15 h nous nous envolerons sur Air Botswana pour Johannesburg, mais cela sera une autre histoire.

Tsamaya sentle

Publié à Johannesburg le 26 juillet

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