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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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jeudi 11 août 2011

Sur la route du Mexique

Holà,
Aujourd’hui, détente, piscine, sieste. Et étant donné qu’aujourd’hui, nous ne prenons pas la voiture, nous allons vous décrire les routes au Mexique.
La moyenne horaire doit culminer entre 45 et 50 km/h, quand on connaît Denis, on comprend que c’est un maximum.
Les routes sont toutes défoncées, des trous immenses au milieu ou des pans complets tombent dans les fossés. Il faut souvent passer de l’autre côté de la route, en prenant le risque qu’il n’y ait personne en face obligé lui aussi, de passer de l’autre côté.

Mais cela n’est rien sans parler des topes (tope au singulier) ou vibratores, ou reductores. Ils se situent à l’entrée et à la sortie de chaque village. Sur certaines routes comme celle que nous avons prise entre San Cristobal et Palenque, la voie de 190 km est jonchée d’environ 300 topes, car il y a beaucoup de petits villages. Alors, 3 ou 4 topes à l’entrée, 3 ou 4 topes à la sortie, quelques centaines de mètres, et on recommence, 3 ou 4 topes à l’entrée, 3 ou 4 topes à la sortie.
Certains ne sont pas signalés, le jeu est de les deviner, et d’autres sont très hauts. Beaucoup de voitures qui ont des suspensions très fatiguées, frottent dessus. Sur les topes il y a une vraie vie.
On a vu une personne âgée sur une chaise roulante, faire la manche, au centre du tope.
Les marchands ou les enfants vendent sur le tope, et dans tous les cas, ceux qui vous suivent, vous doubleront sur le tope.

Mais cela n’est rien sans parler des gardes militaires qui vous arrêtent, mitraillette à la main, pour vous demander votre chemin, et vous laissent partir après le sésame «touristes» et le voucher du prochain hôtel. Ils nous effraient, nous ne sommes pas habitués aux armes.

Mais cela n’est rien sans les enfants qui essaient de vous faire arrêter pour vous vendre une tapas ou une mangue et tirent une ficelle en travers de la route, ou les grévistes qui vous proposent leur propagande.

Mais cela n’est rien sans les piétons, partout. Ils marchent, ne font pas de stop ici, sont en groupe, en famille, portent les enfants, de l’eau, ou du bois ou attendent le petit bus qui ne devrait pas tarder.

Mais cela n’est rien sans les travaux qui vous obligent à vous arrêter, au dernier moment, un employé un chiffon rouge à la main.

Mais cela n’est rien sans les taxis. Ah les taxis, comme dans tous les pays, ils sont les rois et attention si on l’oublie.

Les guides recommandent de ne pas conduire de nuit, il faut effectivement les croire.

Pour regarder nos peu de photos de la journée «détente» allez sur :http://gallery.me.com/denisfol/100113

Buenas Noches