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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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vendredi 12 août 2011

A vous de jouer à Palenque ! - Mexique

Senora, Senorita et Senor, buenos dias,

Afin de vous divertir, nous allons jouer ensemble ! vous devez trouver le nom de la personne victime de l’accident relaté ! Une photo dédicacée récompensera le gagnant ! alors à vos claviers ! et soyez le premier !

Ce matin nous partons tous les quatre (cuatro), à la fraîche (25°) pour être à l’ouverture du site de Palanque (8 h - ocho hora). Nous laissons à l’hôtel, les gros iguanes gris autour de notre bungalow, les ragondins qui se promènent autour de la piscine, et les grenouilles-crapaud qui sautent dans la piscine.
Viviane porte une genouillère à sa jambe et Isabelle se plaint de sa cuisse. Quinze jours dans les pyramides ont fatigué les gambettes.

Palenque a été érigé au cours de la période classique maya entre 600 et 800 après J.C. Les mayas furent une des plus grandes civilisations de l’humanité. Leurs différentes cités étaient toujours en guerre mais leur rivalité semble avoir été le moteur d’une forte émulation artistique, chacun voulant surpasser les splendeurs de son voisin. Ils excellent en astronomie et en mathématiques, ils connaissent le zéro.

La jungle retentit de cris : des singes hurleurs qui comme leur nom l’indique, hurlent toute la journée et la nuit, les toucans qui claquent leurs becs, les cacaotées qui sifflent, et les vaches qui meulent, plus des tas d’autres cris que nous ne reconnaissons pas et des dizaines de bruissements d’ailes.
Il n’a pas plu hier au soir, mais les feuilles sont toutes mouillées, la rosée a due être importante (et non pas le rosé cailloux)
Les bambous et les plantes (d’appartement) sont immenses. Les lianes tombent jusqu’au sol et nous donnent envie de nous accrocher en lançant un grand cri...��������

Les premières ruines adossées à la jungle épaisse, apparaissent, wahou c’est grand, gigantesque, plus grand que tout ce que nous avons vu jusque là. A cette heure ci, nous découvrons le site dans le silence, il est encore plus impressionnant : Le Temple de la Croix Feuillue, le Temple du Soleil, le Temple des Inscriptions, Le Temple du Comte et bien sur le Jeu de Pelote. Certaines pyramides ne sont pas accessibles, par contre dans celle du Palacio (Le Palais) nous découvrons des galeries, des patios, des bas reliefs en stuc, des toits en fausse voûte, les fameuses «mansardes» des mayas. Les cours intérieures servaient pour les réceptions, ou pour parader devant les prisonniers. Quetzalcoatl (Le serpent à plumes) nous invite à rentrer. A l’intérieur du sarcophage, le Roi Kin-Pakal (Le Bouclier du Soleil) mort en 692, a été retrouvé avec un masque de jade sur le visage et des bijoux sur tout le corps. Des aqueducs utilisent la rivière Otulum et permettent de profiter du confort de l’eau courante.

Nous escaladons, nous prenons des photos, nous regardons leur observatoire astronomique, nous imaginons cette grande cité toute neuve, peinte en rouge, avec ses sculptures, ses palais et ses temples, fascinant !
La trentaine de monuments et d’oratoires arrachés à l’emprise de la forêt tropicale ne correspond qu’à une petite partie de la cité, les ruines restantes demeurent dissimulées sous un linceul végétal !

Là aussi, des ouvriers travaillent et mastiquent les pierres avec des instruments dignes d’un dentiste.

Nous profitons de l’ombre d’un arbre pour nous adosser à une pierre, à cette heure ci, elles ne sont pas encore chaudes. Les marchands ambulants s’installent dans le site, et déplient leurs marchandises (broderies, sculptures, reproductions, éventails, jouets...) Leurs enfants jouant déjà les rabatteurs, gentiment.

Derrière nous, les feuilles d’un immense bananier bougent, nous ne voyons rien, nous pensons que des yeux nous regardent, nous épient. Nous restons bien dans les allées comme on nous le recommande, nous n’avons pas envie de nous promener dans les hautes herbes.
Le site est propre, balayé à l’intérieur des pyramides et à l’extérieur, l’herbe coupée, un nombre important de panneaux ou de cordes indiquent le chemin que nous devons prendre, ou ne pas prendre.

On se photographie, nous sommes bien, ravis d’être dans ce site exceptionnel,

Et soudain, crac, le genou lâche, la cheville se tord, et badaboum dans les graviers (alors que le gazon était tout à côté, comme dirait quelqu’un) douleur - sang - gonflement. Les trois autres redoublent d’imagination pour nettoyer, aider, panser, apaiser. Retour au poste d’entrée, en portant la victime, puis à l’hôtel pour compléter les soins.

Nous repartons en voiture, pour Campeche, au bord de l’Océan Atlantique, 5 heures de trajet (rappelons-le, le Mexique est quatre fois grand comme la France, ou cinq fois suivant les guides, nous n’avons pas vérifié), la glace en place sur un genou et l’autre bandé, la plaine de Tabasco se déroule devant nous, mais pas sur un tapis, la route est en construction, et ils nous font rouler dans un véritable chantier, trous, graviers, engins de chantier...  et en plus ils nous font payer ! Nous, nous attendons que le Ministre vienne inaugurer pour accéder, après les dernières peintures,mais eux, c’est différent, rien n’est arrêté, on profite de leur travail du jour. Mais comment se plaindre, nous sommes quand même installés confortablement dans notre Koléos 4x4, Renault (Henri soit rassuré) alors que les pick-up sont chargés à l’arrière d’une douzaine de personnes entassées comme du bétail Les essuies-glace en double vitesse n’arrivent pas à éliminer les sceaux d’eau qui s’abattent sur la voiture, il est 17 h, 27°, vous connaissez !!!!

A vous de jouer !

Pour regarder nos photos de Palenque et de la journée : http://gallery.me.com/denisfol/100132
les photos des galeries n’apparaissent pas toujours le jour même, car nous n’avons pas pu ou pas eu le temps de le faire. Merci de ressayez.


P.S. : les poissonades :
Lors de notre soirée départ où nous avons tant apprécié votre présence, Colline et Eugènie, nos petites voisines, ont offert à Denis un poisson - kaléidoscope. Notre nièce Lucie l’a baptisé  Poissonade, et depuis Denis l’a toujours à son cou et prend des photos à travers. Vous pouvez les retrouver sur : http://gallery.me.com/denisfol/100125, galerie que nous mettons à jour régulièrement.