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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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samedi 14 avril 2012

DALI - LIJIANG - Chine





Ni Hao,

Nous visitons le village Xizhou dont les ruelles ont un tracé en dents de scie. Nous rentrons dans la cour carrée de la plus vieille maison du village et nous sommes surpris, malgré la décrépitude, de la finesse des sculptures sur bois et des peintures sur marbre. Les motifs floraux, les faisans et les carpes vénérées sont habillement repris sur tous les supports. C’est une ancienne maison de seigneurs locaux ou de dignitaires, qui a été attribuée à plusieurs familles paysannes après la r3v0luti0n culturEllE.

Beaucoup de maisons sont décorées sur leur façade extérieure de pièces de marbre peintes. Les ruelles sont dallées et bien entretenues. Une ancienne affiche de la r3v0luti0n persiste à donner les préceptes d’une bonne entente entre concitoyens.

Dans une autre maison où des femmes apprennent la broderie, des peintures reprennent des inventions modernes à la gloire du cOmmunIsmE, et l’on peut voir, une usine, un avion et des fils électriques.

Au centre du village, la cour carrée est animée ce samedi matin où les habitants prennent leur petit déjeuner. Comme dans tous les villages que nous avons visité, l’on peut voir les grands parents qui s’occupent des petits enfants, pendant que les parents travaillent. Ils sont attablés, se faisant face, l’un vouté et ridé et l’autre à peine assis et souriant, avalant  leurs nouilles.

Puis nous prenons une barque pour apercevoir des cormorans pêcher sur le lac Er. Ce n’est qu’une représentation pour touristes, mais elle est intéressante. Le pêcheur met ses noirs cormorans à l’eau et tape sur l’eau pour qu’ils se mettent à pêcher. Dès le signal, les oiseaux plongent plusieurs fois et remontent avec leur prise, assez grosse. Leur propriétaire récompense grassement ses fidèles serviteurs en leur jetant des petits poissons à manger. Etre sur ce lac entouré de montagnes, nous fait penser au notre. Des névés persistent sur les crêtes des montagnes hautes de 4 500 m. L’eau est très claire, on peut apercevoir les nasses installées et les algues qui remontent jusqu’à la surface (elles seront sur notre table ce midi).

Nous déjeunons dans un restaurant local et nous désirons soulager nos vessies. Mais après avoir passé la porte d’entrée des toilettes pour dames (female en anglais) les trois WC «turcs» n’ont pas de portes !! Il faudra un jour que l’on vous parle de tous les sanitaires que nous avons rencontré depuis notre voyage ! En Amérique du Sud, il n’y avait pas de chasse mais nous avons toujours eu un coin d’intimité. Les chinoises accroupies, se soulageant, continuent de discuter et de rire avec leurs copines ! Spécial !

Nous prenons la route pour trois heures, dans la montagne. Le paysage est magnifique, les cultures sont bien entretenues malgré le printemps très sec. Il n’a pas plu depuis sept mois, c’est catastrophique pour les paysans. Des groupes de femmes aux vêtements colorés sont assises dans les champs pour trier des fèves. 
La route monte encore, la vallée est large au fond. Nous croisons des femmes aux vêtements locaux, soit vêtues de noir et d’une coiffe rose, soit vêtues de blanc avec une coiffe turquoise.

Nous arrivons sur le plateau immense avec la ville de Lijiang à 2 400 m. d’altitude, entourée de montagne. Elle a été complètement dévastée en 1996 par un tremblement de terre, car la région a une activité sismique importante.

Le centre ville est piéton et toutes les maisons sont en bois et d’un seul étage. Les rues sont pavées et l’ambiance est sympathique. Les visages sont beaucoup plus typés, nous sommes près de la frontière tIbEtainE et cela se voit au niveau des pommettes et des yeux. Des cordonniers cousent à la main ou à la machine de superbes pièces de cuir, ils sont aussi réputés que ceux d’Italie. Devant les restaurants, dans des cages, des poulets et des faisans et dans des bassines, des poissons et des crapauds attendent leurs clients ! 

Nous dinons dans un restaurant, où les mêmes bassines se trouvent à l’intérieur avec des serpents et des escargots dans des bocaux, des vers de bambous grillés, des sauterelles, des crevettes, et d’autre choses douteuses. Sur la carte, nous retrouvons les bullflogs (crapauds) et des intestinals (intestins) et des back intestinals de toutes les viandes ! La musique est à fond, les serveurs s’interpellent en criant, une employée se fait engueuler. Des buveurs d’alcool de riz viennent à notre table pour trinquer. Nous sommes encore les seuls blancs et ils sont souriants quand ils nous voient ! 

Demain visite de la ville en vélo mais cela sera une autre histoire.

Zai Jian,

Attention : Le gOuvErnEmEnt chinois c3n5ur3 notre bl»0»g et Faceb»00»k. 
Nos messages sont publiés par des amis sur France. C’est Mathilde qui s’est chargée de celui-ci. Soyez patients pour les photos.
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