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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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vendredi 2 mars 2012

Quatre Milles Iles - Cambodge

 Sabai-dee,

Nous partons toujours plus au sud, vers la frontière cambodgienne. Un immense bouddha doré sur la colline nous souhaite la bienvenue dans la province de Si Phan Don, littéralement Quatre Milles Iles. 150 000 habitants. Un archipel qui s’étire sur 50 km au milieu du Mékong qui, à cet endroit atteint 14 km de large. Actuellement, le fleuve n’est pas très important, et nous pouvons voir des milliers d'îlots et d’îles.



Nous ne les visiterons pas tous, mais nous embarquons sur un long-tail-boat (bateau traditionnel) pour nous rendre sur l’île de Khong.
Les femmes lavent leur linge dans le Mékong, les buffles d’eau se baignent, et les villageois mènent leur vie traditionnelle. Des nasses sont fixées tout le long du fleuve et dans les chutes d’eau. La pêche améliore le repas quotidien.
À vélo, nous allons voir des chutes d’eau. Des femmes, habillement, attrapent des petits poissons qui sautent et les lancent sur les rochers pour les faire sécher. Nous revoyons ces mêmes poissons, joliment rangés dans du bambou, sur un étal, à côté de grenouilles entières. Donc nous ne sommes pas les seuls à en manger !

Des moines dans leur monastère remercient et bénissent des villageois pour leurs offrandes, et mangent leur deuxième et dernier repas de la journée. Il est midi.
Les français ont laissé une courte voie ferrée, inutilisable maintenant, qui permettait de relier deux grandes îles et le Cambodge.

Nous passons devant un dispensaire et la curiosité nous fait entrer. Facile, les portes sont ouvertes. Il n’y a personne, pas de malade, tant mieux, pas de médecin, tant pis. Des lits en planche attendent des matelas et des draps. A côté de stylos et de cahiers, des seringues utilisées attendent d’être jetées. Des boites de médicaments attendent d’être dépoussiérées, fermées et rangées. Un lit de consultation, ses haricots, ses pinces et ses ciseaux attendent d’être stérilisés. Au mur, des bandes dessinées incitent les mamans à donner le sein jusqu’à 4 ans, à utiliser des WC, et à ne pas manger de poissons ou de viande crus. Nous ressortons et pensons bien à vous tous, chers amis médecins et infirmiers.

 Nous passons notre dernière nuit au Laos comme la première, le long du Mékong.
Si la Thaïlande est un bijou, le Laos n’est encore qu’une perle dans son huitre. Il faudra encore beaucoup de temps pour que ce pays puisse progresser et sortir de sa fange où le communisme l’a plongé. L’initiative personnelle n’existe pas, même pour ramasser les poubelles devant chez soi. La terre est à déminer et la faune est à réimplanter, car tout est prétexte à manger des protéines.



Nous n’oublierons pas la descente sur le Mékong, les offrandes aux moines à Luang Prabang, le sourire, la gentillesse et l’hospitalité de ses habitants. Nous souhaitons plein de bonnes choses à ce pays torturé.

Sohk Dee Der


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