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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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samedi 19 mai 2012

Le busch - Australie

Hi,

Notre excursion de la journée, nous emmène dans le busch. Un couple espagnol et un couple allemand nous accompagnent dans un camion 4x4. Le paysage est très beau, de grandes étendues vertes à l’infini parsemées de temps en temps par des rochers ronds et colorés. Crocodile Dundee a été tourné ici et si vous avez vu ces films, vous avez vu le busch. Les deux rangers nous recommandent expressément de rester groupés et de bien regarder où l’on marche. Les cinq serpents les plus dangereux au monde vivent là. Dans le busch, il y a des billabong, non pas la marque de caleçons, mais des marais. Suivant la saison et la pluviométrie, leur étendue peut être très importante et recouvrir une grande surface. Et qui dit eau dans ce pays, dit crocodile. Ils peuvent faire quatre mètres de long, être dans l’eau ou bien dans les herbes ! Le ranger inspecte bien le sol avant de marcher. Les herbes sont sèches, brûlées par le soleil, les arbres ne sont pas très grands, il y a aussi des épineux et des palmiers.

Un des rangers est un aborigène mais à la peau plus claire que ceux que nous avons pu voir, car son grand-père était blanc. Et pendant toute l’excursion, il va nous parler des croyances, des habitudes et de la vie de son peuple. Il ne reste plus beaucoup d’aborigène vivants «comme avant», tous ont été pervertis par la vie des blancs, voiture, portable, alcool, médicament et nourriture. C’est la population au monde qui est la plus diabétique, car auparavant ils ne mangeaient que les produits naturels, et depuis quelques générations, ils consomment des produits sucrés que leurs corps n’assimilent pas. À quatorze ans, ils pouvaient devenir ceux qui chassaient pour nourrir tout le clan, car ils arrivaient à planter leurs lances à 25 mètres de haut. Les mariages co-sanguins étaient interdits et les violeurs étaient punis à vie, car on leur coupait les deux tendons d'Achille.



Aucun écrit, mais des tas de peintures rupestres qui informaient, racontaient et identifiaient. Tout l’art actuel est basé sur ces dessins, et nous visitons un centre d’artistes. Ils sont très noirs, vêtus d’un short et tee-shirt pas très propres, accroupis par terre avec leur œuvre sur les genoux. Ils utilisent des pigments naturels et des pinceaux très très fins pour exécuter des traits à la peinture blanche. Les femmes tressent des chapeaux, des tapis et des paniers. Leur boutique est agréable, avec des sculptures représentant des oiseaux et des didgeridoos. C’est leur instrument de musique, dans lequel ils soufflent. À Sydney, nous avions déjà vu un groupe se produire devant les terminaux des ferrys. Le son est grave et lancinant. Les femmes n’ont pas le droit de l’utiliser (aller savoir !) et aucun tambour n’existe.

Demain, croisière sur les Yellow Waters et ses oiseaux, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye.

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