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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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samedi 10 mars 2012

Kampot - Cambodge



Tchom Reap Sour,

Nous quittons Phnom Penh et son brouhaha, après avoir visité le Palais Royal et la Pagode d’Argent. Son sol est entièrement recouvert de plaques d’argent. De nombreux coréens et chinois s’agglutinent devant leurs objectifs.
En chemin, nous visitons une pagode encastrée dans la montagne. Pour y accéder, nous rentrons dans une grotte et nous ressortons sur une petite place, creusée par l’érosion, à l’intérieur de la montagne. Là un Bouddha couché reçoit les offrandes des villageois. Le seul touriste est, Etienne, un des français avec qui nous avons diné à Sen Monorom. Nous prenons rendez-vous pour diner ensemble ce soir.

Les pagodes (monastères) se suivent, avec leurs moines en habits safran. Certaines sont de vrais petits villages, avec des bâtiments pour la prière, pour l’étude, pour les repas, pour la cuisine, pour l’habitation, souvent un banian, l’arbre de Bouddha et une mare où l’éternel lotus pousse et fleurit en rose ou blanc. Il est utilisé pour les offrandes et pour ces feuilles qui enveloppent les repas.
Sur la route, beaucoup de vanneries sont proposées, en rotin ou en bambou, en sièges, en nattes, pour l’utilitaire ou le décoratif.
Un éléphant travaille sur la route à côté des camions.

Nous arrivons à Kampot, sur le littoral est, où les marais salants apportent un complément à l’agriculture et à la production de fruits, dont le fameux durian, au goût apprécié des cambodgiens, mais à l’odeur repoussante.
Nous croisons ici plus de cambodgiens avec l’écharpe traditionnelle en coton à carreaux rouge et blanc, appelée krama. Elle sert à tout et se porte autour des reins, en turban, croisée pour porter les bébés, pour transporter ses courses ou pour s’essuyer.

Les enfants sont toujours aussi nombreux, peut-être 50 % de la population. À Phnom Penh nous avions l’impression qu’ils étaient beaucoup plus avec toutes les universités. Nous avons rencontré le fils de notre guide, brillant élève de médecine, il rêve de Paris. Est-que des parisiens pourraient lui envoyer une carte postale avec des vues de la Tour Eiffel ou des monuments ? cela lui ferait tellement plaisir !

Nos bungalows se situent au bord de la rivière, simple cabane sur pilotis avec l’eau «courante» dans un seau. Baignade, l’eau est chaude, kayak et promenade pour aller jusqu’à une école, où un cours en anglais est donné. Nous rentrons dans la classe et participons à l’étude. 1 heure d’anglais par semaine, nous aidons les élèves à réviser à l’aide de cartes et de phrases simples.

La soirée est agréable avec Etienne qui nous rejoint, toffu, crevettes et riz, au bord de la rivière.


Le lendemain, samedi, nous partons au marché aux crabes. Ils ont les pattes bleues et se débattent quand les femmes leur attachent avec des élastiques. Calamars et crevettes grillées, fruits, vanneries et objets en coquillages.

Puis nous allons à l’île des lapins, qui ont disparu depuis, de l’autre côté de Kep. Cette ville balnéaire des années 50/60 était réputée et attirait les français et les cambodgiens fortunés. Mais les Khmers Rouges, puis ensuite les Vietnamiens, ont brulé toutes les maisons et rasé la ville, symbole de loisirs et de capitalisme. Nous apercevons les ruines calcinées des belles demeures du passé, seuls les murs d’enceinte persistent. Peu sont reconstruites. Quelle désolation !

Nous nous prélassons toute la journée, entre le sable et l’eau du golfe de Thaïlande, presque trop chaude, et en se protégeant du soleil et de la chaleur.

Sur le quai, des mariés posent devant leur photographe. La mariée est tout de rose vêtue, le marié est élégant avec son costume blanc et doré.

Au retour nous apercevons d’étranges immeubles, pour les hirondelles ! 3 étages avec seulement des petits trous pour ces demoiselles où les villageois pourront recueillir la salive des volatiles pour la médecine !

Demain, 8 heures de route pour rejoindre Battanbang, à l’ouest, mais cela sera, Angkor, une autre histoire.

Lea Sen Heuy


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