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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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mardi 14 février 2012

Sukhothai - Thaïlande

Sawat-dii khâ,

Route au nord pour Phitsanulok à 250 km. La chaussée est parfois très défoncée, les inondations de l’année dernière ont laissé des traces et des trous dans le bitume. Le sol n’est pas encore stabilisé, certains endroits sont restés deux mois sous l’eau. Le désastre est dû en partie aux pluies abondantes et aussi à la mauvaise gestion des barrages au nord du pays et en Chine. Il n’y a pas de communication entre ces deux états, aussi, lorsque les Chinois «lâchent» leur eau, les Thaïs ont parfois leurs barrages déjà pleins  et doivent ouvrir toutes leurs vannes en même temps. Et c’est là que le problème arrive ... Les rizières que nous voyons tout le long du parcours ne manquent pas d’eau et sont bien vertes. La Thaïlande est l’un des premiers exportateurs de riz au monde, il n’y en a pas moins de 3 000 sortes différentes. 

Nous arrivons à Phitsanulok en pleine chaleur. Un seul temple subsiste, magnifique. Le bouddha principal est assis et d’une grande finesse. Chaque thaï se doit de venir ici au moins une fois dans sa vie en pèlerinage. Il n’y a presque pas de touristes et la multitude de boutiques plantées tout autour du temple s’adresse aux pèlerins soucieux de ramener des souvenirs au village et à leur famille. Le temple est surmonté d’un superbe Prang (tour en forme d’épi de maïs) d’inspiration Khmer. La ville a été détruite en 1960 par un incendie, et le temple a été épargné par les flammes, ce qui a encore augmenté l’intérêt porté par les fidèles.

Puis Sukhothai nous surprend par sa myriade de sanctuaires qui semble nous attendre depuis une éternité. On explore le magnifique parc, à vélo, pour admirer toutes sortes de Bouddha, marchant, prêchant, méditant, debout, assis dont deux imposants de 9 mètres. Sur les ruines, on devine des frises d’éléphants, de lions et de danseuses. Des temples sont disposés sur des îles accessibles en jet ski ou, pour les traditionalistes, à la nage. Bouddha pouvait donc choisir quel prêtre pourrait noyer les autres. Que le meilleur gagne !
Étant la première capitale du Siam (au 13°s donc avant Ayutthaya), le palais royal de Sukhothai se devait d’impressionner les vassaux du Royaume qui s’étendait alors de la Birmanie jusqu’au Laos, au Cambodge et une partie de la Malaisie. Laissés à l’abandon pendant des siècles, les temples disparurent sous la végétation et furent pillés par des chasseurs d’antiquités. À partir de 1960 débuta la restauration et en 1991, la ville fut inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.




Le disque d’un magnifique coucher de soleil nous accompagne pour les deniers coups de pétale. Un spectacle à la hauteur du site et un côté romantique propice à aujourd'hui. Nous souhaitons bonne fête à tous les amoureux et aux Valentin.

Demain, route sur Chiang Mai, encore plus au nord, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.

Lah-gone

Nos photos sur la galerie, mais attention, indigeste pour ceux qui n’aime pas Bouddha. http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php et choisissez le jour désiré.