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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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mercredi 9 mai 2012

Arrivée à Lombock - Bali


 Selamat pagi,

Mardi 8, nous quittons notre hôtel d’Amed. La voiture monte les pentes du mont Agung, jusqu’à 1 000 m. d’altitude, afin de visiter le temple le plus vénéré de Bali, le Besakih, le nombril du monde, le temple principal, l’équivalent du mont Méru en Inde. Il fut épargné par les coulées de lave en 1963. 90 édifices religieux sont regroupés sur ce site dédié à la trinité hindoue : Brahma, Shiva et Vishnou. Nous devons tous les quatre, revêtir un sarong. Les locaux portent chemise blanche et sarong brillant de couleur, jaune or ou bleu, et un turban noué sur la tête. Une impressionnante volée de marches monte au temple principal. Un couple de mariés, habillés à l’européenne, costume noir et robe blanche à la meringue, prennent des poses romantiques devant leur photographe. La roche volcanique noire a été utilisée pour les sculptures et les bâtiments et rivalise avec les toits en fibre de palmier.



Les pagodes les plus sacrées comptent onze étages de toit. Les démons et les déesses sont drapées de rouge, de jaune, de blanc ou de noir. D’autres  sont recouvertes d’un tissu à carreaux blanc et noir, représentant le yin et le yang de chaque être, de chaque chose (et non pas l’arrivée des 24 heures du Mans !). Les offrandes sont fraîches, les bâtons d’encens fument, les fidèles sont agenouillés. Nous montons jusqu’au plus haut temple, où un escalier, bordé d’une spectaculaire rampe en forme de serpent dragon, nous donne l’impression de monter jusqu’au volcan. Les habitants de toute l’île de Bali se rendent ici lors des cérémonies qui peuvent durer des semaines. Impurs, nous n’avons pas le droit de rentrer à l’intérieur. Des enfants vendent des carte-postales et posent devant notre objectif. Les fidèles, des familles entières, ressortent le sourire aux lèvres en nous saluant. Sur leurs fronts, des grains de riz sont collés, des fleurs encore dans leurs cheveux, leurs coupes d’offrandes vides. 

Nous déjeunons devant les rizières, étagées en demi-cercle juste devant notre table, le volcan toujours en fond d’écran avec son écharpe de nuages.

A Klunklung, nous visitons l’ancien palais de justice. Ce n’est qu’une terrasse abritée au milieu d’un bassin vert anis. Les jardins sont fleuris et des déesses se cachent sous les bougainvillées. De magnifiques peintures à l’intérieur du toit, montrent la bataille du bien contre le mal et les châtiments qu’enduraient les mauvais gens en enfer. Les juges traditionnels rendaient leur verdict et les coupables n’avaient qu’une sanction morale !!! puisqu’ils allaient être châtiés après leur mort !!!

En redescendant jusqu’à Candidasa, nous nous arrêtons dans une exploitation de sel. La famille habite sur place dans une grande pauvreté. Le sable noir est ratissé et arrosé d’eau de mer. En séchant, il croute et les femmes (encore elles !) le cassent et le ramassent. Elles portent sur leur tête plus de cinquante kilos à chaque trajet, et pourtant elles nous sourient !! Après de multiples opérations de lavage et de séchage au soleil, la fleur de sel toute blanche apparaît dans des paniers en osier posés sur la plage noire.

Plus loin, dans un village, des coqs de combat attendent sous leur panier en osier. Ils ont été teints en jaune, rose, orange ou rouge.

Arrivés à notre hôtel, nous avons la surprise de voir des caméras. Un épisode d’une série germano-indo-coréenne se déroule sur la plage où un jeune couple se dispute !!! Les enfants du village ne loupent rien des scènes et des allées et venues des techniciens. Le bruit de la mer se fracassant sur la barrière de corail nous berce et nous endort. La barrière, à 2 coups de palme, est toujours aussi magique. 


Le lendemain, mercredi 9, nous nous rendons à l’embarcadère de Padang Bai, pour quitter l’île de Bali. 3 moteurs de 300 cv nous éloignent de la rive balinaise. Nous mettrons 1 h 30 pour rejoindre Lombok au lieu de 5 h en ferry. Cette île se situe à l’est de Bali et propose encore des anses intactes, un vrai bain de nature après l’urbanisation de Bali.

Le tout petit port nous accueille au milieu des pirogues des pêcheurs, colorées avec des balanciers en bambou. Pour débarquer, nous marchons dans l’eau pour atteindre la plage, Denis porte notre valise sur la tête. Une majorité musulmane habite sur l’île, la route est étroite et traverse de petits villages mal entretenus, où des charrettes tirées par des poneys sont utilisées pour les transports locaux.

Notre hôtel paradisiaque se situe sur une immense plage de sable blanc, avec une vaste piscine, une mer bleu clair et des tas de poissons qui n’attendent que nous pour se mirer dans nos masques. La vie risque d’être trop difficile pendant quatre jours ! plage, piscine, snorkeling, jardins tropicaux et cuisine indonésienne, mais cela sera une autre histoire.

Sampai jumpa

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