Quelques nouvelles
A Veracruz, un garçonnet de moins de cinq ans, joue avec trois balles au feu rouge, pour quémander quelques pesos, escorté par le grand frère, qui propose de laver le pare-brise. Nous croisons des camions blindés de l’armée et blindés... de militaires cagoulés, la mitraillette (ou pire) à la main, avec la mitrailleuse sur le toit. (tout doux, tout doux)
Par contre, les mexicains ont toujours le sourire, surtout les femmes, et travaillent tout le temps, on en voit peu qui ne font rien, tous travaillent, même les enfants.
Dans les rues du centre touristique, à chaque bloc, des policiers - gilets par balle - mitraillette à la main. Les trottoirs peuvent être très beaux en marbre, mais attention ils peuvent tous avoir d’énormes trous, non signalés.
On ne voit pas de poussettes, les enfants sont portés dans les bras, de la mère, de la sœur ou du frère, est-ce dû aux trottoirs si hauts et si dangereux ? Comment se déplacent les handicapés ?
Le centre est rempli de magasins de vêtements bon marché et de chaussures, et encore des chaussures... Les filles font des emplettes.
Sur l’autoroute, en allant à Puebla, nous voyons des marchands ambulants vendre toutes sortes de choses (café, bonbons, crème). Ils agitent des torchons pour nous attirer. Et les voitures et les camions s’arrêtent !! et donc repartent !!!
Dans notre sens - des travaux - un bouchon pour circuler sur une seule voie - et voilà une petite dizaine de marchands au milieu des voitures, qui vendent de l’alimentaire mais aussi des jeux pour enfants.
Le Mexique c’est le pays du drive ! tout est proposé à votre fenêtre.
Les routiers demandent des documents (ne me demandez pas quoi) et pour éviter de monter dans les bureaux, il y a un seau accroché à une corde où ils mettent un papier - le sceau monte jusqu’à la fenêtre de l’étage - la secrétaire le fait redescendre avec le papier demandé. Des leçons à prendre au point de vue commercial, une véritable école de management.
Les fossés des routes et des autoroutes sont coupés à la machette par des rangées de 5
hommes.
La végétation est luxuriante, toutes nos plantes d’appartement que nous bichonnons sont là, poussant dans les fossés, non entretenues, mais immenses et belles.
S'il y a des travaux il n’y a pas d’engins mécaniques. Il n’y a que des pioches et des hommes.
Beaucoup de voitures ou de camions en panne, certains bus ou autobus doivent dater des années 50.
L’autoroute serpente dans la montagne, nous montons à 2 240 mètres, depuis le bord de la mer à Veracruz, il y a plein de camions qui roulent vite, beaucoup trop vite par rapport à leurs chargements. C’est effrayant il faut les doubler, et ils nous doublent !!
A cause d’un accident il y a un énorme embouteillage sur l’autre voie. Devant nous, un camion UPS s’arrête, le chauffeur traverse l’autoroute et va dire bonjour à son copain UPS pris dans les embouteillages et retraverse pour repartir !!!
«Precaucìon Doble semi-remolque» sur les autoroutes mais aussi sur les routes ! des camions équipés de deux remorques roulent «tombereaux ouverts» et ceux qui n’ont qu’une remorque, sont en surcharge apparente, le nez en l’air ou pire l’essieu courbé.
On arrive à Puebla, belle ville après sa sinistre banlieue - belles façades, beaux bâtiments et belles places.
A bientôt
Les filles
Pour retrouver les photos de la journée, cliquez sur : http://gallery.me.com/denisfol/100049
1 commentaire:
Coucou les 4
Nous voyageons également, un vrai bonheur de vous suivre. Super les filles!...
Bises de Talloires
les club des 4
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