La Paz est un superlatif :
Capitale, aéroport et stade les plus hauts du monde à 3 660 m. d’altitude
Dénivelé de 850 m. entre les quartiers chics (3 200 m.) la classe moyenne (3 600 m.) et El Alto (Le Haut - la banlieue ) qui culmine à 4 050 m.
2,5 millions d’habitants dans la ville de La Paz (dont 1,5 millions dans El Alto)
3 millions dans le département de La Paz
La capitale (la cuvette) a été créée en 1548 et El Alto en 1984
Au niveau administratif, ces deux villes sont différentes avec deux mairies distinctes.
1 millions de véhicules
La Bolivie :
10 millions d’habitants - 1 098 591 km2 de superficie
3 langues officielles
48 groupes ethniques dont les 3 plus importants sont : Aymara, Quechua, Juarani
3 régions principales : l’Altiplano - la Vallée - et l’Amazonie
Taux de pauvreté : 60 %
Activités économiques : agriculture, pêche, textile, habillement
Ressources : pétrole, étain, argent et surtout du lithium qui est exporté au Japon, aux Etats-Unis et en Europe
Taux de natalité : depuis 1997 : 4 à 5 enfants - et avant : 15 à 17 enfants
Age du mariage : aujourd’hui à la campagne : 17 ans - en ville : 28 ans
La visite de la ville nous laisse songeur, tant d’habitations, tant de véhicules, tant de gens, toute cette ville rouge, faite de briques, qui s’accroche toujours plus haut dans la montagne. La ville est très bruyante, le marché dans les rues commence à 5 h du mat pour se finir à 22 heures.
Nous croisons des costumes-cravates et des femmes en habits traditionnels qui utilisent leurs portables, avec leurs dos chargés.
20 % de fonctionnaires, le reste de la population travaille au contrat journalier, pour 800 à 1 000 bolivianos (90 à 120 €) par mois, en salaire minimum, en sachant que beaucoup gagnent moins.
La cuvette de la ville est peut-être le cratère d’un volcan éteint car des traces de lave ont été retrouvées. Les coulées de boues sont redoutées (la dernière en 2010 où trois quartiers ont été rasés faisant de nombreux morts).
Beaucoup de magasins et surtout beaucoup de vendeurs ambulants, sur les trottoirs et sur la route (qui est déjà bien encombrée)
Des magasins de sorcières où l’on vent des fœtus de lamas ou encore des bébés lamas empaillés, des talismans, des amulettes porte-bonheur, «un panier garni tout prêt à l’emploi» d’offrandes à Pacha Mama, des statues, les feuilles de coca et bien d’autres, que par chance nous ne connaissons pas. Sur le trottoir, on peut vous tirer les cartes.
On sort de la ville, pour visiter la vallée de la lune, une région due à l’érosion par l’eau, le vent, et la lave d’un sol argileux qui au cours des siècles, ont sculpté une œuvre d’art, un désert de stalagmites.
Demain, nous nous envolons pour Sucre, mais cela sera une autre histoire.
Pour nos photos : http://gallery.me.com/denisfol/100306
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire