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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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lundi 16 janvier 2012

Adélaïde - Australie

Samedi 14, David notre logeur, nous emmène faire un tour de sa propriété. 360 hectares avec 2,20 km de front de mer, qui sont en fait des falaises en ardoises. Il nous demande de bien regarder où l’on met les pieds car les serpents sont très venimeux. En cas de piqure, nous n’aurons pas le temps de remonter à la maison, le blessé devra rester là, sans bouger pendant qu’un autre ira chercher les secours. Seul l'hélicoptère pourra peut-être le sauver ! La balade est rythmée, à 65 ans, c’est lui qui donne le ton ! Il nous montre des fourmilières de plus de deux mètres de large, et une autre où les fourmis sont énormes, peut-être 3 à 4 cm. C’était effrayant quand il tapait avec son bâton sur le sol, elles apparaissaient très vite et leur grosseur nous faisait peur. David a du attendre une semaine pour se remettre d’une de leurs piqures. Puis les termitières, le chemin très escarpé que prennent les little pinguins avec quelques nids non habités pour l’instant, et des traces d’échidnés fouillant dans la terre. Un couple d’aigle nous accompagne jusqu’à la mer, le sentier est très raide, nous devons faire attention. En bord de mer, l’érosion a entamé les roches en provoquant des «piscines naturelles». Nous pouvons nous baigner à la seule condition qu’un autre regarde si un requin arrive ! Nous remontons à la maison pour déjeuner et nous mettre «au frais». La journée est très belle et il commence à faire chaud, aucun kangourou ni wallaby, eux aussi doivent attendre la fraicheur. Un peu plus tard, Viviane et Isabelle philosophent devant la vue panoramique de l’océan à perte de vue, puis nous surveillons Denis qui se baigne. Drôle d’expérience de surveiller le large, quand son mari est à l’eau ! La soirée est agréable, les kangourous viennent brouter l’herbe fraîche coupée par David, pendant que les filles jouent au piano. Nuit très tranquille, aucun, mais aucun bruit.

Le 15, au revoir et route, le ferry part à 10 h. Nous quittons Kangaroo Island. La traversée du détroit est mouvementée, les sacs à vomir sont de sortie ! Adélaïde est à 1 h 30 de route. En ce dimanche après-midi, les manifestations sur les plages et dans les villages vont bon train. La ville apparaît avec une quantité importante d’arbres et de parcs. Le centre-ville est petit, tout est à l’échelle humaine, de vieux bâtiments en pierre ou en briques se marient agréablement avec les immeubles plus récents. Beaucoup de bars en terrasse, c’est vrai qu’on est en janvier et qu’il fait très chaud. Les façades des bâtiments ont un air espagnol avec leur fer forgé et leur véranda. Les maisons sont longues et sur un seul niveau, avec leur jardin à l’anglaise. Nous visitons une galerie d’art aborigène, avec de splendides portraits photographiques noir et blanc, et des oeuvres proches du pointillisme, s’inspirant des techniques ancestrales de ce peuple. La ville est très agréable.

Ce lundi, centre-ville et visites. Le South Australian Museum et la National Art Gallery. Ces 2 musées sont très agréables, frais et de plus, gratuits ...  A la sortie nous suffoquons, il fait 35° et pas un souffle de vent. Préparation des valises, car demain, nous décollons à 10 h pour Kuala Lumpur, en Malaisie, où nous resterons une nuit avant d’atteindre Mumbai (ex. Bombay) en Inde.

Nous quittons l’Australie avant de la retrouver en juin pour le nord avec Darwin, puis l’est avec Cairns et la grande barrière de corail, puis le centre avec Alice Springs, et puis pour finir le sud-ouest avec Perth. Nous n’oublierons pas le majestueux port de Sydney, les kilomètres de plage, le fracas de l’océan, les koalas et les kangourous.

Après l’Amérique du Sud et l’Océanie, nous commencerons notre troisième continent, mais comme vous le savez déjà, cela sera another story.

Bye, Bye.

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