Sawat-dii khâ,
Revenons à notre journée mouvementée du 16.
Donc, dès le matin, nous étions au camp des éléphants Mae Sa. Nous faisons leur connaissance à l’aide d’un tableau, qui les répertorient, les nomment, et donnent aussi le nom de leur cornac. Chaque éléphant a son cornac. Puis à l’aide de bananes et de bâtons de canne à sucre, nous lions d’amitié.
A la nursery, deux mamans profitent de seize mois de tranquillité avec leurs petits. Dans la vie des humains, les mamans n’en n’ont pas autant ! Plus loin, douche et brossage. Des branchages sont prêts en fagots pour ces gourmands, qui mangent quotidiennement dix pour cent de leur poids.
Les éléphants, comme nous le matin, prennent leur bain. Ils se roulent dans la rivière, leur cornac les brosse vivement. Puis, comme nous, ils se mettent à leur travail. Installés dans des gradins, nous pouvons admirer leur dressage et la souplesse de leurs gardiens qui montent sur leur animal, par devant ou par derrière. Les pachydermes jouent de l'harmonica, font sauter des cerceaux, jouent aux fléchettes, et aiment jouer au foot et au basket. Ils sont drôles et coquins quand ils enlèvent le chapeau de leur cornac. Mais ce qu’ils préfèrent, c’est peindre. Installés devant des chevalets et attentifs aux instructions qu’on leur donne, en les guidant avec leurs oreilles, qu’ils ont grandes au demeurant. Ils exécutent devant nous, des auto-portraits, des fleurs et des paysages colorés. Leur travail est exposé et ils sont ravis d’entendre nos applaudissements.
Nous partons sur leur dos de Mae Moon (36 ans et déjà maman d’un petit élépheteau)et Mae Jam (22 ans encore célibataire) faire une balade aux alentours, en visitant le camp. Partout, propreté et respect de l’animal font foi. Nous leur souhaitons longue vie, qui peut atteindre une centaine d’années.
Nous nous arrêtons à la ferme des orchidées. Ce n’est que ravissement des yeux et des narines ! Les thaïlandais sont devenus maîtres dans la création d’espèces hybrides toutes plus belles les unes que les autres. Couleurs, formes, parfum. Il faut deux ans pour qu’elles atteignent leur floraison maximum, sans terre mais avec beaucoup d’humidité. Les pétales doivent être parfaitement similaire. Dans les boutiques, sont présentées des fleurs cristallisées dans l’or ou dans l’argent pour des colliers, des broches et des boucles d’oreilles.
Puis nous faisons route, pour rejoindre un village Hmong en haut de la montagne, à 1 000 m. d’altitude. Le peuple Hmong est installé en ThaÏlande depuis 500 ans, partis de Chine ils sont arrivés par le Laos. Aujourd’hui, ils sont nombreux et pratiquent encore la polygamie, malgré son interdiction officielle. L’école se termine et les enfants sortent en rang, en saluant un à un et très respectueusement leur professeur. Ils retrouvent leur maison où les femmes travaillent le chanvre et le café. Les femmes les plus âgées sont habillées en costume traditionnel, qui est une jupe noire et un corsage rouge et rose, croisé sur la poitrine. Les plus jeunes sont habillées plus moderne. La culture du chanvre (haschich) est interdite mais toujours pratiquée. Il faut, après la récolte, l’ébouillanter pour ne garder que les fibres, puis les mettre bout à bout pour les filer, et ensuite former des bobines.
Nous regardons le café séché à différentes étapes et nous le dégustons. Les caféiers ne poussent qu’à une certaine altitude en montagne. C’est la variété arabica qui a été sélectionnée ici. Nous quittons le village, avec le sourire d’une vieille dame qui broie de la farine à l’aide d’une ancienne meule à main.
En retournant à Chang Mai, nous nous arrêtons au monastère Wat Phrathat Doi Suthep qui surplombe la ville. Ce n’est que profusion de clochettes, de dorures, d’offrandes, de statues de Bouddha. Une plaque funéraire attire notre attention, avec un nom de notre famille. A cette heure tardive, commence la prière du soir que nous écoutons attentivement. Ce sont des paroles psalmodiées, sur un ton grave, au son des gongs. La lumière des bougies, la dorure des statues, le parfum des encens, tout contribue au recueillement.
Retour tardif à l’hôtel où nous préparons nos sacs à dos, pour trois jours dans la montagne, ou nous ferons de l’éléphant, de la bicyclette, du rafting. Nous apprendrons la cuisine thaï, et vivrons avec les habitants des villages, mais cela sera une autre histoire.
Lah-gone
Nos photos sur la galerie, http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php et choisissez le jour et le thème désiré : éléphants, orchidées et la journée.
Revenons à notre journée mouvementée du 16.
Donc, dès le matin, nous étions au camp des éléphants Mae Sa. Nous faisons leur connaissance à l’aide d’un tableau, qui les répertorient, les nomment, et donnent aussi le nom de leur cornac. Chaque éléphant a son cornac. Puis à l’aide de bananes et de bâtons de canne à sucre, nous lions d’amitié.
A la nursery, deux mamans profitent de seize mois de tranquillité avec leurs petits. Dans la vie des humains, les mamans n’en n’ont pas autant ! Plus loin, douche et brossage. Des branchages sont prêts en fagots pour ces gourmands, qui mangent quotidiennement dix pour cent de leur poids.
Les éléphants, comme nous le matin, prennent leur bain. Ils se roulent dans la rivière, leur cornac les brosse vivement. Puis, comme nous, ils se mettent à leur travail. Installés dans des gradins, nous pouvons admirer leur dressage et la souplesse de leurs gardiens qui montent sur leur animal, par devant ou par derrière. Les pachydermes jouent de l'harmonica, font sauter des cerceaux, jouent aux fléchettes, et aiment jouer au foot et au basket. Ils sont drôles et coquins quand ils enlèvent le chapeau de leur cornac. Mais ce qu’ils préfèrent, c’est peindre. Installés devant des chevalets et attentifs aux instructions qu’on leur donne, en les guidant avec leurs oreilles, qu’ils ont grandes au demeurant. Ils exécutent devant nous, des auto-portraits, des fleurs et des paysages colorés. Leur travail est exposé et ils sont ravis d’entendre nos applaudissements.
Nous partons sur leur dos de Mae Moon (36 ans et déjà maman d’un petit élépheteau)et Mae Jam (22 ans encore célibataire) faire une balade aux alentours, en visitant le camp. Partout, propreté et respect de l’animal font foi. Nous leur souhaitons longue vie, qui peut atteindre une centaine d’années.
Nous nous arrêtons à la ferme des orchidées. Ce n’est que ravissement des yeux et des narines ! Les thaïlandais sont devenus maîtres dans la création d’espèces hybrides toutes plus belles les unes que les autres. Couleurs, formes, parfum. Il faut deux ans pour qu’elles atteignent leur floraison maximum, sans terre mais avec beaucoup d’humidité. Les pétales doivent être parfaitement similaire. Dans les boutiques, sont présentées des fleurs cristallisées dans l’or ou dans l’argent pour des colliers, des broches et des boucles d’oreilles.
Puis nous faisons route, pour rejoindre un village Hmong en haut de la montagne, à 1 000 m. d’altitude. Le peuple Hmong est installé en ThaÏlande depuis 500 ans, partis de Chine ils sont arrivés par le Laos. Aujourd’hui, ils sont nombreux et pratiquent encore la polygamie, malgré son interdiction officielle. L’école se termine et les enfants sortent en rang, en saluant un à un et très respectueusement leur professeur. Ils retrouvent leur maison où les femmes travaillent le chanvre et le café. Les femmes les plus âgées sont habillées en costume traditionnel, qui est une jupe noire et un corsage rouge et rose, croisé sur la poitrine. Les plus jeunes sont habillées plus moderne. La culture du chanvre (haschich) est interdite mais toujours pratiquée. Il faut, après la récolte, l’ébouillanter pour ne garder que les fibres, puis les mettre bout à bout pour les filer, et ensuite former des bobines.
Nous regardons le café séché à différentes étapes et nous le dégustons. Les caféiers ne poussent qu’à une certaine altitude en montagne. C’est la variété arabica qui a été sélectionnée ici. Nous quittons le village, avec le sourire d’une vieille dame qui broie de la farine à l’aide d’une ancienne meule à main.
En retournant à Chang Mai, nous nous arrêtons au monastère Wat Phrathat Doi Suthep qui surplombe la ville. Ce n’est que profusion de clochettes, de dorures, d’offrandes, de statues de Bouddha. Une plaque funéraire attire notre attention, avec un nom de notre famille. A cette heure tardive, commence la prière du soir que nous écoutons attentivement. Ce sont des paroles psalmodiées, sur un ton grave, au son des gongs. La lumière des bougies, la dorure des statues, le parfum des encens, tout contribue au recueillement.
Retour tardif à l’hôtel où nous préparons nos sacs à dos, pour trois jours dans la montagne, ou nous ferons de l’éléphant, de la bicyclette, du rafting. Nous apprendrons la cuisine thaï, et vivrons avec les habitants des villages, mais cela sera une autre histoire.
Lah-gone
Nos photos sur la galerie, http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php et choisissez le jour et le thème désiré : éléphants, orchidées et la journée.
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