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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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mercredi 25 avril 2012

La Cité Interdite - Pékin - Chine






Ni Hao,

Ce matin, le ciel est très bleu. Pas étonnant avec ce vent, ce blizzard qui souffle du nord !
Le centre-ville est submergé de voitures, de cars de touristes, de bus bondés, de camions. Les vélos ont presque disparu. Le septième périphérique est en construction, il y a treize lignes de métro, mais vingt millions d’habitants s’entassent, bougent, mangent et travaillent sur 17 000 km2.

Contrôle des sacs avant d’entrer sur la place Tian An Men, mais c’est un contrôle à la chinoise, c’est-à-dire qu’un agglomérat de personnes se jette sur le portique magnétique et que seulement 1/8 des personnes seront fouillées ! La place balayée par le vent est immense, 44 ha, on dit que c’est la plus grande esplanade du monde en centre-ville et qu’elle peut accueillir 500 000 personnes. Elle est encadrée par le musée d’histoire de la révolution chinoise, le palais de l’assemblée du peuple et le mausolée de Mao. À notre jeune guide, nous essayons de parler de 1989 et de l’image forte des ch4rs d’ass4ut de l‘4rmé3 devant les jeunes m4nif3st4nts, mais elle ne sait pas, elle ne connaît pas !!! Les chinois tirent leur portrait, une grande foule la parcourt.
Nous la traversons pour aller plus au nord, en direction de la Cité Interdite. Il suffit de suivre la file importante de personnes, des cars entiers d’asiat., casquettes rouges ou bleues, des familles avec enfant et grand-parents, et quelques européens qui semblent comme nous, submergés par la foule.
Devant la porte de la Paix Céleste, un portrait gigantesque de Mao, car c’est ici qu’il proclama la république populaire de Chine le 1er octobre 1949. Les chinois se prennent en photo devant le grand Timonier. Nous n’avons pas le droit de s’arrêter, il faut marcher et filer.
Puis l’enceinte apparaît, en forme de U, avec de très hauts murs rouges et des créneaux. Les toits en pagode sont festonnés en bleu et en rouge. Les trois portes d’entrée sont immenses, rouges avec d’énormes clous dorés. À l’intérieur 9 999 pièces ont été créées pour le chiffre symbolique de l’empereur, beaucoup ne sont pas ouvertes au public. La construction de la Cité a duré de 1406 jusqu’en 1420 (dynastie Ming) et exigea un million d’ouvriers. 24 empereurs se sont succédés, jusqu’en 1911, date de la R3v0luti0n. À partir de 1912, elle fut peu à peu ouverte au public.
On passe une nouvelle porte, bousculade pour engouffrer tout ce monde, deux énormes lions en bronze nous accueillent. C’est la cour extérieure, réservée aux conseils de ministres, on la reconnait c’est celle du film «Le dernier Empereur» avec la salle de l’harmonie suprême Autour, des bâtiments rouges étaient dédiés aux fonctionnaires civils et militaires qui avaient le privilège d’habiter ici. Des escaliers en marbre blanc (rappelez-vous le marbre de Dali) se succèdent et s’enroulent, tout sculptés bien évidemment, de dragons (pour l’empereur) et de phénix (pour l’impératrice). 18 immenses brûle-parfum représentant les 18 provinces, encadrent la cour. Aux coins des toits, neuf petits animaux sont figés. Impossible d’accéder à la vue du trône, aucun sens de visite n’est prévu et les chinois ne savent que pousser et marcher sur les pieds.
Dans la cour suivante, la salle de l’harmonie parfaite était le lieu où l’empereur changeait de vêtement. La salle de l’harmonie préservée était dédiée aux finales des examens des fonctionnaires, que l’empereur présidait. À l’intérieur, les plafonds à caissons sont bleus avec des griffons et des dragons.
Puis, après une autre porte, apparaît la cour privée, contre ses murs, des motifs floraux en tuiles vernissées jaunes et vertes. De nouveau des lions encadrent les portes, un mâle posant sa pâte sur un globe et la femelle jouant avec son petit. La double puissance de l’empereur, la domination et l’amour. L’intérieur est encore interdit.

Le plan de la Cité Interdite est une succession de portes et de cours, sur 72 ha, se terminant sur un jardin ravissant, avec quatre kiosques pour les saisons. Le sol est en mosaïque de galets représentant des motifs floraux, des animaux comme des biches et des danseurs. Le nombre de visiteurs nous empêche d’apprécier la sérénité de ce lieu qui a été si préservé pendant de nombreuses années.

Un musée est consacré à la cérémonie du mariage, palanquin jaune de l’impératrice à huit porteurs, robes de cérémonies des époux en soie brodée soie, bijoux en jade, or et pierres précieuses, vaisselle en porcelaine fine ou en or, vases en cloisonnés etc...

Nous nous retrouvons dans la cohue de la ville et continuons toujours au nord, dans le quartier des Hutongs, sorte de vieux quartiers où l’on peut imaginer le Pékin d’avant.

À l’intérieur, nous entrons dans une ruelle pour notre cours de calligraphie chinoise. Consciencieux, nous tenons bien droit notre pinceau et essayons d’imiter notre professeur chinoise au difficile exercice de cet apprentissage. Il nous faudra beaucoup de pratique afin que notre pinceau enroule les caractères d’un seul mouvement rapide. À l’extérieur, sur les enseignes, nous recherchons ceux que nous connaissons déjà.

Les embouteillages sont importants et engendrent un retard dans notre journée. En plein centre-ville, les conducteurs sortent de leurs voitures pour discuter. Nous arrivons donc directement à un théâtre, pour écouter un «opéra» chinois. Attention, il ne ressemble pas à notre équivalent européen. Le spectacle combine chants, danses, mimes, acrobaties et musique, mais nos oreilles n’apprécient pas ces sons aigus et discordants. Les costumes sont quelconques mais les masques sont intéressants.

Dîner à l’hôtel d’une chaîne française, où nous apprécions un beef bleu avec fourchette et couteau, ah ! ces maudites baguettes !

Demain, visite de la Grande Muraille, mais cela sera encore une autre histoire.

Zai Jian.

Attention : Le gOuv3rn3m3nt chinois c3n5ur3 notre bl»0»g et Faceb»00»k.
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