Selamat pagi,
Samedi, départ pour l’île de Menjangan au nord-ouest de l’île. 1 heure et demie de route, la seule de cette région, quasi déserte jusqu’en 1963. Le volcan Agung avait choisit cette année pour se réveiller et chasser des milliers de familles du sud au nord. Depuis, le développement de l’industrie du tourisme draine une immigration de travailleurs javanais. La construction de l’aéroport dans cette partie de l’île va accélérer le mouvement, et de nombreux hôtels sont en projet ou en construction. Les mosquées aussi poussent comme des champignons, les Javanais sont presque tous musulmans et la population dans cette partie de l’île est déjà à 40 % musulmane.
Aujourd’hui, jour de pleine lune et de cérémonie dans beaucoup de temples hindouistes. Nous croisons de nombreux fidèles tout de blanc vêtus, ou avec un sarong jaune éclatant. Les femmes sont superbes dans leurs sarongs de fête et croulent sous les paniers d’offrande. Nous voyons passer un cortège avec des offrandes qui seront offertes à la mer. Une quarantaine de femmes avec des corbeilles de fruits sur la tête précèdent l’orchestre et les fidèles. Magnifique.
Nous arrivons en milieu de matinée au port. Le temps de prendre l’équipement de snorkeling, nous embarquons sur un petit bateau pour une courte traversée. Nous sommes dans un parc national et seule la mangrove borde le bassin naturel qui protège le port. Nous sommes sur un spot les plus renommés de Bali, sur le massif de corail. Dès que mettons le masque dans l’eau limpide, la magie commence. Nous nous croyons revenus en Polynésie. Des milliers de poisson de toutes les couleurs nous entourent, nous retrouvons beaucoup d’espèces déjà vues et en découvrons d’autres. Les étoiles de mer, les bénitiers, les concombres de mer, les anémones et leurs poissons clowns, les coraux de toutes les couleurs complètent le tableau. Nous prenons un poison boule dans la main (Sykes dans «Gang de requin» pour les initiés), apeuré, il se gonfle au maximum, nous le relâchons bien vite. Séquence émotion.
En changeant de mouillage, nous voyons des grottes remplies de chauve-souris et apercevons du large le temple de l’Île (seuls des prêtes vivent ici) dédié à Ganesh. C’est la cérémonie, ici aussi, et une flottille de bateaux amène les pèlerins chargés d’offrandes. Le deuxième spot est presque aussi beau que le premier, et nous repartons les yeux pleins de couleurs. L’art de la photo sous marine est assez délicat à maîtriser et nous avons peu de photos.
La soirée est animée avec l’anniversaire de Camille que nous fêtons. Elle souffle ses 16 bougies sans problème, c’est une grande fille maintenant, même si la majorité est à 17 ans ici. Il lui faudra revenir l’année prochaine pour pouvoir conduire.
Après une courte nuit de sommeil, nous embarquons dans une pirogue, bateau étroit, inconfortable et bruyant, en état souvent précaire, mais qui flotte et sur lequel les pêcheurs locaux passent plus de 10 heures par jour. Il est 6 heures du mat, nous partons pour observer des dauphins. Le ciel pâlit à l’est, petit à petit, le soleil monte dans le ciel dans une explosion de rouge, d’orange et de jaune. Après une heure de navigation, nous apercevons les premiers dauphins. Au départ nous ne voyons que leurs nageoires dorsales qui percent la surface de la mer à intervalles réguliers. Puis, ils se déchaînent, certains font des sauts impressionnants, d’autres des pirouettes, d’autres encore tournent sur eux mêmes. Le spectacle est assez court, une quinzaine de minutes, mais valait vraiment la peine.
Retour à l’hôtel, il est 8 heures et demi. Nous profitons de la matinée et de la piscine avant de rejoindre Amed à l’Est de l’île dans l’après midi. Nous longeons les volcans qui restent drapés dans une écharpe nuageuse. Tout le sol est noir ici, jusqu’au sable des plages, vestiges des coulées de lave qui ont souvent recouvert la terre. La route est magnifique en surplombant la côte escarpée, elle nous rappelle le Sud de Naples par endroit, non sans nostalgie.
Demain découverte de la région mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Sampai jumpa
La wifi a la nonchalance du pays, il faudra patienter pour les photos, en attendant profitez de celles de la Chine sur : http://81.56.253.141/worldwide/
Samedi, départ pour l’île de Menjangan au nord-ouest de l’île. 1 heure et demie de route, la seule de cette région, quasi déserte jusqu’en 1963. Le volcan Agung avait choisit cette année pour se réveiller et chasser des milliers de familles du sud au nord. Depuis, le développement de l’industrie du tourisme draine une immigration de travailleurs javanais. La construction de l’aéroport dans cette partie de l’île va accélérer le mouvement, et de nombreux hôtels sont en projet ou en construction. Les mosquées aussi poussent comme des champignons, les Javanais sont presque tous musulmans et la population dans cette partie de l’île est déjà à 40 % musulmane.
Aujourd’hui, jour de pleine lune et de cérémonie dans beaucoup de temples hindouistes. Nous croisons de nombreux fidèles tout de blanc vêtus, ou avec un sarong jaune éclatant. Les femmes sont superbes dans leurs sarongs de fête et croulent sous les paniers d’offrande. Nous voyons passer un cortège avec des offrandes qui seront offertes à la mer. Une quarantaine de femmes avec des corbeilles de fruits sur la tête précèdent l’orchestre et les fidèles. Magnifique.
Nous arrivons en milieu de matinée au port. Le temps de prendre l’équipement de snorkeling, nous embarquons sur un petit bateau pour une courte traversée. Nous sommes dans un parc national et seule la mangrove borde le bassin naturel qui protège le port. Nous sommes sur un spot les plus renommés de Bali, sur le massif de corail. Dès que mettons le masque dans l’eau limpide, la magie commence. Nous nous croyons revenus en Polynésie. Des milliers de poisson de toutes les couleurs nous entourent, nous retrouvons beaucoup d’espèces déjà vues et en découvrons d’autres. Les étoiles de mer, les bénitiers, les concombres de mer, les anémones et leurs poissons clowns, les coraux de toutes les couleurs complètent le tableau. Nous prenons un poison boule dans la main (Sykes dans «Gang de requin» pour les initiés), apeuré, il se gonfle au maximum, nous le relâchons bien vite. Séquence émotion.
En changeant de mouillage, nous voyons des grottes remplies de chauve-souris et apercevons du large le temple de l’Île (seuls des prêtes vivent ici) dédié à Ganesh. C’est la cérémonie, ici aussi, et une flottille de bateaux amène les pèlerins chargés d’offrandes. Le deuxième spot est presque aussi beau que le premier, et nous repartons les yeux pleins de couleurs. L’art de la photo sous marine est assez délicat à maîtriser et nous avons peu de photos.
La soirée est animée avec l’anniversaire de Camille que nous fêtons. Elle souffle ses 16 bougies sans problème, c’est une grande fille maintenant, même si la majorité est à 17 ans ici. Il lui faudra revenir l’année prochaine pour pouvoir conduire.
Après une courte nuit de sommeil, nous embarquons dans une pirogue, bateau étroit, inconfortable et bruyant, en état souvent précaire, mais qui flotte et sur lequel les pêcheurs locaux passent plus de 10 heures par jour. Il est 6 heures du mat, nous partons pour observer des dauphins. Le ciel pâlit à l’est, petit à petit, le soleil monte dans le ciel dans une explosion de rouge, d’orange et de jaune. Après une heure de navigation, nous apercevons les premiers dauphins. Au départ nous ne voyons que leurs nageoires dorsales qui percent la surface de la mer à intervalles réguliers. Puis, ils se déchaînent, certains font des sauts impressionnants, d’autres des pirouettes, d’autres encore tournent sur eux mêmes. Le spectacle est assez court, une quinzaine de minutes, mais valait vraiment la peine.
Retour à l’hôtel, il est 8 heures et demi. Nous profitons de la matinée et de la piscine avant de rejoindre Amed à l’Est de l’île dans l’après midi. Nous longeons les volcans qui restent drapés dans une écharpe nuageuse. Tout le sol est noir ici, jusqu’au sable des plages, vestiges des coulées de lave qui ont souvent recouvert la terre. La route est magnifique en surplombant la côte escarpée, elle nous rappelle le Sud de Naples par endroit, non sans nostalgie.
Demain découverte de la région mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.
Sampai jumpa
La wifi a la nonchalance du pays, il faudra patienter pour les photos, en attendant profitez de celles de la Chine sur : http://81.56.253.141/worldwide/
1 commentaire:
Où êtes-vous passés?
Nous lâchez pas. Les temps sont rudes ici.
bizz
Odile Ougier
Enregistrer un commentaire