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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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mercredi 2 novembre 2011

Chiloé - Chili


 En ouvrant les yeux, le volcan Calbuco a enfin voulu nous dévoiler son cône glacé, resté dans les nuages ces derniers jours. Nous quittons Puerto Varras pour visiter l’Ile de Chiloé, plus au sud. Nous reviendrons prendre le car de nuit pour Valparaiso, jeudi 3.
Nous passons le bac (pour Viviane une deuxième fois.....) (durée 30 mm). L’île est de forme rectangulaire avec 190 km du nord au sud, avec une superficie de 8 394 km2.  C’est la seconde plus grande île de l’Amérique du Sud, après la Terre de Feu.
Chiloé est l’île principale de l’archipel de Chiloé qui comprend aussi de nombreux îlots dont seuls quelques-uns sont habités.
Cette île est connue pour ses maisons multicolores sur pilotis, appelées palafitos, qui étaient les maisons des pêcheurs sous lesquelles ils rangeaient leurs barques. Mais dans tous les villages, on peut voir des maisons colorées, souvent avec des tavaillons en façades (petites planches de bois). Elles sont drôles et pourraient faire l’objet d’une étude en architecture, vu les nombreux détails.
Chiloé est réputée aussi pour ses nombreuses et caractéristiques églises en bois, datant pour certaines de 200 ans (et pour le Chili c’est beaucoup). 16 d’entre elles sont classées par l’Unesco au Patrimoine de l’Humanité. Construites par les jésuites arrivés de Bavière, elles respectent la forme des chapelles allemandes. Chaque bâtisseur ayant rajouté sa patte, elles sont toutes différentes, pas toujours en bon état, mais très belles à l’intérieur. Nous avons visité la cathédrale San Francesco à Castro, entièrement en bois elle est surprenante de part son volume.
Cette région est renommée également pour sa pluviométrie, et nous en profitons «largement». De plus, ils ne chauffent pas beaucoup, et on se gèle..........
On y construit encore des bateaux en bois pour la pêche et le transport. Nous avons vu beaucoup de petits chantiers navals artisanaux dans les villages.
L’industrie de la pêche est importante et du saumon en particulier.
La terre et la mer se mélangent sans cesse, de nombreux bacs relient les îles à la terre, et les îles entre elles. L’île est vallonée et maintenant au printemps toute jaune, remplie de genets en fleur.
Demain sera une autre histoire.

Les photos du jour sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/2-Novembre

mardi 1 novembre 2011

Petrohué - Chili

Puerto Varras est une jolie ville touristique de 32 000 habitants, au bord du lac Llanquihue et face aux volcans Osorno et Calbuco. Elle a été fondée par des colons allemands et l’on retrouve des mots germaniques comme Kuchen sur les enseignes, parfois en lettres gothiques, et au restaurant, on déguste des Torte ou des Strudel. Toutes les maisons traditionnelles sont en bois, avec des tavaillons (petites planches en bois) sur les façades et les toits. Certaines ressemblent comme 2 gouttes d’eau aux grosses fermes bavaroises, tranchant avec les petites maisons chiliennes. La cathédrale surprend, immaculée et immense, ne laissant pas de doutes sur la nationalité de ses bâtisseurs. 

Le temps ne se prêtant pas à une balade sur le lac, nous choisissons les rapides de la rivière Petrohué à l’intérieur du Vincente Pérez Rosales National Parc. Les cascades sont soutenues par de la lave basaltique (andésite) découlant du volcan Osorno. Le débit d’eau moyen de ces chutes est de 270 m3 par seconde...., mais il peut être beaucoup plus important. L’eau a une teinte bleue verte qui nous rappele les icebergs.

Nous nous écartons sur le chemin des amoureux pour apprécier une petite cascade qui tombe dans un bassin tout en rondeur où l’on pourrait tourner un film romantique. Un peu plus loin, une ambiance toute verte dans le sous-bois et contre la roche, où l’eau presque immobile surprend après les tumultes des nombreuses cascades. Le calme après la tempête.

Le ciel reste désespérément bouché, vraiment dommage, nous sommes entre 2 lacs et 4 volcans, tant pis pour les photos. Les volcans ne daignent pas se montrer et la lumière est vraiment mauvaise.

A l’apéro, nous lisons un article sur l’activité sismique au Chili, pas très rassurant, 4 volcans sont actifs en ce moment. Cela ne gêne pas les autochtones qui vivent très bien avec leurs voisins, faisant même du ski sur leurs pentes comme sur l’Ossorno.

Nous espérons revoir le soleil demain, la route devrait être aussi magnifique, pour rejoindre Castro sur l’île de Chiloe, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.

Les photos de la journée sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/1-Novembre
Les vidéos sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/Videos/DSCN6707.MOV, http://crazyappfactory.com/worldwide/Videos/DSCN6713.MOV, http://crazyappfactory.com/worldwide/Videos/DSCN6765.MOV

lundi 31 octobre 2011

Puerto Varras - Chili

La laguna azul est comme son nom l’indique bleue. Quatre cascades tombent dans ce petit lac, tout à fait charmant, tout à fait rafraichissant. Pour le contourner, montées et descentes dans les racines des arbres.Très drôle.
Nous quittons Pucòn en ayant apprécié son côté station de ski, un peu comme nos stations des Aravis, sans mentionner aucun nom, nous ne voulons pas d’ennui.... Nous en profitons pour saluer tous nos amis de ces contrées là. Nous n’avions pas l’impression d’être en Amérique du Sud, dit Denis.
Nous avons rencontré M. Ducros, son arrière-arrière grand père avait embarqué à Bordeaux en 1873. Il conserve sous verre le passeport français, appelé Pasfe Port, tout écrit à la main bien-sûr avec de belles calligraphies. N’ayant pas de photo, il fallait mentionner dans la marge, la couleur des cheveux, des yeux, des sourcils, préciser la grandeur de la bouche, et la forme du menton et du nez. Un magnifique tampon recouvre une signature à la plume. Il a dû débourser 12 francs pour ce document et ce sésame.

Nous prenons l’autoroute pour Puerto Varras, à 30 km de Puerto Montt. Il fait très beau,26°, le ciel est bleu. Non au fait, il n’est pas tout à fait bleu. Un halo blanc le rend moins bleu. Nous nous approchons du volcan Puyehue toujours en éruption!!....Et pourtant, cultures, vignes, magnifiques champs de colza, grands troupeaux de vaches sont là. Quelles ont été les conséquences sur la population ? nous n’en savons rien.

Des collines entièrement rasées apparaissent, comme à côté de Concepcion, où nous avions vu des immenses usines de cellulose alimentées par d’énormes camions de bois. Et peut-être d’autres exploitations.... Après le passage des bucherons, il ne reste plus rien, rasé complètement, c’est un désastre pour la faune et la flore. Ils replantent une variété, on imagine plus profitable, plus rapide, et la colline ressemble alors à un damier, mais plus à une colline. Des centaines d’hectares de désolation. 

Demain, balade sur le Llanquihue immense lac à Puerto Varras, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.

Découvrez nos photos sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/31-Octobre

dimanche 30 octobre 2011

Les Mapuches - Chili

Très belle journée au soleil sous 30°. La région ressemble beaucoup à la nôtre, sapins rivières et lacs, sur fond de montagnes enneigées.
Les filles sont parties à cheval dans la montagne sacrée des Mapuches, et ont passé leur journée avec une famille. Ioa leur a expliqué les vertus des plantes et la souffrance de son peuple. Sa mère leur a préparé un bon repas, et ses enfants couraient et les aidaient à desseller leurs montures. Ioa , en plus de les guider dans la «cavalguata» est un des responsables Mapuches de la région. Le volcan Villarrica (2847 mètres) domine la région avec ses pentes enneigées et son panache de fumée. Pour les Mapuches il représente la maison du diable et quand le volcan fume, le dieu de l’équilibre se bat avec le diable, quand il ne fume pas (assez rare) le diable est vaincu. La montagne sacrée est le lieu de passage entre le monde terrestre et celui des esprits. Ioa explique qu’un projet de téléphérique touristique avec hôtel, cafétéria et en plus l'implantation d’un christ géant.... verra le jour l’an prochain. Cette terre est officiellement une terre Mapuche et bien sûr, toute la communauté est contre ce projet et veut laisser vierge la montagne sacrée...
Ioa dit que tous les ans une grande fête de la nature réunit pendant 2 jours 150 familles de la région. Chacun doit retourner à l'état naturel et vivre sans voiture, vélo, téléphone, lunettes et tout autre avancée portative de notre civilisation. Pendant 48 heures tous reprennent le rythme de vie ancestral. Ioa sera chef de cérémonie, qui ne s’arrêtera pas pendant ces 2 jours, les adultes ne dormiront quasiment pas mais auront de quoi tenir le choc, chaque famille doit apporter 2 gros animaux (chevaux ou vaches) comme sésame d’entrée. Ceux ci seront dégustés par l'assemblée. Les Mapuches essayent de conserver leurs traditions mais cela est de plus en plus difficile.    
Les moins jeunes sont allés à Curarehue, principal village Mapuche de la région, accueillis par une procession..... de l’Eglise Evangélique. Les habitants ne sont pour la plupart, plus très typés, presque tous ont beaucoup de sang espagnol, et le musée local est beaucoup moins intéressant que le musée privé que nous avons visité hier. Nous prenons un rapide déjeuner typique à base de légumes dont beaucoup sont inconnus sur notre continent. Très bon et très diet, après la viande argentine, ce n’est pas de trop..
Nous repartons sur Pucòn, sans se tromper de sens car la frontière Argentine n’est qu’à une quinzaine de kilomètres du village. Il y a énormément de monde partout, avec la fête de l’église évangélique lundi et la toussaint mardi, il y a un pont de 4 jours. Le soleil aidant, beaucoup de chiliens en ont profité pour partir des villes, et faire un break dans cette très belle région.

Nous reformons le groupe dans la piscine chauffée de l’hôtel, très agréable sachant que demain nous redescendons plus au Sud à Puerto Varas et que la pluie est annoncée pour les deux jours que nous allons passer dans la région......mais cela sera une autre histoire.

Les photos de la journée sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/30-Octobre

samedi 29 octobre 2011

Pucòn - Chili

Pucon est une ville à 780 km au sud de Santiago, au sud-est, contre la cordillère, d’ailleurs son nom veut dit «entrée de la cordillère». C’est une station balnéaire lacustre réputée pour ses nombreux thermes et une station de ski sur les pentes du volcan Villarrica.
Mais ce qui nous importe ici, ce sont les Mapuches.
Les Mapuches vivent en Patagonie argentine et chilienne. Ils sont environ 300 000 en Argentine et plus d'un million au Chili ce qui constitue 10 % de la population actuelle de celui-ci. Aujourd'hui, la plupart des Mapuches vivent à Temuco, Santiago du Chili et le tiers vit dans les campagnes.
C'est le seul peuple originaire d'Amérique latine à avoir stopper l'expansion Inca sur son territoire, et le seul aussi qui n'a pas été vaincu par la colonisation espagnole, obligeant celle-ci à signer avec ses autorités traditionnelles des traités reconnaissant les territoires  autonomes Mapuches.
Bien avant la conquête espagnole, ils eurent à se défendre de l’invasion des Incas et après l’arrivée des espagnols, la résistance fut très dure. En 1641, les espagnols n’arrivant pas à mettre en déroute ce peuple, signent un pacte, selon lequel tout le territoire au sud de la rivière Biobio appartient aux Mapuches. Et cette situation perdura jusqu’à la fin du XIX° siècle.
En 1810, l’Indépendance du Chili déclenche un formidable génocide qui fait passer la population Mapuche de 1 800 000 à 360 000 personnes en 20 ans. Les Mapuches sont alors enfermés dans des réserves et «pacifiés», leurs terres spoliées, leur culture niée, leurs traditions et leur langue interdites.
De 1870 à 1880, se firent deux expéditions génocidaires par les armées argentines et chilienne, avec comme résultat la confiscation des terres Mapuches et le meurtre de 800 000 d’entre eux. Par la suite, les miliciens et les propriétaires terriens se répartirent ces terres. En 1973, le coup d’état militaire du général Pinochet frappe, de nouveau, durement les Mapuches dont bon nombre sont alors, torturés, fusillés ou portés disparus.
En 1989, la transition démocratique n’apporte aucune amélioration spécifique à la condition de vie des Mapuches, les multinationales et les riches propriétaires chiliens, qui ont récupéré des milliers d’hectares sous Pinochet, continuent d’exploiter leurs terres spoliées et de les menacer dans leurs vies et dans leurs traditions.
En 1992, les premiers soulèvements Mapuches ont lieu, depuis, et sans que les gouvernements successifs n’apportent aucune autre réponse qu’une répression féroce, ils continuent de lutter contre la déforestation, les mégas projets de centrales hydroélectriques, la contamination de leurs sols par des décharges sauvages, les discriminations économiques, sociales et raciales dont ils sont l’objet, au quotidien.
Ils sont traités de terroristes et ils sont à ce titre plus de 200 chefs de communautés, autorités traditionnelles, mères de famille, étudiants, simple paysans, incarcérés, inculpés, torturés, ou assassinés, comme Alex Saavedra en 2002.
Demain, nous irons les trouver dans leur réserve, mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.
Les photos d'aujourd'hui sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/29-Octobre

vendredi 28 octobre 2011

Musée Colchagua - Concepcion - Chili

Nous voulions partir tôt ce matin pour nous rendre au bord de l’océan Pacifique, à Concepcion, mais c’était sans compter sur le museo Colchagua à Santa Cruz.
Ce musée privé, excusez du peu, est immense et très intéressant. M. Cardoen a repris la collection de son père et a continué d’acheter des pièces uniques. Tout est bien exposé, bien éclairé et il faudrait trois jours pour le visiter comme il se doit. Une séance vidéo nous fait saliver en guise d’apéritif, ensuite on pénètre dans 4 000 m2 d’exposition où nous attendent 70 000 pièces d’une grande beauté !!!!
La salle paléontologique montre de magnifiques fossiles et une incroyable mâchoire (3 m. de haut) d’un immense requin, qui faisait 23 m. de long, et se nourrissait avec ses 5 rangées de dents, de loups de mer, de baleines et d’orques... Effrayant ! Des centaines d’ambres toutes aussi belles les unes que les autres et toutes aussi grosses sont présentées sous des loupes pour mieux les apprécier. Un squelette de l'ancêtre du cheval et un de l’immense ours avec une queue que nous avions vu en photo à Puerto Natales. Un squelette de tigre à dents de sabre nous fait sursauter, car sa vitrine s’allume à notre approche. «Le petit tigrounet à grandes quenottes».
La salle précolombienne est extraordinaire, on a retrouvé des poteries plus belles qu’au musée de Lima (Pérou), des crânes trépanés, une tête réduite d’un missionnaire dans un superbe état de conservation, des habits cérémoniels et une momie.
Nous continuons dans la partie coloniale, avec les conquistadors en habits, leurs meubles, leurs fusils, leurs documents officiels, puis la colonisation et toute la partie liturgique digne d’une cathédrale. Des photos des anciennes tribus indigènes australes, qui ont été toutes anéanties, nous montrent une peuplade soumise aux premiers blancs qu’ils vénéraient. Ils ont été tués sur place, parqués dans des réserves insalubres et volontairement rendus alcooliques. Avant l’arrivée des blancs, les hommes étaient nus, les pieds dans la neige, ou le corps entièrement peint en rayures blanches et noires pour les cérémonies.
Des centaines de soldats de plomb sur des maquettes, représentent les guerres d’indépendance et de la république. De magnifiques bureaux et écritoires des généraux avec les écrits historiques.
Puis, la salle moderne expose des anciennes machines à écrire, téléphones, tourne-disques, radios, imprimeries, machines à laver, sorbetières, machine à pop-corn etc... Les modèles les plus extraordinaires ont été sélectionnés, nous ne sommes pas aux puces, tout est dans un parfait état.
La salle far-West surprend avec des énormes éperons qui devaient blesser et tuer les chevaux. Une belle collection d’étriers en bois, des ponchos, une vingtaine de carrioles à faire pâlir nos amis helvétiques, grands spécialistes de ce genre d’attelage. Un spacieux cortège funèbre digne du carrosse de Cendrillon.
La salle d’armes regroupe une impressionnante collection qui va des couteaux en os, ivoire, ambres ou sculptés par les japonais, aux pistolets tous différents, de une à 6 balles, aux fusils de toutes les époques, jusqu’au canon. Un samouraï dans sa tenue guerrière nous fascine.
Nous prenons le soleil où chars à foin, machines à vapeur, pressoirs sont exposés à côté d’une gare reconstituée (chef de gare et bureau) avec une locomotive et son wagon-couchette dans lequel on peut monter !!
La salle des joyaux des Andes est toute noire avec ses vitrines éclairées, remplies d’or et d’argent sculptés. Des pectoraux, des boucles d’oreilles d’une grosseur inimaginable, des parures entières, des animaux miniatures en or, des pierres précieuses en tous genres ou encore l’habit et la parure d’un chef inca intact. Cette visite s’impose pour ceux qui aimeraient se lancer dans la bijouterie.
Une salle est consacrée à Darwin et à ses expéditions. Un mammouth (Mani) grandeur nature est piégé dans les sables mouvants par cinq courageux hommes préhistoriques.
Nous choisissons une voiture, parmi les ford T, les MG, les Chevrolet Bel Air, et autres bolides, toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres. Une formule Indy rappelle qu’Edouardo Salazar, pilote chilien, a eu son heure de gloire en formule 1.

Le temps nous presse nous sommes obligés de passer rapidement devant tous ces trésors, nous pensons avoir terminé, mais une dernière salle avant la sortie, est consacrée aux 33 mineurs qui sont restés bloqués au fond d’une mine 69 jours.
Des pièces uniques : le tableau de présence avec ses petits volets rouges ou verts devant leurs noms, les messages des mineurs et des familles dans les petits tubes en plastique acheminés par les conduits, une reconstitution de leur refuge, le téléphone spécifique qui leur a permis de communiquer, et la fameuse fusée qui les a sortis de l’enfer. Tout cela avec photos grandeur nature, maquette du camp Espéranza, diffusion de toutes les images, dont bien sûr les plus émouvantes, les retrouvailles. Nous sommes émus et chamboulés.

Nous quittons Santa Cruz à 16 h, ravis de notre hébergement dans les vignes, de cette belle région viticole et de son musée, qui mérite à lui seul la visite.
L’autoroute est très fréquentée, camions, voitures, tracteurs, vélos... on double à droite, il faut beaucoup d’attention. La voie d’urgence est utilisée pour les pauses pipi, les arrêts de cars, les poules, ou pour vendre des gros poissons accrochés à des cannes à pêche... Des piétons avec enfants marchent et traversent les quatre voies sans arrêt, d’autres font même du stop....
Les vignes encore sur quelques kilomètres, puis des champs préparés pour la culture, (nous vous rappelons que nous sommes au printemps), et des plantations d’arbres.
Nous arrivons à Concepcion, que nous visiterons demain, mais cela sera une autre histoire.

Dans l'hôtel, un serveur passe avec une petite bouteille de champagne et 2 coupes, Isa lui dit "Gracias" et le serveur explique que c'est pour des mariés. Denis surenchérit en disant que nous aussi on est mariés et donne le n° de notre chambre. Joueur le serveur nous apporte tout sourire, le même plateau quelques minutes après "it's a gift". Parfait pour fêter ensemble, nos trois mois de voyage.

Regardez nos photos qui ont été prises à la dérobée dans le musée, sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/28-Octobre

jeudi 27 octobre 2011

Santa Cruz - Chili

Nous sommes dans la vallée de Colchagua qui assure la production de vins parmi les meilleurs du Chili, à 150 km au sud de Santiago. 20 000 hectares qui représentent 20 % des vignobles du pays connus pour la qualité de leurs domaines.
Nous avons visité le chais de Laura  Hartwig,petite propriété sur 80 hectares,  et dégusté ses vins aux cépages Cabernet Sauvignon, Chardonnet, Merlot  mais également le cépage Carménère, exclusivement chilien. Ces ceps originaires de France ont été plantés au début au début xx° siècle. Le phylloxéra ayant ensuite détruit les souches françaises, ce cépage a quasiment disparu d’Europe. Dommage car il est très bon ! Ils exportent beaucoup en Chine, dans toute l'Asie, au Canada et en Russie.
Pendant que nous dégustons, le propriétaire monté sur un magnifique cheval noir, en parfaite tenue anglaise, joue au polo avec un ami, sur le terrain de sport bordé par les vignes, en toute simplicité....
Notre hôtel est dans le vignoble, il fait 23° et on revit ! Nous avions froid depuis la Péninsule de Valdès, toujours habillés comme des oignons, et nous apprécions d’être en tee-shirts.
Ce matin, nous avons troqué l’Airbus contre une chevrolet qui,elle, ne craint pas les cendres du volcan.  Nous quittons Santiago, très perturbée par les manifestations qui ont lieu depuis plusieurs semaines, des revendications d’étudiants pour l’accès gratuit aux universités, mais qui ont amené beaucoup de casseurs. Des barrières sont installées de partout, des banderoles et des tags flottent sur les universités.
Des hommes font la manche aux feux rouges, en jouant de la trompette ou en faisant des acrobaties. Superbidon pour un fabriquant de bidons, Superpollo pour le poulet, Supercerdo pour le porc, ou Agrosuper, la mode des «super» perdure ici. De gros camions de primeurs croulant sous leur chargement de légumes, partent ravitaillés le sud.
Au dessus de l'autoroute, des avions de voltige vrillent, piquent, montent, lâchant leur panache de fumée blanche. Un peu plus loin, une immense aire d'autoroute avec un casino, oui un casino de jeux. Aux péages, une vingtaine de vendeurs proposent aux voitures des journaux, boissons fraîches, cacahuètes, biscuits, et autres....
Sur l'autoroute, il n’est pas rare de voir, des vélos et des piétons qui marchent le long de la route ou qui traversent les quatre voies, ou des chiens....
On aperçoit les premières vignes, on prend la route des vins, pour découvrir qu’il y a aussi beaucoup d’arbres fruitiers. Les récoltes doivent être abondantes car il y a de grands entrepôts de palettes et de caisses en plastique blanc. Des marques connues apparaissent sur des grandes usines au design moderne, entourées de pelouses et de compositions fleuries, Delmonte, Dôle....
On peut acheter au bord de la route, des pera (poire)  manzana (pommes) des naranja (orange) des kiwis, des mandarina, des frutillas (fraise), des franbuesa (framboises) et des légumes, des zapallos, des tomates, des cebollas (oignons) ....
La route est belle, bordée de palmiers et de rosiers qui croulent sous le poids de leurs fleurs tombant sur le goudron, des arums et de fins iris jaunes poussent dans les fossés. De nombreux drapeaux chiliens sont dressés dans les jardins, les maisons sont entourées de patios où plantes vertes, salons et hamacs sont disposés.
La vie doit être agréable ici, la météo clémente et l’activité économique florissante.
Nous partons demain pour la côte du Pacifique, mais, vous le savez déjà, cela sera une autre histoire.
Nos photos accessibles sur :http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/27-Octobre

mercredi 26 octobre 2011

Les péripéties d’un volcan - 2° épisode et fin - Santiago du Chili

La matinée a été consacrée a attendre la réunion de midi, qui n’a absolument rien donné. La compagnie Lan nous avise que tous ses vols en direction de Puerto Montt sont annulés aujourd’hui. Il nous change d’hôtel pour en trouver un avec restaurant. Nous n’avons pas gagné au change...... Et nous demande de rester à disposition (c’est-à-dire de ne pas sortir de l’hôtel !!) jusqu’à la réunion de 18 h. Et cette réunion n’a absolument rien donné non plus, aucun vol pour demain, jeudi.
Avec notre correspondant chilien, nous modifions le programme de notre voyage. Nous devions remonter de Puerto Montt  jusqu’à Santiago et bien nous descendrons de Santiago jusqu’à Puerto Montt !! Et au vu de tous les problèmes aériens, nous réservons un retour Puerto Montt/Valparaiso, par car (13 heures). Puis nous prendrons un autre car pour aller jusqu'à Santiago, afin de prendre notre vol en direction de l'Isle de Pâques.
La compagnie aérienne ne nous concède rien.
Ce soir, après la réunion, nous jouons les rebelles à refuser le diner de la compagnie et nous partons nous promener. Marcher nous a d’abord fait beaucoup de bien après cette journée cloitrée et nous dinons dans un restaurant charmant, avec de la musique soul.
Demain, départ pour Santa Cruz et ses vins, mais cela sera une autre histoire.

Les photos de la soirée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/26-Octobre

mardi 25 octobre 2011

Les péripéties d'un volcan - 1° épisode - Santiago du Chili


Nous quittons Puerto Natales en car, direction sud, pour prendre un avion à Punta Arenas afin de rejoindre Puerto Montt au nord.
Mais au moment d’atterrir, en pleine approche, nous sentons l’avion remonter d’un seul coup !! Le commandant explique qu’il n’a pas l’autorisation d’atterrir à Puerto Montt, du fait des cendres du fameux volcan Puyehue à l’est de Puerto Montt (1ère éruption de cette année, le 10 juin 2011 avec une colonne de 10 km de haut)!!!! et nous voilà partis pour Santiago !!!!!!
Nous devions louer une voiture à Puerto Montt et remonter à Santiago en onze jours !!!
Nous sommes pris en charge par la compagnie aérienne Lan, on nous offre un hamburger-frites-pepsi digne d’un film sur la mal bouffe, et on nous installe dans un hôtel (assez bien au demeurant), en attendant les nouvelles consignes !!!!!
A suivre.....

Les photos d'aujourd'hui (oui il n'y en a que 2) sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/25-Octobre

lundi 24 octobre 2011

Puerto Natales - Chili

Nous quittons le Parc Paine un peu déçus, par les conditions météo, mais bon nous le savions, la Patagonie n’est pas St Tropez.....
Nous avons droit entre 2 gouttes à quelques rayons de soleil avec de magnifiques paysages, les Andes patagoniennes, les glaciers, les multiples lacs et rivières nous font penser aux paysages du Canada. La terre joue avec l’eau et parfois nous ne savons pas très bien où nous sommes.

Nous quittons la piste pour arriver à Puerto Natales, au bout de nulle part. Fondée en 1911, cette jeune centenaire sort à peine de son hibernation, et l’animation n’est pas à son comble. Au départ, son activité principale était le conditionnement de la viande et de la laine produites dans les estancias du Sud Chili, avec le conditionnement des produits de la pêche. Malgré une navigation tortueuse et délicate, elle est le seul port qui donne accès au Pacifique. Après une époque glorieuse, avant la deuxième guerre mondiale, le déclin a été rapide avec la concurrence de sa nouvelle rivale (Punta Arenas) encore plus au Sud mais avec une navigation plus facile, et le développement de nouvelles méthodes de conservation de la viande. Il reste de ce temps, des vestiges industriels, et des bateaux par dizaine à l’abandon.

La pêche continue mais aucun produit n’est plus conditionné ici, les bateaux usines étant plus pratiques. Le tourisme aujourd’hui est la seule activité qui fait réellement vivre la région, et les investissements dans les infrastructures hôtelières sont nombreux (n’est ce pas Mr CAPELLE??). La principale friche industrielle va bientôt devenir un hôtel 4 étoiles....le phare lui même n’a pas échappé à la ruée touristique.  Attention quand même à ne pas bâtir trop haut, ici c’est le vent qui commande et pas les promoteurs.... le plus grand «building» a 3 étages et tout est savamment calculé en fonction du vent.

Les maisons traditionnelles sont en rez de chaussée, souvent construites en tôles, peintes avec des couleurs vives, certaines rues nous font penser à la Boca à Buenos Aeres (avec moins de couleurs). De loin, la ville fait penser à un puzzle de petites pièces de couleurs différentes

Sur le ponton, nous avons du mal à nous tenir debout alors qu’un pêcheur est là tranquillement à surveiller son fil, les mains nues en plein vent, nous n’avons pas tous la même morphologie. A deux pas du rivage, un lièvre bondit juste devant nous saluant au passage, un couple de cygnes à col noir, cousins austraux de nos célèbres palmipèdes. 

Demain, bus jusqu’à Punta Arenas pour sauter dans un avion pour Puerto Montt, si les cendres du volcan nous laissent monter jusque là (à mi distance entre ici et Santiago) mais comme vous le savez cela sera une autre histoire.

Nos photos du jour sont sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/24-Octobre

Pour nos petites princesses et nos petits princes, nous avons re-créé une galerie Poissonade qui sera mis à jour régulièrement : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/Poissonade

dimanche 23 octobre 2011

Lago Grey - Parc Torres del Paine - Chili

Réveil en chanson pour Viviane, un an de plus n’a pas l’air de la fatiguer !!
Le vent s’est levé avant nous, pourtant il a dû se coucher tard, on l’a entendu toute la nuit. On nous précise que le vent ne souffle si fort que pendant deux mois au printemps, puis plus doucement l’été et presque plus en hiver. Et bien tant pis, on reviendra pour voir !!!
La vue est toujours aussi belle de nos chambres, les énormes icebergs bleus échoués sur la plage grise ont changé depuis hier, ils fondent et se tournent suivant leur masse. Un brin de soleil ne serait pas de trop.
Promenade matinale pour Denis et geek pour les filles, car nous avons des soucis avec notre hébergeur de blog, Blogger. Nous éditons en aveugle, on ne peut plus visualiser les messages préparés.

Nous devons partir pour la navigation sur le lac grey à 14H30, Viviane accompagne Isabelle pour rester à la base et continuer le travail sur Blogger. La pluie redouble quand nous partons avec Camille pour l’expédition. Il y a une marche d’un quart d’heure pour atteindre l’embarcadère et nous arrivons trempés malgré les quelques couches successives que nous avons revêtues. En plus, l’eau du lac est basse à cette saison et nous embarquons d’abord dans une barque qui nous emmène au bateau en eaux plus profondes, attention à ne pas tomber dedans, elle est à 2° aujourd’hui......Nous avons 3/4 d’heure pour nous réchauffer et ce ne pas la vue des icebergs qui y contribue beaucoup.

A l'approche du glacier, un couple de condor nous offre un ballet aérien spectaculaire avec relève de la garde....... du nid en pleine falaise, superbe! Le glacier a tellement reculé qu’il faut aller tout au fond du fjord pour trouver le front de glace, divisé en 3 parties alors que sur notre carte il n’en  a que 2, Le capitaine confirme qu’il a perdu 3 km en 10 ans et que le phénomène a tendance à s’accélérer. Les collines noires qui plongent maintenant dans le lac témoignent du temps récent où elles étaient sous la glace.
Celle-ci est très belle et étonnamment bleue par endroit, sa hauteur ne dépasse pas 30 mètres au dessus de la surface et nous pouvons nous approcher très près. Le glacier GREY, long de 25 kms rejoint un immense champ de glace situé à cheval sur les andes et qui se termine par le Perito Moreno côté Argentin. Il y a ainsi plus de 300 kms de glace sans interruption qui représente, dixit le capitaine,  une des plus importantes réserves d'eau douce de la planète. Il fait très froid et nous apprécions le whisky offert à bord comme antigel....efficace, même s’il est servi avec des......glaçons fraichement péchés sur place.

Au retour, le navire slalome dans un «champ» d’iceberg, et de temps en temps, on entend un gros boum contre la coque, Titanesque...... Nous voyons un peu de ciel bleu, un arc en ciel, et la glace prend de suite des reflets superbes. Mais rassurez vous, la pluie recommence dés que nous montons dans la barque de retour....

Le soir, à l'abri, Viviane profite du dessert pour souffler officiellement ses bougies et entrer dignement dans l’âge adulte.
Demain cap encore plus au Sud vers Puerto Natales, mais cela sera une autre histoire.

Si vous vous apercevez que quelque chose ne va pas dans le fonctionnement du blog, pouvez-vous nous le dire soit sur Commentaire, soit sur notre adresse e-mail. Merci d’avance.
La mauvaise qualité de la wi-fi ne nous permet pas de mettre nos photos sur la galerie. il faudra être patient, nous vous préviendrons de leur mise en ligne.
Nous en profitions pour vous remercier de votre fidélité, les statistiques de notre blog nous montrent que vous êtes toujours aussi nombreux à nous suivre. Nous sommes ravis de partager cette année avec vous tous.

Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/23-Octobre

samedi 22 octobre 2011

18 ans au bout du monde


Viviane aura 18 ans
le 23 octobre !!
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Merci à tous pour vos messages !
Je vous envoie plein de bisous :)
Viviane.

Parc national Torres del Paine - Chili

Le Parc National Torres del Paine est somptueux, sommets enneigés, milliers d’hectares de prairies, cascades, cours d’eau et ruisseaux, petits ponts en bois, corrals à bétail en branches mortes. En 2005, un incendie a ravagé 15 000 hectares.... Il reste maintenant plein de bois mort sur toutes les collines.
Ce matin à notre réveil, deux renards se faisait attaquer par des petits échassiers. Leurs oeufs dans leurs nids installés sous le toit de l’hôtel, attirent ces gourmands. Ils volent en piqué en visant la tête, et les renards s’accroupissent à chaque passage. Ils étaient  sous la fenêtre à dix mètres de nous, et la veille au même endroit, un lièvre se promenait.
160 chevaux, ce n’est pas rien, mais pour les filles, deux on suffit à leur faire passer une agréable matinée, trot et surtout galop avec Sarida et Temporada (saison).
Les moins jeunes se promènent sur un chemin, un pont en bois enjambe une rivière. Un panneau prévient «2 personnes maxi» !!! Effectivement, même seul, ça bouge beaucoup, il aurait pu être utilisé par Indiana Jones.
Nous changeons d’auberge, en roulant pendant deux heures, a travers les lacs. Ils sont très nombreux, petits et grands, et de toutes les couleurs, gris, bleu ciel, bleu turquoise. Aucun n’est transparent, et aucun nous permet de faire des photos avec reflets, car le vent  trouble leur surface. Sur tous leurs rivages, des guanacos se promènent, traversant la piste au rythme d’un sénateur, ou se rapprochant de leurs petits, sans être effarouchés. Des superbes ibis, jaunes et noirs, s’envolent devant la voiture, et des rapaces tournent au dessus des montagnes.
Nous arrivons à notre nouvel hôtel, construit sur une rive du lac grey. La vue de nos chambres est superbe, des énormes icebergs sont échoués sur la plage, au loin le glacier tombe dans le lac. Nous désirons nous promener sur la plage, mais c’était sans compter sur le vent. Des bourrasques terribles nous empêchent de marcher, et nous jettent à terre (oui, je sais, vous riez à chaque fois, mais c’est vrai!!!!!). Nous retournons dans nos chambres, et cette fois, nous redoutons que notre cabane sur pilotis s’envole. C’est effrayant !!!! Pour les autochtones, c’est un vent normal pour la saison (le printemps pour ceux qui auraient oublié), pour nous, c’est une énorme tempête.
Denis trouve un chemin pour arriver sur la plage sans trop de vent et là, à peine arrivé, le principal iceberg de la plage se met à bouger sur lui même et la partie immergée jusqu’alors se retrouve à l’air libre, grandiose ....
Le vent sur la plage est terrible, il est presque impossible de se tenir droit et encore plus difficile de cadrer une photo, c’est sur, nous nous souviendrons de la Patagonie.

Demain, navigation sur le lac jusqu’au glacier, mais comme vous le savez, cela sera une autre histoire.

Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/22-Octobre

vendredi 21 octobre 2011

Hello Chili

Nous quittons El Calafate en allant au lac, juste derrière notre charmant B&B, ou des flamands roses se retrouvent et pataugent.
Nous reprenons la fameuse route 40 que nous connaissons depuis notre arrivée en Argentine depuis la Bolivie, et nous nous dirigeons vers la frontière du Chili. Route goudronnée et piste pendant au moins une heure, ou nous retrouvons des animaux :
des nandus, petites autruches andines, toutes grises qui se confondent avec le paysage et qui courent très vite,
le zorro, renard avec une superbe queue touffue,
les cannes, qui vont par deux, et font du surplace en s´envolant, a cause du vent,
les kaikennes, le male blanc et la femelle marron, si différents au sol, mais quand ils volent, ils se ressemblent car le dessous des ailes est identique (cela en dit long sur le couple......)
des tas d´autres oiseaux, encore inconnus,
des moutons par milliers, tout tondus, avec des petits, tellement petits, je vous laisse imaginer les cris de trois nanas dans la voiture, quand nous voyons des agneaux....
des chevaux, des groupes par vingtaine,
des guanacos, au pelage bien épais se déplaçant par centaine,
des vaches et leurs petits,
Mais malheureusement, nous avons vu beaucoup de vaches et de veaux morts, allonges dans leur champ, nous en avons compte une vingtaine. Était-ce une épidémie ou est-ce que ces bêtes avaient mangé des cendres du fameux volcan chilien ?
Ce volcan se trouve à côté de Puerto Montt à 2 000 km d´ici !!!
Nous avons discuté avec des avignonnais qui ont été obligés de rester à Orly pendant 2 jours car leur vol de ce dimanche, Paris-Buenos Aires, était annulé suite au volcan chilien, et que des cendres recouvraient des régions entières et avaient tué du bétail !!!!????
Nous sommes au Sud de la Patagonie et nous n´avons rien vu, n´importe comment il y a tellement de vent ici que les cendres doivent être déjà loin!
Encore des rafales entre 80 et 100 km\h. Le douanier nous a montré un panneau de signalisation en fer, complétement plié et par terre, à cause du vent. Dans ces cas là, ils ne sortent pas car le vent les met par terre ! Les rafales latérales sur la route sont dangereuses, il faut bien tenir le volant avec ses deux mains.
Quand nous descendons de la voiture, nous nous aidons pour tenir les portes. Impressionnant !
Le douanier refuse que l'on passe avec des pommes argentines, nous nous retrouvons dans les bureaux de la douane, opinel à la main, à manger nos pommes et à en offrir aux douaniers. Il nous montre son ordi, des photos de guanacos, bonne ambiance.
Nous rentrons dans le Parc Paine ( prononcez Pa-i-né ) des milliers d'hectares d'herbe rase sur fond de montagnes enneigées. Splendide.
A l'approche de notre hôtel, un minuscule pont tout en bois, nous oblige à rentrer les deux rétroviseurs de notre 4X4 et l'immense estancia ( 130 personnes et 160 chevaux ) apparait. Une cinquantaine de chevaux sont là en liberté devant l'entrée, crinières au vent, sans licol. Le coup d’œil est fantastique et nous réservons une balade pour les filles, mais cela sera une autre histoire.
Excusez-nous pour les accents, nous tapons sur un clavier español.

Les photos de la journée sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/21-Octobre

jeudi 20 octobre 2011

Adios Argentina !

Nous embarquons sur un énorme et rassurant catamaran, malgré un lac démonté dû au vent toujours aussi fort. Les premiers icebergs apparaissent. Ils peuvent dériver sur plus de 100 km et la partie que l’on voit représente environ 10 à 15 % du volume total, c’est à dire, imagé, seulement la tête.
Nous passons la Boca del Diablo, la bouche du diable, passage le plus étroit de la navigation, en plus, encombré par un gros iceberg, le capitaine s’en sort bien. Les stewards distribuent des sacs à vomir, les vagues se jettent sur nos vitres alors que nous sommes sur le pont supérieur !!! Nous prenons l’air frais, mais impossible d’accéder à la terrasse sans imper. Nous naviguons au plus près de la montagne pour s’abriter du vent.

Le canal du glacier Upsala apparaît et là, le lac est calme, ouf !!! Nous le remontons jusqu’à la barre d’icebergs qui bloque l’accès. Le front du glacier Upsala est à quinze kilomètres en amont et à cet endroit le lac est profond de 700 mètres. Le glacier flotte et la pression de l’eau détache d’énormes blocs de glace, c’est pourquoi le canal est toujours encombré. Ils sont là, obstruant la navigation, blancs et bleus, en forme de sous marins ou d’ours polaires. Le lac est gris à cause de tous les sédiments que les icebergs transportent. Ce glacier a reculé de 7 km en 20 ans.

On redescend ce canal pour s’engouffrer dans celui du Spegazzini, pour découvrir deux petits glaciers qui ont eux aussi reculé énormément ces dernières années, et au bout du fjord, le glacier Spegazzini, le plus haut du parc, entre 80 et 130 mètres au dessus de l’eau. Très impressionnant, beaucoup de crevasses bleues mises en valeur par la couleur noire de la montagne.

Cap sur le glacier Perito Moreno, du nom de l’expert Moreno, pour deux heures de sieste, pardon de navigation. Déjà de loin, à 10 km, nous distinguons sa masse qui bloque le canal. 3 km de large pour sa face nord. Sa superficie est de 257 km2, soit la grandeur de Buenos Aires. Nous sommes à 400 mètres de lui. Sur les terrasses et les ponts, 300 personnes, pas de bruit, sauf le vent. On entend les clics-clacs des appareils photos, et on écoute tous le glacier qui craque. C’est impressionnant, on lève la tête, la barre est vertigineuse, la masse est puissante, les bleus sont surréalistes. Des petits blocs se détachent et provoquent jets d’eau et roulements de tambours. Nous n’arrivons pas à imaginer le spectacle que peuvent faire, d’énormes blocs de glace tombant dans l’eau. La vue depuis le bateau est plus impressionnante que celle d’hier où nous étions à côté sur la terre. Beaucoup de respect pour cette nature entière.

En partant, nous souhaitons à tout le parc, une longue vie de neige et de glace, en espérant que les générations futures pourront elles aussi profitez de ces lieux magiques.

Demain, nous allons quitter l’Argentine, depuis plus d’un mois, nous collectionnons les bons souvenirs, les images époustouflantes de beauté et les rencontres riches.
Le nord-est est chaleureux, accueillant, coloré, authentique avec ses guachos,
Buenos-Aires, animée, ouverte sur le monde, multi-culturelle, riche en histoire malgré sa jeunesse, captivante grâce à Fernando qui nous a fait apprécier sa ville,,
la Péninsule de Valdès et ses animaux fascinants, sauvages, et sa nature préservée,
et la Patagonie, majestueuse et grandiose avec ses lacs et ses glaciers, son immensité et son vent.

N’hésitez plus à venir découvrir cet immense pays, l’Argentine est assez variée pour tous vous satisfaire. Demandez à Altiplano de vous préparer un circuit (alors hop un peu de pub, ils le méritent tous à Annecy et à Salta)
http://www.altiplano.org/  
et pour nous suivre sur leur site : http://www.altiplano-voyage-amerique-latine.com/actu-altiplano/155-suivez-le-tour-du-monde-des-globe-trotters-altiplano

Demain, nous prenons la route en direction du Parc National Paine au Chili, mais vous le savez, cela sera une autre histoire.

Les photos du 16 octobre " El Chalten " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/16-Octobre
Les photos du 17 octobre " Fitz Roy " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/17-Octobre 
Les photos du 18 octobre " Vent à El Chalten " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/18-Octobre
Les photos du 19 octobre " Glacier Perito Moreno " sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/19-Octobre 
Et enfin les photos d'aujourd'hui sont disponibles sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/20-Octobre

Et oui !! Notre retard a été rattrapé !!