Namasté,
A la sortie d’Udaipur, les carrières de marbre s’étendent sur des kilomètres carrés, vert, rose, noir, rouge ou blanc, il y en a pour tous les goûts. Les maharajas avaient toute la matière première à profusion pour faire bâtir leurs palais. Dans la région on trouve aussi des mines importantes d’émeraude et d’autres pierres toutes autant précieuses.
Nous grimpons en altitude, le paysage change, les prés sont verts. Nous faisons une halte à Nagda pour admirer les temples de Sas-bahu joliment installés auprès d’un petit lac. Ce nom fait référence aux reines qui les ont fait édifier. Les deux temples du X° siècle, dédiés à Vishnou et finement décorés, ne sont pas restaurés et nous sommes surpris par la partie haute en brique rouge coiffant du marbre blanc.
Les carrières recommencent sur des kilomètres et des kilomètres, elles doivent fournir du travail à des centaines de milliers de personnes dans la région. La région est belle, beaucoup de cultures et au loin une coupole qui se détache sur l’horizon. Les femmes dans leurs saris, ont sur leur tête soit des jarres d’eau soit des fagots de bois. Elles restent belles et élégantes, malgré leur labeur quotidien.
André a lu ce matin un article dans «The times of India» sur le Dowry system. Derrière ce mot se cache le martyre de nombreuses belle-filles indiennes. Plus d’une femme par heure est soit brulée soit se suicide, suite à la pression exercée sur elle par sa belle famille, chez qui elle réside et où elle n’a aucun droit!(elle doit rester voilée en présence de son beau père, de ses beaux frères et ne jamais leur adresser la parole, sauf en cas d’urgence) Le but est d’extorquer de l’argent aux parents de la jeune fille qui payent pour que les conditions de vie de celle-ci s’améliorent ou, dans le cas du meurtre, pour récupérer la dote amenée par la jeune fille, l’or de ses bijoux et l’argent s’il en reste. Ce système fonctionne malheureusement encore beaucoup en campagne, le gouvernement a voté une loi l’interdisant en 1988, mais il traine les pieds à la faire appliquer et le nombre de femmes martyres est en augmentation ces dernières années. Le pouvoir de l’argent peut-être aussi. Nous avions lu un livre «Brulée vive» mais nous ne pensions pas que cette horeur soit autant répandu.
Après huit heures de route, nous arrivons à Pushkar, l’un des lieux les plus sacrés d’Inde. La mythologie raconte que son lac aurait été formé lorsqu’une fleur de lotus tomba dans la vallée des mains de Brahmâ, le créateur de la trinité hindoue. 400 temples et 52 ghâts surplombent le lac. L’eau aurait des pouvoirs curatifs pour la fertilité, la beauté et pour guérir la lèpre. C’est une ville très religieuse, strictement végétarienne et sans alcool. Le micro dispense dans toute la ville, des prières.
Nous allons sur les ghâts en fin de journée, de larges marches qui descendent jusqu’au lac, beaucoup sont gravées avec des remerciements en anglais ou en hindis. Les ghats sont sacrés et chaque escalier est dédié à un dieu différent (il y a beaucoup d’escalier), et le bain aura des vertus curatives différentes. Les ablutions ont lieu au lever du soleil, les pèlerins doivent s’immerger totalement. Nous sommes au coucher du soleil et l’ambiance est très sereine, beaucoup méditent face à l’astre qui descend sur l’horizon. Nous contournons le lac pour rejoindre le temple de Brahma, quasiment unique temple dédié à ce dieu en Inde. Nous devons laisser en consigne chaussures, appareils photo et sacs. De nombreux fidèles nous accompagne pour déposer leurs offrandes à la statue à 4 têtes.
Le temple est du X° siècle, les colonnes sont bleues et le toit rouge, des couleurs inédites pour nous, la statue est noire, il y a une grande ferveur dans ce temple, la cloche sonne souvent et les pèlerins repartent à reculons pour ne pas offenser Brahma.
La ville est piétonne, assez propre et toute petite. Il est très agréable de la traverser pour retrouver notre hôtel. A côté, un immense Hanuman animé (le dieu singe) nous attire à côté dune immense entrée colorée. On nous invite à rentrer...sans chaussures, une immense tente est dressée, avec sur une estrade 5 sages qui se relaient au micro en psalmodiant, un est un sadduh, sorte d’ermite, qui pendant 6 mois de ‘année fait partager son expérience aux fidèles. A côté des stands sont dressés, et nous faisons le tour sans problème, nous pouvons même prendre des photos, les hindous font preuve d’une ouverture dont les musulmans devraient s’inspirer. Les haut-parleurs guideront nos rêves dans la nuit et nous réveilleront assez tôt, nous sommes dans une ville sainte, alors.....
Demain, route pour Jaipur, la ville rose, mais cela sera une autre histoire.
Tata
Nous avons commencé à charger les photos, merci d’aller directement sur le menu général de notre galerie et sélectionner vous-même les albums que vous voulez.
http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/
A la sortie d’Udaipur, les carrières de marbre s’étendent sur des kilomètres carrés, vert, rose, noir, rouge ou blanc, il y en a pour tous les goûts. Les maharajas avaient toute la matière première à profusion pour faire bâtir leurs palais. Dans la région on trouve aussi des mines importantes d’émeraude et d’autres pierres toutes autant précieuses.
Nous grimpons en altitude, le paysage change, les prés sont verts. Nous faisons une halte à Nagda pour admirer les temples de Sas-bahu joliment installés auprès d’un petit lac. Ce nom fait référence aux reines qui les ont fait édifier. Les deux temples du X° siècle, dédiés à Vishnou et finement décorés, ne sont pas restaurés et nous sommes surpris par la partie haute en brique rouge coiffant du marbre blanc.
Les carrières recommencent sur des kilomètres et des kilomètres, elles doivent fournir du travail à des centaines de milliers de personnes dans la région. La région est belle, beaucoup de cultures et au loin une coupole qui se détache sur l’horizon. Les femmes dans leurs saris, ont sur leur tête soit des jarres d’eau soit des fagots de bois. Elles restent belles et élégantes, malgré leur labeur quotidien.
André a lu ce matin un article dans «The times of India» sur le Dowry system. Derrière ce mot se cache le martyre de nombreuses belle-filles indiennes. Plus d’une femme par heure est soit brulée soit se suicide, suite à la pression exercée sur elle par sa belle famille, chez qui elle réside et où elle n’a aucun droit!(elle doit rester voilée en présence de son beau père, de ses beaux frères et ne jamais leur adresser la parole, sauf en cas d’urgence) Le but est d’extorquer de l’argent aux parents de la jeune fille qui payent pour que les conditions de vie de celle-ci s’améliorent ou, dans le cas du meurtre, pour récupérer la dote amenée par la jeune fille, l’or de ses bijoux et l’argent s’il en reste. Ce système fonctionne malheureusement encore beaucoup en campagne, le gouvernement a voté une loi l’interdisant en 1988, mais il traine les pieds à la faire appliquer et le nombre de femmes martyres est en augmentation ces dernières années. Le pouvoir de l’argent peut-être aussi. Nous avions lu un livre «Brulée vive» mais nous ne pensions pas que cette horeur soit autant répandu.
Après huit heures de route, nous arrivons à Pushkar, l’un des lieux les plus sacrés d’Inde. La mythologie raconte que son lac aurait été formé lorsqu’une fleur de lotus tomba dans la vallée des mains de Brahmâ, le créateur de la trinité hindoue. 400 temples et 52 ghâts surplombent le lac. L’eau aurait des pouvoirs curatifs pour la fertilité, la beauté et pour guérir la lèpre. C’est une ville très religieuse, strictement végétarienne et sans alcool. Le micro dispense dans toute la ville, des prières.
Nous allons sur les ghâts en fin de journée, de larges marches qui descendent jusqu’au lac, beaucoup sont gravées avec des remerciements en anglais ou en hindis. Les ghats sont sacrés et chaque escalier est dédié à un dieu différent (il y a beaucoup d’escalier), et le bain aura des vertus curatives différentes. Les ablutions ont lieu au lever du soleil, les pèlerins doivent s’immerger totalement. Nous sommes au coucher du soleil et l’ambiance est très sereine, beaucoup méditent face à l’astre qui descend sur l’horizon. Nous contournons le lac pour rejoindre le temple de Brahma, quasiment unique temple dédié à ce dieu en Inde. Nous devons laisser en consigne chaussures, appareils photo et sacs. De nombreux fidèles nous accompagne pour déposer leurs offrandes à la statue à 4 têtes.
Le temple est du X° siècle, les colonnes sont bleues et le toit rouge, des couleurs inédites pour nous, la statue est noire, il y a une grande ferveur dans ce temple, la cloche sonne souvent et les pèlerins repartent à reculons pour ne pas offenser Brahma.
La ville est piétonne, assez propre et toute petite. Il est très agréable de la traverser pour retrouver notre hôtel. A côté, un immense Hanuman animé (le dieu singe) nous attire à côté dune immense entrée colorée. On nous invite à rentrer...sans chaussures, une immense tente est dressée, avec sur une estrade 5 sages qui se relaient au micro en psalmodiant, un est un sadduh, sorte d’ermite, qui pendant 6 mois de ‘année fait partager son expérience aux fidèles. A côté des stands sont dressés, et nous faisons le tour sans problème, nous pouvons même prendre des photos, les hindous font preuve d’une ouverture dont les musulmans devraient s’inspirer. Les haut-parleurs guideront nos rêves dans la nuit et nous réveilleront assez tôt, nous sommes dans une ville sainte, alors.....
Demain, route pour Jaipur, la ville rose, mais cela sera une autre histoire.
Tata
Nous avons commencé à charger les photos, merci d’aller directement sur le menu général de notre galerie et sélectionner vous-même les albums que vous voulez.
http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire