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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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dimanche 10 juin 2012

Watarrka National Park - Australie

Hi,

A 7 h nous sommes debout, dans le froid matinal, pour admirer la lumière du lever du soleil sur la falaise.

Nous repartons pour nous arrêter dix minutes plus tard. A ce point de vue, nous sommes juste en face du mont Sonders qui se détache par sa silhouette sombre. 2° montagne la plus élevée des pays du nord.
Juste en contrebas de notre point de vue, des campeurs déjeunent, bien à l’abri de leur véhicule tout terrain, près de la rivière Finke, qui n’est à cette époque, que quelques points d’eau. Depuis toujours, cette rivière a servi de route de communication. Pour les Aborigènes qui la longeait pour faire du troc, de l'ocre contre du quartz, par exemple, ou pour les expéditions de l'explorateur Stuart depuis Darwin. Elle ne se jette pas dans une mer ou dans un océan, comme une autre rivière, son cours se perd dans le désert Simpson et ses eaux vont rejoindre les nappes phréatiques qui alimentent entre autre, Alice Springs. C’est un des plus grands bassins naturels sous-terrain du Monde.


La chaîne des MacDonnell s’arrête et depuis Tylers Pass, nous admirons de loin, l’impact d’une comète tombée il y a 140 millions d’années. Il a forgé un cratère de 5 km de diamètre et à l’origine sur 20 km de profondeur. L’onde de choc a formé des petites collines sur 20 km aux alentours qui sont couvertes d’une végétation rase et jaune.




Nous rentrons dans le territoire des aborigènes. Cette terre leur appartient, ils ne l’exploitent pas mais reçoivent les royalties des gisements de gaz. Dernièrement, de nouvelles exploitations de pétrole ont commencé.

La piste est en terre toute rouge.

Un panneau de signalisation indique que des troupeaux de chevaux sauvages peuvent brouter par ici. Ils sont très nombreux et se sont échappés auparavant des fermes. Maintenant, quiconque peut les attrape et se les approprier. Pour endiguer la population, ils sont abattus régulièrement pour leur viande qui servira de nourriture pour chiens et chats.

D’autres parcourent inlassablement le désert, ce sont des chameaux ! 12 000 d’Afghanistan ont été importés dans les années 1 800 pour tirer les chariots dans les fermes et pour convoyer les expéditions. Avec la venue du chemin de fer et des nouveaux moyens de locomotion, ils n’étaient plus utiles et devaient être abattus par leur propriétaire. Mais beaucoup n’ont pas voulu et aujourd’hui la population est estimée à un million environ, peut-être plus. Elle double tous les huit ans. Une variété de melons, très amer, avait été importée pour les nourrir, mais s’ils les appréciaient en Afghanistan, ici ils ont trouvé quelque chose de meilleur et les ont délaissés. Maintenant, les melons poussent le long de la route près à l’envahir, sans aucun amateur.

Nous rentrons dans le Watarrka National Park et nous commençons la marche Kings Canyon Rim Walk , 6 km - 4 heures. Malheureusement le ciel s’épaissit et la lumière ne sera pas bonne pour les photos. Le début est un peu raide, mais du ciment a consolidé les pierres rouges et nous montons comme dans un escalier. jusqu’au sommet du Canyon. Le panorama en cliquant sur le lien suivant : http://youtu.be/pQHzO1fzCLA


À chaque moment, les connaissances d’Erwan sur la botanique et la géologie nous permettent de mieux apprécier cet environnement. Là une plante utilisée par les aborigènes pour les verrues, là, une autre, dont sa sève laiteuse pourra cicatriser une plaie. Beaucoup de végétaux contiennent du cyanure, mais les aborigènes savaient qu’en  les faisant chauffer longtemps, le poison s’évaporait. Explications sur le gui arlequin sur le lien suivant :http://youtu.be/CwX0Yh8wZxg


Erwan nous explique comment ces roches ont été formées. Il y a 360 millions d’années, une orogenèse (rencontre des plaques tectoniques) a donné naissance à la majorité des montagnes du centre, les monts MacDonnell, Georges Gill ranges, Uluru et bien d’autres.
L’altitude de celles ci dépassant les 8 000 mètres ! Les couches situées sous terre se sont retrouvées propulsées les unes sur les autres, donnant aujourd’hui un résultat étonnant. L’érosion et le temps ont fait aussi leur travail, et seules les couches les plus dures restent en surface. Nous observons aussi au sommet du Kings canyon des roches avec des petites vaguelettes. La fonte des glaciers il y a 500 millions d’années avait créé une mer intérieure en Australie.  Une fois asséchée, le fond de la mer s’est pétrifié et a été projeté en hauteur par l’orogenèse. Nous voyons aussi des fossiles de méduses et autres créatures non identifiées.   
La marche se poursuit sur le rebord du Canyon et ce n’est qu’une succession de roches majestueuses empilées comme des immenses mille-feuilles.
Pas de serpents ni de lézards, il fait bien trop froid pour eux, ils doivent dormir bien à l’abri.
Nous nous approchons du bord, mais la dangerosité ne nous permet pas de prendre des risques.
L'amphithéâtre mérite bien son nom, Nous nous sentons très bien dans cet univers minéral, quel dommage que nous n’ayons pas un peu de soleil pour magnifier ce paysage.
Le film «Priscilla la folle du désert», des drags queens en cavale, a été tourné exactement ici, après l’interdiction de filmer à Uluru.
Des passerelles nous permettent de descendre jusqu’au Garden of Eden, le Jardin d’Eden, véritable oasis de trous d’eau ombragés et de végétation luxuriante. Arrêt pause chocolat.

Puis nous remontons en haut du Canyon pour nous approcher au bord du précipice et prendre quelques clichés. Derrière nous, la Cité perdue, est un succession de pierres montées en dômes, ressemblant effectivement à une ville oubliée.
Nous poursuivons le chemin qui nous ramène petit à petit jusqu’au parking, délaissant ces somptueux rochers rouges pour un siège bien mérité.

Nous dinons à King Canyon Ressorts et dormons dans des chambres glaciales, sans chauffage. La nuit, la température peut descendre, à cette période, jusqu’à 4°.

Demain, nous partons pour Uluru-Kata Tjuta, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye

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Rassurez-vous, notre blog persistera malgré la disparation de mobile me, seul notre site général (itinéraire, pensées, tableurs) se terminera fin juin.

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