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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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lundi 18 juin 2012

Kalbarri - Australie

J-40

Hi,

Nous nous levons sous un superbe soleil et nous quittons la route qui borde l’océan, pour rentrer dans les terres. Les prairies ondulent, les champs cultivés sont très verts, les plantations d’arbres fruitiers et d’oliviers égayent le paysage. Les entrées de ranchs se reconnaissent à leur portail de bois blanc, où commence la route bordée d’arbres qui mène à la maison des maîtres qu’on n’aperçoit même pas. Les «Seven Miles», les «Martin’s Miles», «les «Mac Cartney» ou les «Okaoma» ! Les troupeaux de vaches, de boeuf et de moutons paissent dans des prairies immenses, en feront-ils un jour le tour ? Un énorme boeuf est parqué tout seul dans un grand champ, des dizaines de chevaux s’ébrouent. La région doit être très venteuse, car les arbres ont pris des formes couchées, certaines branches touchant le sol. La route est une perpétuelle ligne droite, quand on croise des road trains de deux ou trois remorques, notre camping car est secoué.

On arrive à Geraldton, on se rapproche de la mer et on retrouve les dunes. Barrage de flics devant nous, Alcootest. Denis ne risque rien avec ses deux mugs de thé de ce matin.
Les prix des carburants sont affichés pour cent litres. 152,87 $ pour le diesel. Le port semble immense, des cargos attendent au large, surement des céréaliers, au vu de la région.

A la sortie de la ville, nous entrons dans Chapman Valley, ceinturée à l’ouest de dunes et à l’est de petites montagnes. De nouveau, des immenses champs cultivés. La terre est retournée pour l’hiver qui commence à côté des prairies encore vertes.

A Port Gregory, le Pink lake nous surprend. Le lac est rose, bleu, violet ou blanc. Des digues le morcellent et séparent les couleurs, dans un écrin vert. Spectaculaire !
Nous déjeunons en face de l’océan. Des bateaux débarquent des cassiers à langouste après une nuit passée en mer.

Nous reprenons la route pour Kalbarri et son national park. Nous sommes sur des falaises qui tombent à pic dans l’océan. La vue est époustouflante, c’est impressionnant. La mer forme d’énormes rouleaux qui se fracassent contre les falaises rouges entrecoupées de gorges profondes. C’est hypnotique ! Les roches sont noires, rouges, ocres, jaunes, blanches. Nous marchons le long des passerelles aménagées pour découvrir des lookpoint, l’Eagle Gorge, le Red Bluff et le Natural Bridge où l’érosion attaque la roche et forme un pont. C’est très beau, nous pensons au Twelves Apostles sur la Great Ocean Road, avant Adélaïde, que nous avions admiré en janvier. Nous descendons jusqu’à la beach pour nous mouiller les pieds, et un petit peu plus !

Nous rentrons dans le charmant village de Kalbarri, où nous dormirons. Demain, route pour Monkey Mia, mais cela sera une autre histoire.


Bye, Bye.

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Rassurez-vous, notre blog persistera malgré la disparition de mobile me, seul notre site général (itinéraire, pensées, tableurs) se terminera fin juin.

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dimanche 17 juin 2012

Port Denison - Australie


Hi,

Nous déambulons dans le désert des Pinnacles, dans le parc national de Nambung, célèbre pour ses milliers d’étonnantes formations rocheuses calcaires. Cela ressemble à des menhirs naturels de tailles et de formes variées, posés sur du sable jaune ocre. Les plus hautes atteignent quatre mètres. Elles datent de plus de 30 000 ans et sont le fruit d’une érosion. Dans quelques siècles, elles n’existeront plus, réduites en sable par les vents marins. Lorsque les premiers navigateurs hollandais les ont vu, ils ont cru découvrir des ruines d’une ancienne cité ! Les géologues pensent que ce sont des arbres qui ont été fossilisés, mais rien n’est confirmé. Dans tous les cas, le paysage est superbe, et le soleil d’aujourd’hui y est aussi pour beaucoup. Ce jaune ocre sur fond de ciel bleu, avec la mer au loin nous ravit et nous réjouit. Dans cet énorme bac à sable, nous nous amusons à reconnaître les empreintes des kangourous et des chaussures à la mode.

Nous ne quittons pas Cervantes sans acheter la spécialité locale : les langoustes. 1/2 pour chacun sera parfait pour le diner.

Nous marchons sur la jetée de Jurien Bay, la mer est très transparente on peut voir des bancs de poissons, la plage est presque vide. Une aire de jeux est parfaite pour défouler les plus excités pendant qu’une autre se réveille de la sieste. Le camping-car est idéal pour cela !

Nous reprenons la route Indian Ocean, toujours rien autour de nous. L’Homme est seulement toléré, parqué dans des aménagements pour qu’il ne trouble pas la Nature. Les dunes se rapprochent de la route, certaines sont ocres comme aux Pinnacles, d’autres sont presque blanches.

Au sud de Leeman, nous prenons la route Brand Highway, longue de 362 km, assez monotone.

Nous arrivons à Port Denison pour la nuit, demain route toujours plus au nord, mais cela sera une autre histoire.

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samedi 16 juin 2012

Cervantès - Australie

 Hi,

Tout d’abord merci à vous tous, de nous suivre jour après jour, depuis maintenant presque onze mois. Votre fidélité nous touche beaucoup et le nombre de pages vues tous les jours, plus de 21 000 aujourd’hui, nous motive à vous écrire tous les soirs.

Nous passons la matinée à Fremantle. Nous n’avons pas envie de quitter cette ville charmante où il fait bon venir se balader, ses façades historiques du 19° siècle qui ont été préservées, ses cafés-littéraires, ses antiquaires, ses disquaires et ...son magasin Rip Curl qui fait des soldes.

Nous aimerions déjeuner au bord de l’océan, mais le mauvais temps, nous permet seulement d’installer le camping-car avec une fenêtre côté mer, pour rester à l’intérieur ! Des surfeurs en combinaison sont assez courageux pour être dans l’eau.

Nous remontons sur la Indian Ocean Drive, le long de l’océan, la banlieue de Perth est coquette et les belles villas se succèdent.

Après quelques kilomètres, la côte sauvage se déroule dans un état désertique. Des vastes étendues, des plages désertes, des dunes de sable doré qui sortent de nulle part, la route toute droite, nous rentrons dans le parc national de Nambung,

Nous nous installons à Cervantès pour visiter demain le désert des Pinnacles, une curiosité naturelle, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye.

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vendredi 15 juin 2012

Fremantle - Australie

 Hi,

Nous avons perdu un peu trop de temps lors de la prise de location du camping-car, dommage il faisait beau ! Nous parvenons quand même à nous installer dans notre nouvelle maison roulante, qui paraît très spacieuse de l’extérieur, mais qui relève du minimalisme une fois à l’intérieur à quatre !

Nous sommes à Fremantle, 25 000 ha, à trente minutes au sud de Perth. Le port est marchand et les anciens docks ont été réhabilités en restaurants, tavernes et brasseries. Le résultat est sympa et l’ambiance est très agréable. Les premiers colons britanniques sont arrivés dans ce port en 1829. Une prison fut construite par les bagnards en 1850 et fût en son temps l’une des plus célèbres de l’Empire britannique et abrita des bagnards, des prisonniers locaux, des prisonniers militaires, des civils ennemis et des prisonniers de guerre, pendant 134 ans. Elle se visite actuellement et est un haut lieu du patrimoine culturel.

Le centre ville est vieux, pour un pays aussi jeune que l’Australie.1845, sur le fronton d’un bâtiment. Un marché artisanal nous attire avec ses créations innovantes. Des anciens vinyles reconvertis en saladier, pot à crayon, sacs, horloges et autres gadgets. Des bonnets en fruits et légumes, des stands de tarots, des cuirs, des reproductions de guitares électriques emblématiques, etc...



La ville est renommée pour être le berceau du groupe de rock AC/DC. Une statue de Bon Scott, le chanteur, trône sur l’esplanade et commémore ce grand musicien.

Les façades des bâtiments sont en brique et béton, donnant un air victorien. Les rénovations font la part belle au verre et à l’acier, et l’assemblage avec les anciens matériaux créé des ambiances très différentes, parfois irlandaise ou londonienne.

Demain, nous visitons les Pinnacles, formations rocheuses dans le désert, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye.

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jeudi 14 juin 2012

Arrivée à Perth - Australie

Hi,

Depuis l’avion, nous apercevons Uluru, montagne rouge au milieu de nulle part. A ses côtés, Kata Tjuta a des reflets bleutés. Le désert s’étire partout, plus rien à l’horizon, que des cailloux et du sable.

Le vol jusqu’à Perth dure 2 h 40. A l’arrivée nous reculons notre montre de 1 h 30.
C'était notre 40ème vol depuis le départ de Lyon, c'est à dire que nous avons traversé 80 halls d'aéroports.
68 836 km environ de vols pour l'instant, sachant que la longueur de l'équateur est de 40 075 km !!
Sans compter les trains, les voitures, les bateaux et autres.... et ce n'est pas fini !!!!

La pluie et la fraîcheur de Perth nous surprennent par rapport à la chaleur du désert de ce matin. Le panorama est complètement différent, que du vert. Les informations relataient un cyclone sur cette ville il y a cinq jours, mais ils étaient, comme d’habitude, alarmistes. Cela n’a été qu’un fort coup de vent qui n’a pas fait de gros dégâts.

Nous passons notre soirée à préparer notre semaine, internet et guides.

Nouvelle configuration des valises pour le camping-car ! C'est une grande première !

Demain, nous allons chercher notre camping-car et visiterons Fremantle, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye.

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mercredi 13 juin 2012

Uluru 2ème jour - Australie du Nord

J - 45

Hi, (lire notre annonce enregistrée en cliquant ici : http://youtu.be/_hjjo0HEmHU)

Le mauvais temps ce matin nous permet de profiter du confort de l’appartement, et en début d’après-midi, le ciel bleu nous fait sortir.

Nous retournons près de Kata Tjuta faire une petite balade dans cet environnement rouge que nous aimons tant.

Puis, nous passons au Centre Culturel, où un Book of Sorry, livre des regrets, est à disposition. Les Aborigènes interdisent formellement d’emporter quoi que ce soit, caillou, sable ou bois du site sacré. Ce livre est composé de lettres de personnes qui ont emmené un caillou et qui le renvoient. Soit parce qu’ils ne savaient pas que c’était défendu quand ils l’ont fait, soit, parce qu’il leur a porté malheur. Les lettres sont impressionnantes et n’annoncent que des regrets et des tragédies. Voici quelques exemples :
«mon mari est mort un an après notre visite à Uluru»
«j’ai été poursuivi par la mauvaise chance, j’ai été hospitalisé, j’ai eu des opérations chirurgicales importantes, des cauchemars incessants, j’ai perdu mon boulot.......»
«quand nous sommes revenus d’Uluru, notre fille est tombée malade et son cheval est mort, puis mon mari est mort, et je suis malade»
«excusez-moi» «je ne savais pas, j’étais trop jeune» «je n’aurai jamais dû le prendre»

Un autre livre est à disposition «Je n’ai pas grimpé» et là nous découvrons des pages entières de paraphes de personnes comme nous, qui ont décidé de ne pas grimper sur le site sacré d’Uluru.

Nous nous installons pour le sunset, mais le spectacle est moins grandiose qu’hier. Nous passons quand même un agréable moment à contempler cet immense caillou. Sachez que s’il fait 348 m. de haut, il est profond de 5 km !!

Demain midi, nous quittons le centre rouge, qui nous a tant fasciné, pour nous envoler à Perth, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye.

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mardi 12 juin 2012

Uluru - Australie

 Hi

Aujourd’hui, nous allons voir Le Rocher, Uluru. Le ciel est très bleu.
En nous approchant, il nous paraît complètement différent d’hier au soir. Sa masse sombre se détache des graminées blanches, fleurs des Spinifex, plante piquante, refuge des souris marsupiales qui se cachent des dingos.

Nous sommes seuls sur le parking à cette heure matinale et nous marchons jusqu’au point d’eau Mutitjulu. Là un hoche-queue vole à la surface de l’onde. C’était un endroit de vie, car c’était un point d’eau permanent et les Aborigènes vivaient à proximité dans les anfractuosités de la roche.

C’est un lieu très important, gardé par les deux serpents mythiques, fondateurs de la vie et gardiens de l’eau, explications d’Erwan en cliquant sur le lien :http://youtu.be/zNjVwTChE4E

Des peintures rupestres à l’intérieur des grottes servent de tableaux noirs. Les hommes partaient à la chasse pendant que les femmes récoltaient des baies et attrapaient des petits gibiers. Les grand-parents s’occupaient alors des enfants en leur dessinant les légendes de Tjukurpa, qui est la Loi et qui fournit les règles du comportement et de la façon de vivre ensemble. Les derniers Aborigènes sont sortis du bush en 1984 ! Ils vivaient encore à l’âge de pierre, nus et chassant.

Nous continuons tout près du rocher, et Erwan nous explique sa composition en cliquant là :http://youtu.be/q9bdaNt0V7k

Nous observons les dessins de l’érosion qui ressemblent parfois à une souris, à un koala, à cerveau ou ...à une cuisse de poulet. Beaucoup d’endroits sont encore inaccessibles aux blancs, car ils ont un pouvoir spécial. D’après la loi Anangue, il est non seulement dangereux mais sacrilège, pour des hommes ou des femmes non initiés d’entrer ou de regarder des sites sacrés. Nous nous approchons du lieu où une chaîne a été tendue pour permettre l’accès au sommet du rocher. Malgré le monde qui monte, nous décidons de ne pas grimper par respect pour les croyances aborigènes. Car pour eux, c’est un chemin qui a une signification spirituelle très importante. Certaines caves ont l’apparence d’une immense vague ou d’une grande bouche. D’autres, sont réservés à la fertilité ou à l’accouchement.


Les Malas habitaient ces terres avant une catastrophe causée par une attaque d’un dingo géant, explications illustrées en cliquant là :http://youtu.be/Wn830NmfLnw

Nous rentrons dans le Centre Culturel admirer des tableaux et des sculptures aborigènes, et nous renseigner sur leur mode de vie.

Erwan nous quitte pour retourner à Alice Springs. Ses explications sur la botanique et la géologie étaient très enrichissantes. Sa grande connaissance des Aborigènes lui a permis de nous raconter leurs légendes et ainsi donner vie à tous ces extraordinaires paysages. Consultez son site : http://www.centrerougeaustralie.net

Nous prenons le chemin de Talinguru Nyakunytijaku, pour voir une autre facette du rocher.

Nous sommes prêts pour le sunset. L’ambiance est typique. Un papa prépare le barbecue pour ses trois filles qui dessinent Uluru, pendant qu’un guitariste juché sur son camping-car joue, lunettes de soleil sur le nez. Une centaine de personnes attend, appareil photo à la main, fascinée, devant le spectacle de la nature. Le rocher vire de toutes les couleurs, du jaune clair au noir, s’éclairant du bas jusqu’en haut. Les teintes s’alternent aussi rapidement qu’un spectacle de lumières. Parfois nous avons l’impression que la lumière vient de l’intérieur, et parfois nous voyons des rayons émaner du rocher comme un soleil. Suivant la couleur, le rocher parait plus ou moins loin et vivant. Nous comprenons que les Aborigènes le vénéraient et le vénèrent toujours. Il diffuse un rayonnement que nous ressentons. Spectacle grandiose.

Demain soir, c’est sur, nous serons au même endroit, mais cela sera une autre histoire.

Bye bye

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lundi 11 juin 2012

Kata Tjuta - Australie

Hi,

Lundi, nous reprenons le 4x4 pour Kata Tjuta à 340 km. Nous roulons sur de l’asphalte, le paysage est toujours aussi beau et encore différent. Nous sommes entourés d’une savane jaune avec des petits arbres, les chênes du désert. Il est 7 h 30, le soleil rasant éclaire le mini-bus et nous réchauffe. Sur la route, nous croisons des caravanes à deux essieux tirées par de gros 4x4 ou des gros camping-cars, conduits par de nombreux retraités, surnommés les nomades gris. Des escadrilles de centaines de perruches vertes et jaunes traversent la route en virevoltant, créant un véritable ballet, une fois vert et une fois jaune après un virage serré. Elles nous rappellent les bancs de poissons que l’on a pu voir à la grande barrière de corail, il y a quelques jours. Une buse plane et profite du spectacle, mais elle risque d’être dangereuse pour ces petits volatiles.

Arrêt photos. À notre gauche, le Mont Connor. Ce rocher, reste d’un glacier, date de 900 millions d’années et ressemble de notre côté à une table ou à une immense brosse à dents. De l’autre côté il est en pente douce. En survol, il dessine un fer à cheval. Il fait 24 km de circonférence et à été découvert en 1872. C’est un site sacré pour les Aborigènes, qu’ils nomment Adila, et qui leur fait peur car les les kadaychis, les sorciers, organisaient ici des cérémonies et des punitions corporelles. Les Aborigènes vénéraient et craignaient ces personnes qui ne laissaient pas d’empreintes sur le sol, car ils portaient des chaussures en plumes d'émeu. Nous montons sur une dune de sable rouge pour photographier un lac salé tout de blanc vêtu. Nous récoltons une petite bouteille de sable rouge, 500 gr de plus dans la valise.

Arrêt à Curtin Springs, ferme de 3 000 km2 dont le Mont Connor, où un émeu en liberté nous accueille. Mug de thé autour des cages d’oiseaux où une variété de perroquets vit : les mulgas, avec leur tache rouge au croupion, les galahs roses et gris, les cacatoès tout blanc avec leur grande crête jaune, et beaucoup d’autres tous plus beaux les uns que les autres. Une petite souris court dans les cages à la recherche d’une graine échappée.

La route est toujours aussi droite, la végétation toujours aussi jaune. Le rocher d’Uluru, 348 m. de haut, commence à se détacher du paysage. Les nuages sont nombreux.

Nous entrons dans le Parc National de Uluru-Kata Tjuta, terre sacrée des Aborigènes -1 900 km2 - classé deux fois à l’Unesco, une fois comme Parc Naturel, et une deuxième fois, comme site culturel. Ouvert en 1958, il accueillit 9 visiteurs, aujourd’hui 400 000 personnes par an. Après des années d’exploitation par les tours opérateurs australiens et après bien des efforts, les Aborigènes ont obtenu, du gouvernement, la propriété de ces terres sacrées et la création d’un territoire de 360 000 km2 dans le centre rouge (2/3 de la France), alors qu’ils sont arrivés du nord il y a 20 000 ans ! Ils ont aussi obtenu de rebaptiser les lieux avec leurs noms d’origine, ainsi Ayers Rock a disparu de la carte au profit d’Uluru. Les hôtels, campings et aérodromes construits contre le rocher ont aussi été démolis et rebâtis à 30 km de là, à la limite du territoire aborigène. Aujourd’hui le peuple est devenu propriétaire de toute la ville de Yulara.

Nous sommes sous le charme et continuons la route jusqu’à Kata Tjuta et ses 36 dômes aux versants escarpés, qui ressemblent à des têtes. Nous prenons un sentier raide pour aller dans la vallée des vents. Les roches sont composées d’un agglomérat de pierres et de galets cimenté par du sable et de la boue. Erwan nous l’explique et vous pouvez l’écouter en cliquant sur le lien qui suit : http://youtu.be/z5IgZWBZ2Sc

C’était un lieu réservé aux cérémonies des hommes. Le paysage est vraiment extraordinaire, nous n’avons jamais vu autant de nuances d’ocre, de rouge et d’orange. La pierre est douce au toucher et suivant où l’on se trouve, elle parait protectrice ou dangereuse. Quelques arbrisseaux parviennent à pousser dans cet univers minéral. Le point de vue est vertigineux, pause chocolat, et descente prudente. Au parking, un dromadaire broute placidement.

Nous nous dirigeons vers Uluru pour le sunset. Erwan sort une bouteille de champagne et des petits fours, et nous voilà, attentifs aux différentes couleurs du coucher de soleil. Mais les nuages obscurcissent le ciel et nous privent de l’effet magique. Nous reviendrons demain soir.

Notre appartement à Yulara nous attend pour trois nuits, demain excursion à Uluru, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye

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dimanche 10 juin 2012

Watarrka National Park - Australie

Hi,

A 7 h nous sommes debout, dans le froid matinal, pour admirer la lumière du lever du soleil sur la falaise.

Nous repartons pour nous arrêter dix minutes plus tard. A ce point de vue, nous sommes juste en face du mont Sonders qui se détache par sa silhouette sombre. 2° montagne la plus élevée des pays du nord.
Juste en contrebas de notre point de vue, des campeurs déjeunent, bien à l’abri de leur véhicule tout terrain, près de la rivière Finke, qui n’est à cette époque, que quelques points d’eau. Depuis toujours, cette rivière a servi de route de communication. Pour les Aborigènes qui la longeait pour faire du troc, de l'ocre contre du quartz, par exemple, ou pour les expéditions de l'explorateur Stuart depuis Darwin. Elle ne se jette pas dans une mer ou dans un océan, comme une autre rivière, son cours se perd dans le désert Simpson et ses eaux vont rejoindre les nappes phréatiques qui alimentent entre autre, Alice Springs. C’est un des plus grands bassins naturels sous-terrain du Monde.


La chaîne des MacDonnell s’arrête et depuis Tylers Pass, nous admirons de loin, l’impact d’une comète tombée il y a 140 millions d’années. Il a forgé un cratère de 5 km de diamètre et à l’origine sur 20 km de profondeur. L’onde de choc a formé des petites collines sur 20 km aux alentours qui sont couvertes d’une végétation rase et jaune.




Nous rentrons dans le territoire des aborigènes. Cette terre leur appartient, ils ne l’exploitent pas mais reçoivent les royalties des gisements de gaz. Dernièrement, de nouvelles exploitations de pétrole ont commencé.

La piste est en terre toute rouge.

Un panneau de signalisation indique que des troupeaux de chevaux sauvages peuvent brouter par ici. Ils sont très nombreux et se sont échappés auparavant des fermes. Maintenant, quiconque peut les attrape et se les approprier. Pour endiguer la population, ils sont abattus régulièrement pour leur viande qui servira de nourriture pour chiens et chats.

D’autres parcourent inlassablement le désert, ce sont des chameaux ! 12 000 d’Afghanistan ont été importés dans les années 1 800 pour tirer les chariots dans les fermes et pour convoyer les expéditions. Avec la venue du chemin de fer et des nouveaux moyens de locomotion, ils n’étaient plus utiles et devaient être abattus par leur propriétaire. Mais beaucoup n’ont pas voulu et aujourd’hui la population est estimée à un million environ, peut-être plus. Elle double tous les huit ans. Une variété de melons, très amer, avait été importée pour les nourrir, mais s’ils les appréciaient en Afghanistan, ici ils ont trouvé quelque chose de meilleur et les ont délaissés. Maintenant, les melons poussent le long de la route près à l’envahir, sans aucun amateur.

Nous rentrons dans le Watarrka National Park et nous commençons la marche Kings Canyon Rim Walk , 6 km - 4 heures. Malheureusement le ciel s’épaissit et la lumière ne sera pas bonne pour les photos. Le début est un peu raide, mais du ciment a consolidé les pierres rouges et nous montons comme dans un escalier. jusqu’au sommet du Canyon. Le panorama en cliquant sur le lien suivant : http://youtu.be/pQHzO1fzCLA


À chaque moment, les connaissances d’Erwan sur la botanique et la géologie nous permettent de mieux apprécier cet environnement. Là une plante utilisée par les aborigènes pour les verrues, là, une autre, dont sa sève laiteuse pourra cicatriser une plaie. Beaucoup de végétaux contiennent du cyanure, mais les aborigènes savaient qu’en  les faisant chauffer longtemps, le poison s’évaporait. Explications sur le gui arlequin sur le lien suivant :http://youtu.be/CwX0Yh8wZxg


Erwan nous explique comment ces roches ont été formées. Il y a 360 millions d’années, une orogenèse (rencontre des plaques tectoniques) a donné naissance à la majorité des montagnes du centre, les monts MacDonnell, Georges Gill ranges, Uluru et bien d’autres.
L’altitude de celles ci dépassant les 8 000 mètres ! Les couches situées sous terre se sont retrouvées propulsées les unes sur les autres, donnant aujourd’hui un résultat étonnant. L’érosion et le temps ont fait aussi leur travail, et seules les couches les plus dures restent en surface. Nous observons aussi au sommet du Kings canyon des roches avec des petites vaguelettes. La fonte des glaciers il y a 500 millions d’années avait créé une mer intérieure en Australie.  Une fois asséchée, le fond de la mer s’est pétrifié et a été projeté en hauteur par l’orogenèse. Nous voyons aussi des fossiles de méduses et autres créatures non identifiées.   
La marche se poursuit sur le rebord du Canyon et ce n’est qu’une succession de roches majestueuses empilées comme des immenses mille-feuilles.
Pas de serpents ni de lézards, il fait bien trop froid pour eux, ils doivent dormir bien à l’abri.
Nous nous approchons du bord, mais la dangerosité ne nous permet pas de prendre des risques.
L'amphithéâtre mérite bien son nom, Nous nous sentons très bien dans cet univers minéral, quel dommage que nous n’ayons pas un peu de soleil pour magnifier ce paysage.
Le film «Priscilla la folle du désert», des drags queens en cavale, a été tourné exactement ici, après l’interdiction de filmer à Uluru.
Des passerelles nous permettent de descendre jusqu’au Garden of Eden, le Jardin d’Eden, véritable oasis de trous d’eau ombragés et de végétation luxuriante. Arrêt pause chocolat.

Puis nous remontons en haut du Canyon pour nous approcher au bord du précipice et prendre quelques clichés. Derrière nous, la Cité perdue, est un succession de pierres montées en dômes, ressemblant effectivement à une ville oubliée.
Nous poursuivons le chemin qui nous ramène petit à petit jusqu’au parking, délaissant ces somptueux rochers rouges pour un siège bien mérité.

Nous dinons à King Canyon Ressorts et dormons dans des chambres glaciales, sans chauffage. La nuit, la température peut descendre, à cette période, jusqu’à 4°.

Demain, nous partons pour Uluru-Kata Tjuta, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye

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samedi 9 juin 2012

Glen Helen - Australie du Nord

Hi,

Ce matin, Erwan nous attend devant notre B&B, avec son Mercedes 4x4, pour quitter Alice Springs et nous emmener au fin fond du centre rouge. Ce Renais, après une longue expérience à Hong Kong, vit en Australie depuis quinze ans.

Le territoire du nord fait 1 300 000 km2. Si l’on enlève les trois villes principales, qui sont Darwin, Cairns et Katherine, il reste environ 20 000 habitants pour un territoire grand comme deux fois et demi la France.

Ce soir, nous irons dormir à Glen Helen à 130 km de là, et nous faisons des arrêts pour profiter du paysage qui dès le départ est fantastique. Les monts MacDonnell majestueux nous accompagnent et leurs hautes silhouettes semblent nous surveiller.

Nous rencontrons une fleur utilisée par les aborigènes, le honey grevillia, Erwan nous l'explique, regardez en cliquant sur le lien suivant http://youtu.be/hgxajvpKgCk

Le Standley Chasm, le Gouffre de Standley, est ravissant. Les falaises rouges s’élèvent sur cinquante mètres depuis un étroit passage d’une dizaine de mètres que nous parcourons. Les magpies, petites pies, survolent les parois. Nichent-elles ici ?

Nous nous arrêtons sur un gisement d'ocres, les couleurs sont extraordinaires, des nervures presque roses alternent avec des jaunes clairs et des bruns. L'ocre était très utilisé dans les cérémonies aborigènes mais n'était pas présent sur tout le territoire et était donc l'objet de nombreux trocs et commerces.

Ellery Big Hole, est un point d’eau avec plage de sable. Des canards et des poules d’eau barbotent joyeusement vers les roseaux, dans un silence tout relatif, car ponctué par les jacassements des perruches Ringneck , très fiers de leur collier jaune autour du cou. En été, le site est envahi par des dizaines de personnes, amateurs de fraîcheur par les températures élevées de la saison. 48°. C’est aussi un des sites préférés des géologues qui observent les multiples plis de la roche.


A Ormiston Gorge, nous marchons pendant deux heures. Nous ne nous lassons pas de la beauté de ces roches rouges nervurées. Nous déambulons sur la crête et profitons du spectacle depuis une estrade haute perchée. Nous descendons dans le canyon creusé par la rivière. Les roches sont de toutes les couleurs, roses nervurés de bleu, bleu clair ponctué de marine ou accumulant des tons de gris jusqu’au blanc et noir.

Les quelques points d’eau attirent les perroquets Mulga et des faucons brown nous survolent. Leurs cris stridents nous rappellent qu’ils sont là, même si nous les voyons presque pas. Nous imaginons leur oeil zoomant sur nous. Nous marchons dans le lit asséché et sur les berges, mais nous ne retrouvons pas le chemin et nous choisissons de nous déchausser et de remonter les pantalons pour passer dans la rivière. L’eau est très froide, nous nous asseyons sur des rochers pour attendre que les euros, petits kangourous, viennent boire. Mais étonnant, malgré l’heure propice de la fin de la journée, aucun amateur. Nous repartons déçus quand derrière nous, un dingo très clair, fait sa balade. Nous connaissons maintenant la cause de l’absence de kangourous. Il devait être derrière nous depuis longtemps. Il longe la rivière tranquillement et s’apercevant qu’il est trop près de nous, part au petit trop sur les rochers rouges. Il nous surprend par son culot. Les dingos ont tous la même ADN car ils proviennent d’une chienne enceinte, venue d’Indonésie et accompagnant des pêcheurs attirés par le commerce du concombre de mer. Belle rencontre.

Le dîner à Glen Helen est rythmé par des airs de country, joués à la guitare par un musicien en chemine à carreaux. Nous dormons à quelques mètres de la face de la falaise rouge.

Demain, nous partons pour le Watarrka National Park mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye

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vendredi 8 juin 2012

Alice Springs - Australie

J- 50

Hi,

Erwan, comme son nom l’indique, est breton et sera notre guide pendant 5 jours, dans le Centre Rouge. Ce matin, il nous emmène visiter la ville d’Alice Springs et nous raconte son histoire.

Rien ne vaut une petite marche dans le semi-désert pour parler des aborigènes et de leur art, et de croiser des kangourous qui guettent nos pas. La piste de Larapinta Trail commence à cet endroit. C’est un trek de plusieurs jours de 327 km, où il faut courir sur les crêtes des Mac Donnell. Réputé très difficile, il attire des sportifs du monde entier.

Nous visitons l’ancien poste de télégraphie. Des vrais pionniers ont parcouru le désert pour trouver et couper des arbres pour les poteaux, et tendre les fils, dans des régions inhabitées et se confronter aux aborigènes, qui ressentaient ces travaux comme une intrusion dans leur territoire. L’emplacement stratégique au milieu de la ligne transcontinentale a permis à Alice Springs de se développer. Achevée en 1872, cette ligne
joua un rôle important dans le développement du pays. Elle réduisait considérablement la durée de transmission des messages personnels et administratifs, quelques heures seulement au lieu de plusieurs mois par voie maritime, et donc réduisait l’isolement des australiens. Nous tapotons sur le télégraphe pour nous amuser mais sommes ravis ce soir d’utiliser internet.

Les installations du télégraphe ont eu plusieurs utilisations, après 1920, elles ont abrité les enfants issus de l’union des colons avec des femmes aborigènes. Les autorités avaient décidé de «retirer» ces enfants métisses de leurs mères et de les placer dans des établissements pour leur donner une éducation à l’anglaise. Ils composent la génération perdue, des panneaux racontent l’histoire de plusieurs d’entre eux et des drames qu’ils ont vécus.
Erwan nous dit qu’il connait beaucoup d’aborigènes et que ceux qui s’en sortent le mieux aujourd’hui sont issus de ces centres. Pour la plupart la barrière de la langue et l’absence d’un minimum d’éducation les condamnent au chômage et à l’assistanat.
 
Puis, nous visitons la Royal Flying Doctor Service, la RFDS, le Centre des Médecins Volants. Une SMUR volante au vu des distances de cet immense pays. Service 24 h/24, tous les jours, elle procure les soins d’urgence et des soins primaires, amenant ainsi les services médicaux aux habitants des zones rurales et éloignées. 250 000 patients dans tout le pays, soit environ un nouveau patient toutes les deux minutes ! 21 bases - A Alice Springs, environ 600 km sont couverts par 4 avions monomoteurs Pilatus PC-12 pilotés par dix pilotes. Ces appareils peuvent évacuer jusqu’à quatre personnes à la fois et couvrir la région pendant plus d’une heure et demie.
Certains appels peuvent être solutionnés par téléphone. A une borne, une trousse de pharmacie comporte des médicaments numérotés et un croquis du corps humain partagé en zones également numérotées. Le patient peut expliquer en jouant à la bataille navale, l’emplacement de son mal, B2, et le médecin, lui prescrit le dosage et le médicament, en 3C. Astucieux !

En fin de journée, nous allons à l’école des ondes. Toujours compte tenu des distances et de l’éloignement, des professeurs assurent par vidéo-conférence des cours à 120 enfants. L’école s’adresse aux enfants habitants à plus de 50 km d’une école municipale, âgés de 4 à 12 ans, et vivant dans des élevages bovins, des communautés aborigènes, des installations touristiques, des parcs nationaux et des bases militaires, ou voyageant avec leurs familles. A l’époque, seule la radio pouvait les relier. Depuis 2003, le téléenseignement a remplacé les ondes courtes. Mais, il faut faire tourner les groupes électrogènes pour avoir de l’électricité et internet par satellite. Les enfants restent donc au maximum une heure connectés. Le reste de la journée, les élèves travaillent sur le matériel envoyé par correspondance, adressée toutes les deux semaines. L’installation est complètement à la charge du gouvernement et l’enfant doit disposer d’une «salle de classe» pour pouvoir travailler tranquillement. Un tuteur, souvent la mère, le soutient et l’encourage. L’école se classe bien, l’enseignement étant de bonne qualité. Même le sport est transmis, et trois fois par an, les élèves et leurs parents sont accueillis à Alice Springs pour une semaine, afin de se rencontrer et de passer des examens. On dit que c’est la plus grande salle de classe du monde avec une superficie de 1 300 000 km2, soit 10 fois la taille de l’Angleterre.

Nous quittons Alice Springs, en parcourant le parking sur la Stuart Highway, où des road trains sont garés. Un permis spécial est exigé pour ces routiers pas comme les autres. La cibi ou VHF est toujours présente malgré le portable. Les tracteurs peuvent avoir 700 chevaux et tirer jusqu’à quatre remorques. En cas d’urgence, ils leur faudra autant de mètres pour s’arrêter que la longueur de leur convoi. Ils sont tous équipés d’énormes pare-buffles ou plutôt pare-kangourous.



Dans la rue, le western est là : les chapeaux, les bottes, les gilets en imitation croco, les bars saloons où la musique country alterne avec les tubes américains et australiens.

Beaucoup d’animation aujourd’hui, une course a lieu ce week end et les concurrents affluent de tout le pays. Des motos, quads, buggys et autos vont affronter le désert et le chronomètre pendant 3 jours. Un mini Paris-Dakar, malheureusement nous ne serons pas là demain pour le prologue dans le désert. Nos voisins de B&B sont venus par la route de Melbourne, soit plus de 2 000 km, pour assister à l’évènement. 

Demain, nous partons pour le Centre Rouge mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye

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jeudi 7 juin 2012

Nous quittons le Queensland - Australie


 Hi,

Ce matin, nous quittons Port Douglas pour retourner à Cairns où nous allons prendre un vol pour le Centre Rouge.
Nous quittons cette région qui est d’une grande beauté et nos nouveaux amis australiens.
La température est agréable, il fait très beau. Nous disons au revoir à l’océan Pacifique, qui a été le fil conducteur de notre voyage. Nous aimerions tous revenir un jour ici et continuer à parcourir les plages en descendant au sud, jusqu’à Brisbane.

Après notre décollage, nous virons sur l’océan et nous apercevons la grande barrière de corail et Cape Tribulation où nous étions hier. Nous revenons sur terre pour survoler la forêt tropicale qui fait place très rapidement au désert. Plus de villes, plus de routes et très peu de végétation. Tout devient aride, en très peu de temps. Il n’y a plus personne. Après quelques minutes, nous voyons au loin, la terre changer de couleur, elle devient rouge.

Avant d’atterrir à Alice Springs, après deux heures de voyage, nous admirons les Mac Donnell, les chaînes de montagnes qui encerclent la ville et s’étirent sur 223 km. Les aborigènes croient que ce sont des chenilles processionnaires géantes.

Nous sommes surpris par la température. En perdant une demie-heure, nous avons du perdre dix degrés. De plus, les nuits sont glaciales ici, on nous promet -1° pour ce soir.



Nous rentrons dans la ville, par l’ancien lit de la rivière Todd, asséchée aujourd’hui, qui partage les Mac Donnell en deux parties, est et ouest.  L’entrée de la ville est très étroite, et autrefois, était gardée par deux guerriers. Ceux qui étaient autorisés par le chef, à pénétrer dans le village, devaient marcher dans les pas du guerrier qui les précédait, afin de ne pas laisser leurs empreintes dans le lit de la rivière.




28 000 habitants dont un quart d’aborigènes. 1 500 km de Darwin et 1 532 km d’Adélaïde, en plein milieu de l’Australie. Seule localité d’une certaine importance à un millier de km à la ronde. 576 m. d’altitude. La ville est traversée par la Stuart Highway, cette route qui relie Darwin, au nord, à Adélaïde, au sud.

Après la vie en bord de mer, nous changeons de monde. Nous perdons les tongs au profit des chaussettes.

Le centre-ville est tout petit, les aborigènes sont nombreux et se déplacent en bandes. On nous met en garde de ne pas sortir après dix heures du soir, la ville n’est pas sûre. C’est la première fois qu’on nous alerte en Australie.



Nous dinons très tôt, dans le Bo’s Saloon, en poussant ses portes western. La décoration est indescriptible : bottes et billets de banques suspendus au plafond, peau de crocodile au dessus du bar, cercueil à l’effigie de Jim Bean, la bière locale et un grand aquarium où se prélasse Griffo, un python qui sort tous les vendredis soirs pour l’attraction.




Demain, visite de la ville et de la school of the air, une école par radio qui assure un enseignement à des enfants isolés, âgés de cinq à douze ans, mais cela sera une autre histoire.

Bye bye

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mercredi 6 juin 2012

Cape Tribulation - Australie




Hi

Aujourd’hui, nous montons vers le nord en direction de Cape Tribulation. La route est entourée de magnifiques plantations de canne à sucre prêtes pour la récolte, nous voyons leurs fleurs, de petits plumeaux blancs qui jouent avec le vent. De belles rangées de thé alternent le paysage.

Quelques kilomètres et nous prenons le ferry pour traverser la Daintree River. Notre premier arrêt est un magnifique point de vue d’où l’on peut voir une plage qui, comme d’habitude est immense et déserte.

Le centre de découverte, un peu plus loin, est en fait un parcours aménagé dans la nature pour mieux appréhender la forêt tropicale, sa faune et sa flore. La forêt est épaisse et dangereuse, toutes les plantes ont des moyens de protection.
Le pandanus a des épines impressionnantes sur de grandes pousses.
Des lianes possèdent des épines en forme de crochet qui attrapent tout ce qui passe et le retient, elle est surnommée «Wait a moment» (attend un moment) du fait de sa ténacité. Attention ça pique !!!!
D’autres, appelées épiphytes, (plus d’infos ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphyte) poussent en hauteur sur d’autres arbres. Ce ne sont pas des parasites. Leurs racines ne sont pas en contact avec la terre mais elles absorbent l’humidité de l’air et les sels minéraux présents dans la pluie ou la rosée matinale déposée sur les branches des arbres.
Le stinging tree possède de gros feuillages en forme de coeur qui sont très dangereux, il ne faut surtout pas les toucher au risque d’être malade des mois durant. La feuille possède des micro-épines qui s’incrustent sous la peau et libèrent instantanément le venin. Elle peut tuer l’homme et a déjà fait ses preuves sur les chevaux et les chiens ! On ne connaît pas encore d’antidote ...
Le ratan est utilisé pour la construction de meubles, cet arbre possède de terribles épines quand il est jeune et les perd en vieillissant, sa surface devient alors lisse et inoffensive.
Nous rencontrons le Ylang Ylang, c’est un énorme arbre utilisé dans la fabrication de parfums comme le Chanel N°5.

Une plaquette classe les serpents suivant leur dangerosité. L’Amethystine Python est le plus grand d’Australie avec ses 6m, il n’est pas venimeux mais peut étrangler. Le Coastal Taipan et le Eastern Brown sont très dangereux et depuis le début de notre voyage, de nombreux panneaux nous mettent en garde.

La forêt tropicale est l’habitat principal de quantité de papillons. Le plus connu est le Ulysse, bleu et noir, magnifique. Le Cairns Birdwing est impressionnant, le mâle est remarquable, vert et jaune mais pas très gros alors que la femelle est marron avec des tâches blanches et peut avoir des ailes de 20cm de large !

Nous photographions une énorme araignée, la Golden Orb-weaver. La femelle peut avoir un corps de 45mm alors que le mâle ressemble à un bébé de 6mm. Sa toile est énorme et très résistante, elle attrape les petits oiseaux et les pêcheurs de Nouvelle Guinée s’en servent comme filet ! Elle cohabite avec l’araignée Quicksilver qui mange tout ce qui est trop petit pour elle.

Le casoar est l’emblème de la région. Il possède un casque sur la tête lui servant à se protéger de la forêt et de ses dangers. Il est essentiel à sa survie puisqu’il mange nombre de fruits sans digérer peaux, pépins et noyaux et participe ainsi au cycle de renouvellement. Il est le seul à pouvoir manger le Plum Cassowary, affiliation qui vaut son nom à ce fruit. Cette prune est mortelle pour nombre d’animaux mais le casoar a une digestion très rapide et possède des enzymes qui éliminent le poison.

La forêt tropicale est très importante pour les aborigènes, servant de pharmacopée naturelle. De plus, la culture aborigène se repose sur un lien entre les êtres, les plantes, les animaux et les astres. Par exemple, le serpent-arc-en-ciel est à la base de toutes leurs croyances, protecteur de l’eau donc de la vie.

Nous continuons en direction de Cape Tribulation, plages désertes et panneaux interdisant la baignade en raison de méduses, comme d’habitude.

Demain nous nous envolons pour Alice Springs mais comme vous le devinez, cela sera une autre histoire.

Bye bye

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mardi 5 juin 2012

Port Douglas - Australie



Hi,

Hier au soir, nous dînions avec Steve, Chris, Damien et Emil, nos anciens stewards de la croisière Cairns-Townsville, avec qui nous avons bien sympathisé. Ils repartent pour une croisière d’un mois. En une semaine, à quai, ils ont repeint le bateau, révisé le moteur et bien sûr, tout nettoyé. Il leur reste à charger la nourriture pour 30 personnes pour un mois ! Le cuisinier doit conserver les produits frais et dénicher chaque jour des recettes différentes, avec les mêmes ingrédients, afin de satisfaire la clientèle.

Grâce à eux, nous avons approché ces jobs, réclamant exigence et service. Steve est le vétéran, après avoir accompli 35 ans dans l’armée de l’air, il est l’instructeur de plongée sous-marine. Chris, par ses connaissances sur la flore et la faune est l’animateur de toutes les sorties terrestres et maritimes. Damien est un ancien cuisinier reconverti en surveillant et pilote d’annexe. Quand à Emil, suédois d’origine et voyageur à long terme, il a trouvé ce poste de chef cuisinier après des études de restauration.



Ce matin, nous reprenons la route au nord, en direction de Port Douglas, prochaine étape.
Seulement 60 km, mais nous nous arrêtons sur une de ces immenses plages qui bordent la route, ou peut-être est-ce la route qui borde la plage. On ne sait plus ! Elle s’appelle Ellis Beach. Le panorama est magnifique, la langue de sable s’étire, ballottée par les vagues. Les cocotiers et les rochers donnent un repère pour marcher.
Quelques personnes profitent du soleil ou de l’ombre des palmiers, mais aucune n’est dans l’eau. À l’entrée de la plage, un panneau indique qu’il peut y avoir des crocodiles et des méduses réputées mortelles ! C’est vrai que ça refroidit, nous évitons l’eau également.
Deux petits zozios et leur maman se font bronzer les gambettes avant leur baptême de l’air.

Port Douglas est une charmante station balnéaire, le centre-ville est rempli de magasins, vêtements de qualité, galerie de peinture, pâtisserie française, etc... Notre appartement est en plein centre et donne sur un jardin tropical, trop charmant.

Demain, balade à Cap Tribulation, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye

Alors, pas de messages ou de commentaires, sur notre nouvelle photo de blog ????????????

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lundi 4 juin 2012

La forêt tropicale - Cairns - Australie

Hi,

Autant hier nous étions dans le bleu, autant aujourd’hui nous avons vécu dans le vert. Nous oublions notre appareil photo, c’est la première fois depuis notre départ.

Nous visitons la forêt tropicale avec Fernando, un toulousain qui vit depuis 42 ans ici. Nous allons visiter une ferme de croc’odiles, élevés pour la reproduction et l’élevage. Ils se font dorer au soleil, la gueule ouverte. Ils sont gros et effrayants.
Des kangourous et des wallabies se promènent dans le parc, on leur donne à manger dans la main, ils nous lèchent et se laissent caresser. Ils sont tous doux et apprécient nos caresses. Ainsi que des dingos au magnifique pelage roux.
Un cockatoo tout noir, se pose sur nos épaules, et se laisse caresser lui aussi. Il lève son aile afin d’être caressé dessous. Quand nous le laissons, il nous fait la cour en criant comme une alarme et en gonflant ses ailes. Et d’un seul coup, il s’avance et se jette en avant comme pour nous saluer.
Un Casaor à casque nous dédaigne et ne veut pas se rapprocher. C’est un très gros oiseau, 1,70 m. de haut, 70 kg, au plumage noir avec un casque vert-brun sur la tête. Son cou et sa tête sont bleus et sa nuque est verte avec des caroncules (glandes) rouges qui pendent à son cou (comme les dindons). C’est un animal solitaire qui vit en couple seulement pendant la saison des amours. La femelle est dominante, c’est elle qui choisit son compagnon. Le mâle construit le nid, la femelle pond 4 oeufs et s’en va pour s’accoupler avec un autre mâle. Le mari délaissé couve les oeufs et élève les petits pendant un an.
Vous pouvez l’admirer sur :
https://www.google.com/search?q=casoar&hl=fr&client=firefox-a&hs=5yC&rls=org.mozilla:fr:official&prmd=imvns&source=lnms&tbm=isch&ei=7KrMT8KDCO2QiAfp8fTEBg&sa=X&oi=mode_link&ct=mode&cd=2&ved=0CFQQ_AUoAQ&biw=1440&bih=766

Nous traversons la région entièrement dédiée à la canne à sucre, aux bananes et aux fruits tropicaux. Les cannes sont en fleur, signe de maturation. La récolte va commencer la semaine prochaine et l’on s’active dans les fermes pour préparer cet évènement annuel.
Nous achetons des bananes dans un self service au bord de la route, personne en vue, seulement une montagne de bananes, une balance et une urne où déposer l’argent...Cela fonctionne très bien, et nous avons du mal à imaginer un système identique en France.

Nous avons randonné dans la forêt tropicale où les Josephine Falls sont superbes. L’eau limpide, très transparente, coule depuis des millénaires sur d’énormes rochers en granit, et les creuse petit à petit. Baignade pour les plus courageux (Denis et Viviane) dans une eau très très froide et dans un fort courant, émotions garanties.

Nous arrivons à Babinda, la ville où il pleut le plus en Australie. Le parapluie est le symbole de la ville et le syndicat d’initiative l’arbore fièrement. Ici, il pleut en moyenne 6 mètres d’eau par an et le record est de 9,50 m. Une botte en caoutchouc plaquée or trône fièrement dans une vitrine, avec une ombrelle dorée au dessus.

Nous poursuivons jusqu’aux Boulders, un endroit où la rivière se calme et s’élargit, coin idéal pour un deuxième bain, pas plus chaud que le premier mais beaucoup moins agité. Avec des morceaux de bananes, nous faisons sortir des tortues de leurs tanières, sous les racines du bord de la rivière. En nageant,elles attrapent la nourriture avec une agilité surprenante.

Demain, nous reprenons la route vers le nord, pour Port Douglas, station balnéaire aux immenses plages, mais cela sera une autre histoire.

Bye, Bye

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