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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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lundi 9 juillet 2012

Swazilland

J-19

Sawabona

Nous passons la douane de sortie d’Afrique du Sud puis celle d’entrée du Swaziland. Le pays est pauvre et la différence entre les deux bureaux est flagrante. Quelques tampons plus tard, nous prenons la route MR8 qui nous emmènera à Malkerns, en passant par Big Bend.

Monarchie absolue oblige, les photos du roi et de la reine sont partout dans les bureaux, les magasins et sur les pièces de monnaie.

Le taux de mortalité infantile (cf. tableau Développement Humain) est de 66,63 0/00 en comparaison avec celui de la France qui est à 3,60 et l’espérance de vie est de 48 ans. Tout est dit !

Le long de la route nous pouvons voir des enfants rire et sourire dans leur uniforme vert, de belles femmes en tenue européenne portent des plateaux sur leur tête ou leur bébé dans le dos, des voitures récentes, des marchands ambulants vendent des oranges, des poules et des oeufs, des troupeaux de vaches, des tracteurs dans les champs, des petites cases carrées en pierre aux toits en paille ou des petites maisons en dur. À un arrêt de bus, un homme attend, en chemise et pantalon, avec une plume rouge dans les cheveux.

Nous déjeunons dans un hôtel où les chambres sont des cases rondes dans lesquelles on rentre à genoux pour passer la porte. Dans la boutique, l’artisanat est joli et coloré, rose, bleu et vert clair. Fait à partir d’éléments naturels, comme des sets en paille et des bijoux en pierre, soit fait à partir d’éléments de récupération : des capsules colorées, du carton peint et du papier, des pichets en alu, etc...

La canne à sucre est en fleur et les immenses champs à perte de vue sont arrosés. Des distilleries répandent un goût sucré dans la voiture.

À Manzini, les maisons sont plus hautes et plus cossues avec des jardins d’agrément, les magasins se rapprochent, les concessionnaires automobiles sont présents, des feux de circulation, des immeubles, des centre commerciaux et leurs panneaux publicitaires lumineux, et des élégantes perchées sur des talons hauts. Des usines et des cités sont implantées en périphérie.

Aucun blanc vu depuis les bureaux de douane de ce matin.

Nous arrivons à Malandelas, lieu de notre séjour pour deux jours.

Demain, cultural tour, mais cela sera une autre histoire.

Sala Kahle.

Notre galerie : http://www.fraiseapps.com/worldwide/

Les vidéos sont longues à charger, soyez patients !!! Je vous jure que ça en vaut la peine :)

Nous avons perdu beaucoup de vos adresses et de vos n° de tél. Merci de nous les envoyer par mail à isabellefol@ymai

dimanche 8 juillet 2012

Hluhluwe - Afrique du Sud







J-20

Sawabona

Safari photo à Hluhluwe. Impossible de tout vous raconter, seules les photos et les vidéos pourront vous décrire ce que l’on a vu, bouche ouverte et yeux brillants.

Nous devons rester à l’intérieur du véhicule, sans avoir le droit de descendre sous aucun prétexte. Le guide, peut-être pour nous faire peur, précise qu’à cette heure matinale, si nous tombons il n’aura pas le temps de faire demi-tour, nous serons déjà morts, mangés !! Et pourtant, nous ne voyons ni lion, ni léopard. Ces derniers sont très timides et les basses températures de ce matin ne les incitent pas à chasser.
Au moment où nous admirons les éléphants, un grand mâle s’approche dangereusement de nous. Notre guide avance rapidement la voiture, car nous étions sur son chemin. La femelle dominante ouvre la voie des plus jeunes et c’est le mâle qui ferme la marche.

Les hyènes rongent des os de girafe, leurs mâchoires ont une puissance de 7 tonnes par cm2.















Les girafes sont belles et élégantes. Leur démarche montre bien qu’elles font partie de la famille des chameaux, les camélidés. Leurs tâches brunissent avec l’âge. Quand elles sont apparues sur Terre, elles faisaient 1,40 m. de haut, elles ont grandi en même temps que la végétation.













Les rhinocéros ne craignent personne, ils chargent et éventrent tous les gêneurs. Ils ressemblent bien à des animaux préhistoriques, on imagine facilement leur carapace.
Les gnous vivent en groupe et sont le plat commun des lions.








Les impalas vivent en harem, un mâle pour une vingtaine de femelles. Tous les petits naissent en même temps, afin d’assurer la survie de l’espèce.













Les rayures des zèbres sont un camouflage. Vous allez me dire que ce n’est pas très discret dans la savane de ressembler à un code barre ! Mais quand la lionne attaque, tous les zèbres se regroupent pour courir ensemble, afin de lui brouiller la vue avec toutes leurs rayures qui se mélangent.
Les phacochères sont hideux avec leur fourrure et leurs canines, mais pas autant que les singes aux fesses rouges et boursoufflées.
Les oiseaux multicolores se posent sur tous les animaux, pour picorer les parasites dans les fourrures.

Demain, nous quittons Santa Lucie, pour nous rendre au Swaziland, petit état indépendant mais cela sera une autre histoire.

Nous pensons tout particulièrement à notre petite cousine Lucie et nous l’embrassons très très fort.

Sala Kahle.

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samedi 7 juillet 2012

Sainte Lucie - Afrique du Sud

J-21

Sawabona,

Vendredi, journée transport : 3 heures de route pour aller de Plettenberg jusqu’à l’aéroport de Port Elisabeth, 2 heures de vol (+1 de retard) pour aller jusqu’à Durban et 3 heures de route pour aller jusqu’à Santa-Lucia, au nord-est. Nous sommes près de la frontière du Mozambique.

Nous arrivons de nuit, nous apprécions la chaleur retrouvée et le confort de notre B&B. Nous désirons dîner, mais notre logeuse nous conseille, malgré la proximité du centre, de prendre la voiture. Serions-nous revenus à Johannesburg avec ses problèmes de sécurité ? Non, bien sûr que non. «À cette heure-là, les hippopotames sortent et peuvent vous surprendre. S’ils vous chargent, ils vous tuent ou vous broient» Effectivement, à notre retour, nous en voyons un qui broute tranquillement le gazon à quelques mètres de nos chambres. Nous lui souhaitons une bonne nuit et allons nous coucher.

Le lendemain matin, réveil sous le soleil et découverte du village de St Lucia. Son parc a été déclaré patrimoine naturel en 1999 et en 2007, premier site du patrimoine mondial d’Afrique du Sud. 32 000 hectares - 280 km de littoral. Le long de ces côtes se trouvent des dunes de sable de plus de 180 km (vous avez dû rectifier ce sont des mètres) de haut. Sculptées il y a 30 000 ans, elles sont les plus hautes d’Afrique. Cette petite ville est située à l’estuaire du lac St Lucia et est le plus large système d’estuaire dans le monde. Le lac -de 85 km et d’une profondeur d’un mètre- est l’habitat des hippopotames, crocodiles, poissons, tortues et oiseaux.

Nous sommes dans le Royaume des Zoulous, et nous partons visiter le village, avec un guide zoulou, pour avoir un petit aperçu de leur culture et de leur adaptation à la vie occidentale. Plus de goudron, mais des chemins en terre, des toutes petites maisons en dur avec des jardinets et des potagers plus ou moins grands et plus ou moins bien entretenus. Certains ont plusieurs petits bâtiments ou plusieurs cases, au vu du nombre d’épouses et d’enfants. 80 % de chômage !
Nous sommes accueillis par deux jeunes adolescentes qui nous montrent le travail des carpettes en paille faites à partir de ces hautes herbes qui encerclent le village, puis nous visitons la hutte traditionnelle. Elles ont douze ans, mais paraissent plus, elles surveillent les petits frères, aucun adulte. La cuisine est dehors, un poulet mort attend demain pour être cuit. Aujourd’hui, samedi, l’école et la garderie sont fermées, et tout le village est .... à l’église ! Sont-ils catholiques ? Pas tout à fait, nous répond notre guide, presque. Nous n’en saurons pas plus. Depuis le matin, les femmes toutes habillées de longues tuniques blanches, chantent et prient. Quand nous arrivons aux abords de l’église, nous devons nous déchausser. Il est midi, c’est la pause, elles déjeunent, discutent ou se reposent sur leurs carpettes. Notre arrivée ne les dérange aucunement, nous répondons à leur salut en leur disant «Sawabona» et elles éclatent de rire. Nous avons rendu beaucoup de locaux heureux en leur disant bonjour, plutôt, en essayant de leur dire bonjour dans leur langue !!!

Les hommes sont à part, très fiers, en chemise blanche et cravate, et arborent leurs attributs traditionnels (pagnes en peaux de bêtes qui descendent jusqu’aux genoux, couronne en fourrure jusqu’au bas du dos, colliers de perles avec dents et colliers avec images pieuses, bracelets sous les genoux et aux chevilles). L’église est un simple cercle de pierres blanches posées sur le sol.






Puis à l’orphelinat, des jeunes garçons entament une danse rythmée et invitent Viviane à se joindre à eux et à se déhancher.





À trois heures, Sibaké vient nous chercher pour un mini-safari dans la réserve jusqu’au coucher du soleil. À quelques mètres de notre logement, des singes vervet et un groupe de mangoustes, s’amusent entre les palmiers. Dès l’entrée du parc, des zèbres broutent tranquillement la végétation rase avec des antilopes : des impalas, réputées pour leur vitesse et leur agilité à bondir avec leurs longues pattes fines et légères. Les femelles et les jeunes ont des oreilles toutes dessinées qui semblent maquillées.



 Un bushbuck se découpe sur fond de soleil couchant avec ses cornes droites.





Un koudou au port de tête royal avec sa tache blanche autour de sa bouche. Son corps est strié de raies blanches verticales et ses cornes en spirales peuvent atteindre 180 cm. Il peut franchir des obstacles de 2,50 m. de haut.

Un waterbuck mâle avec sa fourrure fournie de longs poils pour se protéger des piqures de moustiques, nous regarde. Sommes-nous si exotiques ? Il a un cercle blanc sur sa croupe entourant la queue. Une bonne cible pour les prédateurs.



Les buffles sont difficiles à approcher et sont redoutables par leurs charges imprévisibles et souvent mortelles. Jusqu'à 1,70 m au garrot et 800 kg. Ils aiment les zones humides et boivent 30 à 40 l. d'eau par jour. Ils sont effrayants avec leurs grosses cornes et leur regard fixe.
Un phacochère, cochon sauvage, trotte la queue en l’air, et nous rappelle Pumba (dixit le Roi Lion). Ses jolies canines supérieures lui servent d’armes et d’outils à la fois.




Sur la piste, un bousier se promène. C’est un coléoptère qui se nourrit d’excréments et qui se sert de ses pattes antérieures et de ses mandibules pour façonner une pelote ronde qu’il déplace en la faisant rouler jusqu’à son terrier.

Arrêt coucher de soleil. Nous regardons émerveillés l’immense boule rouge qui tombe dans l’horizon, elle descend et envahie la terre.

Au retour, armés d’un projecteur, nous voyons une hyène traverser devant nous et courir dans les fourrés.


Demain, départ à 5 h du mat, pour un safari à Hluhluwe, mais cela sera une autre histoire.

Sala Kahle.

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jeudi 5 juillet 2012

Plettenberg Bay - Afrique du Sud

J-23

Sawabona, 

Le climat océanique a encore fait des merveilles et le ciel chahuté d’hier a fait place à un ciel bleu sans nuage. À 9h30, nous sommes dans le bateau pour observer les baleines dans la magnifique baie de Plettenberg.

Il fait très froid et les cétacés semblent être du même avis que nous, tardant à signaler leur présence. Après une heure et demie d’attente, bercée par les immenses vagues de l’océan Indien, une southern white whale daigne nous montrer comment elle tape avec sa queue sur l’eau. Un peu loin de nous, mais c’est un début.

Notre capitaine nous dit que nous sommes sur l’autoroute que les baleines empruntent pour traverser la baie. Le péage a dû augmenter, une seule se montre à l’avant du bateau et nous pouvons l’observer en train de nager à côté de nous. Bref, mais super. Nous longeons le cap où nous nous sommes baladés hier et voyons depuis la mer, l’impressionnante colonie de lions de mer, que nous ne pouvions pas voir du sommet de la falaise.
Ils sont drôles, jouant avec le bateau dans l’eau, ou se prélassant au soleil, sans stress aucun. Retour sur terre un peu surprenant quand le capitaine nous dit de nous asseoir, met les gaz à fond pour...s’échouer sur la plage.

Nous découvrons la ville et ses plages magiques, un petit paradis qui voit affluer un nombre incroyable de touristes l’été. Une compétition de body boarding a lieu sur Central Beach, l’équivalent du surf mais avec une planche très courte et beaucoup plus large, sur laquelle les artistes, couchés, flottent et font des figures dans les vagues, certains se mettant à genoux dessus, respect...
Sur la plage encore frisquette, les maillots de bain des plus réchauffés, croisent les pulls et polaires de la majorité. L’hiver n’a pas la même résonance partout. L’eau est à 15°, les courageux à la baignade sans combinaison sont rares, mais il y en a.
Notre vidéo de la journée sur : http://youtu.be/0UntSehft_I

Bye bye Plett', une région qui nous donne envie de revenir ( comme beaucoup d’autres, voire toutes d'ailleurs ) ! 

Demain, 3 heures de route pour port Elizabeth, puis 1 heure et quart de vol pour Durban et rebelote 3 heures de route pour la réserve de Santa Lucia ... ouf, mais comme vous le savez, cela sera une histoire.

Sala Kahle.

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mercredi 4 juillet 2012

Robberg Réserve - Afrique du Sud

J-24

Sawabona,

Réveil sous la pluie. Après une visite du centre de Plettenberg et ses magasins d’artisanat, nous déjeunons sous une affiche de Chamonix au Fournil.

Nous décidons de nous promener dans le Robberg Réserve malgré le mauvais temps. Le site est superbe. Nous espérions voir la colonie de lions de mer de 5 000 individus, mais nous n’en avons vu qu’une vingtaine ! Nous entendons leurs grognements sourds depuis le sentier qui passe au dessus d’eux, à une cinquantaine de mètres. Ils se prélassent avec des petits et nagent dans les eaux tranquilles de la baie. Aucune baleine à l’horizon !

Nous traversons une grande dune de sable et nous voilà côté océan. Les vagues sont impressionnantes, les vents forts et les courants puissants s’affrontent.
Notre chemin passe par «la tête de mort», point noté sur la carte du site. C’est un chemin escarpé, mouillé par les intempéries et les vagues, et donc très glissant. Les vagues le lèchent continuellement, nous faisant penser que la marée monte et que l’eau va l’engloutir et nous avec. Mais tout se passe bien et  nous arrivons humides, sains et saufs ! Le soleil apparaît et le ciel nous gratifie d’un arc-en-ciel, non de deux arcs-en-ciel, coloriant notre point de vue.

Nous ne regrettons rien, nous nous sommes beaucoup amusés. Regardez notre vidéo sur : http://youtu.be/-U99An1TF2M

Retour à notre B&B pour une douche chaude.

Demain, les baleines, si le temps le permet, mais cela sera une autre histoire.

Sala Kahle.

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mardi 3 juillet 2012

Mossel bay - Afrique du Sud

 J-25

Sawabona,

Viviane, notre logeuse à Riversdale, avec son joli accent du midi de la France, nous dit au revoir, peuchère !  Sous le soleil et la chaleur revenue, nous reprenons la route jusqu’à Mossel Bay. Son port s’étend sur la grande baie et la lumière est magnifique. Nous rentrons dans le musée où une réplique des caravelles de l’explorateur Diaz est exposée. Elle paraît bien petite pour une si longue traversée depuis Lisbonne. Il mourut à ce endroit , à l’âge de 50 ans, victime d’une terrible tempête. Son frère a récupéré ses livres de bord et désirait qu’ils soient retournés au Portugal. Partant lui même pour une nouvelle expédition, il les confia à une vieille chaussure suspendue à un arbre, près du port, à côté d’un puits d’eau potable où tous les marins se réapprovisionnaient en eau. Le bureau de poste était né : les récits ont été ramenés au pays et l’habitude fut prise par les marins de laisser leurs courriers au bon soin de cet arbre. Une sculpture représentant une vieille chaussure commémore ce lieu sur une vraie boite aux lettres de la poste.

Plus loin, un petit musée de coquillage nous séduit, avec une collection de masques africains ornés de petits coquillages. A côté des centaines d’habitants des fonds des mers, des fanons de baleine sont exposés. Haut de 2,5 mètres, il peut y en avoir 2 000 dans la bouche d’une baleine. Très résistants , ils étaient utilisés comme semelles de chaussure. Des poils très fins sont fixés à leur extrémité et filtrent les milliers de minuscules crevettes qui constituent le met principal de ses pachydermes marins. Ces poils étaient recherchés par les peintres du monde entier pour leur finesse.    

A côté du musée, le «blue train» stationne en gare. C’est l’équivalent Sud Africain de l’Orient Express, où rien n’est trop beau pour séduire le voyageur. Une brochure vante la découverte du pays en gants blancs. De nombreux hommes célèbres l’ont emprunté et l’on peut même affréter  un train spécialement pour des vacances «exclusives».

Nous sommes éblouis par toute la beauté de la route. La côte alterne avec des virages dans les montagnes où les pins poussent très serrés, puis nous longeons une rivière et redescendons sur la côte déployant une longue plage au sable d’or et ses palmiers.

Nous poursuivons jusqu’à Brenton lake. Côté océan, les vagues se fracassent contre les rochers et les embruns nappent la colline où les villas luxueuses profitent du spectacle.
Côté lac, tout est tranquille, un hors-bord tire un ski nautique, un grand pont enjambe le lac et le contourne. La lumière rasante de la fin de journée magnifie le panorama. Le lac Brenton se jette dans l’océan à la hauteur de la ville de Knysna. Des anciennes églises anglicanes en briques témoignent du passé.

A la sortie de la ville, beaucoup de noirs marchent le long de la route pour rejoindre leur bidonville. Celui-ci est immense et se déploie sur plusieurs kilomètres le long de l’autoroute. Toutes les villes possèdent le leur en périphérie. Il y a les townships qui sont construits en dur et ont une existence légale, souvent planifiés par les architectes de la ségrégation raciale puis de l’apartheid. Et il existe aussi les bidonvilles qui ne sont qu’un amas de tôles et de planches. Le plus grand est Kayelitsha près du Cap. Celui de Soweto, près de Johannesburg, compte deux millions d’habitants !

Demain, visites et balades à Plenttenberg Bay, mais cela sera une autre histoire.

Sala Kahle.

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lundi 2 juillet 2012

Riversdale - Afrique du Sud

 J -26

Sawabona,


Nous partons d’Hermanus, sous une pluie battante. Le mauvais temps nous empêche de visiter ce que nous avions prévu.

Nous passons près de Cap Agulhas, le cap des aiguilles, qui est le point de plus au sud  du continent africain, et non pas le Cap de Bonne Espérance comme nous vous l’avions dit auparavant. Appelé ainsi car les aiguilles des boussoles n’affichent pas d’écart entre le nord géographique et le nord magnétique. C’est là que les eaux chaudes de l’océan Indien se mêlent aux eaux froides de l’océan Atlantique et que les fonds sont les plus poissonneux du monde !

Nous quittons le bord de mer, les champs sont cultivés sur toutes les collines environnantes, créant sous les rayons du soleil revenu, un puzzle vert et jaune. Les silos sont très hauts et nous les imaginons remplis. Un peu plus loin, une usine de phosphates.

Des fermes sont installées tout le long de la route, des élevages d’autruches. Grises et gracieuses, elles partagent leur champ avec les moutons, les vaches et les chevaux.

Nous rentrons plus à l’intérieur des terres et arrivons à Riversdale, petite bourgade, dans le Western Cap.

Demain, nous partons pour Plettenberg Bay, mais cela sera une autre histoire.

Sala Kahle.

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dimanche 1 juillet 2012

Baleines à Hermanus - Afrique du Sud

J -27
Sawabona,


8 h 30 sur le pont du bateau qui nous emmène au large d’Hermanus. Il fait très beau, la croisière s’annonce bien. Très vite, nous apercevons les baleines qui soufflent et plongent. Le spectacle ne nous lasse pas. Imaginer ces énormes masses à quelques mètres de nous ou passant sous le bateau, est impressionnant.



 Ce sont des baleines franches australes, ou southern right whale. Elles viennent ici pour se reproduire, car les eaux sont plus chaudes et ombragées. Elles filtrent avec leurs fanons, 1 500 kg par jour, d’une variété de planton, des copépodes qui mesurent 3 à 4 mm ! (qui nous fait le calcul pour trouver le nombre qu’elles ingurgitent ?!) Elles se nourrissent pour se préparer aux longs mois d’hiver qui les attendent.
Leur gueule est ornée d’énormes callosités où se fixent des crustacés parasites. Elles sont protégées de la pêche commerciale depuis 1935 et leur population progresse de 7 % par an. Une femelle peut avoir un petit tous les 3 ou 4 ans. Le «petit» mesure 4 m. à sa naissance et se nourrit de 600 litres de lait par jour, et grandit de 17 cm par jour. Quelle courbe de croissance ! Adulte, il pèsera comme papa et maman, un petit 40 tonnes, comme dix éléphants africains ! La femelle mesure 17 m. de long et est plus grande que les mâles. Leur espérance de vie est de 50 ans en moyenne ! Elles jouent à pousser avec leur nez, un amas d’algues qui reste en surface, le faisant passer sur leur dos et retournent le chercher en décrivant un grand cercle. Elles jouent comme des enfants !
Notre vidéo ici : http://youtu.be/KEOWVIV0DNA

Retour à Hermanus, le village est pittoresque et charmant. Une très belle promenade est aménagée le long de la côte déchiquetée. Partout des panneaux informent sur les baleines, expliquant les variétés et leurs caractéristiques. C’est dimanche et les piétons se promènent en famille, le regard tourné vers le large.

Nous déjeunons en terrasse sur la promenade. Et nous pouvons voir à l’oeil nu, depuis nos fauteuils les baleines qui viennent très près. Un merveilleux spectacle.

Un crieur arpente le littoral pour signaler à l’aide d’un drôle de cor, l’arrivée des mammifères. Le spectacle est fascinant : des dizaines de baleines nagent dans la baie et se rapprochent de la côte. Extraordinaire. On regarde dans tous les sens, on se prend au jeu de qui repérera le premier un corps ou un souffle. Chaque année, durant la dernière semaine de septembre, le «Whale Festival», fête de la baleine, a lieu dans ce port et a une renommée internationale. Quelques phoques viennent se montrer, jaloux. Des cormorans et des mouettes piquent dans l’eau à la recherche de poissons.
Demain, nous reprenons la route, pour Riversdale, mais cela sera une autre histoire.

Sala Kahle.

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Photos et vidéos !

Hello tout le monde !

Nous avons retrouvé une wifi digne de ce nom et donc, les photos sont de nouveau sur la galerie et de nouvelles vidéos sont disponibles !

Le 27, à Hout Bay, nous avons vu les phoques : http://youtu.be/vbtOdkTDWuM
Le même jour, nous sommes descendus jusqu'au Cape of Good Hope : http://youtu.be/gVnzUs7Fdxw
Le 28, nous avons vu les pingouins à Poulders beach : http://youtu.be/iqx6ysqDzI8
Et ensuite, les filles ont galopé sur la plage de Noordhoek : http://youtu.be/D1UgzGUjdck
Aujourd'hui, 1°, nous avons croisé les baleines franches à Hermanus sur : http://youtu.be/KEOWVIV0DNA

La galerie est à jour, regardez nos photos en cliquant ici : http://www.fraiseapps.com/worldwide/

Bisous !

samedi 30 juin 2012

Hermanus - Afrique du Sud

J -28

Sawabona,

Nous quittons Le Cap sous la pluie. Une métropole qui ne semble pas très peuplée, aménagée avec des maisons basses et des jardinets, des bâtiments hollandais, un front de mer très moderne et un environnement naturel exceptionnel. Une ville très agréable, à visiter c’est sûr !

À quarante minutes à peine, nous commençons la route des vins, les nombreux chais se succèdent, tous de taille conséquente, les collines entières sont plantées de vignes, les entrées des propriétés sont majestueuses. 8ème producteur mondial de vin - 9 millions d’hectolitres par an - cépages rouges français : cabernet, sauvignon, shiraz, pinot noir, cinsault, merlot - et blancs : chardonnay, gewürztraminer, muscadet.

Nous nous arrêtons chez un propriétaire récoltant Delaire pour déguster son vin. Confortablement installés, dans un somptueux décor, sculptures et tonneaux, nous admirons des bijoux en diamant. Il est vrai que le propriétaire possède aussi des mines de diamant !
Ci contre une énorme émeraude jaune. La vue est parait-il très belle depuis sa terrasse, mais le brouillard d’aujourd’hui, nous permet seulement d’entrevoir les bâtiments.



Nous arrivons à Franschhoek, le coin des français. Une toute petite et belle ville où les huguenots français se sont installés, ayant fui la France sous Louis XVI. Les noms des boutiques sont en français et nous retrouvons des noms français populaires au musée huguenot. Nous déjeunons à La Petite Ferme (merci Johanne, pour la bonne adresse), et reprenons la route qui monte jusqu’à un col.  Les montagnes sont à 1 600 m. et les roches jaunes et rouges sont parsemées de touffes de bruyère. En redescendant, une éclaircie nous permet de voir des plantations d’arbres fruitiers et de résineux pour le bois. La région est très fertile.


Le soleil perce les nuages et très rapidement nous nous trouvons au bord de la mer, à Gordon Bay. Les montagnes tombent dans l’océan indien, la route est taillée sur la côte déchiquetée, les vagues se jettent contre les rochers, les longues plages sont de sable blond et les surfeurs intrépides se lancent. Nous sommes sur la route des jardins, puis sur la route des baleines, la whale coast round. Des points de vues sont aménagés avec des tableaux expliquant que les baleines australes «southern right whales» viennent se reproduire ici de juin à octobre, avant de retourner en antarctique. De plus, entre mai et décembre on peut aussi observer les baleines à bosse en route pour le nord. Les baleines de Bryde et les épaulards sont présents toute l’année, au large.
Hermanus est donc la capitale d’Afrique du Sud de l’observation des baleines. Un «crieur de baleines» annonce même leur arrivée.

Demain nous partons très tôt pour une excursion en mer, en espérant les voir, mais cela sera une autre histoire.

Sala Kahle.

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vendredi 29 juin 2012

Le Cap - Afrique du Sud

J -29

Sawabona,


Notre quartier Bo Kaap est un ancien quartier malais, à forte population musulmane et nous pouvons écouter le soir et le matin, le muezzin. Il a été réhabilité en 1970, avant la fin de l'apartheid, avec des façades aux couleurs multicolores qui nous font penser au quartier de La Bocca à Buenos Aires. Les maisons sont jaune, vert clair, orange, rouge, rose, turquoise ou violette. Son musée décrit les travaux et expose des photos interdites du temps de la ségrégation : les taxis seulement «white», des noirs fixant des poteaux sur les plages précisant «only white» et la clinique ouverte aux races différentes suivant des jours et des heures précises.

Nous nous rendons après à la National Gallery qui expose des créations d’artistes sud-africains contemporains.

Nous nous régalons de 150 aquarelles dessinées par Barbara Tyrrell. Cette blanche est partie seule dans l’intérieur du pays, en 1944, avec un combi chevrolet de dix ans, recenser les costumes des tribus afin d’étoffer son mémoire universitaire pour un diplôme de stylisme. Mais, pendant 30 ans, elle a croqué les chefs et les femmes dans leurs habits traditionnels ou d'apparat. Ses dessins sont une vraie mine d’informations, révélant avec précisions les matières, les couleurs, les traditions et les attitudes. Elle précisait au dos de ses croquis, le nom de la personne, son rang et de quelle façon elle l’avait rencontré. Quel travail, quelle passion !


Nous ne restons pas insensibles devant «Les Butcher Boys» sculptures de Jane Alexander, qui créé des créatures bestiales et mystérieuses. Je vous laisse le soin de regarder sur :
http://elisandre-librairie-oeuvre-au-noir.blogspot.com/2011/05/butcher-boys-et-lunivers-hybride-de.html

On traverse les jardins de la National Gallery où les écureuils se poursuivent dans la roseraie, et nous nous rendons à l’Aquarium des Deux Océans. Requins, raies mantas, tortues, pingouins, sont au rendez-vous. Nous nous installons à côté de gigantesques mâchoires de baleines et sommes impressionnés par leur grandeur. Cet aquarium est réputé pour sauvegarder les requins et les protéger. Les pêcheurs asiatiques les attrapent et les mutilent en leur coupant les ailerons et les relâchent agonisants. Une femelle requin, Maxine, a été récupérée après avoir été blessée dans un filet. L’Aquarium l’a soigné et l’a relâché dans l’océan, à grands renforts de publicité et de moyens techniques.

Un marché d’artisanat clôt notre journée, demain, nous partons pour la route des vins et Hermanus, mais cela sera une autre histoire.

Sala Kahle.

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Nous avons de nouvelles adresses e-mail, que nous avons envoyés par mail à tous les contacts que nous avions. Si vous n’avez pas reçu notre message sur votre boite e-mail, c’est que nous n’avons pas ou plus, votre adresse. Contactez-nous